A la une de cette édition, retour sur le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale visant notamment le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.
Nous reviendrons ensuite sur la place de la Pologne en Europe alors que Varsovie tente de mobiliser les Etats européens dans le maintien d’un front anti-russe.
Et enfin, une page économie avec les derniers chiffres de l’Insee qui révèlent le climat morose des affaires en France.
Nous reviendrons ensuite sur la place de la Pologne en Europe alors que Varsovie tente de mobiliser les Etats européens dans le maintien d’un front anti-russe.
Et enfin, une page économie avec les derniers chiffres de l’Insee qui révèlent le climat morose des affaires en France.
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00:06TVL, la liberté à tout prix.
00:30Générique
00:40Générique
00:53Madame, Monsieur, bonsoir.
00:54Et une de cette édition retour sur le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale
00:58visant notamment le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
01:02Nous reviendrons ensuite sur la place de la Pologne en Europe
01:05alors que Varsovie tente de mobiliser les États européens dans le maintien d'un front antirus.
01:10Et enfin, une page économie avec les derniers chiffres de l'INSEE
01:14qui révèlent le climat morose des affaires en France.
01:17Générique
01:21Un mandat d'arrêt de la CPI contre Benjamin Netanyahou.
01:24Le Premier ministre israélien est poursuivi pour crime de guerre.
01:27Élément d'explication.
01:28La Cour pénale internationale a émis jeudi 20 novembre
01:32un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou
01:36accusé, à l'instar de l'ancien ministre de la Défense Yoav Galan,
01:40de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
01:44Des crimes qui auraient été commis entre le 8 octobre 2023 et le 20 mai 2024,
01:48au moins, une décision qui sonne comme un coup de tonnerre
01:51et qui, en principe, contraindra les États signataires de la Cour pénale internationale, la CPI,
01:55d'arrêter le Premier ministre israélien s'il venait sur leur sol.
01:59Le Canada a déjà fait savoir qu'il appliquerait une telle arrestation,
02:03à l'instar des Pays-Bas notamment.
02:05Mais que fera la France ?
02:07Pour l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, la réponse est claire.
02:10Paris doit appliquer cette décision.
02:13La France a déjà répondu.
02:15La France appliquera, et elle l'avait déjà annoncé par la bouche de M. Séjourné,
02:20elle appliquera bien évidemment la décision de justice
02:24prise par la Cour pénale internationale.
02:26Une évidence pour l'ancien Premier ministre de droite,
02:28mais pas pour l'un de ses successeurs socialistes, Manuel Valls,
02:32également interrogé à ce sujet.
02:34Si j'étais Premier ministre, je vous dirais non.
02:36Clairement non, on ne peut pas le faire.
02:39Les réactions de ces deux personnalités ne reflètent cependant pas
02:42leurs familles politiques d'appartenance respectives,
02:45puisqu'en France, la quasi-totalité de la droite et du centre
02:48est favorable à Israël, mais s'est montrée très discrète
02:51vis-à-vis du mandat d'arrêt.
02:53De son côté, la gauche a largement salué la décision de la CPI.
02:56Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu,
02:59lui, s'est montré critique sur cette affaire,
03:01tout en disant qu'il n'avait pas son mot à dire.
03:04Il n'appartient pas au ministre des Armées de commenter la décision de la CPI.
03:07Néanmoins, il peut m'appartenir d'en tirer des conclusions.
03:11Donc ça, ça sera évidemment à la CPI de faire ce travail,
03:14en droit, de justifier aussi ces mandats d'arrêt,
03:17pour venir expliquer pourquoi ils ont été émis.
03:19Moi, je ne veux pas, évidemment, me prononcer là-dessus,
03:21mais il est clair que des explications seront à donner.
03:24Un ministre pas très à l'aise avec la décision de la CPI.
03:27Une telle décision avait déjà été prise en mars 2023
03:31contre Vladimir Poutine dans le cadre de la guerre en Ukraine.
03:34Il convient de relever que le conflit russo-ukrainien
03:37aurait fait une grosse dizaine de morts civiles contre le quadruple.
03:40Pour la seule Palestine.
03:42Le mandat d'arrêt contre Benjamin Netanyahou,
03:44s'il peut apparaître légitime du point de vue de la CPI et du droit international,
03:48souffre néanmoins de quelques critiques, parmi lesquelles la suivante,
03:52le fait que la décision soit émise en même temps qu'un autre mandat d'arrêt
03:56contre Mohamed Diab Ibrahim al-Basri, chef militaire du Hamas,
04:00et cela malgré les affirmations israéliennes selon lesquelles il a été tué à Gaza.
04:04Une telle concomitance apparaît un peu comme une sorte de gage d'équilibre.
04:08L'émission d'un mandat d'arrêt international contre le Premier ministre israélien
04:11ne devrait pas conduire à son arrestation
04:13et le chef d'État ne se rendra plus que dans les pays
04:16qui ont affirmé qu'ils n'appliqueront pas cette décision.
04:19Si cela relativise la portée du mandat,
04:21cela peut aussi porter un coup à la diplomatie israélienne
04:24et permettre une clarification du positionnement des pays vis-à-vis de Tel Aviv.
04:28Le comportement de la France sera scruté de près,
04:31alors que l'État hébreu témoigne d'une véritable animosité contre Paris.
04:35La récente arrestation de gendarmes français à Jérusalem
04:38et les déclarations de Benjamin Netanyahou tout en victimisation
04:41comparant la décision de la CPI à une nouvelle affaire Dreyfus
04:45pourraient pousser la diplomatie française à prendre un peu de distance
04:48avec un allié qui décidément ne nous veut pas que du bien.
04:56L'après-Trump dans tous les esprits en Europe,
04:58dans le contexte de guerre en Ukraine,
05:00la Pologne déploie toute son énergie pour mobiliser les Européens contre Moscou.
05:04Nicolas de Lamberterie.
05:06Depuis le début de la guerre russo-ukrainienne,
05:08un pays s'est particulièrement affirmé pour être en pointe
05:11dans le soutien actif à l'Ukraine, la Pologne.
05:14Connu pour son ressentiment historique avec la Russie,
05:16la Pologne partage une frontière commune avec la Russie
05:19via l'exclave de Kaliningrad et une frontière commune avec l'Ukraine.
05:23C'est très essentiellement par la frontière polono-ukrainienne
05:26que l'aide militaire occidentale destinée à l'Ukraine a été jusqu'à présent acheminée.
05:31Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier 2025
05:35risque toutefois de bouleverser le conflit russo-ukrainien,
05:38étant donné que Trump a affirmé à de nombreuses reprises
05:41qu'il réduirait son aide à l'Ukraine et mettrait en œuvre un plan de fin de conflit
05:45ou tout du moins, de façon plus réaliste, un cessez-le-feu.
05:48Sauf que voilà, si certains en Europe se réjouissent de cette volonté de Trump,
05:52comme le Hongrois Orban ou le Slovaque Fitzo,
05:55d'autres ne l'entendent pas de cette oreille
05:57et veulent rejouer le rôle qu'avait joué l'Europe
05:59durant la première présidence de Trump entre 2016 et 2020,
06:03à savoir vouloir incarner le phare du monde occidental progressiste
06:07en raison de la sortie de piste populiste américaine.
06:10Mais à la différence de la période du premier mandat de Trump,
06:13s'est rajouté le contexte de la guerre en Ukraine,
06:16qui dure depuis plus de 1000 jours.
06:18Avec le conflit en Ukraine, la Pologne a considérablement renforcé son armée,
06:22approchant désormais les 5% du PIB consacré à la défense.
06:26Pour rappel, le précédent gouvernement conservateur polonais avait,
06:30en 2023, contracté un prêt considérable de 10 milliards de dollars
06:35pour acheter à l'industrie d'armement coréenne
06:37près de 1000 chars, 600 obusiers, 280 missiles à longue portée
06:41et 48 avions de combat.
06:43L'ambition de la Pologne est clairement de devenir
06:45la première armée de terre de l'Union européenne,
06:47même si elle ne bénéficie pas de la dissuasion nucléaire
06:50comme la France ou le Royaume-Uni.
06:51Si l'actuel gouvernement polonais,
06:53conduit par le libéral pro-Bruxelles Donald Tusk,
06:56partage la même vision hostile à la Russie
06:58que ses prédécesseurs conservateurs,
07:00en revanche, les relations avec Washington
07:02risquent d'être très difficiles,
07:04car la majorité de Donald Tusk s'est montrée particulièrement critique
07:07envers Donald Trump.
07:09Le gouvernement actuel est dans une situation difficile.
07:12Il y a plusieurs hauts représentants du parti de Donald Tusk
07:15qui ont fait passer Trump pour un clown,
07:17pour une personne instable intellectuellement, émotionnellement, etc.
07:21Donc ce sera difficile maintenant
07:23de se trouver un allié à la maison blanche.
07:25Maintenant, la clé en Pologne,
07:27ce sont les élections présidentielles
07:29qui auront lieu au mois de mai.
07:31Si un candidat conservateur l'emporte,
07:33il n'y a aucun doute que ce sera la personne
07:35que Trump viendrait rencontrer
07:37dans le cadre de visites diplomatiques en Europe centrale.
07:39Pour essayer de compenser un potentiel désengagement
07:42des États-Unis dans l'OTAN sous Trump,
07:44Varsovie essaye de réagir
07:46en remobilisant les Européens sous son leadership.
07:48Cette semaine,
07:50le ministre des Affaires étrangères de plusieurs pays européens
07:52était réuni à Varsovie,
07:54à l'initiative du gouvernement polonais,
07:56pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine.
07:58Dans les jours qui ont suivi
08:00l'annonce de la victoire de Donald Trump,
08:02Donald Tusk a annoncé que,
08:04sachant que Trump ne mettait pas
08:06une priorité absolue
08:08sur le renforcement de la défense de l'Ukraine,
08:10qu'il était plutôt intéressé par un cessez-le-feu rapide,
08:13il a annoncé, donc Tusk,
08:15qu'il était sur le point de lancer
08:17une initiative multilatérale
08:19en alliance avec, notamment, la France
08:21et la Grande-Bretagne, pour assurer
08:23la continuité du soutien,
08:25notamment militaire, de l'Ukraine.
08:27Ce qui est un projet ambitieux
08:29et même, on pourrait dire, irréaliste,
08:31dans la mesure où l'Union Européenne,
08:33en tout cas ces trois pays, Grande-Bretagne,
08:35France et Pologne, n'ont clairement pas les moyens
08:37de mener à une victoire ukrainienne
08:39quelconque,
08:41peu importe comment on se l'imagine.
08:43En particulier, cela paraît assez curieux
08:45de proposer ce genre d'initiative
08:47de la part de Donald Tusk,
08:49étant donné qu'aussi bien la France
08:51et la Grande-Bretagne sont relativement éloignées
08:53de l'Ukraine, alors que la Pologne a une
08:55longue frontière directe
08:57avec ce pays en guerre, et que
08:59tout engagement plus
09:01sérieux ou plus direct
09:03dans ce conflit
09:05mettrait, non pas en danger, les pays
09:07mentionnés d'Europe de l'Ouest,
09:09mais la Pologne.
09:11Les initiatives polonaises vont en tout état de cause
09:13se confronter à plusieurs difficultés.
09:15D'une part, l'Allemagne, en pleine crise
09:17politique et campagne électorale anticipée,
09:19est confrontée à une crise budgétaire
09:21et à la grogne des Allemands de l'Est,
09:23réchigne à payer davantage pour l'Ukraine.
09:25D'autre part, les capacités
09:27budgétaires de la Pologne elle-même
09:29pourraient commencer à faiblir,
09:31étant donné que Bruxelles refuse que les dépenses
09:33de défense de la Pologne ne soient pas
09:35comptabilisées dans le calcul du déficit
09:37budgétaire du pays. Le jusqu'au-boutisme
09:39polonais, combiné aux relations
09:41exécrables entre le gouvernement
09:43de Donald Tusk et le futur président
09:45américain Donald Trump, pourrait donc
09:47terminer dans une impasse. A moins, bien
09:49évidemment, que des événements spectaculaires
09:51ne se produisent dans le cadre de la guerre
09:53russo-ukrainienne, jusqu'à l'installation
09:55de l'administration Trump d'ici deux mois.
10:01L'économie française en berne,
10:03l'INSEE dévoile de mauvaises notes
10:05concernant le climat des affaires.
10:07La conjoncture est mauvaise, mais les problèmes
10:09sont aussi structurels. Renaud de Bourleuf.
10:11L'automne est morose dans les entreprises
10:13françaises. Jeudi, l'Institut national de la statistique
10:15et des études économiques, et l'INSEE,
10:17a publié de nouvelles données sur le climat des affaires.
10:19Rappelons qu'il s'agit de l'ensemble des facteurs
10:21ayant des conséquences sur les décisions
10:23et le développement de l'activité. Les facteurs peuvent être
10:25aussi bien le contexte démographique qu'économique
10:27ou politique. En novembre, le climat des
10:29affaires a donc baissé d'un point sur un mois dans l'ensemble
10:31des secteurs, à l'exception de l'industrie,
10:33pour laquelle l'indicateur de climat augmente de 4 points.
10:35Mais le secteur avait subi d'importantes
10:37baisses au cours des derniers mois, avec 4 points
10:39de moins en juillet et même 7 points de moins en octobre.
10:41C'était la plus forte baisse depuis novembre 2008,
10:43hors période Covid. Les indicateurs
10:45montrent donc une économie qui s'effondre,
10:47un mal remontant à plusieurs années. L'économiste
10:49Laurent Isard revient sur les mauvais choix stratégiques
10:51et les décisions politiques qui ont conduit sur le long terme
10:53à un déclin de l'industrie française.
10:55Nos difficultés sont issues de l'accentuation
10:57du processus de mondialisation.
10:59Et là, on a raté le coche.
11:01La mondialisation, qui s'est accentuée depuis 50 ans,
11:03a créé des opportunités
11:05très importantes avec l'ouverture de marchés
11:07étrangers, mais on n'a pas bien su en profiter.
11:09Par contre, la mondialisation génère
11:11aussi des menaces. Menaces
11:13avec les exportations chinoises,
11:15les déglocalisations des entreprises
11:17françaises.
11:19Et puis surtout,
11:21nos coûts de production sont
11:23beaucoup trop élevés par rapport
11:25aux coûts de production de notre concurrent étranger.
11:27Alors, vous voyez, c'est un sujet
11:29qu'on aborde peu,
11:31finalement, mais qui est au cœur, à mon avis,
11:33de notre difficulté. Alors après, il y a eu des erreurs
11:35stratégiques aussi, il ne faut pas se le cacher.
11:37Et la première d'entre elles, c'est
11:39l'abandon de notre industrie depuis
11:41une trentaine d'années. C'est un processus
11:43volontaire, ce n'est pas quelque
11:45chose de subi.
11:47On a délibérément sacrifié
11:49notre industrie en pensant
11:51qu'on serait plus heureux
11:53dans une économie de service.
11:55Or, le problème, c'est que l'industrie est très
11:57créatrice d'emplois, si vous voulez.
11:59Et elle est
12:01favorable aussi
12:03pour notre balance commerciale.
12:05Alors, cet abandon, à mon avis,
12:07est une des causes majeures de nos difficultés.
12:09Et en plus, on a fait de mauvais choix industriels.
12:11On s'est concentré sur le
12:13moyen de gamme, bas de gamme, qui est plus facilement
12:15concurrentable, contrairement à nos voisins allemands.
12:17On arrive à une situation
12:19où l'industrie, c'est à peu près 10%
12:21du PIB chez nous,
12:23alors qu'on est entre 15 et 20
12:25en Allemagne,
12:27et même en Italie ou dans les pays nordiques.
12:29Une industrie abandonnée, mais l'économie
12:31de service ne se porte pas mieux pour autant.
12:33Toujours selon l'INSEE, le climat des affaires
12:35dans ce secteur baisse de 2 points en raison d'une
12:37dégradation des perspectives d'activité de demande.
12:39D'autre part, dans le commerce gros,
12:41l'indicateur perd 2 points par rapport à septembre,
12:43tandis que le commerce de détail perd 1 point.
12:45Enfin, dans le bâtiment, le climat
12:47des affaires est en baisse d'un point également,
12:49en raison notamment d'opinions plus mauvais
12:51sur l'activité récente. Autant de secteurs
12:53dans lesquels les perspectives peuvent difficilement
12:55être optimistes. Les défaillances
12:57d'entreprises atteignent cette année un niveau
12:59record, 66 000 en un an,
13:01et touchent tous les secteurs, qu'il s'agisse de l'industrie
13:03avec Michelin ou de la grande distribution
13:05avec Auchan. Et d'autres fermetures
13:07pourraient suivre dans les prochains mois, l'économie fonctionnant
13:09comme un château de cartes.
13:11On a un excellent exemple avec l'industrie automobile,
13:13qu'on voit qu'on a
13:15quasiment supprimé toutes les
13:17usines en Ile-de-France,
13:19par exemple. On voit immédiatement
13:21les conséquences sur les
13:23fournisseurs,
13:25les gros comme Valeo, mais aussi les petits.
13:27Et du coup,
13:29l'image du château de cartes,
13:31elle est bonne, me convient très bien.
13:33Forcément, il y a une symbiose au niveau
13:35des filières, et quand un échelon
13:37dysfonctionne, le reste dysfonctionne aussi,
13:39forcément. De quoi attendre des notes encore
13:41plus basses dans les prochaines publications de l'INSEE.
13:47Et passons à présent à l'actualité,
13:49en bref, en France.
13:53Emmanuel Macron n'a plus de limites,
13:55comme le dit en marge du sommet du G20 à Rio,
13:57le président français a dit son sentiment
13:59sur la politique haïtienne.
14:17Un constat qui peut être entendu,
14:19mais qui peut difficilement sortir de la bouche d'un chef d'Etat.
14:21Et qui plus est d'Emmanuel Macron,
14:23c'est qu'il n'a pas l'air du vivre ensemble.
14:25L'ambassadeur de France à Haïti a été convoqué,
14:27et le ministre des Affaires étrangères du pays a envoyé
14:29une lettre de protestation à Jean-Noël Barraud,
14:31ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.
14:35Bug dans le logiciel écologiste français.
14:37Le ministre de l'Agriculture, Annie Gennevard, a estimé jeudi
14:39que les pesticides autorisés en Europe
14:41devraient l'être également en France.
14:43Cette question pourrait faire l'objet d'un débat parlementaire
14:45qui s'annonce agité, alors que les écologistes
14:47français réclament toujours plus d'Europe,
14:49mais veulent en même temps moins de pesticides.
14:51Il faudrait donc interdire l'importation de produits
14:53traités par les pesticides des États membres,
14:55ce qui est rendu impossible par les traités européens.
14:59Lundi soir, à l'université de Bordeaux,
15:01quatre personnes collant des affiches pour l'association
15:03SOS Chrétien d'Orient ont été
15:05attaquées, mises à terre et frappées à coups de pied.
15:07Les six agresseurs, masqués,
15:09se réclamaient du groupuscule Bordeaux Antifa.
15:11Une agression plus anti-religieuse
15:13que politique. Les quatre victimes
15:15n'avaient jamais été encartées dans aucun parti,
15:17ni membres d'une organisation politique.
15:21Pour un télo de gauche, ne fait décidément pas recette.
15:23Mi-novembre à Paris, la société de production
15:25Alba Films a été placée en redressement
15:27judiciaire. Le maigre succès de ces dernières
15:29œuvres n'a pas permis d'équilibrer ses comptes.
15:31Les scénarios n'ont pas vraiment attiré les spectateurs,
15:33qu'il s'agisse de Ma part de Gaulois,
15:35qui raconte l'intégration dans un lycée favorisé
15:37de France, d'un jeune d'origine algérienne,
15:39ou de Magnificat, dans lequel
15:41le personnage principal enquête sur un prêtre
15:43qui vient de mourir après plusieurs années de sacerdoce
15:45et dont on vient de découvrir qu'il était une femme.
15:47Une intrigue aussi bien pensante qu'invraisemblable,
15:49qui décrédibilise même ses idéologues.
15:51Plus tôt dans le mois de novembre, c'était la société
15:53Rectangle Productions qui était placée en redressement.
15:55Son film Les Misérables, qui n'a rien à voir avec
15:57du Victor Hugo mais qui présente des banlieusards,
15:59avait eu en 2019 un certain succès.
16:01Le reste n'a pas suivi. L'événement,
16:03film de propagande sur l'avortement
16:05et le jeune imam, dont le protagoniste est
16:07un adolescent malien vivant en Seine-Saint-Denis,
16:09ont été des échecs cuisants.
16:15L'actualité internationale, en bref.
16:19Quand Poutine lance la riposte,
16:21jeudi, un missile russe est tombé
16:23sur une usine de la ville
16:25de Dnipro, dans l'est de l'Ukraine.
16:27Cet engin de type balistique
16:29à moyenne portée est conçu en principe
16:31afin de transporter une tête nucléaire
16:33dont la portée va de 3 000
16:35à environ 5 000 km.
16:37Selon Moscou, ce missile baptisé
16:39Oreshnik a été tiré de la base
16:41de Kapustin Yar, située au nord
16:43de la mer Caspienne. Ce site est souvent
16:45utilisé par les Russes pour leurs essais
16:47de missiles balistiques stratégiques.
16:49Le Kremlin justifie ce tir par le fait
16:51que l'Ukraine a employé plusieurs missiles
16:53à longue portée américains ATA-CMS
16:55et des missiles britanniques Storm Shadow
16:57pour frapper différentes cibles militaires
16:59sur son territoire.
17:01Jaguar, la chute d'un fauve
17:03de l'automobile. Le constructeur britannique
17:05de Berlin en crise, avec une chute
17:07de ses ventes, a décidé de repenser
17:09son image pour accompagner sa transition
17:11vers le 100% électrique. Mardi,
17:13la marque a dévoilé son nouveau logo
17:15avec une nouvelle typographie et un badge
17:17doré orné des seules lettres J et R
17:19remplaçant la tête de Jaguar.
17:21Le spot publicitaire a immédiatement
17:23fait réagir les internautes
17:25sur les réseaux sociaux, jugeant le spot
17:27trop woke, ridicule et abominable.
17:29Même Elon Musk a rejoint la
17:31protestation, demandant ironiquement
17:33si le constructeur fait encore des voitures.
17:35Jaguar défend son choix, expliquant
17:37que l'exubérance des couleurs symbolise
17:39ses nouvelles valeurs et son lien avec l'art.
17:41Le Bitcoin poursuit
17:43sa montée en flèche. Mercredi,
17:45le Bitcoin avait atteint la valeur de
17:4794 000 dollars. Jeudi,
17:49il frôlait la barre des 100 000 dollars.
17:51Le Bitcoin a gagné plus de 30%
17:53depuis l'élection de Donald Trump le 5 novembre
17:552024. La monnaie virtuelle
17:57profite de l'annonce de la démission du
17:59président de l'autorité américaine de
18:01régulation des marchés financiers, Gary Gensler,
18:03qui sera effective le jour
18:05de l'investiture de Donald Trump.
18:07Gary Gensler était perçu comme l'ennemi juré
18:09des crypto-monnaies. Cet ancien banquier
18:11avait imposé une régulation stricte.
18:13Tout au long de sa campagne, Donald Trump
18:15a exprimé son soutien aux crypto-monnaies.
18:17Il souhaite d'ailleurs constituer un stock national
18:19de Bitcoins.
18:21Découverte historique et arrestation
18:23en Italie. Mardi, de nombreuses
18:25statues, urnes, sarcophages et
18:27accessoires de beauté ont été découvertes
18:29par des pilleurs de tombes à Cittadella
18:31Pieve, à environ 150 kilomètres
18:33au nord de Rome. Un des sarcophages
18:35retrouvés sur place contenait le squelette
18:37complet d'une femme d'une quarantaine d'années.
18:39Ces vestiges remontent à la civilisation
18:41étrusque qui précéda la République romaine.
18:43Ce trésor est estimé à
18:458 millions d'euros et le procureur en chef
18:47de Pérouse a fait savoir que deux
18:49malfaiteurs ont été arrêtés par la police
18:51alors que l'un d'eux avait publié sur Facebook
18:53une photo de lui avec un objet pillé.
18:55Les compères risquent 10 ans de prison
18:57pour vol et trafic de biens volés.
19:03Ce soir, tête à clash et demain, le samedi
19:05politique. Lisbeth reçoit l'ancien
19:07colonel de la BSPP et
19:09expert en gestion de crise Hervé Carès
19:11pour évoquer les derniers événements
19:13autour de la guerre en Ukraine et la stratégie
19:15innovante de Vladimir Poutine
19:17en matière de dissuasion.
19:19Dimanche, un Zoom avec Jean-Pierre Maugendre
19:21et Terre de Mission. C'est la fin
19:23de cette édition. Merci de votre fidélité.
19:25Bonne fin de semaine à tous. A lundi.