Les derniers accusés dans le procès des viols de Mazan vont être entendus par la cour criminelle du Vaucluse. Après deux mois et demi de débats, impossible d'établir un profil-type du violeur. Bien au contraire, les expertises, les témoins et les déclarations des accusés démentent la vision de l'agresseur pervers.
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00:00Elle fatigue clairement Gisèle Pellicot, d'après son entourage avec qui j'ai pu discuter hier.
00:05Il y a un effet de lassitude d'entendre un à un ses hommes, qui sont 50, se succéder à la barre,
00:10dire « je n'avais pas l'intention d'eux, je ne voulais pas, je ne pensais pas qu'eux ».
00:13Effectivement, on peut imaginer, elle qui en plus se voit, elle assiste à tous les interrogatoires,
00:17elle voit ses vidéos, alors souvent elle regarde son téléphone,
00:20elle n'a pas les yeux évidemment rivés sur l'écran mais elle les a déjà vues,
00:22ses vidéos, on peut imaginer que pour elle, c'est des moments fatigants, douloureux.
00:27Elle tient bien sûr, elle est encore là ce matin, on la voit arriver sur les images.
00:31On la voit ce matin, hier soir, vous voyez les images d'hier soir où elle est à nouveau applaudie par des dizaines de personnes.
00:36Elle sera là la semaine prochaine, ses enfants, ses fils témoigneront la semaine prochaine,
00:40elle sera présente très certainement dans la salle d'audience.
00:43Elle tient, mais je pense qu'effectivement l'effet de répétition dont on parlait est difficile à vivre pour elle.