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L’éditorialiste politique étrangère, Vincent Hervouët, revient sur les mandats d’arrêt de la CPI contre des dirigeants israéliens : «La Cour pénale internationale est déjà discréditée depuis un certain temps».

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00:00Le décryptage, c'est qu'à la Cour pénale internationale, vous avez Kyrgyz depuis 22 ans qui n'a, en 22 ans, réussi à juger que 5 lampistes tous africains,
00:10qui a incarcéré le vice-président congolais pendant 8 ans, l'ancien président ivoirien pendant 10 ans,
00:18qui a fait venir le président en exercice du Kenya, tous procès qui sont terminés par des non-lieux.
00:26Alors vous avez des procureurs qui cherchent à devenir des vedettes internationales et leur problème, c'est que leurs échecs répétés,
00:33leur goût du scandale, le plaisir d'incriminer comme ça des hauts dirigeants provoque, affaiblit encore un peu plus le système international,
00:42l'ONU notamment, que c'est un désastre.
00:45Et la jeune génération qui peut entendre cela et s'interroger entre l'ONU et la Cour.
00:50Par ailleurs, l'autre point de la chose, outre le fait que la CPI se discrédite, elle est déjà discréditée depuis un certain temps,
00:58l'autre chose c'est que ça sert à délégitimer, évidemment, Israël et mettre sur le même plan, si vous voulez,
01:04un pays qui mène une guerre extrêmement difficile, parce que c'est une guerre, c'est comme toutes les guerres antiterroristes,
01:13c'est d'une certaine manière comme a été la guerre d'Algérie, d'ailleurs, la guerre d'indépendance dont on parlait,
01:17et des terroristes qui n'ont pas hésité à faire le 7 octobre, c'est tellement dément que ça discrédite.

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