Pour Sébastien Chenu, Emmanuel Macron "a d'autres possibilités" que de démissionner
Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député du Nord est l'invité du Face-à-Face sur BFMTV et RMC.
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00:00Nous, on n'est pas là pour soutenir une politique qui n'est pas la nôtre,
00:03on est là pour dire, encore une fois, il y a des principes, il y a des priorités,
00:06on en a fait, j'en ai fait état, j'ai fait état d'un certain nombre de ces priorités,
00:11la gauche n'a pas gagné ces élections.
00:12Donc là aussi, c'est une mystification le fait de dire que le Front populaire peut venir...
00:16Ils n'ont peut-être pas gagné, ils sont arrivés premiers.
00:18Non, mais c'est une coalition, le premier groupe, c'est nous,
00:20et on n'est pas en train de dire qu'il faut nommer un premier ministre du RN,
00:23puisque Jordan Bardella l'avait dit avec justesse,
00:25sans majorité absolue, c'est impossible de gouverner,
00:28et nous, nous n'emmènerions pas les Français dans cette impasse.
00:31Sébastien Chenu, est-ce qu'Emmanuel Macron, au fond, ne doit pas démissionner ?
00:35Je crois qu'aujourd'hui, Emmanuel Macron a d'autres possibilités que celles-ci.
00:39Aujourd'hui, au moment où nous nous parlons,
00:40trouver effectivement la solution qui permettra en nommant quelqu'un
00:44d'aller voir les groupes parlementaires à l'Assemblée nationale
00:46et lui-même de trouver des majorités peut-être sur chacun des textes ou pas,
00:50et de construire un budget.
00:51Je vous rappelle que le chronomètre est lancé,
00:53on doit quand même à partir du 1er octobre se pencher,
00:56en tous les cas, voter un budget,
00:58raison pour laquelle nous nous demandons aussi une session extraordinaire.
01:01Marine Le Pen a écrit au président des groupes demandant une session extraordinaire.