Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député du Nord est l'invité du Face-à-Face sur BFMTV et RMC.
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00:00Oui c'est drôle parce qu'Edouard Philippe il pense avoir un métro d'avance et moi je pense qu'il a totalement un métro de retard.
00:04Edouard Philippe, il fait lever l'espoir chez qui ?
00:08Qui a envie de voir revenir l'homme des 80 km heure, l'homme du blocage de la France par les gilets jaunes dû à ses décisions,
00:16l'homme de la retraite à 69 ans, l'homme qui n'a rien fait sur l'immigration et qui nous dit dès qu'il n'est plus au pouvoir
00:22il faudrait revoir les accords de 68 avec l'Algérie, il avait les leviers, il avait les manettes.
00:27L'homme qui était d'ailleurs, c'est la Macronie qui probablement par vengeance le fait savoir, était beaucoup plus extrémiste
00:33qu'Emmanuel Macron lorsqu'il s'agissait d'aller sur une réforme des retraites en particulier.
00:38Donc je veux dire, Edouard Philippe ces méthodes, on les a vues, c'est des méthodes d'hier, des méthodes du passé
00:43dont les Français ne veulent pas. Il pense avoir un métro d'avance et un métro de retard, c'est fini pour Edouard Philippe.
00:47On a presque l'impression que la présidentielle est lancée et que vous êtes déjà dans le combat face à Edouard Philippe
00:54qui clairement s'est mis aussi dans le jeu.
00:57Edouard Philippe c'est déjà fini, avant d'avoir commencé, c'est fini.
01:00Mais l'élection présidentielle, pourquoi est-ce qu'on a l'impression qu'on s'y dirige rapidement ?
01:05Parce qu'Emmanuel Macron est démonétisé, parce que sa parole, son action seront particulièrement limitées.