Scènes d’apocalypse routier sur le tronçon Maroua-Kousséri de quelques 240 km, à l’écart de tout ce que la plupart des Camerounais savent de la réalité de leur pays.
Le Cameroun tel que personne n’ose imaginer qu’il se trouve encore aujourd’hui, sur une portion pourtant essentielle de son territoire, en ces années de pleine d’effervescence où le pays aurait dû se trouver de plus en plus proche de son ambition pour l’émergence. Emergence traduite dans la conscience des populations d’ici, sur un portrait relevant davantage de la provocation.
La route de l’enfer, dans tous les sens du terme.
La route de l’impossible, de l’inatteignable, de l’insoutenable, de la révolte ; une route qui n’en est pas une mais plutôt un cimetière pour les ferrailles comme pour les corps.
Le Cameroun tel que personne n’ose imaginer qu’il se trouve encore aujourd’hui, sur une portion pourtant essentielle de son territoire, en ces années de pleine d’effervescence où le pays aurait dû se trouver de plus en plus proche de son ambition pour l’émergence. Emergence traduite dans la conscience des populations d’ici, sur un portrait relevant davantage de la provocation.
La route de l’enfer, dans tous les sens du terme.
La route de l’impossible, de l’inatteignable, de l’insoutenable, de la révolte ; une route qui n’en est pas une mais plutôt un cimetière pour les ferrailles comme pour les corps.
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00:20Scène d'apocalypse au routier sur le tronçon marois Cousserie de quelque 240 km,
00:25à l'écart de tout ce que la plupart des Camerounais savent de la réalité de leur pays.
00:30Le Cameroun, tel que personne n'ose imaginer qu'il se trouve encore aujourd'hui,
00:34sur une portion pourtant essentielle de son territoire,
00:37en ces années de pleine effervescence où le pays aurait dû se trouver
00:41de plus en plus proche de son ambition pour l'émergence.
00:44Émergence traduite dans la conscience des populations d'ici
00:47sur un portrait relevant davantage de la provocation.
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02:09La route de l'enfer dans tous les sens du terme.
02:12La route de l'impossible, de l'inatteignable, de l'insoutenable, de la révolte.
02:18Une route qui n'en est pas une, mais plutôt un cimetière pour les ferrailles comme pour les corps.
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02:37Une route pour se lamenter, se lamenter sans solution,
02:40sans aucune garantie d'être écoutée,
02:42si ce n'est par ceux qui sont aussi abandonnés que ces forçats de la route.
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03:05Vous savez, s'agissant de la route nationale numéro 1,
03:08Moura, Dabanga, Kousseri,
03:12il faut d'abord situer le contexte,
03:14il faut noter que ça fera bientôt plus d'une décennie
03:18que nous attendons ardemment la reconstruction de cette route qui s'est fait attendre.
03:25Et il faut également rappeler que des travaux avaient été démarrés,
03:30mais malheureusement au départ avec l'enlèvement des Chinois
03:34et d'autres contextes qui ont suivi.
03:37Voilà, donc sur l'impact, n'est-ce pas, économique,
03:42l'impact économique sur cette route affecte pratiquement toute la sous-région.
03:48Voilà, parce qu'il faut rappeler qu'à Kousseri par exemple,
03:52c'est un grand carrefour entre trois États.
03:55Nous sommes au Cameroun, nous avons le Nigeria qui est à à peine une centaine de kilomètres
04:01et le Tchad qui est à un jet de pierre.
04:03En Djaménadon, l'impact économique est très négatif et ressenti sur le terrain
04:08parce que sur cette route, nous avons des employés directs et indirects
04:12qui travaillent, qui trouvent leur pain quotidien, n'est-ce pas, grâce à cette route.
04:17Et que malheureusement aujourd'hui, notamment en cette saison pluvieuse,
04:21c'est devenu très complexe.
04:28Une route qui sait se faire oublier par le ministre en charge de l'ensemble du réseau routier
04:33Pourtant, dans les statistiques officielles, le dit tronçon apparaît parmi les rares à être bitumé.
04:38À se demander en direction de qui est si familière une telle moquerie quotidienne ?