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Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur démissionnaire, fait le point sur la situation à Mayotte après le passage du cyclone Chido : «Nous comptons aussi beaucoup sur l'armée»

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Transcription
00:00On a un aéroport dont la tour est détruite malheureusement et heureusement en revanche,
00:06je parle sous le contrôle de Catherine Vautrin, la piste est praticable.
00:10Mais ça veut dire qu'on pourra l'emprunter pour des avions militaires,
00:14pas question d'avoir des atterrissages notamment d'avions commerciaux,
00:18mais le pont aérien qu'on va pouvoir mettre en place à partir de la Réunion,
00:24ça va nous permettre en tout cas de jour d'atterrir.
00:27On va avoir deux Dachs, on en a un et un autre qui va être en renfort,
00:33deux avions de type Casa et un gros avion militaire de type 400M
00:39qui vont assurer chacun leur tour et en permanence ce pont aérien
00:44pour transporter un certain nombre de choses.
00:46Donc le terminal aéroportuaire va malgré tout être utilisable pour les transports,
00:51pour acheminer par exemple l'eau, la nourriture, etc.
00:54Ensuite le terminal portuaire semble ne pas avoir été trop affecté.
00:58Là aussi la marine nationale va mobiliser des navires,
01:04notamment le Champlain et le Marion Dufresne.
01:08À partir du Champlain qui a une grosse capacité d'emport,
01:11on aura des containers, par exemple des rations de combat, etc.
01:15Et ça c'est important, je dois dire qu'on compte beaucoup aussi sur l'armée
01:20en matière de tentes, de bâches.
01:22Et le ministre de la Défense était aussi dans la Réunion
01:27pour nous assurer de la mobilisation de ces troupes.

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