Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale ce soir, après la défaite de la liste de sa majorité, arrivée loin derrière celle du Rassemblement national. Sébastien Chenu, député RN du Nord, était en direct sur BFMTV.
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00:00 Bien sûr, et nous l'avons dit avant ces élections européennes, nous avions dit que si nous étions largement en tête, nous demanderions la dissolution et tout le monde nous avait rionné en disant "ah ah ah, quel argument de campagne, jamais le président de la République ne le fera, le Rassemblement National".
00:14 Mais nous nous sommes préparés, nos candidats par exemple ce soir sont prêts.
00:17 Il n'y a pas un peu de vertige ce soir ?
00:19 Non, nous sommes des gens qui voulons exercer des responsabilités. Moi ce soir ce que j'entends c'est une majorité extrêmement fébrile au point de dire "on peut aller chercher des gens chez les écolos, chez les républicains" mais pour faire quoi ?
00:31 Alors juste pour préciser, comme vous faites référence, c'est Stéphane Séjourné, le patron du parti, qui dit "la majorité ne présentera pas de candidats contre des députés sortants faisant partie du champ républicain".
00:39 Faudra d'ailleurs, je vous pose la question dans un instant François Bayrou, de préciser ce qu'est le champ républicain.
00:43 C'est incroyable que ce soit cette majorité qui fait 15% des voix qui décide de ce qu'est le champ républicain dans notre pays. Ce sont les Français qui décident ce qu'est le champ républicain et pas quelqu'un d'autre.
00:52 Donc on a une majorité qui est déjà dans la tambouille. Comment on peut sauver nos places ?
00:56 De l'autre côté on a une gauche qui est prise au piège à l'FI parce que M. Roussel nous dit "il n'y a plus de nuppes".
01:01 Il y en a d'autres qui disent, j'ai entendu tout à l'heure Romain Rousseau dire "il faut à nouveau parler à M. Mélenchon".
01:05 Bon, ça ne me regarde pas mais et la France dans tout ça ? Et l'intérêt des Français ?
01:10 Oui, nous on considère qu'on peut faire autrement. On a d'autres propositions mais il y a des pays, dites donc, qui les ont mises en route, ces propositions sur la baisse de la TVA par exemple, sur les produits de première nécessité en Espagne et en Portugal.
01:21 M. le ministre, je ne vous ai pas coupé. Vous êtes en train de parler d'alliance, de tambouille.
01:29 Comment on va faire pour durer ? Mais nous on ne cherche pas à durer, on veut changer le cours des choses M. le ministre. Donc on dit aux Français "essayez-nous, donnez-nous cette chance de vous montrer qu'on peut changer le cours des choses".
01:39 C'est la même politique depuis 30 ans.