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Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député du Nord, était l’invité de BFM Politique de ce dimanche 22 décembre.

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Transcription
00:00J'avais des gens du Rassemblement national qui étaient face à moi
00:02et qui insultaient la France en même temps.
00:04Ils disaient qu'on ne fait rien, etc.
00:06Mais parce que c'est la France, quand on insulte le président,
00:08il se fâche.
00:09Et il dit, regardez aussi comment ça se passe ailleurs.
00:12Vous lui aviez réservé un comité d'accueil, S.Achenet ?
00:15Non, pas vraiment. Vous savez, on a eu une députée, nous,
00:17à Mayotte, en Chiabamana,
00:19qui a accueilli très correctement le président de la République.
00:22En dépit du combat que nous menons,
00:24des oppositions que nous avons à E.Macron,
00:27de la situation de Mayotte,
00:28je pense que le président de la République, au lieu de cracher son venin
00:31sur le Rassemblement national,
00:32je crois qu'il le peut de façon un peu sincèrement décalée
00:35par rapport à ce que Mayotte traverse,
00:37devrait être humble.
00:38La situation de Mayotte devrait l'amener à beaucoup d'humilité,
00:41ni à engueuler les Mahorais,
00:42comme il l'a fait d'une façon sincèrement assez désinvolte,
00:46ni à pointer des responsabilités
00:49qui n'existent pas chez ses adversaires politiques.
00:51La situation de Mayotte, elle ne date pas d'aujourd'hui.
00:54Avec Marine Le Pen, moi je me souviens,
00:56nous étions députés quand en 2018,
00:58nous avions déposé déjà une proposition de loi
01:01pour revenir sur le droit du sol.

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