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Bruno Retailleau, ministre démissionnaire de l'Intérieur, est l'invité du Face à Face. Il s'exprime sur la situation à Mayotte après le passage du cyclone Chido.

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Transcription
00:00dans vos images, dans les reportages, une île qui est totalement dévastée,
00:04des dégâts qui sont absolument colossaux.
00:08Ce qui m'a le plus frappé,
00:09puisqu'on a parcouru dans un premier temps l'île avec un hélicoptère
00:13pour nous rendre compte un peu des dégâts,
00:15c'est ce contraste qui est saisissant entre d'un côté ces paysages
00:19totalement désolés, cette désolation,
00:21et en même temps, lorsqu'on se pose, cette espèce de calme apparent,
00:24cette espèce de silence.
00:26J'ai vu finalement assez peu de personnes
00:29qui étaient au-delà de Mamoudzou.
00:32Donc c'est ce contraste qui est inquiétant, ce contraste.
00:34Ce silence, il est particulièrement inquiétant.
00:37Où sont les gens ?
00:37Voilà des cris que posent tous ceux qui sont sur place.
00:41C'était relayé à ce micro hier par Fahmya Rousset.
00:43Elle disait, ils nous disent au téléphone, où sont les gens ?
00:46Où sont les gens ?
00:48Nous avons, j'ai pris la décision il y a plus de 24 heures,
00:52de faire venir une sous-préfète sur place.
00:54Elle aura cette mission donc été de recenser.
00:57De même que nous avons donné les instructions
01:00aux préfets de Mayotte, je les salue parce qu'ils sont admirables,
01:02les services de l'État, c'est vraiment admirable,
01:05d'envoyer, de dépêcher dans chaque commune de Lille,
01:07des gendarmes avec un questionnaire très précis pour enquêter
01:11et pour que d'ici quelques jours, nous puissions avoir un bilan,
01:14mais surtout aussi pour qu'on puisse organiser
01:16le plus rapidement possible des premiers secours.

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