• il y a 14 heures
Au lendemain du déclenchement du 49.3 par Michel Barnier,
Harold Huwart, député LIOT, assurer que voter la motion de censure mercredi serait « un attentat contre le pays ». De leur côté, les députés socialistes se disent « prêt à gouverner » en cas de démission.

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Transcription
00:00Le sentiment unanime des députés indépendants, c'est que voter la censure aujourd'hui est un attentat contre le pays et un acte dont on ne mesure pas les conséquences.
00:09Et je pense que dans un moment comme celui-là, il faut faire preuve de responsabilité et aucun des députés indépendants, par ailleurs, ne veut voir son nom mêlé au vote des extrêmes dans un moment comme celui-là.
00:21Ce qu'on veut, c'est donner un message à tout l'arc républicain que si l'ensemble des républicains de la gauche modérée jusqu'à la droite républicaine ne sont pas capables de se mettre d'accord,
00:38eh bien on a un vrai risque que notre système démocratique s'effondre et que ceci aille un jour vers un régime autoritaire.
00:47Le chaos, c'est aujourd'hui le Bloc central qui est en train de le créer, en faisant croire qu'il a été force de discussions et de propositions, ce qui est faux.
00:56Aujourd'hui, le passage en force continue et il ne faut pas accuser ceux qui ont été bousculés, c'est-à-dire nous, les groupes qui sont sortis en premier, certes avec une majorité relative, mais en premier, d'être les chahuteurs.
01:09Le chahut et la bordélisation viennent du Bloc central qui a décidé de se taire pendant un long moment et qui aujourd'hui, en danger, décide de faire croire que les irresponsables seraient d'un autre côté que du leur.
01:22Demain, il n'y aura plus de Premier ministre ou en tout cas pendant un temps, il sera démissionnaire et il faudra en effet que la gauche puisse être appelée à gouverner en s'appuyant sur le Parlement avec un fonctionnement totalement différent de ce que Michel Barnier a cherché à faire.
01:35Celui qu'on nous vendait comme le grand négociateur de Brexit a échoué à négocier quoi que ce soit. Ce qui compte désormais, c'est que le Parlement soit le cœur du pouvoir, c'est ce que nous nous engageons à défendre demain, à reparlementariser le régime et en nous appuyant aussi sur une discussion ouverte à l'ensemble des blocs de l'arc républicain.
01:51Nous avons des mécanismes institutionnels qui sont bien en place pour permettre à nos fonctionnaires d'être correctement payés et à nos services publics de bien fonctionner, même si nous adoptons cette motion de censure.
02:01Aujourd'hui, le Premier ministre nous a appelés à une forme de responsabilité. Nous lui renvoyons aujourd'hui le fait que la responsabilité, quand on a échoué dans sa politique gouvernementale, c'est de laisser la place.

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