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Sur CNEWS, mercredi 18 décembre, Bruno Pomart, sur la prolifération des rixes en France : «Il faut de l’humain sur le terrain».

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Transcription
00:00On est trop habitués, je crois que, si on regarde les chiffres de l'hémicycle intérieur de 2023, il y a quasiment 1000 homicides en France, 3 par jour, 450 000 violences physiques, ce qui est énorme.
00:10Bon, les policiers sont là, essaient de travailler et font ce qu'ils peuvent. Si on prend ce cas-là, moi je travaille beaucoup sur les risques, je l'ai fait avec Nanterre, avec Gennevilliers et autres,
00:18sur les risques entre bandes, c'est vrai que c'est de plus en plus fréquent, et pourtant, et pourtant encore une fois, la préfecture de police a mis en place des équipes de policiers dédiés
00:26à régler ces problématiques de risque, c'est parce qu'ils connaissent souvent les bandes, ils connaissaient les individus. Vous avez les agents mobiles de sécurité que la région a mis en place.
00:35Enfin, il y a plein de choses qui ont été mises en place. Est-ce que ça a été mis en place de façon, comment dire, temporaire ou...
00:42— Mais est-ce qu'on a les moyens d'avoir des policiers devant chaque lycée ? On n'a pas les moyens aussi, c'est impossible. — Ce que je crois beaucoup, c'est de la présence humaine.
00:50— On peut mettre des caméras, on peut mettre en place des grands plans, des grands blablabla, comme on a l'habitude de faire, le gouvernement en particulier, de mettre en place des grands plans
00:58avec l'Éducation nationale, en disant « On va faire ci, on va faire ça ». Le problème, c'est qu'il faut de l'humain sur le terrain. Voilà. Il faut des accompagnateurs.
01:03On peut pas demander aux profs de regarder ce qui se passe autour de leur lycée, évidemment. Donc il faut mettre en place des gens qui soient capables d'endiguer ce type de phénomène,
01:10parce que c'est très spontané. Ça se fait à travers le téléphone. On se retrouve à la programme, bim, et on voit le résultat. Donc il y a un véritable travail à faire de fond.
01:18Et on l'oublie souvent. On est souvent dans la surface.

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