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00:00Alors on va parler à présent de ce qui s'est passé à Meaux dimanche dernier lors du tournage d'un clip de rap, un clip de rap non autorisé.
00:08La police est intervenue lors de ce tournage et ils ont été pris à partie et visés par des mortiers d'artifice.
00:16Deux d'entre eux ont été blessés.
00:19On sera avec Reda Bellage dans un instant, on va l'appeler d'ailleurs Reda Bellage, porte-parole Ile-de-France du syndicat de police Unité.
00:27D'abord une réaction, je ne sais pas si vous avez vu les images d'une extrême violence sur les réseaux sociaux de ce qui s'est passé dimanche soir.
00:34Je précise qu'aucune interpellation n'a eu lieu depuis dimanche pour le moment.
00:39Vincent Roy, vous avez vu les images ?
00:41Oui, elles sont d'une très grande violence.
00:43Écoutez, on est toujours interdit face à ce type d'image.
00:47C'est-à-dire qu'on se demande vraiment comment on peut en arriver à une si grande violence dans des conditions comme celle-ci.
00:56Parce qu'il y a un clip de rap qui est enregistré, c'est interdit.
01:01Le simple respect de la loi ne devrait pas conduire à ce type de comportement.
01:06Mais à chaque fois on répète les mêmes choses.
01:08Vous vous semblez surpris ?
01:10Je suis à chaque fois surpris par un tel déchaînement de violence.
01:16Qu'on se fâche, qu'on se mette en colère.
01:19Mais là, c'est ce déchaînement de violence qui me surprend.
01:24Malheureusement, c'est tout le temps.
01:26Mais est-ce que vous ne pensez pas que c'est un problème aussi de société ?
01:30Bien entendu, c'est ce que je veux dire.
01:32Tout à l'heure, dans le flash info de Guillaume Dominguez, il a terminé en parlant d'une série.
01:39Squid Game.
01:40Moi, je n'ai pas vu cette série.
01:41Moi non plus.
01:42J'ai vu quelques extraits.
01:43C'est une série qui cartonne sur Netflix.
01:45J'ai vu la première saison, oui.
01:46Mais c'est extrêmement violent, Gauthier.
01:48Vous n'allez pas me faire le coup, c'est à cause de la série ou du cinéma ?
01:51Non, non, non.
01:53Je ne suis pas en train de dire...
01:55Ou parce qu'il a fait un film de combat Tarantino.
01:57Ça n'a rien à voir.
01:58Gauthier, je ne suis pas en train de dire que c'est à cause.
02:00Ça n'a rien à voir.
02:01Moi, j'ai grandi avec des films de combat Tarantino.
02:02Je n'ai jamais tapé des mortiers d'artifices contre les policiers.
02:06Là, c'est vous qui me laissez pas terminer.
02:08Je ne suis pas en train de dire que c'est de la faute des séries violentes ou des jeux vidéo.
02:12Je dis juste que si aujourd'hui, on produit des séries avec une telle violence,
02:17c'est qu'il y a une demande.
02:19Il y a peut-être une certaine...
02:23Des séries comme ça, plus ou moins grand public, avec autant de succès, avec autant de violence...
02:27Des films violents, des jeux vidéo violents, des séries violentes, il y en a toujours eu.
02:31Moi, ce n'est pas...
02:32Ça n'a pas déresponsabilisé ces jeunes.
02:33Il faut décorréler.
02:34Depuis 10-15 ans, on n'a pas vu ça.
02:36Non, ça ne déresponsabilise rien du tout.
02:38Puisque je dis que ce n'est pas ces séries qui ont causé ça,
02:40je dis que c'est une violence de la société qui existe et qui est latente
02:46et qui peut expliquer, justement, le fait qu'on produise aujourd'hui de telles séries.
02:51Ce n'est pas tout violent comme ça.
02:52À ce point, dans les années 60, par exemple.
02:54Ni 70, ni 80.
02:56Vous rigolez ? Les films du Nouvel Hollywood étaient hyper violents ?
02:59C'était même pas à ce point.
03:01Arrête de dire non, Philippe.
03:02C'est mon courant de cinéma préféré, le Nouvel Hollywood.
03:04Donc, je connais les films par cœur.
03:05Les films du Nouvel Hollywood étaient hyper violents.
03:07Donc, il y a toujours eu de la violence au cinéma.
03:09Ce n'était pas des films grand public, des séries comme...
03:11Ça dépend lesquelles.
03:12Le Parc en public de Francis Ford Coppola, ce n'était pas un film grand public, peut-être ?
03:15C'était violent, oui, effectivement.
03:17Ah oui, mais il n'y avait pas...
03:18Non, mais c'était violent, mais pas au point de certaines séries.
03:21C'est pas le... On se trompe de débat.
03:24À qui font peur les policiers ?
03:28Aux honnêtes gens.
03:29Les honnêtes gens ont peur des policiers.
03:31C'est tout.
03:32Les délinquants n'ont pas peur des policiers.
03:33La preuve, ils en blessent deux, ils les prennent pour cibles.
03:35Ce sont les mêmes que pendant les émeutes.
03:38Donc, le problème n'a jamais été résolu.
03:41Et on se retrouve toujours face à cette...
03:44Alors là, en plus, c'était en marge d'un clip, vous l'avez dit.
03:47Du tournage d'un clip non autorisé.
03:49Pour du rap.
03:51Et donc, c'est toujours le même problème.
03:53Mais le problème, ce n'est pas les séries ou les films.
03:56Non, mais il ne m'enlèverait pas de l'idée qu'il y a une montée de la violence globale
04:00et une culture de la violence dans la société.
04:02Non, parce qu'en fait, on a tendance à déresponsabiliser les gens en disant
04:04comme il y a les réseaux sociaux, les enfants sont comme ça, ils voient de la violence.
04:07Je ne sais pas ce que je suis en train de dire.
04:08Je ne suis pas du tout en train de déresponsabiliser les gens.
04:10Il dit que comme les enfants voient des jeux vidéos violents,
04:13souvent c'est les jeux vidéos et les réseaux sociaux,
04:15alors ils deviennent violents.
04:16Alors que ça n'a absolument rien à voir.
04:18Rien à voir ?
04:19Non, ça n'a aucun rapport.
04:20Ça, c'est la culture de l'excuse.
04:22On se dit, comme ils sont devant les jeux vidéos,
04:24eh bien, ils reproduisent ça.
04:25Donc, c'est la faute des jeux vidéos.
04:26Sauf que moi, je dis...
04:27Sarah, ce n'est pas du tout ce que je suis en train de dire.
04:29Je dis qu'il y a une culture de la violence qui est latente
04:32et qu'elle fait produire davantage de violence,
04:34que ce soit à la télévision ou que ce soit ailleurs.
04:36On est avec Reda Bellache, qui est avec nous,
04:37qui est porte-parole à l'Île-de-France du syndicat de police unité.
04:39Bonjour Reda.
04:40Bonjour.
04:41Bellache, merci d'être en direct avec nous sur Europe 1 cet après-midi.
04:44Est-ce que vous pouvez nous dire exactement
04:46ce qui s'est passé dimanche soir à Meaux ?
04:49Écoutez, apparemment, il y avait un clip vidéo
04:52de jeunes dans un quartier de Meaux,
04:55un quartier difficile,
04:56et à l'arrivée des policiers,
04:58ils ont été attaqués au mortier par une cinquantaine d'individus.
05:03Pourquoi est-ce qu'il n'y a toujours pas eu d'interpellation
05:06et c'était dimanche soir, on est jeudi aujourd'hui ?
05:11Pourquoi ? Parce qu'ils sont de plus en plus,
05:13et de mieux en mieux préparés, tout simplement.
05:15Ils connaissent comment, ils savent comment on fonctionne.
05:19Ils doutaient sûrement qu'on allait arriver à un effectif réduit,
05:22parce que plus ça va, plus on a un effectif réduit.
05:25Et puis eux, ils étaient en nombre.
05:27En général, ils cachent leur visage.
05:29En général, ils sont gantés, préparés,
05:32comme s'ils allaient accueillir des adversaires.
05:38Du coup, ils se préparent, ils nous attendent.
05:41C'est malheureusement quotidien aujourd'hui,
05:44sur toute la France.
05:45Ça veut dire qu'ils étaient en train de tourner,
05:47la police est intervenue pour mettre fin à ce tournage,
05:51et eux, ils étaient préparés.
05:53Eux, ils attendaient les policiers.
05:56Toujours.
05:57Ce qu'ils savent très bien,
05:58c'est qu'ils ne déclarent pas
06:00parce qu'ils vivent avec leurs propres règles.
06:02Dans certains quartiers, je dis bien,
06:03ils vivent avec leurs propres règles.
06:05Là où, comme vous le disiez tout à l'heure,
06:07il y a des honnêtes gens,
06:08les honnêtes gens ou les honnêtes entrepreneurs
06:09qui veulent s'en sortir,
06:10ou les honnêtes producteurs
06:11qui viennent des fois de quartiers difficiles
06:13qui, eux, sont un peu plus honnêtes
06:14et essaient de s'en sortir.
06:15Eux, ils auraient fait une déclaration.
06:17Eux, ils ne font pas de déclaration.
06:18Donc, ils savent qu'ils sont dans l'illégalité.
06:20Donc, ils savent que forcément,
06:21les forces de l'ordre vont se déplacer sur place.
06:23Et là, ils vous attendent.
06:24Et puis, des fois, même, je ne serais pas surpris
06:26si dans le clip, au final,
06:27quand il va sortir,
06:28il n'y aura pas cette vidéo-là
06:29parce que c'était peut-être prémédité.
06:31C'est très…
06:32C'est fort probable, même, ce que vous dites.
06:34Ça, je…
06:35C'est partie du clip et du tournage.
06:38C'était dans leur…
06:39À mon avis, c'était…
06:40Effectivement, ils l'ont peut-être même anticipé,
06:42vous voyez.
06:43Les images qu'on a pu voir
06:45sont extrêmement violentes.
06:48Oui, les images sont extrêmement violentes,
06:50mais malheureusement, je suis désolé,
06:53mais on y est habitué, en fait.
06:55Ce qui choque les gens,
06:56c'est parce qu'aujourd'hui,
06:57avec les réseaux sociaux,
06:58on filme.
06:59Pour certains,
07:00ces individus, même,
07:01c'est devenu un passe-temps.
07:03C'est devenu même…
07:04Le policier ou le gendarme
07:05deviennent…
07:06Le fait d'attaquer ou de s'attaquer
07:08aux forces de l'ordre,
07:09c'est comme un trophée pour certains quartiers.
07:11Ils disent, voilà, nous, on fait ça,
07:12voilà comment on les accueille.
07:14Et donc, parce qu'ils savent que nous,
07:16on ne fera pas comme forcément
07:18une bande rivale,
07:19alors qu'ils nous considèrent
07:20comme une bande rivale.
07:21Ils savent que nous,
07:22nos pouvoirs répressifs sont limités,
07:25parce que ce n'est pas
07:26avec un lanceur de balles de défense
07:28à un coup,
07:29que vous allez riposter
07:30contre des mortiers,
07:32contre 50 individus,
07:34qui ont, certains, des mortiers
07:35qui tirent du 380 coups.
07:37Donc, vous comprenez
07:38que c'est un peu disproportionné
07:39au niveau du rapport de force.
07:41Il y a deux de vos collègues,
07:42Red Abelh, qui sont blessés ?
07:44Oui, il y a deux collègues à moi
07:45qui sont blessés, oui.
07:46Dans quel état est-ce qu'ils sont,
07:47là, actuellement ?
07:48Est-ce que vous avez eu des nouvelles ?
07:49Non, non, écoutez,
07:51je pense qu'ils ont été...
07:52Je ne vais pas vous cacher
07:53que je n'ai pas eu de nouvelles directement,
07:55mais de ce que m'ont dit
07:56mes collègues de Seine-et-Marne,
07:58les blessures sont légères
07:59et puis ils ont repris leur service,
08:01comme on fait d'habitude, en fait.
08:02À un moment,
08:04vous, votre priorité,
08:05c'est de protéger,
08:06c'est de faire votre travail,
08:07voilà, donc vous le faites,
08:09tout simplement.
08:10Et j'ai eu des craintes, malheureusement,
08:13pour le 31 décembre,
08:15parce que, comme vous le savez,
08:17l'année dernière,
08:18le 31 décembre,
08:20a été, entre guillemets,
08:21à peu près calme.
08:22Il y a eu des violences urbaines,
08:24mais il y avait eu
08:26les émeutes de la Fernail,
08:29du coup, les individus
08:30avaient moins de stocks de mortiers,
08:32et là, les craintes qu'on a
08:33au niveau des forces de l'ordre,
08:35c'est que là, du coup,
08:36ils ont été réapprovisionnés,
08:37donc on s'attend à, quand même,
08:39pas mal de tirs de mortiers
08:41sur ce qui est le sport national
08:43des délinquants,
08:44le tir au mortier
08:45sur les forces de l'ordre.
08:46On a Éric, au Standard Européen,
08:49qui souhaitait réagir,
08:50dans le Calvados, Éric.
08:51Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
08:53On marche sur la tête.
08:54Vous êtes retraité de la gendarmerie,
08:56vous, Éric, c'est ça ?
08:58Oui, absolument.
08:59Bonjour à vous inviter,
09:01bonjour aux auditeurs.
09:04Absolument, je suis retraité,
09:05et je dois dire qu'aujourd'hui,
09:07de toute façon,
09:08si on fait un peu l'analyse
09:09de ce qui se passe,
09:10ça fait plus de 40 ans,
09:11aujourd'hui, que la France,
09:12elle part comme ça,
09:13dans la violence.
09:15Je pense qu'au lieu de dépenser
09:18des milliards dans la guerre
09:20à l'Ukraine,
09:21je pense qu'on devrait renforcer
09:22les moyens, déjà, de la police,
09:23renforcer les moyens de la justice,
09:26construire des places de prison,
09:29et puis sanctionner,
09:30parce qu'aujourd'hui,
09:31les outrages, les violences,
09:33aujourd'hui, elles sont
09:34complètement banalisées.
09:35Aujourd'hui, c'est des rappels
09:36à la loi à n'en plus finir,
09:38et ça, j'estime que c'est profondément,
09:42mais c'est inadmissible.
09:44Et tous les politiques,
09:45tous les gouvernements
09:46qui se sont succédés
09:47depuis 40 ans,
09:48c'est eux les responsables,
09:50c'est personne d'autre.
09:51Et comment on en arrive
09:53à dépenser 3 000 milliards,
09:553 000 milliards à avoir,
09:57mais où va cet argent ?
09:58Où va cet argent ?
09:59Et pour finir,
10:01les atadames politiques
10:02de nos juges...
10:03C'est vrai qu'on se pose la question,
10:04Philippe, quand on voit
10:05que c'est une interrogation légitime,
10:07puisque c'est notre argent.
10:09Oui, mais il revient beaucoup.
10:11Vous êtes au courant
10:12qu'il y a une sécurité sociale,
10:13qu'il y a une éducation nationale...
10:14Quand vous utilisez
10:15les services publics...
10:16Sauf que Philippe Gilbert...
10:17Je viens de vous citer
10:18les trois budgets les plus importants.
10:19Les personnes qui se trouvent
10:20dans le quartier,
10:21les images qu'on a vues,
10:22parce qu'effectivement,
10:23il y a les policiers,
10:24c'est terrible,
10:25qui sont pressionnés,
10:26bien évidemment,
10:27mais il y a aussi
10:28les personnes qui habitent
10:29dans les immeubles
10:30qui sont tout autour
10:31et qui ont assisté à cette scène,
10:32probablement certains
10:33qui ont filmé également.
10:34Ces gens-là, vous croyez,
10:35quand ils assistent
10:36à ce genre de scène
10:37et qu'ils n'osent même pas
10:38sortir de chez eux
10:39pour acheter une baguette de pain,
10:40pour sortir leur chien
10:41ou pour descendre
10:42tout simplement prendre l'air,
10:43vous ne croyez pas
10:44qu'ils se disent
10:45qu'à un moment donné,
10:46l'argent,
10:47les impôts qu'ils payent,
10:48ils ne sont pas forcément
10:49super bien utilisés ?
10:50Non, je ne crois pas
10:51que ce soit le problème.
10:52Si, c'est la priorité.
10:53Je vous explique pourquoi
10:54je pense que c'est pas le problème.
10:55Le problème,
10:56il y a une loi de programmation
10:57pour les forces de l'ordre
10:58qui a été votée
10:59il y a deux ans
11:00qui prévoit 15 milliards
11:01d'euros de budget.
11:02C'était fait
11:03sous le gouvernement,
11:04c'était fait
11:05sous le gouvernement.
11:06Je crois que c'est Darmanin
11:07qui a porté cette loi,
11:08justement.
11:09Et le problème,
11:10c'est qu'on n'arrive pas toujours
11:11à recruter des policiers.
11:12Mais les créations de postes,
11:13elles se font.
11:14Donc, de dire que
11:15l'argent public,
11:16on ne sait pas
11:17où il passe,
11:18je trouve que là,
11:19c'est pas ça le sujet.
11:20On est content
11:21quand il passe
11:22dans la sécurité sociale
11:23qui est la plus généreuse
11:24du monde.
11:25On est content
11:26quand il passe
11:27dans le système de retraite
11:28qui est un des plus généreux
11:29d'Europe.
11:30On est content
11:31quand il passe
11:32dans l'éducation nationale
11:33où on mène nos enfants.
11:34Et donc,
11:35tout cet argent public
11:36de dire qu'on ne sait pas
11:37où il passe,
11:38c'est quand même
11:39une folie française.
11:40On est le pays
11:41qui dépense le plus.
11:42Il y a un truc
11:43qui est juste
11:44dans ce qu'a dit Philippe.
11:45On dépense très mal.
11:46Gauthier Lebret,
11:47il y a un truc
11:48qui est juste
11:49dans ce qu'a dit Philippe,
11:50c'est qu'on a du mal
11:51à recruter des policiers.
11:52Vous avez vu
11:53comment ils sont traités.
11:54Ils sont mal rémunérés
11:55et ils ont peur
11:56de sortir leur arme.
11:57Regardez l'affaire Mahel,
11:58vous croyez ?
11:59Et politiquement,
12:00parce que moi,
12:01ce que je voulais dire
12:02c'est que c'est beaucoup
12:03plus dangereux
12:04que les jeux vidéo.
12:05La France insoumise,
12:06dans Philippe Poutou.
12:07Philippe Poutou,
12:08quand un commissariat
12:09est pris pour cible,
12:10juste au moment
12:11des législatives,
12:12il dit formidable
12:13feu d'artifice.
12:14Les relais politiques
12:15de ces émeutiers,
12:16parce qu'ils en ont,
12:17sont beaucoup plus nocifs
12:18que n'importe quel jeu vidéo.
12:19Vous croyez vraiment
12:20que les jeunes
12:21écoutent Philippe Poutou
12:22et écoutent
12:23Jean-Luc Mélenchon
12:24et je crois
12:25que ça désigne
12:26la violence.
12:27Jean-Luc Mélenchon
12:28est très écouté
12:29et je crois
12:30que c'est
12:31le cas.
12:32Je pense que les jeunes
12:33écoutent beaucoup plus
12:34Jean-Luc Mélenchon
12:35que les jeunes qui ne votent pas,
12:36qui vivent en contre société,
12:37qui sont en dehors de...
12:38Mais vous n'êtes pas
12:39dans la réalité,
12:40c'est ça votre problème.
12:41Le problème, c'est que
12:42c'est ça la réalité.
12:43Philippe, c'est des jeunes
12:44qui ne votent pas,
12:45pour l'essentiel.
12:46Quand tu dis que la police tue,
12:47quand tu participes
12:48à des manifestations
12:49où on entend
12:50que tout le monde
12:51déteste la police,
12:52quand tu es hyper violent
12:53à la télévision
12:54avec un policier
12:55comme Jean-Luc Mélenchon
12:56qui a été sur le plateau
12:57de Cyril...
12:58Tu légitimes la violence.
12:59Exactement.
13:01Tu connais bien les quartiers ?
13:02Non, je ne connais pas bien
13:03les quartiers,
13:04mais regarde,
13:05il y a 64% des jeunes
13:06qui ont voté dans le 93
13:07pour Jean-Luc Mélenchon
13:08à la présidentielle.
13:09Non, attention,
13:10là ton chiffre est juste
13:11mais sur les votants.
13:12Et là maintenant,
13:13il faut que tu ajoutes
13:14les abstentionnistes.
13:15D'accord,
13:16moi je te donne les votants,
13:17donc il y a des gens qui votent.
13:18Là, moi je te dis
13:19qu'il y a beaucoup plus
13:20d'abstentionnistes
13:21dans ces quartiers
13:22que partout en France.
13:23C'est vrai, mais...
13:24Il y a un phénomène
13:25qui est nouveau
13:26et qui date...
13:27Il est difficile à dater d'ailleurs,
13:29Il y a 20 ans,
13:30la violence était extraordinaire
13:32au sens étymologique,
13:33c'est-à-dire hors de l'ordinaire.
13:34Aujourd'hui,
13:35elle est ordinaire
13:36en tant qu'elle est endémique.
13:38Et c'est bien le problème.
13:39Jadis,
13:40elle était l'exception
13:41et il y a fort à parier
13:42qu'elle devienne la norme.
13:43Pour enrayer tout ça,
13:45il faut effectivement
13:46changer les mentalités.
13:47Vous pouvez mettre
13:48autant d'argent que vous voulez,
13:49alors ça peut peut-être
13:50commencer par l'école,
13:51ça peut peut-être commencer par...
13:52Il y a beaucoup de choses
13:53à changer,
13:54mais ce n'est pas
13:55en remettant de l'argent
13:56que vous allez contrer
13:57et ce n'est pas
13:58les discours de M. Mélenchon
13:59effectivement
14:00qui remettent
14:01deux sous
14:02dans le bas-string
14:03comme on disait jadis.
14:04Effectivement,
14:05ça joue,
14:06mais cette violence
14:07dont nous parlons,
14:08elle était préexistante
14:09aux discours de Mélenchon.
14:10Bien entendu qu'elle est
14:11encouragée
14:12et qu'il faut les dénoncer.
14:13Elle joue,
14:14je ne dis rien d'autre que ça.
14:15Bien sûr,
14:16mais les films
14:17dont vous parliez,
14:18les séries dont vous parliez,
14:19elles ne sont que
14:20le reflet
14:21de ce qui se passe.
14:22C'est le reflet du réel.
14:23Je suis d'accord avec Vincent,
14:24il ne faut pas réinjecter
14:25plus d'argent,
14:26il y en a déjà,
14:27ça coule déjà à flot.
14:28Il faut mieux le répartir.
14:29C'est juste qu'il arrive
14:30au mauvais endroit
14:31et il est mal utilisé.
14:32Il y a par exemple
14:33beaucoup trop d'argent
14:34qui part dans l'administration
14:35demander aux soignants
14:36qui sont sur le terrain
14:37combien d'administratifs
14:38pour un soignant.
14:39Et c'est pareil partout.
14:40Le millefeuille territorial,
14:41c'est une folie française.
14:42Donc on dépense
14:43beaucoup trop,
14:44on dépense
14:45beaucoup trop mal surtout.
14:46On va remercier Eric
14:47qui était avec nous
14:48et puis Reda Bellache
14:49qui est toujours en ligne.
14:50Merci beaucoup.
14:51Merci à vous.
14:52Merci à vous.
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14:59Merci à vous.
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