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Samedi 21 décembre 2024, SMART DIGITAL reçoit Lionel Genix (directeur général, Air Liquide Medical Systems) et Cédric Fernandez (directeur des opérations, Inetum Solutions)

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00:00Je propose qu'on démarre avec l'intérêt finalement de cette Gen AI, de ces IA
00:10génératifs pour les entreprises parce que je sais pas si tout le monde,
00:14oui je pense tout le monde s'y intéresse, mais est-ce que tout le monde a bien
00:17perçu en fait quel était l'intérêt au sein des entreprises d'adopter cette
00:21technologie ? Je sais pas qui veut commencer à répondre, peut-être Cédric.
00:24Allez, je me lance. C'est un très bon point Delphine d'ailleurs, ce qui était
00:28pour la petite anecdote j'évoquais avec Lionel juste avant que l'on se
00:32retrouve ce midi, un déjeuner où à côté de moi deux personnes, deux femmes se
00:37réunissaient pour parler d'intelligence artificielle à table, c'est quand même
00:40assez rigolo, on en parle partout fondamentalement. Le sujet est une lame
00:45de fond, lame de fond au sens où on reproduit avec la Gen AI une façon de
00:50délivrer du digital autrement. De plus en plus en fait on se rend compte que on
00:55donne davantage de liberté et de poids au métier, dans ces métiers qui étaient
01:00traditionnellement très technologiques, tout en gardant un certain contrôle au
01:04niveau de l'ADSI, d'ailleurs ce qui est essentiel dans une approche de
01:08compliance. Donc un sujet de fond avec des
01:11comportements qui sont évidemment très très différents d'un continent à un
01:14autre, alors vous me voyez venir quand je parle de cela, les Etats-Unis où là le
01:18sujet il suffit de se balader à San Francisco et autres, partout, tout vous
01:22voyez partout, l'intelligence artificielle, Gen AI, etc.
01:25Et c'est pas juste un buzz word ? Non, c'est pas un buzz word, on n'est pas dans la lame de fond, on est dans le tsunami, on en reparlait encore récemment, j'y suis allé 3-4 fois cette année et deux fois
01:36notamment sur les deux derniers mois, c'est un sujet de fond dans toutes les
01:40entreprises, il n'y a pas un secteur qui est épargné si je puis dire, versus en
01:45Europe des positionnements très différents d'un pays à un autre, d'un
01:48secteur à un autre, d'un client à un autre, et là j'emploie pas le terme de
01:52tsunami, j'emploie le terme plutôt de lame de fond parce que comme d'habitude on
01:56prend un peu le temps d'analyser le sujet, on l'a dit, les risques, les
01:59opportunités, comment on passe à l'échelle et c'est ce qui a motivé Inetom
02:04à lancer ce think tank. Alors c'est la question que j'allais vous poser, j'ai évoqué
02:07la création de ce think tank européen, ça veut dire quoi ? On a besoin encore de
02:13convaincre les entreprises des opportunités de l'IA ou on a besoin de
02:17leur expliquer comment faire. C'est un très bon point, je pense que les deux, pour être
02:21très transparent. Alors le côté opportunité je pense
02:24devient quelque chose de plus simple à traiter, même si les
02:32entreprises aujourd'hui, en Europe en tout cas, voient plus l'angle de
02:37l'opportunité sur des sujets de back office que de front office. Sur le front
02:41office on est trop encore à chercher le fameux use case métier qui va venir
02:47révolutionner alors que le sentiment que l'on a dans un passage à l'échelle, exactement, on a
02:52plutôt intérêt à regarder l'ensemble des métiers et voir comment
02:55progressivement le diffuser. Pour autant encore une fois, les
02:59opportunités ont commencé à avoir de plus en plus de réponses, les risques
03:02y sont nombreux. Alors moi j'aime pas trop le terme risque parce que dans le
03:05digital, surtout en Europe, on a toujours tendance à voir le risque avant
03:08l'opportunité et c'est ce qui fait que nos amis américains, chinois ou voire
03:12même certains pays européens vont plus vite que les français, les belges et
03:15autres espagnols. Donc ça c'est un vrai sujet. En revanche le point du passage à
03:20l'échelle était un enjeu majeur. À chaque fois que l'on voit un client, la
03:24question nous est posée. C'est pour ça qu'on s'est dit montons un think tank, trois
03:28pays, vingtaines de clients dans chacun et l'idée c'est de les mener en parallèle
03:33et ensuite d'avoir un livre blanc européen sur ce sujet pour mettre en
03:37avant les différences et les points de jonction. Et il y aura un next step pour
03:41l'année d'après mais j'y reviendrai. J'imagine. Lionel vous avez
03:45participé à ces premiers ateliers. Quelles sont les opportunités très
03:51concrètement que vous voyez dans l'IA, les IA génératives aujourd'hui pour un
03:56groupe comme Air Liquide ? D'accord donc d'abord je vais commencer par vous
04:00expliquer pourquoi je m'intéresse à l'IA. Alors c'est une question de
04:05compétitivité. Et avant d'aller plus loin je vais peut-être dire deux mots sur mon
04:09activité pour remettre du contexte à mon propos. Donc je dirige comme vous l'avez
04:14dit, défine la filiale medtech du groupe Air Liquide et donc nous concevons et
04:20on fait la commercialisation d'appareils
04:23médicaux pour des patients qui souffrent des détresses respiratoires soit en
04:28contexte aigu, soit en contexte chronique. Voilà et donc l'innovation c'est vraiment
04:34notre oxygène, on y consacre 10% de nos chiffres d'affaires, 20% de nos capitals
04:39humains. Voilà et on voit avec l'IA beaucoup
04:44d'opportunités pour créer de la valeur, être plus efficace. On navigue dans un
04:52environnement en back office, en fronte sur l'innovation des dispositifs. Donc on voit
04:57des opportunités en R&D, on voit des opportunités pour traiter une grande
05:02masse d'informations, on y reviendra probablement plus en détail plus tard, et
05:07aussi pour le contrôle qualité. Voilà, on évolue dans un environnement très
05:14concurrentiel. Dans notre segment de marché, on a la concurrence, la concurrence
05:18asiatique très forte et en plus depuis la crise Covid, notre segment de marché
05:23est plutôt baissé. Donc on ne peut pas ignorer, absolument pas ignorer, les
05:29outils de la GNI pour nous apporter plus d'efficacité. Alors en tant que
05:35filiale d'un groupe qu'on met en liquide, on a bien évidemment accès à des
05:39investissements, des ressources sur la GNI et aussi à beaucoup d'outils.
05:47Mais moi au niveau de la filiale, c'est à nous aussi d'identifier des
05:53business case qui vont, autour de la GNI, qui vont apporter de la valeur au
05:59niveau de la filiale. Et ce qui est important à mes yeux, c'est d'être acteur
06:03de cette révolution digitale, de ne pas attendre passivement qu'on me donne des
06:09outils, mais d'être acteur de notre feuille de route adaptée à notre
06:15filiale, aux besoins de notre filiale. Et ma participation dans le Think Tank
06:19traduit justement ma volonté d'être acteur dans cette révolution
06:26digitale. Les opportunités, c'est d'abord générer la complexité. On est dans un
06:32environnement très réglementé dans les appareils médicaux et des exigences qui
06:37sont de plus en plus nombreuses. On doit gérer une grande masse d'informations,
06:42donc ça c'est la première chose. La deuxième chose, c'est qu'on veut
06:48s'étendre plus à l'export, donc on doit gérer un plus grand nombre de langues, on
06:53doit faire face à des réglementations locales et donc ça, ça demande beaucoup
06:59de travail documentaire. Donc ça c'est le deuxième point. Le troisième point, c'est
07:04que nos appareils sont de plus en plus compliqués, sophistiqués, nos outils de
07:08production sont aussi de plus en plus sophistiqués, plus de capteurs qui
07:11remontent plus de données et donc il y a de plus en plus d'opportunités pour
07:16traiter ces données et avoir des...
07:22En fait d'exploiter ce qui demain peut être une valeur et qui aujourd'hui n'est pas utilisée à ce titre.
07:29Comment vous voyez justement aujourd'hui, vous avez commencé à évoquer Cédric, le fait que
07:34toutes les entreprises n'étaient pas égales face à l'IA et n'avaient pas forcément la même
07:38perception de ces opportunités. Est-ce qu'il nous semble justement qu'il y a des secteurs
07:41comme la santé qui sont vraiment en avance et d'autres très en retard ?
07:46Alors j'ai envie de dire, je vois surtout des clients qui sont très en avance sur d'autres
07:50plus que des secteurs à proprement parler. Et en plus si on prend l'échelle
07:54européenne, je vais citer deux trois exemples. Le secteur public, un comportement
08:00très différent entre, encore une fois je vais faire un focus sur les trois pays
08:03du think tank même si on pourrait parler d'autres pays, mais la Belgique,
08:07je dînais récemment avec la directrice générale d'iCity qui est en fait la
08:13direction digitale de la ville de Bruxelles avec son DSI, on a gagné un gros
08:17contrat là-bas, ils ont participé également au think tank etc.
08:21J'ai envie de dire c'est IA toute, sur des technologies Microsoft donc
08:26aucun frein technologique. Au contraire l'enjeu, et en plus tu parlais de data
08:31Lionel, l'enjeu il est là c'est traiter la donnée à l'échelle pour être capable
08:35de mieux connaître les citoyens et de mieux anticiper les services dont ils
08:39ont besoin et de mieux les mettre, de mieux les promouvoir auprès des
08:44bonnes catégories. Versus secteur public en France qui
08:49évidemment avance mais avec des contraintes qui sont largement
08:52différentes on va dire, et là aussi il y a quelques acteurs du think tank
08:58pourraient en témoigner. Donc j'ai plus envie de dire en fonction des
09:03pays et des secteurs, non. C'est en fonction des clients et de la direction des technologies et le métier aussi.
09:11La direction générale, toi tu fais avancer les choses parce que tu y crois et tu as les moyens de faire avancer les choses dans un grand groupe qui est
09:20Air Liquide avec des spécificités métiers, là c'est un peu la même chose chez nos clients.
09:25Pour autant encore une fois le poids du réglémentaire, on parle de l'Europe,
09:30pour autant est quand même largement travaillé différemment d'un pays à un autre.
09:36Et alors chez Inetom ?
09:38Alors, très bon point.
09:40Qu'est-ce qu'on fait avec l'IA chez Inetom ?
09:42Alors évidemment on s'est intéressé au sujet depuis de longues années parce qu'on a l'impression que l'IA est en train d'arriver.
09:49On parle de GNI, on parle même d'agents, etc. Mais c'est un sujet là aussi de fond depuis de nombreuses années.
09:55Ceux qui travaillaient les premiers sur ces sujets là étaient notre direction innovation.
09:59Maintenant on est vraiment en train de développer le sujet depuis 18 mois pour être très transparent.
10:05Là aussi avec l'impulsion de notre président, on va être très honnête, qui nous pousse ce sujet massivement depuis 18-24 mois.
10:13Et on n'a pas réfléchi à quel est le sujet phare où on doit utiliser la GNI, on s'est plutôt posé la question d'interviewer l'ensemble des métiers
10:23et de se dire qu'est-ce que la GNI peut vous apporter au quotidien.
10:26Alors évidemment on cherche toujours le côté baisse de coût, accélération de taille de market,
10:32mais aussi, et moi c'est le point qui m'intéresse surtout dans la GNI, c'est comment développer des nouveaux business, des nouveaux sujets, etc.
10:38Et donc aujourd'hui, je vais dire de manière très transparente, l'ensemble des métiers de l'entreprise utilisent de la GNI, si je puis dire.
10:46C'est pour ça que je n'aime pas trop utiliser de la GNI, puisqu'en fait, délivre du digital ou délivre des métiers en utilisant les principes et les techno-GNI
10:55dans les RH pour mieux qualifier les profils, dans le commerce pour mieux qualifier les appels d'offres, mieux qualifier nos clients,
11:05savoir comment mieux anticiper à nos réponses, dans le legal, ça paraît évident, mais quand on est abreuvé de nombreux documents légaux,
11:15évidemment, nos amis du legal sont ravis d'utiliser ces technologies, mais aussi plus globalement dans nos métiers de délivery,
11:22évidemment, en tant qu'outsourceurs que nous sommes, où nous, dans les métiers que l'on appelle solutions, alors solutions pourquoi ?
11:30Parce qu'on utilise des solutions technologiques, des grands acteurs comme Microsoft, SAP et autres, Salesforce ou ServiceNow,
11:37mais surtout parce qu'on cherche à apporter des solutions à nos clients sur les deux éléments que j'ai évoqués,
11:42comment développer de nouveaux business et comment répondre à leur business pain, comme on dit en très bon français,
11:48comment résoudre leurs problèmes, qui ne sont pas que des problèmes techno, mais qui s'appuient sur la techno dans les solutions.
11:54Si on reste sur ce paysage des entreprises et de leur adoption à l'IA, vous êtes dans un groupe international,
12:01est-ce que vous voyez déjà des différences sur la manière dont on adopte ou pas l'IA générative au sein du groupe,
12:08entre ce qui se passe aux Etats-Unis, en Europe, en France ?
12:11Alors, au sein du groupe, il va y avoir des différences par rapport aux métiers plutôt, on va dire, sur l'adoption des outils.
12:21C'est très pragmatique à chaque fois, ce que vous me répondez.
12:24En fait, il faut que ce soit pragmatique, parce que je pense que c'était aussi un enseignement du think tank,
12:32de lancer des POC à droite et à gauche sur des use case, ce n'est pas forcément très efficace.
12:39Il faut vraiment toujours être attaché à faire une petite sélection de use case, faire des POC,
12:47et après mettre à l'échelle, s'assurer qu'il y a une bonne adoption au sein de l'entreprise, et après passer à autre chose.
12:54Mais prioriser comme un portefeuille de projet, et pas de lancer tout azimut.
12:59Chez Arlequin, il y a une approche très, on va dire, cadrée, et avec beaucoup de discipline.
13:11Il faut aussi catégoriser les outils.
13:15Il y a les fournisseurs de modèles, il y a les outils génériques transverses, et puis il y a des outils spécialisés des agents.
13:23Pour les deux premières catégories, typiquement chez Arlequin, nous, c'est la DSI qui va benchmarker ces outils-là,
13:31qui va les sélectionner, et après déployer.
13:35Et donc, quasiment dans le monde entier, ils vont bénéficier, donc il n'y aura pas de différence.
13:40Et par contre, après, pour la troisième catégorie d'outils qui sont spécifiques, là, ça va dépendre beaucoup du métier ou de la filiale.
13:51Et c'est pour ça qu'encore une fois, c'est au patron de filiale aussi de s'approprier ça et de porter le sujet.
13:58Et donc, oui, on a eu des exemples où les Américains avaient utilisé l'intelligence artificielle très tôt,
14:04pas la de Général, mais l'intelligence artificielle, il y a bien longtemps, pour optimiser leur livraison de gaz à des clients.
14:10Dans la santé aussi, très tôt, on voit des disparités entre les filiales, etc.
14:17Mais en tout cas, moi, pour ce qui me concerne, je ne veux pas être en retard, mais ça peut avoir un impact sur mes concurrents.
14:24Moi, ce qui me drive, c'est la compétitivité, de ne pas rater le train.
14:30Et mon rôle, moi, c'est d'identifier les use cases dans ma filiale qui vont pouvoir vraiment faire la différence,
14:38parce que je vais bénéficier de toute façon des outils génériques, des grands use cases génériques,
14:42comme la traduction, le légal, le service client, ça, ça va venir du groupe.
14:47Mais par contre, pour tout ce qui est spécifique, là, c'est dans mes mains et c'est pour ça qu'on a aussi...
14:53Et vous avez choisi de travailler en partenariat, justement, avec Inetom ?
14:56Exactement.
14:57Sur quel projet ?
14:59Je vais vous donner un exemple concret.
15:00En fait, on a fait venir Inetom dans nos locaux, on a fait des ateliers pour identifier des use cases qui pourraient être utiles à notre filiale.
15:11Et on a sélectionné, pour commencer, la réponse aux appels d'offres.
15:16Donc la réponse aux appels d'offres dans notre métier, ce sont des documents qui arrivent, 40-50 pages,
15:22et c'est très laborieux parce qu'il faut décortiquer tout ça, identifier les exigences ou les spécifications,
15:30et après, voir comment ils répondent, ça moulisse plein de gens, et c'est très, très laborieux.
15:34Et donc, Inetom a proposé une solution GenAI qui permet l'analyse ultra-rapide de ces documents
15:43et d'en extraire les exigences et les spécifications, et puis, après, d'aller chercher des sources dans une base de connaissances qu'on a élaborée,
15:54et après, l'outil de GenAI propose des réponses aux spécifications sur la base des informations dans la base de connaissances,
16:06et surtout, moi, ce que j'ai trouvé très intéressant, c'est qu'il donne un indicateur de la fiabilité de sa réponse.
16:12Donc, c'est une note sur 10.
16:16Il s'auto-évalue, finalement.
16:19Et ce qui nous permet, nous, de nous concentrer là où il n'est pas très sûr, nous, du coup, c'est là où on va se focaliser, et voilà.
16:25Donc, on voit bien ça.
16:27Et puis, il y a aussi un petit assistant chat qui nous permet aussi de lui poser des questions.
16:33Donc, il y a cette ergonomie qui était superbe, et ça, ça a été fait en moins d'un mois.
16:39Donc, ce POC, et nous, on est en train de, maintenant, on va devoir le passer à l'échelle.
16:45Ça a été hyper concret, et franchement, ça...
16:47Alors, justement, parce que c'est notre sujet, le passage à l'échelle,
16:49est-ce que ça veut dire qu'à un moment, il faut voir émerger,
16:51parce qu'on est vraiment en train de parler de l'intégration très concrète de l'IA en entreprise,
16:55est-ce qu'il faut, à un moment, avoir des équipes dédiées ?
16:59Alors, c'est un très bon point.
17:01On voit déjà que, de plus en plus, les use-case évoluent.
17:05On l'a évoqué tout à l'heure.
17:07Beaucoup de back-office, jusqu'à présent, est de plus en plus à du front.
17:10Back, qui faisait souvent appel à des technos, entre guillemets, assez généralistes,
17:16et peu importe, d'ailleurs, que ce soit sur des approches très friandes des Américains en Belgique,
17:24plutôt sur de la souveraineté en France, plus sur de l'open source en Espagne.
17:28Enfin, encore une fois, je ne veux pas donner de généralité trop vague.
17:32Mais, en effet, un besoin impérieux, au début, de monter des équipes centralisées, pour deux raisons.
17:39Après, il y avait très peu de capabilities sur le sujet.
17:41Parce que les gens qui en parlaient, c'était une chose.
17:43Les gens qui avaient des vrais retours d'expérience, pour ne même pas parler de conviction, c'était une autre chose.
17:47Donc, centralisées, pour être capables de bien faire, de répliquer,
17:51mais aussi, on l'a évoqué, de bien contrôler.
17:55L'idée n'étant pas de développer des choses qui font porter des risques à l'entreprise.
17:57Ça, c'est le premier point.
17:59Et quand on est sur du back-office, entre guillemets, c'est très bien.
18:03Maintenant, quand on veut aller de plus en plus sur des use-case très métiers,
18:08ce qui est juste extraordinaire, c'est que, entre guillemets,
18:10on peut faire du digital, de la GNI, excusez-moi,
18:14sur n'importe quel sujet, n'importe quelle entreprise, n'importe quel métier.
18:18Je vais prendre trois, quatre exemples.
18:20Excusez-moi d'être peut-être un petit peu long.
18:22Mais, on travaille avec le centre hospitalier de Bruxelles.
18:26Au début, GNI, pour optimiser les tâches administratives.
18:30Aujourd'hui, pour travailler sur une médecine curative, vers une médecine préventive.
18:36On travaille avec l'université Thomas Moore, là aussi en Belgique.
18:40Intérêt, au départ, également, tâches administratives.
18:44Maintenant, ils ont une espèce de parcours sup.
18:46Veuillez m'excuser pour l'expression, mais pourquoi je prends cet exemple ?
18:50Parce que je l'ai trouvé très intéressant.
18:52C'est un parcours sup amélioré.
18:54C'est-à-dire que l'étudiant est guidé dans le choix qui devrait être le plus intéressant pour lui.
19:00Un compagnon d'orientation.
19:02Un compagnon d'orientation.
19:04J'ai des notes. Je fais des choix.
19:06Et j'espère qu'en fonction de mes notes, je serai servi sur mes choix prioritaires.
19:10Je trouve ça assez extraordinaire.
19:12On va, en France, sur un assureur qui était d'ailleurs parmi nous,
19:18développer des approches très front-office.
19:22Quand le client, en général, atteint un sinistre,
19:25il met quelques semaines pour avoir une réponse.
19:28Et là, l'analyse n'est pas faite uniquement en back-office.
19:31La réponse est faite en automatique au client.
19:34Ou alors, en Espagne, l'énergéticien qui se voit affluer d'appels
19:39parce que les gens ne comprennent pas, leurs clients ne comprennent pas les factures.
19:43Ils voient le prix de l'énergie qui augmente et qui diminue, mais pas la facture.
19:46Et donc, avoir des agents conversationnels qui répondent automatiquement, etc.
19:50Là, pour le coup, désolé si c'est un petit peu long,
19:53mais ce qui est important, c'est qu'on voit de plus en plus de verticalité.
19:57Il y a, en effet, un besoin d'étendre ces groupes qui étaient centralisés initialement
20:03et de les déployer dans l'ensemble des métiers des différentes entreprises.
20:07Et là aussi, avec des technologies qui, quelquefois, sont elles aussi plus verticales
20:11et pas juste généralistes à pouvoir tout faire, entre guillemets.
20:14Je vous maintiens sur le sujet parce qu'il y a trouver la bonne technologie,
20:20le bon usage, la bonne organisation.
20:23Est-ce qu'il y a aussi cette idée qu'on doit travailler avec des startups
20:26quand on est un grand groupe et qu'on se lance dans des projets ?
20:29Parce qu'on a beaucoup entendu ça sur toute la transformation digitale et l'innovation.
20:34Je pense qu'il y a un premier point et je sais que tu vas vouloir y venir.
20:38Je parie que tu vas vouloir y venir, donc je vais te lancer sur le sujet, Lionel.
20:42On va répondre à votre point, Delphine, mais il y a déjà un premier sujet qui est de former les gens.
20:48Démystifier.
20:49En interne, déjà.
20:50Former en interne.
20:52Démystifier avant d'expliquer le côté opportunité.
20:56Ça, je pense que c'est le premier point.
20:58Moi, je vois chez Inetome, l'année dernière, on a formé 10 000 personnes en 3 mois.
21:04Et là, je pense qu'on est proche des 100% si on est à 30 000 collaborateurs à travers le monde.
21:10Je pense que c'est important.
21:11Je reviens au déjeuner de tout à l'heure.
21:12La personne qui en parlait disait qu'elle n'était pas formée et que ça lui faisait peur.
21:19Avant de savoir si on doit prendre une start-up ou que sais-je, il faut expliquer ce que c'est,
21:24former et mettre en place une politique claire dans l'entreprise.
21:28Sinon, sans ça, il n'y a pas de passage à l'échelle.
21:30Sinon, et au-delà du passage à l'échelle, il y a une inquiétude grandissante et un approche risque qui se met en avant.
21:37Je sais que toi, là-dessus, c'est un sujet qui te tient à cœur.
21:40Oui, absolument.
21:41Mais si vous pouvez, en même temps, répondre à ma question des start-ups.
21:45Est-ce qu'à un moment, on doit faire appel à des start-ups ?
21:48Moi, je n'ai pas forcément une opinion forte sur le choix, start-up ou pas start-up.
21:57Par contre, oui, on a besoin de ressources externes et pas que de s'appuyer sur des ressources internes,
22:08notamment quand on est sur le spécifique.
22:10Après, si la solution est proposée par une start-up, tant mieux.
22:13Et si ce n'est pas par une start-up, ce sera par quelqu'un d'autre.
22:18Je ne considère pas Inetom comme une start-up.
22:21J'ai bénéficié de l'aide d'Inetom pour développer ma solution GNI pour mes appels d'offres.
22:27C'est multiforme.
22:28Exactement.
22:29Par contre, il y a des start-ups très intéressantes sur la téléphonie over the cloud.
22:36On a travaillé avec Aircall, qu'on peut considérer comme encore un stade de start-up licorne,
22:43et qui propose avec leurs solutions à base de GNI des solutions fantastiques qu'on va adopter.
22:55Je n'ai pas encore une fois un dogme sur start-up ou pas start-up.
22:59On est ouvert.
23:00Ce qui est sûr, c'est que dans un grand groupe, il y a des choses qui sont faites de manière centralisée
23:08et avec des ressources internes.
23:11Et puis, nous, on complète.
23:12Mais c'est un complément.
23:14Il y a des solutions.
23:15Après, elles viennent d'Inetom.
23:17Petit complément sur ce sujet.
23:19On est baigné dans les environnements de start-up.
23:22Vous l'imaginez dans l'environnement Inetom.
23:25Le sujet, non plus, je n'aime pas trop le dogmatisme.
23:28Donc, ce n'est pas start-up versus les grands acteurs, qu'ils soient américains ou européens.
23:33Je pense que ces acteurs, pour la plupart, ont été des start-up avant de devenir des plus ou moins mastodontes,
23:39même un open AI, etc.
23:41Le côté start-up est intéressant dans la verticalité.
23:44Quand on fait appel à de la verticalisation, il y a certains clients qui demandent quelque chose de très spécifique
23:50lié à leur métier.
23:51Et c'est là que je pense que l'environnement de start-up est particulièrement pertinent.
23:55Deuxième point également.
23:56Ce qui est assez passionnant dans notre univers, c'est qu'il n'y a pas une réponse unique à l'ensemble des sujets.
24:02On l'a évoqué avec quelques comportements différents d'un pays à un autre, d'un secteur à un autre.
24:07Ce qui est intéressant, c'est qu'on a certains clients, qu'ils soient métiers ou à l'IT,
24:12qui adorent justement cet environnement start-up.
24:15Donc, on les connecte quand nécessaire.
24:18C'est plus la verticalité et des affinités d'environnement et de collaboration.
24:24On arrive déjà à notre séquence qui pointe.

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