La Cour pénale internationale (CPI) a émis ce jeudi 21 novembre des mandats d'arrêt sans précédent contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Les réactions se multiplient depuis, plusieurs pays hésitant sur la marche à suivre.
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00:00Quand les mandats d'arrêt sont lancés, un certain nombre de pays, comme les pays européens, ont dit qu'ils allaient se conformer à la législation internationale.
00:06Et en l'occurrence, ça veut dire que si on a un Benjamin Netanyahou ou un Yoav Galan qui vient dans un pays qui a signé et qui a ratifié le statut de Rome, il est censé évidemment l'arrêter.
00:17Théoriquement, il a l'obligation de l'arrêter. C'est-à-dire que si Benjamin Netanyahou vient en France et pose le pied sur le sol français, la France a théoriquement l'obligation de l'arrêter.
00:24Il est malin. Évidemment, il n'ira pas. Il ira dans les pays qui n'ont pas ratifié. Et fondamentalement, je crois que l'Europe ne l'intéresse pas beaucoup parce qu'il considère de toute façon depuis bien longtemps
00:35comme l'UE à la fois très critique de la politique israélienne ou en l'occurrence, au-delà de l'accord d'association, depuis le 7 octobre, il sait très bien qu'il n'a pas un certain nombre d'États européens de son côté.
00:46Pensons à l'Espagne, par exemple, qui avait proclamé l'État palestinien.
00:49Oui, vous le disiez, il est malin. Il n'ira pas. On sait que les États-Unis n'ont pas ratifié. La Chine n'a pas ratifié. La Russie n'a pas ratifié.
00:56Il y a tout un tas de pays avec qui Israël a détruit une relation avec l'Inde, évidemment. La priorité, c'est très pragmatique et c'est vraiment de la réelle politique à la mode de Trump.
01:05C'est-à-dire que Benjamin Netanyahou ira s'il se déplace dans les pays où il ne risque rien. C'est-à-dire que si l'année prochaine, il est invité à nouveau à la tribune des Nations unies pour aller tenir son discours annuel en septembre,
01:17il pourra évidemment y aller et il pourra serrer la main des dirigeants qui seront présents sur place, qui théoriquement devraient dans leur propre pays l'arrêter.