Avec Julian Jacob, Président de Wyncor et nouveau juré de "Qui veut être mon associé ?"
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, oser entreprendre, Thomas Binet.
00:04Bonjour Thomas Binet.
00:05Bonjour Jean-Marie.
00:06Lancez-vous dans l'aventure de l'entreprise, comme tous les dimanches à la même heure
00:10sur Sud Radio.
00:11Alors on va parler de quoi aujourd'hui ?
00:12Je vais commencer par une saga, celle de Bonne Maman.
00:15C'est logique de commencer la semaine de Noël avec Bonne Maman, il y a beaucoup de
00:18français qui vont faire pareil.
00:19Exactement.
00:20Ce sera votre saga de la semaine.
00:21Absolument, et on va recevoir Julianne Jacob, président de Wincor, il distribue des jouets
00:25dans plus de 40 pays, mais également le nouveau juré de la nouvelle saison qui veut être
00:29mon associé qui va être diffusé début janvier sur M6, et on terminera avec l'entrepreneuriat
00:34senior.
00:35Comment se reconvertir et devenir entrepreneur à un âge un peu plus avancé que notre
00:39invité ?
00:40Exactement.
00:41Mais on va voir tout ça.
00:42Mais avant ça, vous le disiez, on va parler confiture, en partenariat avec le magazine
00:45Entreprendre.
00:46On raconte une histoire qui sent bon, l'enfance, la douceur, des souvenirs, des madeleines
00:50de Prousse, ou du moins ce qu'on mettait sur la madeleine.
00:52Bonne Maman, la saga française, née d'une envie de gourmandise et de tradition.
00:55Thomas, comment tout a commencé ?
00:57En 1971, dans un petit village du Lot, bière sur serre, niché entre la serre et la Dordogne,
01:03c'est là que Jean Gervoson a eu une idée brillante, créé une confiture qui aurait
01:07le goût et l'amour de celle préparée par nos grands-mères.
01:10Le nom, évidemment, vous l'avez entendu, c'est Bonne Maman, ce petit surnom affectueux
01:14qu'on donnait à nos grands-mères.
01:16Exactement.
01:17C'est ce fameux pot au couvercle Vichy rouge qui a conquis les cœurs.
01:22Exactement.
01:23Une recette simple.
01:2450 fruits, 50% de sucre dans un pot en verre, traditionnel, avec une étiquette manuscrite
01:28pour bien symboliser son côté artisanal.
01:31Dès le départ, c'est un succès, puis Bonne Maman a innové avec ses confitures intenses
01:35moins sucrées et plus récemment, ses délicieuses compotes mariant fruits, épices et fleurs.
01:40Et il y a aussi eu des biscuits d'ailleurs, ils sont arrivés comment dans l'aventure ?
01:43À la fin des années 90, Jean-Marie Bonne Maman élargit son univers gourmand, galettes,
01:47tartelettes, puis les incontournables madeleines au beurre, un vrai régal moelleux et réconfortant.
01:52Chaque bouchée rappelle des souvenirs d'enfance, votre fameuse vatelaine de Proust.
01:55Exactement, on sent que ça vous en raffole mon cher Thomas.
01:57Alors aujourd'hui, la marque va bien au-delà des confitures et des biscuits.
02:00Oui absolument, depuis 2008, Bonne Maman enchante aussi les rayons frais, yaourt à la confiture,
02:05mousse au chocolat, crème brûlée, tout est soigneusement élaboré pour offrir une touche
02:08de douceur à chaque repas, une gourmandise familiale universelle, tout en restant fidèle
02:13à ses valeurs, générosité, simplicité et excellence.
02:16Et gourmandise tout simplement, et puis profitez tous de vos grands-mères si vous avez la
02:19chance de passer les fêtes de Noël avec elles, vous qui nous écoutez sur Sud Radio.
02:24Tout de suite mon cher Thomas, on accueille Juliane Jacob.
02:27Bonjour, le témoin de la semaine, vous êtes le président de Winkor, fabriquant de jouets
02:31créés en 2022.
02:32Il y a beaucoup d'enfants qui nous écoutent et qui aimeraient avoir votre numéro.
02:35On va peut-être le faire gagner d'ailleurs au standard de Sud Radio.
02:37C'est la première Toystek au monde, vous êtes notre grand témoin de la semaine, vous
02:42êtes aussi le nouveau juré de Qui veut être mon associé, ça c'est sur M6.
02:46Bienvenue, vous êtes l'invité de Thomas Binet.
02:48Merci.
02:49Vous quittez l'école à 16 ans, Juliane, à l'âge de 20 ans et sans argent.
02:53Vous vous lancez dans l'entrepreneuriat en créant une activité de pizzeria sans cuisine,
02:57vous revendez cette société.
02:59Votre vie commence ainsi en fait ?
03:01Exactement.
03:02Le parcours d'entrepreneur démarre à ce moment-là.
03:05Le fait de décider de quitter l'école très tôt, pour quelle raison ?
03:09C'est plutôt l'école qui m'a quitté, je vais vous dire Thomas.
03:13Ça arrive.
03:14Malheureusement, je pense qu'il y a beaucoup de personnes comme moi qui ne se retrouvent
03:19plus dans le système scolaire.
03:23Et donc, j'ai pris la démarche de quitter l'école.
03:26À l'âge de 24 ans, vous décidez aussi de partir aux Etats-Unis, la France était trop
03:31petite.
03:32Je suis parti aux Etats-Unis, pour tout vous dire, sur un coup de tête, ça s'est fait
03:39sans aucune réflexion, mais ça je pense que cette folie c'est aussi celle qui fait avancer
03:43les choses.
03:44Je suis parti, j'avais envie vraiment de partir loin, et j'ai décidé de partir de l'autre
03:50côté des Etats-Unis, c'est-à-dire partir vraiment aux Etats-Unis, à Los Angeles, sur
03:54la côte ouest, c'est-à-dire le plus loin possible de la France, tout en restant aux
03:57Etats-Unis.
03:58Sans parler un mot d'anglais ?
03:59Sans parler un mot d'anglais, parce que malheureusement à l'école, il n'y avait plus de place dans
04:04les cours d'anglais, donc ils m'ont mis en allemand.
04:06Ça n'aide pas trop là-bas ?
04:07Ça n'aide pas trop, et puis moi je ne me souviens pas du tout de mes cours d'allemand,
04:13et c'est pour ça que ça a été aussi, entre autres, une raison pour laquelle j'ai quitté
04:16l'école, c'est que je ne m'y retrouvais plus, comme quoi parfois quand on a quelque
04:19chose qui arrive, c'est souvent parce qu'on a quelque chose de meilleur qui nous attend.
04:22Là-bas vous devenez commercial indépendant pour plus de 10 sociétés, dont McDonald's,
04:27Volkswagen, Playmobil, et vous avez vendu plus de 750 millions, non c'est pas vrai ?
04:32Non, c'est pas ça.
04:33C'est que j'étais commercial indépendant, et une fois que je suis parti, j'ai fait des
04:38contrats avec des sociétés comme McDonald's, Playmobil, etc.
04:41J'étais pas commercial indépendant pour eux.
04:43D'accord.
04:44Il n'en tire pas moins que vous avez quand même vendu plus de 750 millions de produits,
04:47on est d'accord ?
04:48Oui, c'est pas mal.
04:49Absolument.
04:50C'est pas mal, oui.
04:51Absolument.
04:52J'ai vendu plus de 750 millions de produits dans plus de 190 pays.
04:54Alors pour ceux qui nous écoutent, c'est quoi votre secret ? Comment on fait pour vendre
04:57750 millions de produits ?
04:59Écoutez, je pense que le chiffre en soi n'est pas vraiment important, ce qui est important
05:05c'est que quand on entreprend quelque chose, peu importe ce qu'on entreprend, il ne faut
05:09pas se fixer de barrières et de frontières.
05:11On a la chance d'être français, on a une sensibilité qui est particulière, et ça
05:17quand on va à l'international, c'est là véritablement qu'on se rend compte de la
05:20chance qu'on a.
05:21Et donc quand on arrive en tant que français à l'étranger, généralement ça aide un
05:24petit peu.
05:25Dans le prolongement de cette expérience, c'est là où vous est venue l'idée de créer
05:28votre société Wincor ?
05:29Exactement.
05:30Comment vous est venue cette idée ? C'est quoi l'observation que vous avez dû faire
05:34parce que tout part souvent d'une observation ?
05:36Oui, alors moi je suis né hypersensible, donc ancien obèse et hypersensible, ça fait
05:42beaucoup.
05:43En tout cas, ce n'est pas les meilleures cartes quand on veut démarrer dans la vie.
05:44Et si vous voulez, le jouet a toujours été pour moi un symbole d'émotion.
05:50Un adulte, quand je lui montre un jouet, ça lui rappelle son enfance.
05:54Et un enfant, quand on lui montre un jouet, ça lui procure des éclats de rire et certaines
06:01émotions.
06:02Moi, c'est quelque chose que j'adore.
06:04J'aime entreprendre parce qu'entreprendre, c'est faire avancer les choses et pouvoir
06:10transmettre des moments de joie à des enfants.
06:13Je pars du principe où il n'y a pas de plus beau métier au monde.
06:15Mais l'idée, ce n'est pas forcément d'être producteur ou distributeur de jouets.
06:18Ça va plus loin.
06:19Vous avez disrupté un peu le modèle.
06:21Oui, j'ai totalement, quand j'ai décidé de créer Wincor, j'ai voulu me lancer dans
06:25une industrie qui n'a jamais été chamboulée.
06:27Il y a quelque chose à prendre en considération, c'est que l'industrie du jouet, c'est plusieurs
06:31centaines de milliards d'euros par an et c'est maîtrisé par cinq gros acteurs.
06:37Je pense qu'il fallait mettre un coup de pied dans la fourmilière et c'est ce que j'ai
06:42voulu faire.
06:43Et c'est pour ça que j'ai lancé Wincor, qui est la première Toystek au monde.
06:46Et vous avez réduit le temps de fabrication aussi, parce que ça, c'est très important
06:49à dire.
06:50Normalement, c'est trois ans, je crois, en moyenne, et vous, vous avez réduit ça à
06:54trois mois.
06:55En fait, indirectement, vous avez utilisé la même technique que chez Zara à l'époque.
06:58On est d'accord ? C'est ça le modèle ?
07:00Exactement.
07:01C'est exactement la même chose.
07:02Sauf que nous, l'avantage qu'on a, c'est qu'on n'a pas de magasin, donc on évite
07:05encore plus de faire du gaspillage.
07:07Il n'y a pas de gaspillage ni de surproduction, puisqu'on ne fabrique les produits qu'une
07:11fois qu'ils sont déjà vendus, contrairement à Zara qui met des produits en magasin et
07:14qui attendent d'être vendus.
07:15Alors, on n'a pas qu'un entrepreneur face à nous, on a un coach, un futur coach, parce
07:18que l'émission qui veut être mon associé va être diffusée sur Amixis à partir de
07:23janvier.
07:24Et du coup, vous le dites vous-même, l'idée, c'est d'être un coach, un entrepreneur et
07:29pas un banquier.
07:30Ça, c'est important, parce que c'est un peu l'idée qu'on a.
07:33Normalement, quand on va dans cette émission, on vient chercher des fonds et vous, ce n'est
07:35pas votre idée.
07:36Écoutez, moi, ce que j'aime dans cette émission, c'est que c'est une émission qui est sincère
07:41et il est très important de comprendre que beaucoup d'entrepreneurs qui viennent pitcher
07:46leurs idées.
07:47Certaines personnes viennent chercher des fonds, mais d'autres viennent chercher des accompagnements
07:50parce que tout simplement, ils n'ont pas de mode d'emploi.
07:51Moi, quand je me suis lancé, je n'avais pas de mode d'emploi.
07:54C'est-à-dire que j'ai fait aussi des erreurs comme tout entrepreneur, évidemment.
07:57Mais c'est vraiment ce que j'ai aimé dans cette émission, qui est une émission formidable,
08:02c'est accompagner l'entrepreneur.
08:03Et c'est pour ça qu'elle s'appelle « Qui veut être mon associé ? » et pas « Qui
08:06veut être mon financier ? »
08:07On verra ça dans quelques semaines sur M6.
08:09C'est une belle façon de le dire.
08:10Tiens, un dernier mot quand même pour les parents retardataires qui ne savent pas encore
08:12quoi offrir à leurs enfants.
08:14Le cadeau idéal, ce qui fera plaisir à tous les coups, la Miraball, c'est un succès
08:18fou.
08:19C'est plus de 2,5 millions d'unités vendues en quelques mois et je vais laisser Thomas
08:24la découvrir.
08:25Et je ne vais pas vous dire ce que c'est.
08:26La Miraball.
08:27On va aller sur Internet tout à suite.
08:28On va se renseigner, chers amis.
08:30Merci beaucoup, Julien Jacob, d'être passé nous voir du côté de « Oser entreprendre
08:34» sur Sud Radio.
08:35Je rappelle que vous êtes le président d'Owing Corp et donc fabricant de cette Miraball.
08:40Merci à vous.
08:41Tout de suite, on explique quelque chose.
08:42Bruno, le spécialiste des fournitures et de l'équipement pour les professionnels présentes.
08:48Sud Radio, « Oser entreprendre », les essentiels de l'entrepreneuriat.
08:54Aujourd'hui, on s'intéresse à une tendance de plus en plus forte, mon cher Thomas Binet,
08:58l'entrepreneuriat senior.
08:59Thomas, première question, pourquoi on envoie de plus en plus des « seniors » se lancer
09:04dans l'entrepreneuriat ?
09:05Parce que c'est l'expérience, évidemment, à 50, 60 ans ou plus, on a souvent un bagage
09:10un peu plus incroyable que lorsqu'on débute, évidemment.
09:13Naturellement, une carrière, un réseau, une expertise, tout ça peut devenir une force
09:17pour lancer son projet.
09:18Ajoutez à cela une envie de liberté ou un nouveau souffle après une retraite anticipée.
09:24Et vous obtenez une belle recette, là aussi, pour l'entrepreneuriat.
09:26Sauf que se reconvertir un peu plus tard, ça peut être compliqué, non ?
09:29Oui, la première étape, malgré tout, c'est de bien définir son projet.
09:32C'est vrai avant, mais c'est vrai encore plus à cet âge-là parce qu'on a encore
09:35moins le droit à l'erreur.
09:36Il faut se poser les bonnes questions.
09:37Dans quel domaine suis-je le plus à l'aise ? Quels problèmes puis-je résoudre avec
09:40mon expérience ?
09:41Ensuite, il est important de se former, si nécessaire, sur des sujets comme le digital
09:45ou la gestion d'entreprise.
09:46Il existe plein de formations courtes adaptées aux seniors et surtout s'entourer des réseaux
09:51comme Seniorpreneur ou des incubateurs spécialisés peuvent être d'une grande aide.
09:56Bon, et côté financement, accompagnement, Thomas, est-ce que ce qu'on appelle les seniors
09:59ont des avantages sur les autres ?
10:01Oui, absolument.
10:02Les seniors ont souvent une meilleure capacité d'épargne, d'abord, ce qui peut faciliter
10:05l'auto-financement.
10:06Mais il y a aussi des dispositifs spécifiques comme l'ACRE, c'est l'aide à la création
10:10ou à la reprise d'entreprise pour alléger les charges sociales ou des prêts dédiés
10:14aux créateurs d'entreprise, sans oublier qu'à cet âge, on a généralement un réseau
10:17professionnel solide, un atout pour trouver des partenaires et des investeurs et si ça
10:21ne suffit pas, on retourne voir Juliane et on va dans Qui veut être mon associé.
10:25Et puis, après, on rajeunit, on s'offre un jouet d'enfant, tout simplement, pourquoi
10:28pas un jouet ?
10:29Allez, merci beaucoup Thomas Binet, restez dans les parages, on va se retrouver dans
10:32quelques instants sur Sud Radio, maintenant que notre entreprise a cartonné, on va essayer
10:36de placer notre argent.
10:37Absolument.