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00:00Il met d'abord la politique, parce que c'est Noël tous les jours avec la politique.
00:03François Bayrou a commencé ses consultations des représentants politiques.
00:06J'ajoute qu'il est en ce moment même, Louis Doreignel, à Pau,
00:09parce qu'il assiste à son conseil municipal, c'est ça ?
00:12Il est Premier ministre et maire de Pau.
00:14Donc il est en ce moment même à Pau.
00:16Exactement.
00:17Et il a pris l'avion pour aller auprès de ses concitoyens.
00:19Oui, je pense.
00:20Oui.
00:21En voiture, c'est un peu plus long.
00:22Oui, c'est un peu plus long. Merci, Louis.
00:23Vraiment, votre connaissance de la géographie française me fait vraiment plaisir.
00:27Je vous confirme qu'il ne peut y être allé qu'en avion,
00:30puisqu'après, il revient dans la soirée à Paris, je crois.
00:31Bravo. Mais c'est des avions de la République française.
00:34C'est des avions de l'armée de l'air, absolument.
00:36Armée de l'air, c'est ça.
00:36C'est une très bonne image qu'il a envoyée, là.
00:38Pourquoi ?
00:38D'un point de vue écologique.
00:40Ah, Marc Twaty, vous allez nous faire le bilan carbone du Premier ministre ?
00:42Non, mais je ne comprends pas pourquoi un Premier ministre reste maire.
00:45C'est-à-dire qu'il a un autre jour au maire, il faut prendre sa place.
00:47C'est-à-dire que...
00:48Pour l'instant, peut-être qu'il faut qu'il soit au gouvernement, puis après...
00:51Je crois qu'il y a eu une incompatibilité, ou pas, Louis Derognel,
00:54sur le fait d'être ministre maire, non ?
00:55Bah alors ?
00:56C'est juste parce que les journées ne font que 24 heures, quand même.
00:58Bah ouais, et là, il y a du boulot, ça veut dire...
01:00Ça fait combien de temps qu'il est maire de Pau ?
01:01Les sujets, je pense qu'il les connaît bien.
01:03En tout cas, je dis que c'est un signe d'ancrage.
01:05Il a une équipe. Arrêtez les faux procès, là.
01:09Joseph, on...
01:09Non, mais c'est un faux procès, Jolironda.
01:11On s'est... Pardon, j'allais dire, on s'est tapés,
01:13parce que tellement j'en ai assez, quoi.
01:14On a tellement eu de politiques hors-sol,
01:16parce qu'ils étaient élus nulle part, d'accord ?
01:18Même au plus haut niveau de l'État, que pour une fois...
01:21Pour une fois, il y en a un qui se concentre à se consulter.
01:24C'est pas un procès, on fait juste remarquer
01:25que les journées font 24 heures,
01:26et que là, il doit former un gouvernement,
01:28qu'il y a des gens qui sont financiers, qu'il y a un budget à concocter...
01:31Moi, j'ai du mal à comprendre.
01:33C'est-à-dire que là, il y a une première ministre qui est déléguée...
01:35Ça y est, il ne se fait pas personne.
01:37C'est une fonction d'arbitrage.
01:38Sur cette fausse polémique...
01:39Rachel Kahn.
01:41C'est vraiment une fausse polémique.
01:42Sur cette fausse polémique,
01:43tout le monde sait très bien, en plus,
01:45dans quelle fragilité ce gouvernement sera.
01:47Donc, je pense qu'il y a aussi des dérogations
01:49par rapport à un gouvernement qui peut durer,
01:53peut-être de manière un peu éclairée.
01:56Nous verrons.
01:57Joseph, tu as des coups de main.
01:58Je ne veux pas laisser passer ça, Paul.
01:59Pas du tout, parce que je trouve ça honteux, ni quoi que ce soit,
02:01mais parce qu'il faudrait quand même savoir un tout petit peu ce qu'on veut.
02:04C'est-à-dire que, soit on considère que c'est bien
02:07parce qu'il va au contact d'un certain nombre de gens
02:10qu'il connaît de palois et de paloises qu'il connaît,
02:13et il va avoir le ressenti, et c'est quelque chose d'important.
02:17Soit on veut qu'il reste dans l'entre-soi,
02:19d'accord, avec les journalistes politiques et avec le 7e arrangement.
02:23C'est un choix, mais il faut savoir ce qu'on veut.
02:28Je suis d'accord avec vous, Joseph.
02:29On ne veut pas avoir tout.
02:30Non, mais je suis d'accord avec vous, Joseph.
02:31J'ai juste d'abordé avant tout ça.
02:32Regardons les actes, choisissons nos combats.
02:35Il n'y a pas tous en même temps les amis.
02:37Je veux bien que ce soit une fausse polémique,
02:40et que les personnes n'y parlent.
02:43Et j'ajoute qu'il a un boulet en moins,
02:46et j'ajoute qu'il a un boulet en moins quand même pour le moment,
02:48qui s'appelle Emmanuel Macron.
02:50Pourquoi ?
02:51Parce que la manière dont s'est faite la nomination de François Macron
02:56ne permet pas tout à fait à Emmanuel Macron de dire
03:00« je veux ceci, je veux cela ».
03:02Ça veut dire qu'il est tout seul.
03:03« Parle-toi-t'il, parle-toi-t'il ».
03:05On a oublié de le dire qu'en 2020,
03:08M. Macron a créé un poste exprès pour lui,
03:10qui est le haut commissariat au plan.
03:12Alors qu'en fait, il a révisité ce poste qui existait il y a très longtemps.
03:16Justement, il va pouvoir s'appuyer là-dessus.
03:18Justement, il y a un rapport du Sénat qui a été fait qui est incroyable.
03:21Vous savez combien de...
03:22En 4 ans, combien de rapports ont été publiés ?
03:2518.
03:26Pour un coût de 1,8 million, 1,9 million par an.
03:29Très bien.
03:30Ça fait cher le petit rapport.
03:31Espérons qu'il serve.
03:32C'est pas moi qui le dis, c'est la commission du Sénat.
03:35C'est quand même sérieux.
03:36Effectivement, il y a un manque, justement, de perspectives.
03:38C'est moins cher qu'un rapport Macron-Sénat.
03:40Mais c'est vrai qu'il n'y avait pas une utilité incroyable.
03:43Non, mais encore une fois...
03:44On va écouter Marine Le Pen, s'il vous plaît.
03:46Elle a été reçue ce matin avec Jordan Bardella.
03:48C'était la première à être reçue.
03:49Premier groupe parlementaire.
03:52Écoutez.
03:53Il est peut-être un peu tôt pour dire si nous avons été entendus.
03:57Mais nous avons été écoutés, oui.
03:59Je suis trop expérimenté.
04:02J'allais presque vous dire trop vieil en politique
04:06pour être rassuré par une conversation.
04:09Moi, je suis rassuré par des actes.
04:11Et donc, nous verrons bien comment cela se passera.
04:15Mais le Premier ministre nous a exprimé le souhait
04:18que l'ensemble des députés soient traités de manière parfaitement égale.
04:24Alors, Éric Reuvel.
04:25Là, elle est reçue.
04:26Oui.
04:27Premier, ils ont été reçus.
04:28Premier groupe parlementaire.
04:29Oui, oui, oui.
04:30C'est imparable.
04:31Ça compte, c'est du symbole.
04:32Non, c'est pas du symbole, c'est des chiffres.
04:33Oui, oui, oui.
04:34C'est des chiffres.
04:35C'est le premier rendez-vous de François Bayrou, Marine Le Pen.
04:38Vous avez raison.
04:39Il aurait pu dire, je reçois les gens du socle commun, en premier.
04:42Puis après, je verrai avec ceux...
04:43C'est par ordre d'importance des groupes.
04:45Oui, oui.
04:46Il aurait pu choisir un autre ordre.
04:49Donc, c'est assez symbolique.
04:50Donc, ça veut dire qu'il a retenu la leçon, François Bayrou,
04:53du non-traitement suffisant par Michel Barnier, du RN et ses deux leaders.
04:57Heureusement qu'il apprend.
04:58Maintenant, Marine Le Pen a dit quand même quelque chose d'assez clair.
05:02C'est que, bon, ils ont été écoutés, peut-être pas entendus.
05:06Donc, c'est pas pour autant qu'elle laisse sa chance au produit, Marine Le Pen.
05:10La chance au produit, c'est affreux de parler comme ça, Éric Robèche.
05:13Elle laisse sa chance à l'expérience politique du remarquable François Bayrou,
05:19maire de Pauvres.
05:20Non, la chance au produit, c'est pas bien.
05:24Je suis sûr qu'elle dit rien de plus.
05:26Vous vous en souvenez ?
05:27Souvenez-vous des propos de Marine Le Pen et de Jordane Bardella
05:30au lendemain de la désignation de Michel Barnier comme Premier ministre.
05:33C'était pareil.
05:34Bah oui !
05:35Bah oui !
05:36Et alors ?
05:37C'est la démonstration ?
05:38C'est quoi, Louis ?
05:39Ce que je veux dire par là, c'est que ça nous dit rien,
05:41ça ne présume rien de ce qui va se passer.
05:43Merci pour cette non-information, alors !
05:45Ce que Marine Le Pen a censuré Michel Barnier,
05:48c'est tout à fait censuré à nouveau François Bayrou.
05:50Elle l'a dit la semaine dernière.
05:52Non, mais parce que j'ai l'impression que c'est l'osmose.
05:55Rachel, et après on va à l'Assemblée.
05:58C'est de la réelle politique.
05:59Ce n'est pas l'osmose, mais c'est simplement qu'on est parti de loin.
06:03Il s'est passé quand même certaines choses depuis la nomination de Michel Barnier,
06:08notamment sur le positionnement de François Bayrou.
06:10Non, de Michel Barnier.
06:11Oui, mais il est plus mal.
06:12Non, mais je sais bien.
06:13Mais il s'est passé quand même des choses.
06:15Oui, il s'est passé des choses.
06:16Il s'est passé des choses.
06:17Allez, Rachel, terminé.
06:18Donc ça veut bien dire que le RN, ayant voté la motion de censure,
06:22ils sont quand même revenus à la table pour une consultation et un dialogue.
06:26Ils n'ont pas rompu le dialogue.
06:29Par contre, il y a quand même une grande différence entre M. Barnier et M. Bayrou.
06:32C'est que quand M. Barnier a été nommé à Matignon,
06:36ça a calmé un petit peu les investisseurs.
06:38Les taux d'intérêt ont un petit peu baissé.
06:39On n'a pas été dégradés.
06:40Et là, justement, M. Bayrou a été nommé dès le jour même.
06:44Ce n'est pas cette nomination.
06:45C'est l'instabilité.
06:46Non, d'accord.
06:47Non, mais quand même.
06:48Il y avait aussi l'instabilité avec M. Barnier,
06:49parce que je vous rappelle que quand il y a eu la dissolution,
06:51les taux d'intérêt ont explosé à la hausse.
06:53Non, mais c'était…
06:54Après la dissolution, c'est là où les taux d'intérêt ont explosé à la hausse.
06:57Quand M. Barnier a été nommé, on a dit ça s'est calmé.
06:59On dit tiens, ça va être finalement…
07:00On va essayer de faire un budget sérieux, etc.
07:02Et là, malheureusement, c'est en train de s'inverser.
07:04Depuis ce matin, les taux d'intérêt augmentent.
07:05Et on reste au-dessus largement de l'Allemagne, du Portugal et de la Grèce également.
07:10C'est-à-dire que pour l'instant, la France n'est toujours pas crédible.
07:13Donc, je pense que ce n'est pas quand même un très bon signe.
07:15On conserve une bonne note quand même, Marc.
07:17Alors, on conserve une note formidable.

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