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Au lendemain du passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte, faisant au moins quatorze morts et d'immenses dégâts dans le département le plus pauvre de France, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau annonce se rendre sur place et envoyer des renforts.

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Transcription
00:00Expliquez où on en est sur la mise en place de ce pont aérien et sur les secours immédiats qu'il faut pour l'île.
00:06Concernant le pont aérien, nous avons eu notre DASH de la sécurité civile qui est un avion qui est chargé en retardant d'habitude pour éteindre les feux de forêt,
00:15qui a fait son premier posé sur l'île de Mayotte, qui a ouvert la voie à la suite des avions qui vont pouvoir se succéder,
00:24notamment la A400M militaire dont vous avez déjà parlé, et d'autres avions qui vont pouvoir arriver sur zone.
00:30Et concernant ce pont aérien, nous avons évidemment comme priorité de préserver les vies humaines,
00:35donc ce sont des secouristes, des sapeurs-pompiers, des sapeurs-sauveteurs, mais également des forces médicales qui vont arriver sur place
00:42pour pouvoir donner cette aide à la population, indispensable dans les premières heures et les premiers jours post-catastrophe.
00:49Colonel Jossard, quelles sont les priorités ?
00:52La priorité une, je viens de l'évoquer, c'est évidemment la préservation de vie humaine, c'est également l'accessibilité à toutes ces zones difficiles d'accès.
01:00Ce matin, vous avez montré à travers certaines de vos images, nos équipes travaillent d'arrache-pied pour réouvrir des accès.
01:07C'est d'ailleurs les lots qui avaient été prévus pour pouvoir réouvrir ces accès, qui avaient été engagés avant le cyclone,
01:13donc ils ont vécu le cyclone sur place, ils sont en train de tronçonner, de pouvoir libérer les voies pour pouvoir accéder au mieux à ces zones à risque.
01:21Ensuite, vous avez un autre élément qui est à prendre en compte, entre grandes terres et petites terres, nous avons des difficultés
01:27puisque les barges sont impactées et ne peuvent pas fonctionner actuellement, et donc nous avons besoin d'utiliser aussi des moyens aériens
01:36de pouvoir s'organiser pour pouvoir disposer les équipes sur les deux zones qui sont actuellement à chercher,
01:44sur lesquelles on a besoin d'envoyer nos équipes de sauvetage déblément qui vont aller dans des zones partiellement effondrées ou totalement effondrées.
01:50Colonel, que vous disent vos équipes qui sont sur le terrain sur le bilan humain ?
01:55On a ce chiffre de 14 victimes, mais on sait qu'il ne correspond pas à la réalité.
01:59Que s'est-il passé dans ces bidonvilles qui apparaissent aujourd'hui rasées ?
02:04Plusieurs points. Il est évidemment trop tôt, comme l'a dit le ministre de l'Intérieur hier, pour vous donner un bilan actualisé.
02:10C'est trop compliqué, il y a des remontées d'informations différentes.
02:13C'est un premier élément. Le deuxième élément, on est sur une population qui, sur certaines zones, a déjà commencé à enterrer les corps trouvés,
02:20et donc on peut avoir cette difficulté de quantification à la fin de notre crise, puisqu'on n'aura pas forcément tous les éléments en temps réel.
02:29Et ça, c'est vraiment un élément important que je tenais à souligner.
02:32Pour le reste, sur les victimes graves, c'est-à-dire les personnes qui ont été blessées, soit par des tôles, soit par des éléments tranchants,
02:39on a répertorié plusieurs centaines de personnes atteintes, et plus les personnes qui étaient déjà dans l'hôpital, qui ont été touchées.
02:45Donc évidemment, c'est une des priorités, c'est la priorité même, qui a été mise en avant hier lors de la cellule interministérielle de crise,
02:52et sur laquelle on a envoyé des moyens, et sur lequel on va continuer à envoyer des moyens.
02:56Merci beaucoup, colonel. Je rappelle que vous êtes porte-parole de la Sécurité civile.

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