• il y a 3 mois
51 hommes sont jugés devant la cour criminelle du Vaucluse depuis ce lundi pour avoir violé chez elle Gisèle, qui avait au préalable été droguée par son mari, et qui était alors inconsciente. S'ils ne peuvent pas nier l'acte sexuel car tout a été filmé, beaucoup d'accusés contestent la notion de viol.

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Transcription
00:00Un à un, les 49 accusés présents ont pris la parole.
00:0449 hommes mis en cause pour les viols répétés sur Gisèle Pellicot.
00:08Le président a rappelé qu'elle était dans un état plus proche du coma que du sommeil,
00:12et que les accusés ne pouvaient pas l'ignorer.
00:14Pourtant, parmi eux, seuls 14 reconnaissent les faits,
00:17les 35 autres contestent la notion de viol,
00:19ils ne nient pas pour autant l'acte sexuel,
00:21et estiment avoir été piégés par le mari de la victime, Dominique Pellicot.
00:25« Ce ne sont que des violeurs,
00:27ils se sont retrouvés là dans des circonstances particulières,
00:30comme ayant pensé rencontrer un couple échangiste. »
00:34« Tout est un problème d'intentionnalité.
00:36L'infraction ne peut être constituée qu'à la condition
00:39que la personne ait une conscience de commettre le crime de viol à ce moment-là.
00:44Ce qui, malheureusement, en ce qui le concerne, n'est pas le cas. »
00:47Dans son box, Dominique Pellicot, la tête dans les mains,
00:50écoute le rapport de la cour criminelle.
00:52Chaque viol subi par Gisèle Pellicot est détaillé,
00:55un calvaire d'une décennie que la victime tient à écouter attentivement.
00:59« Pour elle, assister publiquement à la lecture,
01:03aussi insoutenable soit-elle, des sévices sexuels
01:07qui lui ont été infligés aussi récurremment pendant dix ans,
01:11c'est un moyen de reprendre prise,
01:13puisqu'elle ne les a pas vécues consciemment. »
01:16Un deuxième jour d'audience éprouvant pour les partis civils,
01:19le procès reprend ce matin avec à la barre
01:21les policiers qui ont dirigé l'enquête sur Dominique Pellicot
01:24et la cinquantaine d'autres accusés.

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