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Dans le Green Lights Challenge, il se confie sur son équilibre vie pro-vie perso, ses succès et ses ambitions pour une économie plus vertueuse tout en décernant ses « green
lights » et « red lights » à des projets et acteurs du moment.

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Transcription
00:00On va faire un petit truc qui s'appelle le Green Light Challenge, en l'honneur de l'émission.
00:09On a pour le coup imaginé avec un service accessoire de haut niveau, donc en réalité
00:16vous avez 3 cartes, le feu vert, le feu rouge et le yellow light que je te confie.
00:21Je vais les mettre dans l'ordre, je suis un garçon organisé.
00:28L'objectif c'est de répondre du tac au tac avec green, yellow, red.
00:35Et si tu n'as pas envie, encore une fois, on ne te sent pas obligé évidemment, Frédéric.
00:39C'est parti ?
00:40Je n'ai pas le choix.
00:41C'est parti pour le Green Light Challenge.
00:43Équilibre vie pro vie perso pour Frédéric Mazzella ?
00:45Aujourd'hui, green.
00:46Green ?
00:47Sa pote est toujours le cas, j'ai quand même lutté.
00:50Mais ça m'a pris, oui, probablement.
00:53Là, c'est quelque chose sur lequel j'ai travaillé sur les 8-10 dernières années.
00:59Mais clairement, les 10 premières années, je n'ai pas calculé et ce n'était pas équilibré.
01:05Mais je me suis rattrapé.
01:06Bon, ça va dans le bon sens.
01:08Est-ce que tu considères avoir réussi ?
01:10Est-ce que tu considères que tu as réussi dans la vie, vis-à-vis de toute l'exigence
01:14et l'ambition que tu pouvais avoir vis-à-vis de toi ou de…
01:18Alors, je considère…
01:22D'abord, tu m'écoutes.
01:24Oui, pardon.
01:25Est-ce que j'ai réussi ?
01:26Oui, objectivement, oui.
01:28Objectivement, oui.
01:30Mais par contre, je ne suis jamais satisfait, j'ai toujours envie de faire d'autres trucs.
01:34Je pense que ça, ça ne s'arrêtera jamais.
01:36C'est un vert-rouge.
01:37Non, mais voilà, c'est un vert-rouge.
01:39C'est un vert-orange.
01:40C'est un vert.
01:41Oui, j'ai fait des trucs.
01:42C'est marron.
01:43Mais c'est un rouge, j'ai tellement encore d'autres trucs à faire.
01:46Je ne sais pas ce que ça veut dire réussir.
01:48Je suis bien, je suis heureux, donc en ce sens-là, oui.
01:51En revanche, je suis toujours insatiable pour créer des trucs nouveaux.
01:55Est-ce que tu trouves, toujours en te mettant une couleur,
01:59que tu fais assez pour créer une économie vertueuse ?
02:02J'essaye et surtout j'essaye…
02:05Toujours avec une couleur.
02:06Ah, pardon.
02:07Non, mais ce n'est pas évident, j'avoue, il y a un concept.
02:09Oui, c'est ça.
02:12Alors, est-ce que je fais assez ?
02:15Je fais le max, donc vert.
02:18Est-ce que mon max, c'est assez ?
02:21Non, on peut toujours faire plus.
02:23Magnifique.
02:25La fréquence, qu'est-ce que tu penses de la fréquence de répétition
02:28de The Digitals et le projet musical derrière ?
02:31Attends, je me flashe.
02:33Malheureusement, non, c'était très bien, c'était une super idée,
02:36mais si le critère, c'est la fréquence de répétition des Digitals
02:39qui ne sont pas rassemblées depuis dix ans,
02:42non, on n'a pas été au rendez-vous de la régularité pour s'entraîner.
02:46Et puis le répertoire, du coup, en a souffert.
02:50En tout cas, tu nous préviendras, on sera tous là à l'Olympia pour le prochain, évidemment.
02:54La France, un paradis pour l'entrepreneur ?
02:56Ah oui, vraiment, mais on ne se rend pas compte.
03:00Après, c'est toujours le truc, en France,
03:04une de nos manières de progresser, c'est de se plaindre.
03:08Non, en France, on ne se plaint pas.
03:10On est dans les rues de Paris.
03:12On arrive à circuler.
03:14C'est déjà pas mal.
03:16On a tendance à se plaindre et c'est notre manière d'avancer.
03:19Mais il ne faut pas oublier que quand on se plaint, c'est parce qu'on veut mieux.
03:23Mais ce qu'on a déjà, c'est super.
03:26Plus j'ai voyagé dans ma vie, plus j'ai été heureux de revenir en France.
03:31Et c'est toujours le cas.
03:33A chaque fois que je vais ailleurs, je me dis que je suis content de revenir.
03:35Quelle chance on a.
03:37Au niveau de la création d'entreprise, en France, on a de la chance.
03:40Il y a beaucoup d'aides.
03:42Il y a beaucoup de gens positifs qui encouragent.
03:45Certes, il y a un peu moins de moyens,
03:47même beaucoup moins de moyens que ce qui est déployé aux Etats-Unis.
03:49Mais ce n'est pas la même échelle, tout simplement.
03:53Mais notre état d'esprit est en train de s'améliorer.
03:56Et puis, il y a toute une génération de gens extrêmement positifs pour créer le futur.
03:59Il y a même quelques très bons livres.
04:01Mais bon, on a « Mission Blablacar »
04:03que tu as rédigé, dans lequel il y a ton histoire,
04:06celle d'une vingtaine, une trentaine d'autres boîtes,
04:09et puis des fiches méthodes pour tous ces jeunes entrepreneurs,
04:12ces hommes et ces femmes qui veulent se lancer.
04:14Je vois que tu l'as lu.
04:16Et qu'il a été qualifié de MBA à 19 euros quand il est sorti.
04:19Ce qui n'est pas cher pour un MBA.
04:21C'est pas mal.
04:23C'est cool ou ce n'est pas cool d'avoir un César à 20 balles ?
04:28C'est cool parce que ça démocratise la possibilité
04:32de comprendre comment on crée des choses qui deviennent grandes.
04:36Et il a aussi été qualifié de livre de chevet de l'entrepreneur,
04:39avec tous les conseils qu'il y a dedans.
04:42J'ai même vu des gens qui venaient me voir avec le bouquin.
04:45Ils avaient mes 112 post-it dans le livre,
04:48avec des notes partout,
04:50tellement ils avaient trouvé des choses qui faisaient tilt.
04:53Tu entretiens donc l'insomnie de l'entrepreneur
04:55en l'obligeant à lire plutôt que de se reposer.
04:58C'est un concentré de 15 ans d'expérience entrepreneurielle.
05:00Ça leur fait gagner du temps.
05:02Un livre qu'on vous encourage à lire tous.
05:04Mission BlaBlaCar.
05:06Dernière partie du Greenlight Challenge.
05:09À qui tu donnes un Greenlight aujourd'hui ?
05:11À qui tu donnes la couleur verte,
05:14une personne, une entreprise, une action
05:16qui t'encourage au quotidien, qui t'inspire ?
05:18Il y a France Digital, avec une équipe incroyable.
05:21Si on parle de mouvement plutôt écosystémique,
05:23c'est ça que tu veux, plutôt qu'une société en particulier.
05:25Un homme, une femme, une boîte, un mouvement, ce que tu veux.
05:29C'est difficile parce que si j'en nomme un,
05:32les autres vont être jaloux.
05:35J'ai envie de dire, en termes d'état d'esprit entrepreneurial,
05:40je donne ça, je donne vert.
05:43Tu remarques que j'utilise souvent le vert.
05:45Je suis plutôt positif.
05:47Tu vois le vert à moitié plein.
05:49Très souvent, en plus, quand on me demande
05:52qu'est-ce qui n'a pas marché ?
05:54C'est quoi vos échecs ?
05:56Qu'est-ce qui n'a pas marché ?
05:58Comme moi, je vois toujours ce qui marche
06:00plus que ce qui n'a pas marché.
06:02J'en ai plein des trucs qui n'ont pas marché,
06:04mais je les oublie.
06:05Je fais des essais.
06:06Si ça ne marche pas, je fais autre chose.
06:08Tu ne t'encombres pas.
06:09Oui.
06:10Je pense que c'est une des clés.
06:11On n'a qu'un cerveau.
06:12Si la moitié de ton cerveau est occupée
06:14par les trucs qui n'ont pas marché,
06:15tu perds la moitié de ton cerveau pour réfléchir
06:17aux trucs qui doivent marcher.
06:19Pour ressasser.
06:20Ressasser, ça prend une bande passante
06:22intellectuelle incroyable.
06:24Donc non, il ne faut pas.
06:25Il y a un truc qui n'a pas marché,
06:27on passe.
06:28Tu as une recette.
06:30C'est bien beau de le dire,
06:32mais d'arriver à ne pas ressasser
06:33alors que tu fais autant de choses différentes
06:34et que tout ne marche pas.
06:35C'est comme quand tu as appris le vélo.
06:36Tu es déjà tombé en vélo.
06:37Oui, peut-être.
06:38Ça fait mal.
06:39Ça fait mal aux genoux, aux mains.
06:40Ça fait mal parfois ailleurs.
06:42Quand tu fais du vélo,
06:43tu te souviens de tes chutes ?
06:45Pas du tout.
06:46Tu fais du vélo.
06:47On vous l'avait dit.
06:49On a même les comparaisons
06:51et les hyperboles pour avancer
06:53sur la porte siège du vélo.
06:55Je fais du vélo et j'oublie
06:56quand je suis tombé.
06:57Donc le green light, on l'a donné.
07:00Evidemment, tu te doutes
07:01de la prochaine question.
07:02Le red light, il va où ?
07:05Qu'est-ce qui t'embête aujourd'hui ?
07:07Qu'est-ce qui te chagrine ?
07:08Ce qui me chagrine,
07:10c'est qu'on n'arrive pas
07:14à trouver les leviers
07:15pour enrayer le changement climatique,
07:17enfin le dérèglement climatique,
07:20qu'on en est à la COP28
07:23avec des conclusions de la COP28
07:25qui pourraient avoir été données
07:26à la COP1.
07:27C'est-à-dire qu'il faut
07:28que le nord aide le sud.
07:30Donc en gros, on est en train
07:32de décoper,
07:33mais on n'a pas bouché le trou.
07:34Si tu reprends une analogie,
07:36dans un bateau,
07:37quand il y a un bateau qui coule,
07:39il y a deux choses à faire.
07:40Oui, il faut écoper.
07:41C'est bien.
07:43Ça veut dire que c'est la survie.
07:45Mais il faut aussi boucher le trou.
07:47Sinon, il y a un moment,
07:49si le trou est plus gros
07:51que ta capacité de décoper,
07:53ça ne va pas marcher.
07:55Donc moi, j'aimerais bien
07:56qu'on trouve comment boucher le trou.
07:57Voilà.
07:58Et donc je vois...
07:59Donc ça, collectivement,
08:00j'ai envie de dire,
08:01on n'y est pas encore.
08:02Collectivement, c'est plein de choses.
08:03C'est toi, c'est le covoiturage,
08:05c'est le taxis à hydrogène
08:06dans lequel on se trouve,
08:08c'est la régulation,
08:10l'Europe, les nations.
08:12Donc il faut qu'on trouve
08:14les bons leviers
08:16et aussi qu'on ait
08:18un changement de comportement
08:22qui va avec.
08:24Donc voilà, c'est des attitudes
08:26plus économes dans
08:28toutes nos activités.
08:30Et donc, oui,
08:32tu en parlais,
08:34BlaBlaCar contribue
08:36à contribuer et va continuer
08:38à contribuer de manière plus forte
08:40à une réduction des émissions de CO2
08:41liées au déplacement tout court.
08:43C'est déjà plus de 2 millions de tonnes
08:45de CO2 qui sont économisées chaque année
08:47grâce à la communauté Kikovoiture.
08:49Donc 2 millions de tonnes,
08:50c'est plus que l'intégralité
08:51des émissions de CO2
08:52du trafic routier d'une ville comme Paris.
08:54C'est l'équivalent de 3%
08:55des émissions de CO2
08:56du parc automobile français.
08:58Donc ça commence à compter,
08:59même si je préférais
09:00que ce soit 90%,
09:01mais on n'y est pas.
09:03Et donc c'est des solutions
09:05comme ça, un petit peu de bon sens,
09:07qu'il faut qu'on continue à développer.
09:09Après, avec DIFT,
09:10j'essaie de faire un petit peu
09:11la même chose, c'est-à-dire
09:12être très pragmatique
09:14sur le financement de choses
09:15qui nous permettent
09:16de passer dans le monde d'après
09:18sereinement.
09:20Donc aller chercher
09:22l'argent où il y en a,
09:23c'est-à-dire dans les entreprises
09:24qui ont les moyens
09:25et leur donner envie
09:26d'aller participer
09:27à l'amélioration du bien commun
09:28en allant financer
09:30des solutions sur le terrain,
09:32des associations,
09:33des solutions à impact.
09:34Donc débloquer quelque part
09:36ces financements possibles
09:38pour une meilleure transition,
09:39qu'elle soit écologique
09:41ou sociétale.
09:43Donc c'est des solutions
09:44comme ça qu'il faut
09:45continuer à développer
09:47et il faut que tout le monde
09:48s'y mette parce qu'on ne peut
09:49pas juste attendre
09:50justement des états d'agir.
09:54Alors il y a une grosse attente
09:55qui pèse aujourd'hui
09:56sur les entreprises.
09:57On a 90% des gens
10:00sondés en France
10:01qui pensent que c'est
10:04aux grandes entreprises
10:05et aux grandes marques d'agir
10:06face aux grandes problématiques.
10:08Pourquoi ?
10:09Parce que ce sont généralement
10:10des entreprises ou des marques
10:11qui s'affichent comme étant
10:12grandes, puissantes
10:13et internationales.
10:14Et là, les problèmes
10:15auxquels on fait face,
10:16ce sont des problèmes
10:17qui sont grands, puissants
10:18et internationaux.
10:19Donc on s'attend à ce que
10:20les grandes...
10:21C'est pas aberrant du tout.
10:22Non, ce n'est pas aberrant du tout
10:23et on voit que les entreprises
10:24s'y mettent aussi.
10:25Nous, on leur fournit
10:26un moyen de le faire
10:27avec le DIFT,
10:28qui leur permet
10:29non seulement de le faire,
10:31d'améliorer le bien commun
10:32qui nous entoure,
10:33mais en plus d'impliquer
10:36leur communauté,
10:37leurs clients
10:38dans cette démarche-là.
10:39Donc c'est des signes positifs.
10:42On voit que déjà,
10:43on a plus de 260 entreprises
10:45qui nous ont suivis
10:46en très peu de temps.
10:47Donc ça va dans le bon sens.
11:02Merci pour cette première partie,
11:03Nathalie.
11:04C'était pas mal ?
11:05Ça va, là ?
11:07Comment on se sent ?
11:08On se sent bien ?
11:09Eh bien, le caméraman
11:11va peut-être nous montrer.
11:12Nous arrivons à...
11:13Au moment où nous vous parlons,
11:14on place du Panthéon,
11:16qui était justement l'adresse
11:18que nous avait donnée
11:19Frédéric Matzella
11:20quand on lui a demandé
11:21où est-ce que tu souhaites aller
11:22dans Paris.
11:23Et on vous retrouve
11:24dans un instant,
11:25juste après être arrivé.
11:26On vous retrouve donc dans la rue
11:27et on va aller dans une adresse
11:28que connaît bien Frédéric Matzella,
11:29je crois.

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