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Maïmouna SAWADOGO a interrompu ses études au secondaire. Après quoi, elle s'est lancée dans plusieurs activités comme l'esthétisme, la coiffure, ou encore la décoration. Cependant, ces activés ne lui permettaient pas de subvenir aux besoins de sa famille.

Maïmouna SAWADOGO a alors choisi d'entreprendre en créant « jus Bénewendé ». Son entreprise est spécialisée dans la production et la commercialisation de jus naturels faits à base de produits locaux tels que l’ananas, le tamarin, le sorgho, etc.

Malgré des débuts difficiles, Maïmouna SAWADOGO a fait preuve de persévérance et de courage. Aujourd'hui, elle est une femme épanouie et fière de contribuer aux dépenses familiales.

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Transcription
00:00Actuellement, nous avons 14 personnes de plus sur notre toit.
00:04On arrive à s'en sortir.
00:06Je soutiens mon mari dans les dépenses et vraiment, on remercie Dieu.
00:20J'ai arrêté la classe au secondaire.
00:23Après l'école, j'avais d'autres activités.
00:27Dans l'esthétique, je faisais les coiffes, les dames, les éventails de mariage, la décoration.
00:34Avec le déplacement massif de la population,
00:37on a vraiment beaucoup de personnes à notre charge actuellement.
00:40Et on a vu que si on ne cherche pas d'autres activités à ajouter,
00:44et ce que je viens de dire, c'est que je ne peux pas m'aider à aider mon mari à gérer la famille.
00:50Donc voilà pourquoi on a eu l'idée d'entreprendre dans la production de jus naturels.
00:57Notre entreprise, c'est l'entreprise Bénéouende.
01:00Et nous produisons des jus naturels faits à base de nos produits locaux.
01:05Et comme les mangues, les tamarins, en tout cas ce qu'on trouve dans notre région pour produire,
01:11nous produisons pour le moment sept variétés de jus.
01:14C'est jus d'ananas, jus de mangue, jus de tamarins, jus d'ananas, jus d'ananas, jus de tamarins,
01:20jus d'ananas, jus de mangues, jus de tamarins, jus d'ananas, jus de tamarins,
01:25jus de mangues, jus de tamarins, jus de zinzins, jus de sorgho rouges, jus de bissas.
01:38À un moment donné, je voulais abandonner.
01:41Ce n'est même pas la perte qui me faisait pleurer.
01:45C'est parce qu'il y a eu des gens qui ont payé, et je sais que ces gens vont aller constater la même chose.
01:50Et vraiment, j'avais honte.
01:52J'ai dit à mon génie, je ne veux plus, je veux que ça s'arrête.
01:55Et mon mari m'a dit que non, tout début est vraiment difficile.
01:59Il faut persévérer, chercher à savoir pourquoi les autres arrivent à le faire.
02:05Je me suis déplacée aller à Ouaga, faire une formation pratique.
02:10Et ce qui m'a pris une semaine, avec en tout cas des formateurs qualifiés,
02:16des gens qui ont vraiment l'autorisation et la qualification pour faire des formations.
02:21Et en tout cas, depuis que j'ai fait la formation avec eux,
02:25je vois que la production de mes jus s'est améliorée.
02:29Je trouve ce produit vraiment intéressant,
02:32parce que c'est fait à base de nos produits ligneux, de nos fruits.
02:36Ça fait que vraiment, c'est une boisson que quand tu prends,
02:40tu sais d'où ça vient, d'où ça provient.
02:43Au début, c'était avec l'aide de mon mari.
02:46C'est lui qui m'a soutenue, avec le peu de moyens aussi que j'ai gagné
02:51dans l'activité que j'ai faite, il m'a complété, mais c'est lui qui m'a soutenue.
03:02Je suis fier d'elle, puisque je vois que c'est une qui se bat beaucoup.
03:08Elle m'aide avec beaucoup, beaucoup de choses dans la famille.
03:13Donc, il y a beaucoup de choses qu'elle m'aide à régler du côté financier.
03:19Grâce à l'entrepreneuriat, j'ai acquéri en tout cas du savoir.
03:24Et en plus de ça, avant, je produisais dans notre salle à manger.
03:31Mais avec l'activité, on a pu épargner et construire la maisonnette qu'on produit.
03:43Sous-titrage Société Radio-Canada

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