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Après les inondations, plus de 120 000 voitures sont bloquées dans les rues de Valence, créant une crise sanitaire. Les dépôts débordent de véhicules, et les habitants s'inquiètent des risques de feu et de contamination. Un mois après, aucune action n'a été entreprise.

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Transcription
00:00Encore aujourd'hui, c'est toujours mouillé, plein de boue.
00:03Pascual et Virginia avaient placé les économies d'une vie dans leur rêve,
00:07un salon de tatouage.
00:09A quelques jours de l'ouverture, il a été touché par les flots en furie.
00:14Un mois après, la boue semble avoir été nettoyée,
00:17mais en réalité, tout a détruit.
00:20Nous n'avons pas encore reçu les aides,
00:22donc personne ne peut reprendre le travail.
00:24Nous sommes des villages fantômes, il faut qu'on se relève.
00:26Il faut qu'on se relève.
00:29Même chaos pour Pedro, vendeur de fruits.
00:32Il y a un mois, il pensait reprendre son activité rapidement,
00:36mais l'eau a endommagé toutes ses fondations.
00:39Je ne sais pas quand je vais reprendre mon activité normalement.
00:46Ma vie normale, c'est l'eau qui l'a prise.
00:48C'est pareil pour tout le monde, la banque, la boulangerie, le café.
00:52Les dégâts matériels sont colossaux, 22 milliards d'euros au total,
00:57notamment pour les infrastructures publiques.
01:00On ne va pas bien du tout, on ne peut même pas travailler dans la mairie,
01:04les lampadaires sont à terre, les jardins publics, les parcs sont détruits.
01:08A cela s'ajoutent les 120 000 épaves, toujours au cœur des villes,
01:14et les égouts bouchés.
01:16Ce sera la tâche la plus compliquée,
01:18vider des tonnes de boue de tous les parkings souterrains
01:21et de toutes les canalisations de la ville.

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