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00:00Mon coup de coeur du jour, c'est Laurence Trochu, députée européenne, d'ailleurs du parti Identité-Liberté, parti de Marion Maréchal.
00:11Merci d'être avec nous, Laurence.
00:13Merci Cyril Hanouna.
00:14Merci d'être là, Laurence.
00:15Dans une interview dans le journal Libération, le banquier d'affaires et patron de presse Mathieu Picasse a déclaré qu'il voulait mettre ses médias au service du combat contre la droite radicale.
00:24Est-ce qu'on peut rappeler ses médias ?
00:26Je crois qu'il y a toujours Libération. Il n'y a pas Radio Nova, je crois ?
00:31Il y a Le Monde, il y a L'Éclair Amas.
00:33Exactement, c'est ça.
00:34C'est à vous.
00:35Il y a tous les C, non ?
00:36Pas du tout, pas du tout. Ça n'a rien à voir, c'est Xavier Niel. Ils ne sont pas associés sur Media One.
00:42Vous dites n'importe quoi, mais c'est important de le dire.
00:44Non, non, Mathieu Picasse, elle a raison.
00:46Laurence, c'est Libération.
00:48Non, Les Inrocks, Le Monde.
00:49C'est Les Inrocks, Radio Nova.
00:50Nova, Le Huffpost.
00:52Tous les journaux que je lis, vous voulez que je vous dise c'est fou ?
00:55C'est votre revue de presse du matin.
00:57À chaque fois, on peut dire n'importe quoi, à chaque fois, ils nous en foutent dans la gueule.
01:00Qu'est-ce qui se passe, Laurence ?
01:01Je crois quand même qu'avec Media One, Mathieu Picasse produit des émissions.
01:05Il est dans cet avou.
01:06C'est dans l'air.
01:07Il est dans cet avou.
01:08C'est un partenaire.
01:09Oui, mais c'est quand même un partenaire du service public, Cyril.
01:12Vous savez quoi ? On va le dire, alors, si vous le dites.
01:15Moi, vous savez, tant qu'on peut en dire du mal, ça ne me dérange pas.
01:18Non, mais parce que le cœur du problème, il est là.
01:20Bien sûr qu'il est là.
01:21Il est là.
01:22Il est le fait d'avoir ses intentions, parce qu'il ne s'en cache pas.
01:27Attention, ce n'est pas une théorie complotiste.
01:28Il a clairement dit qu'il voulait mettre ouvertement ses idées de gauche par le biais
01:37des médias sur lesquels il a du contrôle.
01:39Vous avez raison.
01:40Il est dans Media One.
01:41Désolé.
01:42C'est avou, c'est dans l'air, c'est les bdos.
01:44Ça fait du monde.
01:45Ce ne sont pas des émissions très regardées, mais c'est dans l'air quand même.
01:49Si vous les mettez, si vous additionnez, ça fait du monde.
01:51Ça fait du monde.
01:52Et ça veut dire quand même que c'est concrètement payé par nos impôts, les impôts des Français
01:58sur des chaînes de services publics.
02:00Le problème, il est principalement là.
02:02Laurence Trochu, députée européenne du Parti Identité-Liberté, merci d'être là.
02:07Je vais dire un truc, c'est que c'est fou, c'est qu'il y ait tellement peu de gens
02:10qui ont réagi.
02:11Vous imaginez si ça avait été le contraire ?
02:13Si un patron dit, moi je vais mettre mes antennes au service de mon idéologie.
02:20Déjà, tu étais entendu à l'Assemblée Nationale.
02:22Puis derrière, tu avais l'ARCOM derrière.
02:24Mais lui, eux, ils peuvent tout faire.
02:26Tous ceux qui sont dans ce camp-là, là ils sont tranquilles.
02:28Gauthier Lebray, ils peuvent tout faire.
02:30Évidemment, moi j'ai tout de suite pensé si l'inverse avait existé.
02:34La levée de bouclier qu'on aurait vue.
02:36Et en plus, si l'inverse avait existé, pas forcément avec de l'argent public.
02:40Parce que là, le vrai problème, ça a été bien dit par Laurence Trochus, c'est l'argent public.
02:44Moi, qu'un actionnaire avec de l'argent privé et des journaux ou des émissions de télé
02:50efface ce qu'il souhaite, ça ne me pose pas de problème.
02:53Le problème, c'est le service public.
02:55Le problème, c'est que c'est France 5.
02:56Et encore une fois, c'est que c'est l'argent des impôts de tous ceux qui nous écoutent aujourd'hui.
03:00Et évidemment que le contraire n'aurait pas été possible.
03:03Et ça, vous l'avez fait bien de le rappeler, ça aurait déclenché des commissions d'enquête,
03:08des articles de presse en pagaille pour démonter l'actionnaire qui aurait dit ça.
03:12Ce qui m'intéresserait, c'est de voir s'il y aura une nouvelle commission d'enquête à l'Assemblée Nationale
03:16qui convoquerait M. Pigasse.
03:18Exactement.
03:19Je ne pense pas.
03:20Alors, voilà ce qu'il a dit.
03:21Nous sommes arrivés à un moment critique avec une polarisation extrême entre deux conceptions du monde.
03:25Une ouverte et progressiste et une autre fermée qui repose sur la fermeture des frontières,
03:29la fermeture des esprits et le rejet de l'autre.
03:31Cette vision est portée par la droite radicale et un triptyque MMT, Millet, Musk et Trump.
03:36Qui ont fait la jonction entre le libéralisme économique et le conservatisme social.
03:40Donc voilà, c'est à peu près ce qu'il dit.
03:41Bon, M. Pigasse qui croit qu'il est plus intelligent que tout le monde,
03:45que Musk, que Trump, que nous.
03:47Voilà, donc c'est insupportable.
03:51Ces gens qui sont persuadés qu'ils sont dans le camp du bien
03:53et qui se permettent de donner des leçons à tout le monde.
03:55Non, mais encore une fois qu'un patron de presse avec ses deniers personnels
04:00décide de dire en toute transparence...
04:02Oui, mais pas sur le service public, Laurence Trochu a raison.
04:04Moi, mes journaux avec mon argent vont combattre telle ou telle idéologie,
04:08il n'y a aucun problème.
04:09En revanche, là où ça pose un souci, c'est effectivement sur le service public.
04:12Oui, mais c'est les gardiens de la presse, c'est unique.
04:14Bien sûr.
04:15Donc, ils voient ce vent de liberté.
04:17Vous avez évoqué, Cyril, ce qui se passe aux Etats-Unis, ce qui se passe en Argentine.
04:21Ils voient un vent de liberté sur les réseaux sociaux.
04:24Donc évidemment, ça leur est totalement insupportable.
04:26Et c'est là qu'est tout le paradoxe de la gauche.
04:28Je dirais même l'hypocrisie parce que finalement,
04:30quand on n'est pas dans le camp du bien qu'ils prétendent définir,
04:33ils nous interdisent de dire ce qu'on veut dire,
04:36ils nous interdisent d'agir,
04:38ils nous interdisent peut-être même de penser ce qu'on veut penser.
04:41Mais ça passe crème.
04:43Ça passe crème parce qu'ils sont dans le camp du bien.
04:45Et le sujet, il est là aussi.
04:47C'est que finalement, au nom de la liberté,
04:49parce que c'est ça qu'ils revendiquent,
04:51ils sont les acteurs de la censure.
04:53Laurence Trochu, vous restez avec nous.
04:55Sur Europe 1, les auditeurs réagissent.
04:570, 1, 80, 20, 39, 21.
04:59Et si vous les proposez,
05:02sur ce qui m'est arrivé aujourd'hui,
05:04n'hésitez pas, les auditeurs d'abord,
05:06vous proposerez à la fin.
05:08Vous avez déjà assez de cadeaux comme ça, tout de suite.
05:16Un impact sur votre pare-brise.
05:18Et la craque, c'est la fissure.
05:20Chez Carglass, on remplace votre pare-brise en un rien de temps.
05:22C'est fou comment on est rapide.
05:24Même nos clients nous le disent.
05:26Et en ce moment, en venant faire remplacer votre pare-brise chez Carglass,
05:28vous repartez tout de suite avec une lampe torche conçue pour la voiture.
05:30Elle éclaire efficacement.
05:32Normal, c'est une Osram, qualité de marque allemande.
05:34Et jusqu'au 24 janvier, on vous l'offre.
05:36Alors prenez rendez-vous sur carglass.fr ou au 3044.
05:46Vous en connaissez beaucoup, des magasins qui, comme La Paire,
05:48n'attendent pas la fin des soldes pour dégainer
05:50les meilleures remises sur les produits qui vous intéressent ?
05:52Bim, moins 80% par-ci.
05:54Bam, moins 80% par-là.
05:56Et paf, moins 80% ici.
05:58Chez La Paire, vous pouvez profiter de jusqu'à 80%
06:00de remises dès le début des soldes.
06:02Escaliers, fenêtres, cuisines, salles de bain,
06:04rangements jusqu'à moins 80%
06:06sur une sélection de produits dès maintenant
06:08sur La Paire.fr et en magasin.
06:10Une offre comme ça, même chez La Paire,
06:12il n'y en a pas deux. Condition sur La Paire.fr.
06:14Lidl, réélu encore et encore,
06:16meilleure chaîne de magasins de l'année dans la catégorie fruits et légumes.
06:18Allô patron ? Elles sont à 1,48 €.
06:20Les pommes de terre spéciales frites ?
06:22Très oui. En ce moment, le filet de 2 kg
06:24est à 1,48 €.
06:27Mais ils sont encore et toujours moins chers que nous.
06:29Ah bah oui, mais nous là, on n'a plus la frite.
06:31Lidl est vraiment le moins cher ?
06:33Et vous le prouve sur Lidl est moins cher.fr.
06:35Catégorie 1, calibre 50-70,
06:37variété Artemis ou César,
06:39origine France.
06:41Plus d'informations sur Lidl.fr.
06:43Europe 1, 16h-18h,
06:45on marche sur la tête.
06:47Cyril Hanouna.
06:4916h13 sur Europe 1, merci d'être avec nous,
06:51merci d'être là, on est en direct bien entendu,
06:53merci d'être aussi nombreux à nous écouter.
06:55C'est de plus en plus.
06:57Vous l'avez vu, les audiences ont plus que doublé.
06:59C'est absolument incroyable.
07:01Merci à vous d'être aussi nombreux entre 16h et 18h.
07:03Et nous avons Laurence Trochut avec nous,
07:05députée européenne du parti Identité-Liberté,
07:07parti de Marion Maréchal.
07:09Merci d'être avec nous Laurence Trochut, merci d'être là.
07:11Et vous avez décidé de saisir l'ARCOM,
07:13suite à une tribune,
07:15une interview,
07:17dans le journal Libération,
07:19dont il est actionnaire d'ailleurs, de Mathieu Pigasse,
07:21le banquier d'affaires et patron de presse.
07:23Il s'est fait une interview dans son propre journal,
07:25et derrière, c'est vrai que vous aviez raison,
07:27il est partie prenante dans c'est à vous,
07:29dans c'est dans l'air,
07:31et dans c'est Libdo.
07:33Donc comment vous pouvez dire que je vais mettre
07:35mes médias à disposition
07:37de mes idéologies
07:39et le faire sur un service public,
07:41c'est vous qui avez relevé ça Laurence Trochut,
07:43bravo à vous, et c'est vrai que c'est complètement dingue.
07:45Oui, c'est pour ça que j'ai écrit au président de l'ARCOM,
07:47et puis je lui demande
07:49la même vigilance,
07:52la même ardeur,
07:54puisqu'on sait qu'il est
07:56très attentif justement
07:58à ce qui se dit partout,
08:00et bien moi je voudrais qu'il soit
08:02attentif à ce qui se dit surtout dans le service public,
08:04puisque je rappelle quand même qu'il y a un contexte
08:06il y a un contexte légal
08:08sur l'audiovisuel public, qui réclame
08:10que soient respectées trois choses,
08:12la pluralité, la neutralité
08:14et la diversité.
08:16Voilà, là on est à côté quand même.
08:18Exactement, alors
08:20il a mis j'échange avec les gens dont je suis proche politiquement
08:22la gauche, il avait soutenu
08:24le Nouveau Front Populaire lors des élections
08:26législatives en 2024, il avait même aussi
08:28appelé à voter Jean-Luc Mélenchon en 2017,
08:30Mathieu Pigasse, donc propriétaire de
08:32Libération, donc producteur
08:34de C'est-à-vous, je voudrais dire pour nos auditeurs
08:36C'est-à-vous, C'est dans l'air et
08:38C'est l'hebdo. Voilà, donc il avait appelé à voter
08:40pour Jean-Luc Mélenchon en 2017
08:42et il a voté,
08:44il a soutenu le Nouveau Front Populaire en
08:462024, je le rappelle, Mathieu Pigasse,
08:48C'est-à-vous, C'est dans l'air, C'est l'hebdo.
08:50Voilà,
08:52C'est-à-vous,
08:54C'est dans l'air, C'est l'hebdo.
08:56France 5, je vais donner les horaires de ces émissions
08:58bien entendu, voilà si on peut
09:00me les donner, merci, les horaires exacts,
09:02merci, de ces émissions,
09:04c'est important. Ah, il a mis,
09:06j'observe qu'il y a une complaisance,
09:08voire dans certains cas une connivence entre les dirigeants
09:10de grandes entreprises et l'extrême droite, elle vient du
09:12fait que les thèmes de l'extrême droite parlent aux chefs d'entreprise,
09:14je ne comprends pas en outre les tenants de cette
09:16position ne comprennent pas
09:18que le nationalisme économique, le repli sur soi
09:20conduit à une impasse.
09:22Vincent Bolloré
09:24est l'exemple le plus évident.
09:26Mathieu Pigasse va donner des leçons
09:28à Vincent Bolloré, c'est comme si Richard Gasquet
09:30donnait des leçons de tennis à Roger Federer.
09:32Mais bon,
09:34même si j'aime beaucoup Richard Gasquet.
09:36Il aurait dû dire plutôt, le seul but
09:38de l'entretien de Mathieu Pigasse, c'est de s'en prendre à Vincent Bolloré.
09:40Est-ce que je travaille avec Vincent Bolloré
09:42ou avec des personnes proches de sa sphère d'influence ?
09:44Jamais, on ne lui a rien demandé non plus.
09:46La proposition ne lui a pas été faite.
09:50Franchement, on ne lui a rien demandé non plus, merci.
09:52Je n'ai vraiment pas que ça à foutre.
09:54Donc vous allez voir, comme là, il va être énervé,
09:56vous allez voir qu'il va avoir un article sur moi dans Libération
09:58où le monde, dans jeudi,
10:00allez, je leur donne trois semaines.
10:02Il n'y a pas besoin de ça pour que les articles...
10:04Oui, il n'y a pas besoin de ça, ça ne se voit pas trop, ils vont attendre, je vous le dis moi.
10:06Oui, trois semaines. Allez, jeudi, mi-février.
10:08Vous voyez qu'il parle d'extrême droite
10:10dans le cœur de l'article, mais
10:12en titre, il évoque la droite radicale.
10:14Moi, je vais vous dire, la droite radicale,
10:16ça me va bien, parce que radical, c'est quoi ?
10:18C'est les racines. Et en fait, ce qui fait horreur
10:20à la gauche, c'est ça.
10:22C'est qu'on puisse revendiquer que nous sommes
10:24dans un pays
10:26qui a une histoire, qui a une géographie
10:28et qui donc a des frontières pour délimiter
10:30sa propre géographie,
10:32qui a une culture,
10:34qui a des traditions, des coutumes,
10:36un mode de vie, etc.
10:38Et cette droite des racines,
10:40c'est précisément celle que moi,
10:42je défends aux côtés de Marion Maréchal
10:44chez Identité Liberté.
10:46Mais évidemment,
10:48quand on va sur ce terrain-là,
10:50la morale de la gauche,
10:52parce que c'est rien d'autre qu'une nouvelle morale finalement,
10:54ce que la gauche veut nous imposer,
10:56ça fait des étincelles.
10:58C'est ça.
11:00Mathieu Pigasse, c'est l'Elon Trump
11:02de Wish. C'est vrai, c'est un truc
11:04de fou. Il a récupéré
11:06Guillaume Meurice sur Radio Nova
11:08après son éviction de Radio France.
11:10Ce qui est étonnant quand même,
11:12c'est que normalement
11:14les journalistes
11:16qui sont toujours très indépendants
11:18et qui disent qu'on ne veut pas
11:20que l'actionnaire majoritaire décide
11:22de ce qui se passe à l'intérieur de notre journal,
11:24on ne les a pas entendus réagir.
11:26Or normalement, on sait que les journalistes réagissent
11:28de façon très prompte à ce genre de sorties.
11:30Et là...
11:32Et les politiques non plus.
11:34On peut même remettre ça dans un contexte plus général
11:36qui est celui de la censure.
11:38Qu'est-ce qu'on voit quand même
11:40autour de X, de Elon Musk, etc.
11:42On l'a vu la semaine dernière.
11:44On a quand même un Jean-Noël Barraud,
11:46ministre de l'Europe,
11:48qui nous dit que peut-être,
11:50il va falloir penser
11:52à interdire le réseau social
11:54en Europe.
11:56Je rappelle quand même que les pays qui ont
11:58interdit X aujourd'hui, c'est qui ?
12:00C'est la Chine, c'est l'Iran, c'est la Corée du Nord.
12:02Donc on...
12:04On suit leur trace.
12:06Après, malheureusement,
12:08c'est comme la France Insoumise, vous savez,
12:10quand ils font un dérapage
12:12et qu'on en parle alors que c'est fait pour,
12:14et qu'on tombe un peu dans leur piège,
12:16je suis persuadé que Mathieu Pigasse a fait ça aussi
12:18pour qu'on puisse en parler
12:20et s'attendait à ce qu'on en parle ici sur Europe 1
12:22et pour faire un peu de mousse et un peu de buzz.
12:24Vous savez, quand vous me prenez ce qu'il a appris là,
12:26je ne suis pas sûr.
12:28Il y a l'excellent journal La Voix du Nord.
12:30Je rappelle que les gens du Nord
12:32ont dans le cœur le bleu qui manque à leur décor.
12:34Merci.
12:36Ils ont fait un article.
12:38C'était le 9 septembre 2024.
12:40Donc il n'y a pas si longtemps.
12:42Le banquier Mathieu Pigasse est également un homme de médias
12:44puisqu'il détient Les Inrocks et Radio Nova.
12:46Donc il est associé dans Media One également.
12:48Donc il produit C'est à vous, C'est dans l'air,
12:50C'est l'hebdo, je le rappelle, sur France 5.
12:52Il avait appelé à voter pour
12:54Jean-Luc Mélenchon en 2017
12:56et bien sûr
12:58pour le Nouveau Front Populaire en 2024.
13:00Et il s'engage régulièrement à gauche,
13:02ce qui ne l'empêche pas de faire des affaires avec Vincent Bolloré.
13:04Voilà.
13:06Déjà première erreur dans son truc.
13:08Surtout que dans l'article il dit qu'il n'y a pas de rapport
13:10avec la gauche.
13:12Je vous le dis.
13:14Je vous le dis pourquoi.
13:16Je vais vous le dire.
13:18Je vais vous le dire.
13:20On n'en doute pas.
13:22Je suis là pour ça.
13:24Il a cofondé avec Xavier Niel et Pierre-Antoine Capton
13:26l'article visuel MediaOne.
13:28Voilà.
13:30Je le rappelle, il produit C'est dans l'air,
13:32C'est à vous, C'est l'hebdo.
13:34C'est dans l'air,
13:36C'est à vous, C'est l'hebdo.
13:38J'adore Caroline Roux.
13:40Je préfère Robert Denis.
13:42C'est bon, c'est bon.
13:44Une pub extraordinaire.
13:46Vous leur faites une pub extraordinaire.
13:48C'est pas une pub.
13:50Vous inquiétez pas, c'est pas ça qui fait monter les audiences.
13:52La moyenne d'âge
13:54sur ces émissions, c'est 110 ans.
13:56Les mecs, je peux vous dire,
13:58c'est pire que Valérie Benaym au niveau auditif.
14:00Ils ont 110 ans de moyenne.
14:02C'est 110 ans
14:04de moyenne d'âge, je peux vous dire.
14:06Les mecs se réveillent que le soir,
14:08après quand ils entendent le silence, ça pousse.
14:10Ils entendent des mecs qui arrachent
14:12une brindille, ils disent qu'il y a des orties.
14:14Chéri, réveille-toi.
14:16Ils sont 115 ans
14:18les mecs qui regardent ça.
14:20La régie publicitaire de Radio Nova
14:22s'est passé dans les mains de notre groupe.
14:28Apparemment, il sait pas tout, Mathieu Pigasse.
14:30Il sait faire des interviews,
14:32mais il sait pas ce qu'il y a dans son groupe.
14:34Il sait pas qui sont ses amis
14:36et qui lui rapportent de l'argent.
14:40J'aime bien les moments de transparence avec vous,
14:42les bisous au point.
14:44On apprend des choses.
14:46C'est juste une mise au point.
14:48Mais oui, mais oui.
14:50Il faudrait qu'on crée une rubrique
14:52dans cette émission qui s'appellerait
14:54« Le grand gagnant du jour ».
14:56La semaine dernière, c'était Édouard Philippe.
14:58Aujourd'hui, c'est Mathieu Pigasse.
15:00Le grand gagnant du jour, c'est Mathieu Pigasse.
15:02Vous voulez dire quelque chose, Olivier Dardigonne ?
15:04Tant qu'il y a des communistes,
15:06autant les faire parler.
15:08C'est comme les poissons volants.
15:10Ça existe, mais c'est pas la majorité de l'espèce.
15:12Oui, mais je suis là.
15:14Merci.
15:18J'ai bien aimé le dernier livre
15:20de Mathieu Pigasse.
15:22Lisez-le.
15:24Allez le lire pendant l'émission.
15:26Cyril, vous me posez la question.
15:28Il y avait des choses intéressantes
15:30dans le dernier livre
15:32de Mathieu Pigasse.
15:34Je suis d'accord avec Valéry.
15:36Ça ne pose aucun problème
15:38qu'il ait un engagement.
15:40Je pense qu'il n'y a de la neutralité nulle part.
15:42Tout le monde a une intention.
15:44Et il peut le faire
15:46sur les journaux privés.
15:48C'est son droit le plus absolu
15:50de mener la bataille culturelle, idéologique, politique.
15:52Par contre, il peut y avoir en effet un sujet
15:54si jamais cela imprime
15:56sur des chaînes publiques.
15:58Le reste, il fait ce qu'il veut avec son argent.
16:00Gauthier me regarde méchamment.
16:02Il a raison.
16:04Est-ce que je vous aurais regardé méchamment ?
16:06Tu fais bien de lire
16:08tout le monde.
16:10Je vous porterai son dernier bouquin.
16:12Je l'ai à la maison.
16:14Qu'est-ce que je vais foutre
16:16avec son dernier bouquin ?
16:18Le dernier livre que j'ai lu, c'est Oui-Oui et la gomme magique.
16:20Qu'est-ce que je m'en fous de Mathieu Pigasse et de son livre ?
16:22Ça se termine bien.
16:24Il retrouve la gomme à la fin.
16:26C'est absolument incroyable.
16:28On ne va pas tout dévoiler.
16:30Tout le monde réagit.
16:32Bien sûr.
16:34Tout le monde est d'accord avec vous.
16:36Même Sarah Knafo.
16:38Comment ça va au Parlement européen ?
16:40Demain, je vais au Parlement européen.
16:42Je pars ce soir d'ailleurs.
16:44Au Parlement européen.
16:46On aborde des sujets très variés.
16:48Avec Sarah Knafo.
16:50Vous dites bonjour.
16:52Je lui dis bonjour,
16:54mais je ne sais pas si elle m'entend.
16:56Elle doit nous écouter.
16:58Ce qui se passe d'assez incroyable
17:00au Parlement européen,
17:02c'est quand même ce rôle pivot
17:04du groupe des conservateurs et réformistes.
17:06On est capable de faire voter
17:08le PPE.
17:10Les Républicains.
17:12Les Patriotes.
17:14Ceux du RN.
17:16Ensemble.
17:18L'Union des Droites.
17:20Il est à quelle heure votre train ?
17:22Il est à 18h.
17:24Il va vous amener le train.
17:26A Tokyo.
17:28Europe 1, 16h18.
17:30On marche sur la tête.
17:32Cyril Hanouna.
17:34Merci d'être aussi nombreux à nous écouter.
17:36On rigole beaucoup encore aujourd'hui.
17:38On n'y va pas avec le dos de la cuillère.
17:40Comme disait Guy de Grenne.
17:42C'est avec nous.
17:44Si vous nous écoutez,
17:46il m'est arrivé un truc de fou aujourd'hui.
17:48J'offre le voyage ici
17:50avec hébergement.
17:52Vous pouvez passer une journée
17:54avec l'auditeur ou l'animateur de votre choix.
17:56Ça me fait plaisir.
17:58Juste si la personne trouve ce qui m'est arrivé.
18:00Pour le moment, on a Roland.
18:02Qui est avec nous de Saint-Etienne.
18:04C'est Roland de Saint-Etienne.
18:06Merci Roland d'être avec nous.
18:08Il voulait réagir à cette députée
18:10qui a saisi l'arcomme après l'interview
18:12d'un producteur de télévision,
18:14Mathieu Pigasse, qui annonce se lancer
18:16dans un combat contre la droite radicale
18:18au travers de ses émissions, de ses programmes
18:20et de ses titres de presse.
18:22Qu'en pensez-vous ?
18:24Bonjour Cyril.
18:26J'étais un peu scandalisé par ce qu'il a annoncé.
18:28Mais qu'est-ce qu'on aurait dit ?
18:30Je suis pas là pour faire des ordres.
18:32Qu'est-ce qu'on aurait dit si c'était Vincent Bolloré qui avait dit ça ?
18:34Ou moi.
18:36Et puis j'ai une question.
18:38J'ai eu un trou de mémoire.
18:40Vous pouvez me rappeler ?
18:42C'est qui qui produit C'est à vous ?
18:44C'est qui qui ? Je vais vous dire.
18:46C'est un Mathieu Pigasse déjà ?
18:48C'est Mathieu Pigasse.
18:50C'est à vous, c'est l'obdé,
18:52c'est le dos et c'est dans l'air.
18:54C'est l'obdé.
18:56Valérie Benhamou disait quelque chose
18:58et elle disait que ça la dérangeait pas
19:00si c'était des fonds privés.
19:02Mais
19:04une libération c'est pas totalement privé,
19:06c'est quand même une subvention de l'Etat.
19:08Toute la presse.
19:10Toute la presse écrite.
19:12D'accord, toute la presse écrite.
19:14Mais au bout d'un moment, on peut pas dire ça.
19:16Et je pense que l'ARCOM ne fera rien.
19:18L'ARCOM ne fera rien du tout.
19:20L'ARCOM ne fera rien.
19:22L'ARCOM ne fera rien parce que
19:24ils sont aussi dans une idéologie.
19:26On peut permettre à ce que Mathieu Pigasse
19:28et d'autres, de manière
19:30totalement désinhibée, puissent dire
19:32écoutez, nous on va utiliser
19:34nos journaux, on va utiliser nos armes médiatiques
19:36pour combattre
19:38et faire valoir nos idées.
19:40Par contre, derrière, on a ces huit où le pluralisme
19:42est respecté. Allez, merci d'avoir...
19:44C'est assez curieux.
19:46Il n'y a plus rien. Donc au bout d'un moment,
19:48je me pose la question, et puis comment...
19:50Une dernière chose, Cyril.
19:52Je ne comprends pas
19:54comment un organe administratif ait
19:56tant de pouvoir en France.
19:58Moi, c'est vraiment... L'ARCOM, je ne comprends pas que cet organe,
20:00que cette administration, parce que c'est
20:02une administration, c'est une autorité administrative,
20:04Cyril, je ne comprends pas qu'elle ait
20:06autant de pouvoir qu'elle est, mais c'est
20:08un truc de fou. Ils peuvent faire tout
20:10ce qu'ils veulent. Ils changent
20:12la numérotation, ils ferment les chaînes,
20:14ils mettent des armes...
20:16Ils font ce qu'ils veulent.
20:18Il faut se poser la question.
20:20On a des institutions judiciaires
20:22en France. C'est comme ça que fonctionne un état de droit.
20:24Et je pense que si
20:26l'autorité administrative prend le pas
20:28sur les institutions judiciaires, il peut
20:30se poser une question sur l'équilibre
20:32des pouvoirs.
20:34C'est la question qu'il faut se poser.
20:36Parce qu'au bout d'un moment, Cyril,
20:38quand on a
20:40Rocco Olivier-Mestre, et je le dis,
20:42qui est venu en inviter sur votre émission
20:44concurrente, déjà, pour moi, ça pose
20:46une question d'objectivité.
20:48Déjà, ça, c'est la première chose.
20:50La seconde chose, c'est la
20:52numérotation des chaînes. Moi, je suis désolé,
20:54ils ne pensent pas au français.
20:56Les personnes dans ma famille, mes amis...
20:58LCP, personne ne le regarde. On ne va pas se mentir.
21:00Qui regarde LCP ?
21:02Personne.
21:04Et je crois, pour moi, le braquage du siècle...
21:06Ah bah, France 4, c'est énorme. Ils sont sur la 4.
21:08La chaîne devait fermer, il n'y a rien sur la chaîne.
21:10Il faut savoir que France 4 prend le canal
21:12historique de Canal+.
21:14On en dira ce qu'on en veut de Canal+.
21:16C'est mythique.
21:18Et moi, quand je regardais France 4,
21:20la réalité, c'est que quand vous étiez dans Touche pas à mon pote
21:22dans les années 2010, et quand y'a Roland Garros
21:24qui était, c'est tout. J'ai regardé France 4,
21:26c'est que pour ça. Et eux, ils vont arriver.
21:28En plus, vous avez vu qu'ils ont demandé
21:30à Mediamétrie de remettre la mesure
21:32des audiences France 4.
21:34Et ils disent quoi ? Ils disent, non, non,
21:36on ne fait pas ça pour les audiences. Oui, bien sûr.
21:38C'est ça pour ma mère.
21:40Merci Roland d'avoir été avec nous sur Europe 1.
21:42C'est toujours bien documenté, Roland. Merci Roland
21:44d'avoir été avec nous. Je vous embrasse fort.
21:46Il y a Yann qui est avec nous.
21:48Yann Doccitani.
21:50Yann qui sera avec nous.
21:52On va en parler dans un instant, parce qu'il voulait parler de François
21:54Reepsamen, bien entendu. On va en parler
21:56dans quelques minutes, bien entendu.
21:58On est là, on bouge pas.
22:00Est-ce que vous voulez réagir à Mathieu Pigasse
22:02par rapport à ce qu'a dit Roland ?
22:04Moi, je pense que ce qui est vrai,
22:06Patrick.
22:08On n'attend pas Patrick.
22:10Ce qui est vrai dans ce que dit Roland, c'est
22:12déjà, un, ce que j'ai dit tout à l'heure,
22:14les interviews n'étaient faites qu'à l'adresse d'une seule
22:16personne, Vincent Bolloré.
22:18Et deux, l'inverse serait
22:20totalement impossible dans ce pays.
22:22Je vois la
22:24complaisance qu'il y a avec
22:26la gauche médiatique et politique
22:28qui n'existe absolument pas
22:30avec la droite. C'est hallucinant
22:32ce deux poids deux mesures. C'est-à-dire qu'on peut être
22:34de gauche, le dire, financer
22:36des médias pour le combat
22:38idéologique et même récupérer
22:40de l'argent public pour financer ce combat.
22:42L'inverse est impossible.
22:44Ça va être intéressant de voir ce que répond l'Arkom
22:46à ce positionnement.
22:48Rien, parce que ce que je dis, c'est que
22:50quand tu es de gauche et que tu le dis, tout est possible.
22:52Quand tu es de droite et que tu le dis,
22:54évidemment, le parcours est
22:56semé d'embûches.
22:58Tu ne peux même pas dire que tu es de droite parce que sinon,
23:00la foudre s'abat sur toi.