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Des collectifs de citoyens mahorais se sont réunis samedi et ont envoyé une lettre au Premier ministre pour demander «des réponses concrètes et des actions», après le passage du cyclone Chido qui a dévasté l'archipel de Mayotte. Face à cela, l’écrivain Nathan Devers réagit et estime que «la présence de bidonvilles à Mayotte est une catastrophe absolue».

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Transcription
00:00Le fait qu'il y ait des bidonvilles quelque part en France, c'est une honte absolue.
00:04Et donc évidemment qu'il faut les démanteler ces bidonvilles.
00:06De mémoire, l'opposition qui avait existé sur ces opérations de démantèlement,
00:11c'était qu'ils ne prévoyaient rien pour les habitants des bidonvilles en question.
00:15Donc si vous voulez la belle affaire de démanteler des bidonvilles,
00:18si c'est pour ensuite laisser les habitants dans des situations
00:21qui sont parfois encore pires qu'avant.
00:23Mais excepté sur cela, je suis d'accord avec tout ce que vous avez dit,
00:26d'autant que, si vous voulez, c'est absolument pas normal
00:30que sur le territoire français, national, dont les habitants ont voté à X reprises
00:36pour rester membres citoyens de notre État et de notre nation,
00:41ce n'est absolument pas normal de voir un tel oubli,
00:44de voir une forme de tel mépris et une situation qui en France,
00:49si vous voulez, rappelle ce que la France pouvait être au XIXe siècle.
00:52La présence de bidonvilles à Mayotte, c'est une catastrophe absolue.
00:56Et donc, bien sûr, il faut que François Bayrou répare les erreurs qui ont été faites,
01:01non seulement les erreurs sur ces derniers jours,
01:03mais même cette anarchie que vous avez décrite avant.

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