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Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député du Nord, était l'invité d'Apolline de Malherbe dans le Face à Face sur RMC et BFMTV. Il réagit au déficit public.

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Transcription
00:00des anciens ministres comme Bruno Le Maire qui seront convoqués devant vous tous les parlementaires pour dire où est passé l'argent pour vous.
00:07Est-ce que vous estimez d'ailleurs qu'ils ont utilisé l'argent à des fins qui n'étaient pas forcément suffisamment dites
00:14ou est-ce que vous vous dites qu'ils ont sciemment menti aux Français sur l'ampleur du déficit ?
00:19Il y a deux solutions. Ou leur prévision, c'est ce que disait l'ancien ministre du budget Thomas Cazenave,
00:23ou leur prévision était à côté de la plaque, pardonnez-moi l'expression, n'était pas juste, mais alors donc qu'ils sont mauvais.
00:29Donc ils se sont trompés, ils se sont plantés alors qu'ils s'étaient présentés devant les Français comme étant des champions,
00:36des as, des as de la finance publique. Donc où ils se sont trompés, et donc ce sont des nuls. Où ils ont menti aux Français sciemment
00:43parce que nous étions dans une période électorale. Et alors les Français se seraient prononcés au moment des élections législatives
00:50dans un contexte dans lequel ils n'auraient pas été sciemment éclairés sur l'état des finances du pays. Et là, c'est très grave.
00:57Donc où ils ont menti, où ils se sont trompés, peut-être même les deux ensemble d'ailleurs. Ils peuvent, parce qu'ils sont mauvais et nuls,
01:03avoir menti aux Français. Et bien c'est la commission d'enquête, la commission des finances transformée en commission d'enquête
01:10qui fera la lumière. Mais c'est la première fois, je crois, sous la Ve République qu'on est à ce niveau à la fois de plantage des finances publiques,
01:19mais aussi d'enfumage des Français. Donc on va regarder qui est responsable. Mais sincèrement, il y aura des conséquences à tout ça.

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