La journaliste Charlotte d’Ornellas réagit aux prisons du Salvador pour les narcotrafiquants. «Il y a des méthodes qui sont mises en place au Salvador qu’on ne mettra jamais en place pour des raisons de droit élémentaire. Et puis nous ne sommes pas dans la même situation qu’eux.»
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00:00Il y a des méthodes qui sont mises en place au Salvador qu'on ne mettra jamais en place
00:03et pour des raisons de droit élémentaire et par ailleurs, on n'est pas dans la même situation que le Salvador.
00:10Ce qui est à mon avis intéressant pour discuter avec eux, c'est un, les ressorts.
00:14Quand on dit qu'il faut une législation en place, c'est exactement comme quand on parle des lois antimafia.
00:19En Italie, la question, c'est la preuve matérielle en fait.
00:24À chaque fois que vous arrêtez quelqu'un, la difficulté, c'est la preuve matérielle de l'implication dans le trafic exactement,
00:32qui est parfois très compliquée.
00:33Donc les lois antimafia ont reposé sur l'idée qu'à partir du moment où vous êtes pris dans le système du trafic,
00:39vous êtes comptable de ce trafic.
00:41Donc ça, c'est la première chose à étudier.
00:43Et ensuite, la question, c'est le Salvador.
00:47Évidemment, si on va de manière très radicale, c'est la peur à changer de camp.
00:50Ça, c'est sûr.
00:54Sous-titrage Société Radio-Canada