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NewsTranscription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:04Je nommerai dans les prochains jours un Premier Ministre.
00:07Je le chargerai de former un gouvernement d'intérêt général
00:10représentant toutes les forces politiques d'un arc de gouvernement
00:13qui puisse y participer ou à tout le moins qui s'engage à ne pas le censurer.
00:17Là ce serait une nouveauté de dire tiens le gouvernement va s'occuper de l'intérêt général, grande nouvelle.
00:20Un gouvernement du Nouveau Front Populaire s'occuperait de l'intérêt général, je vous rassure.
00:24Parce que moi je ne vois pas bien ce qui peut relier Olivier Faure élu avec la France Insoumise sur un programme
00:28parce qu'accessoirement il a dû être élu sur un programme Olivier Faure et Bruno Retailleau.
00:32Nous nous sommes venus avec cette idée-là que tout le monde fasse un pas l'un vers l'autre.
00:36Nous en tout cas on a fait un pas ce matin.
00:38On l'a dit au Président de la République en lui disant
00:40et vous, est-ce que vous êtes prêts à en faire un de votre côté ?
00:42Le Premier Ministre aura à mener ses consultations et former un gouvernement resserré à votre service.
00:48Cet après-midi Emmanuel Macron rassemblait à l'Elysée une grande partie des chefs de parti
00:52pour discuter de la méthode de nomination du PROM du futur.
00:55En tout cas Premier Ministre, ni le RN ni LFI n'étaient conviés.
00:59Le Président les juge trop extrêmes pour jouer le jeu du compromis.
01:02Alors parlons vrai, est-ce que ce distinguo entre députés venant du Président de la République vous choque ?
01:08Est-il encore le Président de tous les Français ?
01:10Sachant qu'il exclut 20 millions de Français des pourparlers.
01:13Et à cette question, exclut des négociations, le RN et LFI sont-ils des partis hors de l'arc républicain ?
01:19Vous dites non à 86%, vous voulez réagir en datant vos appels au 0826 300 300.
01:26Brice Couturier est avec nous, membre du comité de rédaction de la revue Commentaire et collaborateur au Point.
01:30Merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio.
01:34Philippe Ligère.
01:35Je trouve qu'on a perdu déjà beaucoup de temps depuis Elisabeth Borne avec cet arc républicain
01:43qui parfois permettait au RN d'en mettre et à LFI aussi et d'autres fois les excluait.
01:51Tout ce qui a été élu démocratiquement et se retrouve à l'Assemblée nationale, pour moi, appartient à l'arc républicain.
02:00Premier point. Le deuxième, c'est que je trouve un petit peu surprenante la démarche du Président de la République
02:08qui, évidemment, exclut LFI, qui ne souhaitait pas être convié, mais exclut également le RN,
02:17alors que lui a été extrêmement offensé sur le plan républicain par le fait qu'il n'a pas été invité à cette réunion.
02:27Est-ce qu'elle aboutira à quelque chose alors qu'à l'évidence, le grand arc qu'on nous vante
02:33et duquel devrait sortir un Premier ministre à peu de similitudes ?
02:38Mais puisqu'il faut espérer, compte tenu de l'état de la France, j'accède volontiers d'être naïf.
02:44— François, François, vous voulez ? — J'y vais, allez.
02:49Premièrement, Philippe a raison. L'arc républicain, on aura dû le faire en 22.
02:54C'est l'erreur fondamentale d'Emmanuel Macron. Il avait la possibilité de le faire en 22.
02:58Au final, après, l'écart était plus important pour le coup, pour faire l'arc.
03:02Ensuite, on voit bien qu'il a géométrie variable dans la Macronie.
03:07Alors, je ne sais pas pour le président de la République, ça a l'air de varier aussi.
03:10Un coup, vous êtes invité à Saint-Denis. Un an après, vous n'êtes pas invité à l'Élysée.
03:17C'est vrai que c'est compliqué à suivre.
03:19Un coup, Antoine Armand, le ministre de l'Économie, veut discuter avec le RN.
03:22Puis un coup, il ne veut plus. Puis il se fait taper sur les doigts par Michel Barnier.
03:24Enfin, ça devient grotter.
03:26— Et un coup, ils sont extramarocains et un coup, ils sont RN.
03:28— Mais pourquoi ? Parce que vous avez aussi une Macronie de gauche et une Macronie de droite.
03:30On ne peut pas se raconter de l'histoire.
03:32Ensuite, néanmoins, une fois que j'ai dit tout ça,
03:34quand on a été élu au suffrage, on fait partie de l'arc républicain.
03:37En revanche, Philippe l'a dit, la LFI n'a pas voulu venir au rendez-vous d'hier.
03:41Et le RN est dans une volonté de détruire.
03:44Donc, je comprends que la seule possibilité de compromis qu'il a,
03:47c'est des sociodémocrates jusqu'au LR.
03:50Et donc, il négocie.
03:52Mais tout le monde est en train de remettre ses lignes rouges après avoir ouvert la porte.
03:54— Sébastien Ménard.
03:56— Moi, je l'avais dit au président Emmanuel Macron.
03:58Je l'avais dit aussi à celui qui a imaginé ce concept de l'arc républicain,
04:03à savoir, c'était fin de ses journées.
04:05C'est ridicule, c'est inepte, c'est inapproprié.
04:08Et ça ne les a pas menés bien loin.
04:10L'arc républicain, c'est quoi ?
04:12C'était une punchline.
04:14C'était une espèce de concept creux.
04:16— Je vous coupe. Qui date pas du Macronisme.
04:18Ça date des régionales de 88, de mémoire.
04:20— Sauf que ça a été remis au goût du jour.
04:23Ça a été remis au goût du jour
04:25par Stéphane Séjourné,
04:27qui n'a pas toujours eu que de bonnes idées, en l'espèce.
04:29— Grand stratège.
04:31— Ça, c'est vous qui...
04:33Et aujourd'hui, attention,
04:35il vante la politique énergétique, renouvelable,
04:38et il nous dit qu'on va faire beaucoup d'économies.
04:41— S'il le dit, je le crois.
04:43— On avance, on avance.
04:45— Tout ça pour dire que l'arc républicain,
04:47c'est un concept ridicule, creux,
04:49qui a déjà prouvé, je dirais,
04:51plus que ses limites.
04:53C'est-à-dire l'échec patant de la Macronie.
04:55Ça, un.
04:57Donc l'arc républicain, aujourd'hui,
04:59moi, je salue la sagacité de nos auditeurs
05:01qui disent qu'effectivement,
05:03dès le moment, comme l'a dit Philippe Bilger,
05:05comme l'a dit François,
05:07c'est que quand on réussit à être candidat
05:09à une élection, quelle qu'elle soit,
05:11si on est anti-républicain, on peut pas se présenter.
05:13Donc quand on se présente pas,
05:15on peut pas se présenter, on est en dehors de l'arc républicain.
05:17Mais dès le moment où vous pouvez vous présenter
05:19et que vous êtes élu et que vous portez des charpes tricolores
05:21et que vous représentez la nation,
05:23vous appartenez à l'arc républicain.
05:25Un. Deux.
05:27Moi, par contre, je ne suis pas choqué comme François.
05:29Vous avez les Insoumis qui ne veulent pas jouer.
05:31Qu'ils s'opposent à tout.
05:33Qu'ils sont contre tout.
05:35Qu'ils onissent Emmanuel Macron.
05:37Bon ben, ils ont pas leur place pour aller discuter à l'Élysée.
05:39Et quant à Marine Le Pen
05:41et l'ensemble de ses sbires,
05:43qu'est-ce qu'ils ont fait depuis le début ?
05:45Ils avaient la possibilité,
05:47ils avaient quand même, je dirais,
05:49plus que des balises narratives.
05:51Il y avait des marqueurs très forts dans ce gouvernement Barnier
05:53sur lesquels ils pouvaient s'arrimer,
05:55sur lesquels ils pouvaient construire quelque chose.
05:57Ils ont décidé de faire tomber probablement
05:59l'un des gouvernements les plus à droite
06:01de ces 20 dernières années.
06:03Et ben voilà, ils restent à l'extérieur de l'Élysée.
06:05Et moi, je salue le Président de la République
06:07qui va réunir des socialistes,
06:09qui va réunir des centristes,
06:11qui va réunir des LR,
06:13qui veulent, comme on le disait tout à l'heure
06:15pour ouvrir l'émission, qui veulent avancer
06:17et qui veulent faire progresser le pays.
06:19Après, il y a Brice Couturier.
06:21Elle voulait le faire tomber.
06:23Elle accélérait son agenda quand il y a eu
06:25ces sujets judiciaires. Et on voit bien
06:27qu'elle a négocié pendant 2-3 jours,
06:29la liste de courses s'est allongée,
06:31c'est devenu un chariot quasiment.
06:33Et à un moment donné, il ne restait plus qu'un sujet,
06:35le Premier ministre, excusez-moi l'expression,
06:37n'allait pas non plus complètement baisser son pantalon.
06:39Sinon après, c'est pas comme ça qu'on gère un pays.
06:41C'est-à-dire qu'après, on est à la main, effectivement,
06:43de l'extrême droite.
06:45Elle savait qu'elle allait la voter.
06:47Au bout d'un moment, on sait très bien qu'on ne peut pas négocier
06:49avec des gens qui ont une ceinture explosive autour d'eux.
06:51Brice Couturier, membre du comité de rédaction
06:53de la revue Mon Commentaire et collaborateur
06:55du Point. On est en droit de se poser
06:57d'une question. Est-ce que cette
06:59exclusion, finalement, c'est de la conviction
07:01ou du calcul ?
07:03C'est dans la logique,
07:05finalement, des institutions.
07:07Il ne faut pas oublier que l'Assemblée nationale
07:09qui vient d'être élue, la dernière en date,
07:11elle a été élue sur le
07:13modèle du Front républicain. Le Front républicain,
07:15entre les deux tours, souvenez-vous qu'à
07:17la fin du premier tour, à l'issue du premier tour,
07:19le Rassemblement national était très très
07:21près d'une victoire absolue à l'Assemblée nationale.
07:23Et c'est parce que l'ensemble des
07:25partis autres, les autres partis
07:27qui ne faisaient pas partie du Rassemblement national
07:29se sont mis d'accord pour se désister
07:31mutuellement, y compris entre la droite
07:33et la gauche, que le Rassemblement national
07:35n'a pas accédé à cette victoire
07:37qu'il était possible à l'époque.
07:39Donc il est logique que le Président de la République
07:41tienne compte de la manière dont cette
07:43Assemblée nationale a été élue et
07:45exclut le Rassemblement national.
07:47Quant à l'exclusion d'Alephi, vous l'avez rappelé,
07:49il s'est exclu de lui-même, mais enfin
07:51ce n'est pas une nouveauté. Souvenez-vous qu'Alain Juppé
07:53il y a dix ans exactement disait
07:55il faut couper l'omelette par les deux
07:57bouts afin que les gens raisonnables
07:59gouvernent ensemble et laissent
08:01de côté les deux extrêmes, de droite
08:03comme de gauche, qui n'ont rien compris au monde.
08:05Donc on est toujours dans cette logique
08:07si vous voulez, évidemment, on ne peut pas faire gouverner
08:09ensemble Alephi et le Rassemblement national
08:11c'est impossible, même s'ils ont des points
08:13de convergence assez étranges sur la réforme
08:15des retraites et quelques autres
08:17propositions démagogiques, il est évident
08:19que les deux extrêmes ne peuvent
08:21difficilement gouverner ensemble.
08:23Par contre, on vient de s'apercevoir que
08:25la simple coalition
08:27de la majorité présidentielle
08:29ou ce qu'il en reste, et de LR
08:31ne suffisait pas pour
08:33constituer une majorité et qu'elle a été
08:35battue par un vote de censure.
08:37Donc il faut élargir cette
08:39coalition et le seul
08:41endroit où on puisse
08:43l'élargir c'est évidemment
08:45la gauche non-alephiste. Ce qui est
08:47intéressant de voir c'est qu'en ce moment le PS
08:49en particulier, peut-être le parti
08:51communiste aussi on va le voir dans l'avenir
08:53est en train de comprendre qu'il a
08:55noué un pacte avec le diable
08:57avec Alephi parce qu'en réalité il est devenu
08:59l'otage de ce parti et qu'en réalité
09:01c'est Mélenchon. Vous avez vu, je
09:03plaide pour ma boutique Le Point mais aujourd'hui
09:05Xavier Gorce vient de mettre en ligne un très
09:07bon dessin
09:09d'humour qui montre
09:11Mélenchon tout seul
09:13dans son traîneau et qui dit
09:15quand les chiens qui me
09:17tiraient sont partis, je reste en panne.
09:19Et bien voilà, Alephi
09:21va peut-être comprendre enfin que certes
09:23dans une perspective de deuxième tour
09:25le PS
09:27et les Verts et les communistes
09:29qui sont très faibles ont besoin
09:31du renfort d'Alephi pour être
09:33au deuxième tour mais peut-être que
09:35on pourrait changer de mode de scrutin
09:37je ne sais pas si vous avez, enfin oui j'ai entendu
09:39que vous aviez évoqué la question de la proportionnelle
09:41mais c'est évident que s'il y avait
09:43une dose proportionnelle et il est
09:45évident que le gouvernement qui va être nommé
09:47va aller dans ce sens
09:49le PS serait
09:51sans doute moins l'otage de Alephi
09:53pour avoir des députés au deuxième
09:55tour. Aujourd'hui ils n'ont pas le choix
09:57et Mélenchon l'aura rappelé encore tout
09:59récemment.
10:01Je voudrais quand même apporter une petite nuance
10:03la citation d'Alain Juppé
10:05elle est quand même très datée parce que je suis d'accord
10:07avec vous, il y a 20 ans
10:09vous aviez effectivement une extrême gauche
10:11et une extrême droite qui n'avaient strictement
10:13rien compris. Aujourd'hui l'extrême droite
10:15de Jordane Bardella et de Marine Le Pen
10:17elle a parfaitement compris ce qui se passe dans le pays.
10:19Phil Bilger.
10:21Brice Couturier,
10:23j'ai cru comprendre que
10:25entre les deux tours des législatives
10:27vous approuviez
10:29en quelque sorte le front républicain.
10:31Est-ce que vous ne constaterez
10:33pas que c'est une dénaturation
10:35démocratique ? S'il n'avait
10:37pas existé,
10:39probablement vous l'avez dit,
10:41nous aurions eu une assemblée avec
10:43un parti ayant la majorité absolue.
10:45Est-ce qu'au prétexte
10:47que c'est l'ERN qu'il fallait
10:49écarter du champ du pouvoir
10:51est-ce que vous trouvez normale
10:53une telle démarche politique ?
10:55Écoutez, justement,
10:57moi sur les réseaux sociaux comme
10:59dans mon journal, j'avais combattu
11:01l'idée du front républicain.
11:03Je n'étais pas d'accord.
11:05Moi j'estime qu'il fallait
11:07exclure
11:09de cette élection
11:11et l'extrême droite, ERN,
11:13et l'extrême gauche, LFI.
11:15Et j'étais très choqué de voir que
11:17des gens de droite ou du centre
11:19s'étaient désistés pour
11:21le parti d'extrême gauche.
11:23Quand on exclut de l'arc républicain
11:25l'extrême droite, on doit en faire
11:27autant avec l'extrême gauche.
11:29Je constate que cette assemblée nationale
11:31telle qu'elle se présente aujourd'hui
11:33dans sa composition a été
11:35élue sur la base du front républicain
11:37et que donc il faut en tenir compte.
11:39Mais personnellement je n'étais pas favorable
11:41à ce front républicain, pas du tout même.
11:43François Asselineau ?
11:45Déjà sur la reconfiguration
11:47de juin 24 entre les deux tours,
11:49personne n'a été obligé d'aller voter.
11:51Il y a eu un front républicain
11:53mais il y a eu un taux
11:55de participation énorme
11:57et au final on a forcé les gens à voter
11:59ni pour l'un ni pour l'autre.
12:01L'assemblée de 2024
12:03correspond à ce que les Français veulent,
12:05c'est-à-dire une assemblée de compromis.
12:07Là, en l'espèce, les socialistes ont ouvert la voie
12:09il y a quelques jours, notamment avec Boris Vallaud,
12:11de faire de nouveau des compromis.
12:13C'est une occasion inouïe, je pense,
12:15pour le parti socialiste de redevenir un parti de gouvernement.
12:17Vous savez que ce n'est pas ma famille politique d'origine,
12:19il y a peu de chances que ça le devienne.
12:21En revanche, vu l'état du pays
12:23et vu la sinistrose dans laquelle on est aujourd'hui,
12:25ils ont une occasion de revenir et de se désolidariser
12:27de la France insoumise.
12:29J'espère que ça va quand même fonctionner parce qu'au final,
12:31l'axe central, il ne nous reste que ça
12:33pour contrer les extrêmes.
12:35Brice Couturier, mais est-ce que la question qui se pose pas,
12:37c'est quand même que quand on regarde l'état des voix,
12:39c'est LFI le plus gros parti
12:41à gauche ? Réponse très courte
12:43parce qu'on part au 0,826, 300, 300.
12:45C'est pas parce que c'est le parti
12:47qui compte le plus de députés
12:49que c'est celui qui doit finalement gérer
12:51l'ensemble de la gauche.
12:53Si vous voulez, on a une situation
12:55quand même assez paradoxale où c'est
12:57le junior partenaire d'autrefois
12:59qui est devenu le pilote de l'avion.
13:01C'est pas très normal que ça soit
13:03le parti le plus extrême de la gauche
13:05qui drive, qui gère
13:07l'ensemble des partis
13:09appartenant à cet arc. La seule solution
13:11pour avoir un gouvernement aujourd'hui,
13:13c'est que le nouveau front populaire
13:15éclate et que ceux qui ne veulent
13:17absolument pas gouverner, mais qui veulent
13:19rester un parti tribunicien et de
13:21protestation, restent un parti tribunicien
13:23et de protestation. Ils ne veulent pas
13:25gouverner qui restent dans leur coin.
13:27– On part au 0,826, 300, 300.
13:29On retrouve Laurent de Mérignac.
13:31Bonsoir Laurent. – Oui, bonsoir.
13:33– Alors, qu'est-ce que vous en pensez, vous, l'arc républicain ?
13:35– Alors, bon,
13:37je pense que
13:39cet arc républicain qui, effectivement,
13:41on n'en est pas un, il y a quand même
13:43les deux extrêmes, mon RN, on le connaît depuis longtemps,
13:45le LFI,
13:47en fait,
13:49qui est une partie de l'extrême
13:51gauche, a été
13:53créé sur l'incompétence
13:55ou l'inaction des partis
13:57traditionnels. Je pense qu'un
13:59peu les partis comme le PS
14:01ou LR, s'ils avaient fait
14:03leur boulot en temps utile, on
14:05n'en serait pas là. Le fait qu'ils n'aient
14:07pas fait leur boulot, ça a permis
14:09à des personnes
14:11qui étaient jusqu'à présent
14:13à la maternelle sup,
14:15de s'engouffrer dans l'Assemblée nationale.
14:17Donc, on est arrivé
14:19avec une Assemblée nationale
14:21remplie d'extrêmes, parce que
14:23les gens, enfin, les partis
14:25traditionnels n'ont pas fait leur job,
14:27et parce que personne ne se retrouvait dans rien.
14:29Aujourd'hui, moi, je
14:31serais très curieux si on refaisait
14:33un vote des législatives,
14:35si les gens voteraient la même chose, parce que quand on voit
14:37ce qu'ils en ont fait, leur vote,
14:39c'est quand même un sacré bazar, alors que je pense
14:41que la plupart des gens aspirent à de la stabilité.
14:43— Alors tiens, question à Brice Couturier.
14:45Est-ce que vous pensez que les Français
14:47revoteraient en décembre 2024
14:49comme en juillet 2024 ?
14:51— Bah, de toute façon, c'est exclu,
14:53puisqu'il n'y a pas d'élection possible avant l'été prochain.
14:55D'ici là,
14:57en tous les cas, il va falloir
14:59que les différents partis politiques fassent leur preuve.
15:01On va voir quels sont ceux qui sont responsables,
15:03qui font passer l'intérêt national,
15:05l'intérêt supérieur de la nation
15:07avant leurs petits calculs électoraux
15:09personnels,
15:11ou pas.
15:13C'est là qu'on va voir. Vous savez,
15:15à mon avis, les cartes politiques vont être
15:17sacrément rebattues dans les mois qui viennent,
15:19parce qu'on va voir quels sont effectivement
15:21parmi les partis politiques et parmi les dirigeants
15:23politiques ceux qui prennent en compte
15:25l'intérêt national. Et l'intérêt national, c'est qu'on
15:27ait un gouvernement, qu'on ait une politique.
15:29On est dans un
15:31moment extrêmement grave de notre histoire,
15:33parce que les dérapages budgétaires sont
15:35terrifiants, parce qu'on a une menace de guerre
15:37à l'Est avec la Russie,
15:39et pas seulement. C'est
15:41un moment extrêmement historique que nous vivons.
15:43Ceux qui vont se dérober devant leurs
15:45responsabilités, ils vont le payer cher,
15:47croyez-moi, devant les électeurs. Et on vient de le
15:49voir avec une élection partielle, là,
15:51où le RN a été battu,
15:53alors qu'il était en position de gagner,
15:55parce que, précisément, les électeurs
15:57ont compris que le RN ne jouait
15:59pas le jeu de l'intérêt national
16:01en votant
16:03la censure et en renversant
16:05un gouvernement qui, vous venez de le dire
16:07peu de temps avant, n'était finalement
16:09pas si éloigné de leurs idées dans certains domaines.
16:11Merci beaucoup, Brice Couturier,
16:13d'avoir été avec nous, membre du comité de la rédaction
16:15de la revue Commentaire et
16:17Collaborateur, au Point.
16:19Merci beaucoup, et c'est
16:21le moment pour nous
16:23de, peut-être, vous offrir
16:25ce très joli cadeau, un grand Saint-Pas-de-Noël
16:27Sud Radio, avec
16:29notre invitée, qui est Véronique.
16:31Bonsoir, Véronique !
16:33Bonsoir, Philippe !
16:35Bonsoir, Lucille ! Bonsoir, toute l'équipe !
16:37Véronique, qui est de Pau, on va voir si elle a du bol !
16:43Écoutez, ce sont
16:45des blagues de Philippe David.
16:47Pau, est-ce qu'elle a du bol ? Celle-là, elle est très forte, j'avoue !
16:49Bravo, Cécile !
16:51Magnifique, magnifique !
16:53Écoutez bien ce que vous avez gagné, Véronique.
16:55Votre coffret de la marque
16:57Marie Corps, qui contient des produits de beauté
16:59d'une valeur de 120 euros,
17:01une crème Nouvelle Jeunesse,
17:03doux gommage éclat, masque
17:05Nouvelle Jeunesse aussi, mais aussi votre
17:07cadeau d'un montant de 50 euros
17:09chez ETAM. Alors ça, si
17:11c'est pas Noël, je ne m'y connais pas !
17:13Trop contente !
17:15Merci beaucoup !
17:17Vous faites quoi dans la vie, Véronique ?
17:19Agricultrice !
17:21Oh, magnifique !
17:23Avec ETAM, une agricultrice qui devrait rendre
17:25la vie encore plus sexy !
17:27Vous faites quoi ? Du bovin, de l'auvain,
17:29des céréales ?
17:31Des céréales, des bovins...
17:33C'est beau !
17:35Même les céréales, dans le...
17:37Ce beau bovin, c'est quelle race ? Moi, j'adore les bovins !
17:39Et blondes !
17:41Ah, des blondes d'Aquitaine, ça c'est délicieux !
17:43Surtout dans l'assiette !
17:45Moi, je ne suis pas blonde !
17:47Oui, mais moi, oui !
17:49Ça me battra bien !
17:51Je viendrai chez vous, ça vous fera une blonde supplémentaire !
17:53C'était formidable !
17:55Franchement, je vous écoute
17:57toute la journée !
17:59Merci, on est très heureux de vous compter !
18:01En tout cas, vous êtes de très belles fêtes de fin d'année, Véronique !
18:03On vous embrasse très fort !
18:05Moi aussi, je vous embrasse !
18:07Et merci d'avoir joué avec nous !
18:09Et on comprend pourquoi Véronique est si douée pour tailler une bavette,
18:11comme elle élève des blondes d'Aquitaine !
18:13Allez, coupez-lui votre micro !
18:15Joyeux Noël !
18:17Très bonne fête de fin d'année, Véronique !
18:19On vous embrasse très fort !
18:21A bientôt !
18:23Dans un instant, le Qui-C'est-Qui, qui l'a dit,
18:25avec Laurent, au commande, notre vraie voix du jour
18:27et nos trois garçons
18:29autour de cette table, j'ai hâte de savoir
18:31qui va gagner !