Sa Licence en agroalimentaire en poche, Monique YARA a choisi d'etreprendre en fondant son entreprise : « Gilmoni ».
Cette entreprise est spécialisée dans la transformation et dans la commercialisation du fonio précuit et non précuit, de la farine de maïs, de la pâte d’arachides, des épices, de l’attiéké, etc. La particuliratié de cette entreprise est que tous les produits transformés sont issus de l'agriculture locale.
En dépit des défis quotidiens auxquels elle est confrontée, Monique YARA reste déterminée à poursuivre son aventure entrepreneuriale. Guidée par le soutien de ses proches et de ses clients, elle s'engage à valoriser les richesses agricoles burkinabè.
#AgribusinessTV #BurkinaFaso #Entrepreneuriat #persévérance #agriculture
Cette entreprise est spécialisée dans la transformation et dans la commercialisation du fonio précuit et non précuit, de la farine de maïs, de la pâte d’arachides, des épices, de l’attiéké, etc. La particuliratié de cette entreprise est que tous les produits transformés sont issus de l'agriculture locale.
En dépit des défis quotidiens auxquels elle est confrontée, Monique YARA reste déterminée à poursuivre son aventure entrepreneuriale. Guidée par le soutien de ses proches et de ses clients, elle s'engage à valoriser les richesses agricoles burkinabè.
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00:00 Je suis allée à l'université et j'ai appris l'industrie agroalimentaire.
00:05 Après ma licence, j'ai décidé d'entreprendre.
00:10 J'ai décidé de valoriser les produits locaux pour contrer les produits importés.
00:21 En fait, ici au Burkina, nous pouvons tout faire nous-mêmes.
00:26 Nous avons nos producteurs de maniocs qui sont là.
00:30 Et nous pouvons prendre le manioc et le transformer.
00:34 Souvent, ce que nous importons là, ça a duré un cours de route avant d'arriver ici au Burkina.
00:43 Alors que ce que nous-mêmes, nous produisons, nous avons à notre portée.
00:51 Donc, nous pouvons transformer tout de suite et puis aller voir nos producteurs encore et nous prenons avec eux.
00:58 Au sein de Gilmoni, nous pouvons avoir le fonio, précuit ou non précuit,
01:15 de la farine de maïs, de la pâte d'arachide, des épices et aussi du atchéke.
01:22 Notre particularité, par exemple, le atchéke, le manioc même est cultivé au Burkina Faso ici.
01:31 Et puis, le atchéke est fait en respectant les bonnes pratiques d'hygiène.
01:37 Quand tu prends notre atchéke, il n'y a même pas de cailloux dedans.
01:41 [Musique]
01:50 Après le secondaire, je suis allée un jour pour déposer le concours.
01:56 Je ne voulais pas faire le bac, je voulais faire un concours pour entrer dans la fonction publique.
02:03 Donc, quand je suis allée pour déposer mes dossiers, quand j'ai vu le rang, j'étais découragée.
02:09 Et c'est là que j'ai décidé d'aller à l'université et puis apprendre l'agroalimentaire.
02:16 Le début, ça n'a pas été simple parce que, en étant à l'université, j'ai décidé d'entreprendre.
02:26 Donc, avec les cours, revenir, faire la production, c'était vraiment devenu compliqué.
02:34 À un moment donné, même, j'ai dû arrêter pour poursuivre les études.
02:39 [Musique]
02:47 Les difficultés que nous rencontrons sont les problèmes d'emballage.
02:52 Souvent, même pour avoir les emballages ici à Bobo, c'est compliqué.
02:56 Souvent, il faut commander à Ouagadougou.
02:59 Et quand on commande l'emballage avec le transport, ça devient encore plus cher.
03:06 En plus de cela, nous avons le problème de matériel.
03:09 Parce que le matériel que nous avons n'arrive pas à couvrir les besoins.
03:14 Nous produisons en petite quantité alors que la demande est forte.
03:19 Ce qui me motive pour aller de l'avant, c'est les clients eux-mêmes.
03:26 Parce que sans les clients, à ce moment-là, j'aurais abandonné.
03:31 Il y a aussi ma famille qui me soutient énormément, notamment mon époux.
03:37 Mon accompagnement, c'est à tous les niveaux.
03:38 C'est-à-dire qu'il faut avoir un accompagnement moral.
03:40 Le moral est au top, comme on l'a dit.
03:42 On peut affronter tous les défis.
03:43 Il faut d'abord travailler le moral et après, bien sûr, il faut le financement.
03:47 Je suis à tous les niveaux de l'entreprise pour l'amener à croître tout doucement.
03:51 L'entreprenariat n'est pas du tout facile.
03:54 De nos jours, rien n'est facile.
03:58 Il faut surtout s'armer de courage et de persévérer.
04:02 Quand tu persévères, il y a forcément du succès au bout de l'effort.
04:07 [Musique]