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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui 27/11/2024 il revient sur le blocage mis en place par des étudiants à la fac de la Sorbonne de Port-Royal, à Paris.

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Transcription
00:00Sur ce sujet, je vous disais que la Sorbonne était occupée, que des étudiants ne pouvaient pas sortir, c'est l'information que j'avais eue.
00:06Alors nous avons joint une étudiante, nous n'allons pas dire ni son nom, bien sûr, ni ce qu'elle fait précisément comme cursus pour protéger cette source.
00:17Bonjour !
00:18Bonjour !
00:19Est-ce que vous pouvez nous dire ce qui se passe à la Sorbonne ?
00:22Alors oui, depuis déjà plusieurs semaines, le centre Tolbiac est bloqué.
00:28Et aujourd'hui, ce sont les centres Loursines, Cassin et sûrement le centre Sorbonne-Mer qui va rester bloqué pour une journée indéterminée.
00:38Mais vous, vous êtes à l'intérieur de la faculté ou à l'extérieur ?
00:41Pour l'instant, je suis à l'intérieur.
00:44Les sorties sont difficiles. En fait, toute la fac est vraiment occupée au niveau de l'avant, donc on ne peut pas sortir.
00:53Et surtout, on ne peut pas re-rentrer. Donc les gens qui ont leurs affaires déjà à l'intérieur, qui sont juste sortis faire une pause, ne peuvent pas re-rentrer.
01:00Ce qui est quand même extraordinaire. Mais déjà, vous avez du mal à sortir. Je trouve ça invraisemblable ce que j'entends.
01:07C'est la Sorbonne-Tolbiac, c'est pas la Sorbonne-Place du Panthéon ?
01:10C'est la Sorbonne-Port-Royal.
01:13Et alors, quel est le motif de ce blocage ?
01:18Alors, il n'est pas extrêmement clair. C'est surtout par rapport au partenariat que la faculté a avec d'autres facs israéliennes.
01:28Donc ces étudiants souhaitent que...
01:32Surtout pour la cause palestinienne.
01:34Voilà, ces étudiants souhaitent que le partenariat qui existe entre la Sorbonne et des facs israéliennes soit rompu.
01:42Oui, exactement.
01:43Bon. C'est beaucoup de personnes, vous qui êtes étudiante, vous avez le sentiment que c'est une minorité agissante,
01:50une minorité active qui prend le pouvoir et qui empêche les autres étudiants de travailler ?
01:55Ou est-ce que vous diriez que c'est assez majoritaire dans cette faculté ?
02:01Honnêtement, au niveau des personnes qui réalisent les actions, c'est vraiment minoritaire.
02:07Généralement, c'est entre 15 et une trentaine de personnes.
02:11En revanche, au niveau des idées partagées, je trouve qu'on va dire que c'est 50-50.
02:19Parce qu'il y a des gens qui soutiennent le mouvement sans forcément participer au blocus.
02:25Mais après, même les gens qui soutiennent le mouvement sont agacés par exemple d'être bloqués dans la fac
02:31et de rater des cours, des évaluations, des examens, surtout qu'ils ne nous préviennent pas en avance.
02:37Donc généralement, c'est assez contraignant.
02:41Bon, j'espère que vous allez pouvoir sortir évidemment de cette faculté.
02:45J'imagine que c'est la première fois que vous passez à la radio et je vous remercie grandement de ces précisions
02:50parce que ce n'est pas toujours facile de prendre la parole comme ça.
02:54J'imagine que vous avez 18, 19 ou 20 ans ?
02:57Oui, j'ai 20 ans.
02:58Bon, écoutez, 20 ans, vous vous rendez compte de la chance que vous avez d'avoir 20 ans ?
03:05Merci à vous et vous nous donnerez peut-être ces prochaines heures ou demain un nouveau compte-rendu.
03:12Mais c'était bien d'avoir cette information, Laurent Tessier, ça montre la réactivité de vos équipes.
03:19Exactement, mes équipes sont parfaites.
03:22Au niveau Ligue des champions, on est super forts.
03:24Mais non, mais c'est intéressant.
03:25On est au courant de tout.
03:26Mais d'abord, la Sorbonne est occupée, à mon avis, on en parle assez peu.
03:32C'est-à-dire qu'on accepte, je trouve qu'on accepte beaucoup de choses pour tout vous dire.
03:35Parce que c'est une occupation sans doute au minimum, on comprend que ce n'est pas l'occupation de 1968.
03:41Mais je pense que c'est justement inadmissible.
03:44C'est-à-dire qu'on devrait, ça devrait être tolérance zéro.
03:47Et ce que nous dit cette jeune femme, c'est que déjà depuis plusieurs jours, il y a une occupation.
03:50Vous en avez beaucoup entendu parler ?
03:52Sans doute pas.
03:53Donc on laisse faire.
03:54Et tolérance zéro, c'est le début de la faiblesse.
03:57Voilà, c'est ça que je veux vous dire.
03:59L'indulgence, c'est le début de la faiblesse.
04:01C'est fort ça !
04:02C'est de vous ?
04:04Non, c'est rien de moi, mais je répète.
04:07Bon, on change de sujet.
04:09On va être avec Stéphane Burgad, je pense.
04:11Puisque les réquisitions au procès des viols de Mazan,
04:15des peines de 4 à 20 ans de réclusion criminelle contre les 51 accusés.
04:21J'ai la liste d'ailleurs, c'est très intéressant.
04:23Joseph, 69 ans, retraité pour atteinte sexuelle sur Gisèle Pellicot, 4 ans d'emprisonnement.
04:29Didier, 68 ans, retraité, venu une fois, 10 ans de réclusion criminelle.
04:34Patrick, 60 ans, profession non précisée, il est venu une fois, 10 ans.
04:39Jacques, 73 ans, venu une fois, 10 ans.
04:43Hugues, ex-Carler, 39 ans, pour tentative de viol aggravé, il est venu une fois, 10 ans.
04:49Donc c'est des peines, effectivement, de viol.
04:52C'est ce que je vous disais tout à l'heure.
04:54Le viol, c'est généralement 10 ans, 12 ans, 15 ans.
04:58C'est les peines qui sont encourues lorsque...
05:01Globalement, les peines, je vois, c'est 10 ans, 11 ans, 12 ans.
05:04C'est pas loin du maximum.
05:06C'est pas le maximum.
05:07Je crois que le maximum, c'est 15 ans.
05:09Stéphane Burgad nous le dira dans une seconde.
05:11A tout de suite.
05:12Réagir auditeur d'Europe 1 avec Pascal Praud.
05:1401 80 20 39 21.
05:17Le numéro est non surtaxé.

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