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00:00Bonjour, bienvenue sur SRTV, notre émission levée de fonds, les entrepreneurs en recherche
00:12de financement viennent nous proposer leur projet. Aujourd'hui en visio depuis Montpellier,
00:17c'est Loïc Sidbon, le fondateur de Caulifly, que nous accueillons. Caulifly qui développe
00:24des avatars vocaux pour les marques. Loïc, bonjour.
00:27Bonjour, merci de me recevoir.
00:29Je vous en prie. Alors, pourquoi les marques ont-elles besoin d'avatars vocaux ?
00:33Parce qu'aujourd'hui, une marque reçoit, et surtout une marque e-commerce qui est notre
00:40secteur clé d'activité, reçoit énormément de demandes entrantes et a besoin de parler
00:45avec ses clients. La différence entre une marque e-commerce et un business type retail,
00:50c'est que dans un business en retail, il y a des vendeurs qui sont là pour répondre
00:54aux questions des clients. En e-commerce, il n'y a pas ça. Donc, il y a des chatbots,
00:57mais les chatbots sont extrêmement frustrants pour les clients qui les utilisent. L'intérêt
01:01d'avoir de l'IA vocale, c'est qu'en fait, la parole est beaucoup plus naturelle que l'écrit,
01:06et ça va permettre de créer des discussions, que ce soit des discussions avant vente. Par
01:10exemple, je voudrais un renseignement sur un produit, je voudrais un renseignement sur une
01:13marque, ou après vente. Bonjour, je voudrais savoir où se trouve mon colis, ou j'aimerais
01:18un échange, un remboursement, peu importe. L'idée, en fait, c'est de filtrer les demandes,
01:24de tout type, qu'elles soient avant ou après vente, pour que les services clients des marques
01:27n'aient à s'occuper que des demandes à forte valeur ajoutée, qui vont être des litiges,
01:31des réclamations, ou par exemple des remboursements ou des devis. Et donc,
01:34être beaucoup plus réactif sur ces demandes-là, tout en préfiltrant 24 heures sur 24, 7 jours
01:38sur 7, dans différentes langues, toutes les demandes à faible valeur ajoutée que je viens
01:42d'expliquer juste avant. D'accord. Alors, avant de détailler tout ça,
01:45donc peut-être deux mots sur votre parcours. Qu'est-ce qui vous a donné l'idée de créer
01:48Caulifly? Écoutez, moi, je suis un passionné de techno depuis toujours, en fait. Je suis un
01:59passionné de techno et quand j'ai démarré Caulifly, en fait, on était un centre d'appel. C'est-à-dire
02:03qu'on faisait ce travail de service client en externalisé pour des marques, des marques en
02:08ligne, des pure players, des marques e-commerce. Et étant un passionné de techno, je suis bien
02:13sûr les avancées de l'IA au cœur de son activité. Et il y a quelques mois, quand l'IA est devenue
02:20assez performante pour remplacer toute une partie des services clients, je me suis dit que j'allais
02:28faire pivoter ma société, qui était une société de centre d'appel, vers ce modèle-là. Et donc,
02:33on a effectué un pivot venant aussi de start-up, start-up très, très technique. On va dire que
02:39j'ai les rouages des levées de fond, j'ai les rouages de la croissance très soutenus. Et donc,
02:44c'est dans cet univers que nous nous développons avec Caulifly aujourd'hui. C'est bien vu pour le
02:51pivot. Mais alors, en fait, c'est de donner de la voix, rendre donc vocale à les chatbots. C'est
02:57vrai qu'ils ne sont pas toujours très conviviaux, mais vous ne criez pas, tout ceux qui développent
03:02aujourd'hui, qui ont de la techno pour développer les chatbots basculent sur la niche que vous avez
03:08identifié ? C'est une super question et la réponse est non, pas vraiment, pour deux raisons. La
03:15première, c'est que c'est relativement difficile de passer du texte à l'oral. Et c'est beaucoup
03:22plus facile de passer de l'oral au texte, parce qu'en faisant de l'oral, mon métier, en faisant de
03:27la parole, du vocal, on est obligé de passer par du texte. Alors que quand on fait du texte,
03:31il n'y a pas d'oralité dedans. Donc, en fait, quand on est une société qui fait du chatbot et même
03:37du chatbot, il y a passé sa techno ou proposer un service vocal. C'est plus difficile que nous,
03:44la facilité qu'on pourrait avoir aujourd'hui à sortir notre propre chatbot. Ça, c'est un
03:48premier argument assez fort, en fait, et un autre argument concrètement. Ça, c'est la magie du
04:00direct. Voilà, j'ai perdu ce que je voulais dire. Non, c'est terrible, le stress, désolé.
04:09Alors, on comprend que vous parliez d'e-commerce, bien entendu, parce que pour le retail, il y a les
04:17vendeurs et les vendeuses, quoi que. Mais par contre, est-ce que vous avez des marques, des
04:23produits spécifiques où ça marche pour tous les sites d'e-commerce ? Et si vous pouvez nous
04:28quelques usages concrets qui ont utilisé votre solution ? Oui, usage concret. Je reviens parce
04:33que du coup, j'ai retrouvé le fil. Non, en fait, c'est la grosse proposition de valeur qu'on a chez
04:39Caulifly. C'est la base de connaissances qu'on est capable de créer via les process qu'on a créés
04:45pour en fait faire parler une marque. Moi, ma vision et notre vision chez Caulifly, c'est que
04:50toutes les marques, demain, auront leur avatar et seront capables de parler, comme demain tous
04:55les humains. Et potentiellement, pour éviter les grosses bafouilles comme je viens d'avoir,
04:59j'enverrai mon avatar faire des interviews. Ça sera différent. Chaque humain aura son avatar.
05:05Et en fait, nous, notre vision, c'est que toutes les marques auront aussi leurs avatars. Donc,
05:08demain, quand on voudra parler à Zara, à Shosea, à Ikea, peu importe, on pourra directement poser
05:14des questions avec leur avatar. Et ça, derrière, il faut comprendre qu'il faut une base de
05:18connaissances. Il faut comprendre qu'il faut arriver à résumer comment la marque fonctionne,
05:24résumer son catalogue produit, résumer sa proposition de valeur et tout ce qui va avec.
05:28C'est très complexe à faire. Et la proposition de valeur de Caulifly, aujourd'hui, c'est d'arriver
05:33à faire ça. Voilà. Alors, je veux dire qu'il y a quelques marques avec lesquelles vous avez des
05:40Proof of Concept ou même qui sont clients classiques. Nous, donc là, on est un petit
05:45peu plus loin que l'étape de Proof of Concept, puisqu'on commercialise depuis septembre. Et
05:50là, on va faire 15 000 euros de chiffre d'affaires, à peu près, ne serait-ce que sur le mois de
05:54décembre. Pour les marques qu'on accompagne, notre stratégie business à nous, c'est d'attaquer
06:02le SMB et la cible Enterprise. Donc, ça va être des marques qui, potentiellement, ne vont pas
06:08forcément vous parler, puisque ce sont des marques qui font 10, 15 millions d'euros de
06:11chiffre d'affaires. Mais c'est notre cible avec un produit sur étagère en quasi self-service que
06:16les marques viennent prendre et installer chez elles. Dans ces marques-là, les plus connues,
06:20on va avoir Asse de Caro, qui est un revendeur de carrelage uniquement en ligne. Ils ont des
06:25boutiques aussi, pardon. Sur le sud de la France, on a dans la lingerie Mademoiselle Culotte et on
06:32a dans les ressources humaines, Interim, mais c'est un pur player, on va avoir un client qui
06:37s'appelle Causa Effet. J'ai pris trois exemples qui sont vraiment très, très éloignés pour vous
06:42montrer qu'en fait, le produit qu'on fait est très agnostique. On a identifié aujourd'hui 13
06:47verticales sur lesquelles on va pouvoir déployer notre produit. Donc, de la bijouterie, de l'habillement,
06:55de l'aménagement et autres. Il y en a 13 comme ça. Et on commence aujourd'hui à avoir des touches et
07:01même à signer, puisque Causa Effet en fait partie, des types d'entreprises qui ne font pas partie de
07:07cette cible là. Donc en fait, qui sont légèrement, quand vous regardez un ciblage marketing, qui sont
07:13dans le deuxième cercle. Et ça les intéresse aussi, parce qu'à partir du moment où on va
07:19leur faire gagner des minutes, on va leur faire, quand je dis gagner des minutes, c'est faire payer
07:23moins cher à la minute qu'un coût humain sur des appels à faible va leur ajouter. En fait, c'est
07:28hyper intéressant parce que ça permet de faire gagner, de faire économiser plutôt énormément
07:32d'argent pour les marques. Oui, c'est incontestable. Vous parliez donc de solutions à étagère, ça
07:36veut dire que c'est le service IT de la marque qui se branche sur vos API, plutôt que l'inverse,
07:42puisqu'en fait, il faut aller piocher l'information au début, se connecter sur les services
07:46d'information des marques. En fait, c'est encore plus facile que ça. Aujourd'hui, moi, mais les
07:52personnes que j'ai face à moi, ça va être des directions marketing ou des directions e-commerce.
07:56Donc généralement, au niveau technique, c'est des gens qui sont assez techniques, mais disons
08:02que ce ne sont pas des développeurs ou ce ne sont pas des DSI. Par contre, c'est des gens qui ont
08:07l'habitude de travailler avec des plugins et nous, c'est le cas. C'est-à-dire que par exemple, il
08:11faut comprendre comment fonctionne un e-commerce. Un e-commerce, vous avez ce qu'on appelle un CMS,
08:16c'est un outil qui vous permet de créer votre shop, clairement, et de le gérer de A à Z. Donc
08:23en fait, de gérer autant les gammes de produits que les stocks, que les ventes. Et en fait, tout
08:29ça, vous avez un CMS qui l'utilise. Aujourd'hui, les plus connus, ça va être Shopify, ça va être
08:33PrestaShop qui est l'acteur français, Magento, vous en avez plusieurs. Aujourd'hui, nous, on attaque
08:37les cibles qui sont sur Shopify et sur PrestaShop uniquement pour démarrer, parce que c'est déjà
08:43deux marchés qui sont absolument énormes et qui sont déjà mondiaux. Et donc, on va
08:49retrouver notre application sur ces stores de ces plateformes-là et les e-commerçants vont
08:55pouvoir télécharger le plugin sur leur shop. Il faut imaginer que vous branchez la prise et ça
09:01fonctionne un petit peu tout seul. Donc du coup, vous allez vous faire acheter prochainement par
09:05PrestaShop ou Shopify qui vous intègrent directement sur leur solution. C'est très rigolo
09:13parce que ce n'est pas forcément un objectif. Disons que si l'opportunité se présente, on ne
09:18dira jamais non. En tout cas, on le regardera. Mais il y a des sociétés qui sont dans notre
09:22position un peu plus mature, pas sur le même marché, qui se font racheter par Shopify et
09:26PrestaShop justement pour qu'ils puissent intégrer leur solution, non pas comme des plugins, mais en
09:30fait directement dans la solution globale. C'est hyper intéressant parce que vous avez senti le
09:34truc tout de suite. J'ai un petit peu l'habitude disons. Alors justement, à quel stade d'avancement
09:39vous en êtes ? Vous avez dit 15 000 euros de chiffre d'affaires. Et surtout, quelles sont les prochaines
09:42étapes ? Alors en termes de stade d'avancement, aujourd'hui, on est six personnes dans la
09:48société réparties sur plusieurs pays parce qu'on est en full remote, en télétravail tout le temps.
09:54Et j'ai une filiale en Tunisie, donc c'était la filiale de mon centre d'appel où j'ai gardé
10:00quelques personnes sur des postes intéressants. Donc là, j'ai deux personnes là-bas et on est
10:05quatre associés. Donc moi sur la partie sales, marketing et sur justement ces comptes small
10:10medium business. Sur la partie enterprise, j'ai un de mes associés Jordan qui a fait 15 ans de
10:16management dans des gros éditeurs de logiciels et ensuite des grosses sociétés du digital
10:24français. Anthony qui a démarré sa carrière chez Google et qui est écrivain aussi à côté. Donc c'est
10:30lui qui écrit les bases de connaissances et c'est une des raisons pour lesquelles on est aussi bon
10:34sur les bases de connaissances. Et enfin, Tancho qui est l'ancien CTO de Easy Cap et notamment de
10:41Condensquare, donc un CTO de très haut vol honnêtement. Donc aujourd'hui, on est cette équipe-là.
10:49L'objectif, c'est de continuer de faire vraiment croître très fortement le chiffre d'affaires, de
10:55continuer notre passage. Donc on est passé de 0 à 15 en trois mois. C'est d'aller chercher de 15 à 30
11:00et de 30 à 50 dans les six prochains mois. Ça, c'est les objectifs et de continuer ce tour de table.
11:05Vous me parliez de ce qui est prévu dans les prochains mois. Nous sommes en train de
11:09travailler sur une levée de fonds d'un million et demi, sur laquelle on a déjà une partie avec
11:15des business angels qui sont rentrés un peu plus tôt. Dans ces business angels-là, il y a nos plus
11:19gros clients, les patrons de nos plus gros clients qui ont mis de l'argent parce que
11:23je pense qu'ils y croient. En tout cas, c'est un joli gage de confiance qu'ils nous ont fait,
11:29la BPI bien sûr. Et l'objectif, là maintenant, c'est d'aller chercher des fonds qui sont un peu
11:34plus l'étape d'après des business angels et qui peuvent nous accompagner à l'échelle nationale,
11:40voire même européenne ou internationale. Un million et demi, on est sur une valo de
11:44quel ordre ? Même si elle n'est pas totalement définie ? Oui, elle n'est pas totalement définie,
11:49mais pour le 20 millions et demi, on est sur une valo de 5 et demi prévue. Parfait. Pour conclure,
11:55Louis, quel message souhaitez-vous adresser à tous les investisseurs qui nous regardent et
11:59nous écoutent aujourd'hui ? Oui, j'ai un message. Le marché est là, il est clair, il est rodé. On l'a
12:09vu notamment au sort de Tech for Retail, il est vraiment plus qu'en attente. Ce n'est même plus
12:14de l'attente, c'est qu'ils viennent nous voir. Donc, le marché, il est là. L'attraction,
12:18on l'a prouvé sur ces trois derniers mois et on n'a pas fini de l'approuver puisque, je ne l'ai pas
12:23dit, on a 400 000 euros de chiffre d'affaires annuel dans le pipe assigné et on n'est que
12:28deux en sales. Et puis, je ne fais pas que du sales en plus. Et enfin, l'équipe, je vous l'ai
12:35décrite un petit peu, on a une équipe qui est extrêmement talentueuse. Je suis passé dans une
12:41dizaine de startups depuis le début de ma jeune carrière. Honnêtement, on a une super équipe et
12:47je suis persuadé, je le sais, on va aller extrêmement loin. Donc, la question, c'est,
12:52est-ce que vous êtes les prochains à nous rejoindre et faire partie de cette aventure ?
12:57Je suis sûr qu'ils seront nombreux à vouloir l'être. En tout cas, merci et bravo Loïc. J'aime
13:00bien les entrepreneurs vifs, imaginatifs et ambitieux et je vous souhaite un grand
13:05succès pour Caulifly. Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter directement Loïc
13:09et sinon remplir sous la vidéo le formulaire pour recevoir le dossier. Merci à tous de
13:14nous avoir suivis. Je vous donne rendez-vous très vite sur Investidor TV avec de nouveaux
13:18projets dans lesquels vous pourrez investir.