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##CA_BALANCE-2024-11-07##

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News
Transcription
00:00Et vous avez, je dois dire, la chaîne de contact podcast, et on va en parler du podcast d'ailleurs, avec cette chaîne de contact.
00:07Alors Stéphane Bureau, c'est intéressant parce que ce qui s'est passé là, à tout point de vue, il y a vraiment une espèce de miroir qui réfléchit,
00:16comme disait Cocteau, sur cette Amérique et sur cette Europe, Nélou, et les conséquences qu'on peut avoir.
00:24Alors d'abord, en quelques mots, comment vous analysez cette victoire ? Je rappelle que les sondages disaient que c'était très serré.
00:32Je ne parle pas des médias, on va en parler encore, dont 95% que ce soit en France, en Amérique, au Canada et ailleurs,
00:40et disaient que vraiment, Trump, le mot le plus doux c'était Hitler quoi, c'était l'espèce de fasciste qui allait instaurer une dictature, etc.
00:49Et on a vu les pleurs d'ailleurs d'un certain nombre de gens le lendemain.
00:53Sinon les jérémiades.
00:54Sinon les jérémiades. Alors comment vous analysez ce qui s'est passé ?
00:58D'abord, bonjour André Bercov, un plaisir d'être avec vous de nouveau.
01:01Alors l'analyse, si on la dépliait complètement, ça serait très long et j'en ferai l'économie à vos auditeurs.
01:06Mais premier constat, d'abord on s'est gourés collectivement à annoncer une course serrée qui ne l'était pas.
01:12Mon sentiment il y a quelques jours, c'était que c'était très très très clairement une victoire Trump à l'horizon.
01:19Puis finalement, pendant ce week-end justement, j'ai succombé comme tout le monde à cette idée que c'était beaucoup plus serré que les sondages nous disaient que c'était à 50-50 et ce ne l'était pas.
01:30Et l'image quant à moi la plus surprenante, bluffante, c'est CNN qui nous la donne.
01:37Devant cet écran géant où on voit les résultats électoraux s'afficher, un journaliste demande à John King qui est le grand prêtre de cet écran.
01:45Alors est-ce qu'il est possible de voir où Kamala Harris a fait des gains sur la performance de Joe Biden en 2020?
01:52Quels sont les comtés? Combien y en a-t-il de comtés où elle a fait un meilleur score que Joe Biden?
01:59Et l'écran s'affiche, s'allume, zéro comté. Zéro.
02:03Elle n'a pas eu une voix de plus que Joe Biden, même moins.
02:06Mais dans aucun comté des États-Unis. C'est une déferlante pour M. Trump.
02:11Alors l'analyser, je pense que le premier constat, c'est que nous avons à répétition depuis 2015,
02:17avant qu'il n'entre officiellement dans la course à l'investiture du parti républicain,
02:21nous avons sous-estimé et je dirais pire encore pour notre meilleur intérêt collectif,
02:27nous avons méprisé le personnage et le prix de ce mépris, il va se payer cash aux États-Unis
02:34et il se paie cash par Mme Harris qui a foulé au pied d'une certaine manière cet électorat invisibilisé.
02:41Elle n'a pas méprisé que Trump, elle a méprisé l'électorat de Trump.
02:45Rappelez-vous, Hillary Clinton, basket, c'est déplorable.
02:49Alors c'est pitoyable pour parler un meilleur français que deplorables.
02:53Mais cette répétition la semaine dernière lorsque c'était une erreur de Joe Biden.
02:58Ou bien un acte voulu.
03:00Ou un acte voulu. Je suis d'accord avec vous, ce n'était pas un acte manqué.
03:03Mais avec M. Biden, je lui donne des circonstances atténuantes.
03:06Et c'est un autre souci, c'est-à-dire qu'on a passé de longs mois à nier le réel partout dans le monde, aux États-Unis.
03:12D'abord, alors je ne sais pas si le néologisme existe, mais c'est quelque chose comme un infocide.
03:17On a tué l'info, on s'est entêté à refuser de contempler le réel.
03:21Et de le dire, déjà comme je le fais, était en soi un discours complotiste.
03:25Alors que le travail basique de l'information, c'est à l'occasion au moins, constater le réel.
03:33Et dans cette campagne, il y a beaucoup de gens, je pense, qui ont fait payer très cher au Parti démocrate le fait qu'on ait nié ce réel.
03:40Qu'on ait dit, Biden est aux abonnés absents et qu'on ait répondu.
03:44Non, non, non, du tout. C'est vous qui êtes dans la fake news.
03:47Et il a fallu attendre le débat Trump-Biden pour s'apercevoir du réel.
03:52Et là, un choc. Un choc, le 27 juin dernier, devant cette évidence.
03:56Mais l'évidence, on pouvait la contempler, ici d'ailleurs en France, pendant les cérémonies commémoratives au débarquement.
04:03Mais toutes les images, nous disait-on, étaient manipulées.
04:06Alors peut-être qu'elles l'étaient, et c'est évident qu'il y a des adversaires.
04:10Mais au total, je pense que quiconque, et je parle des citoyens, parce que vous me demandez d'expliquer.
04:16Moi, je pense qu'une partie de la réponse, elle vient de ce sentiment d'être tourné en ridicule,
04:23d'être méprisé, que le « bon sens » n'est plus droiticité.
04:27Et dans cette dimension, justement, Stéphane Bureau, vous savez qu'on avance,
04:31et c'est intéressant qu'on détaille, c'est que Trump était traité de raciste.
04:36Et d'ailleurs, on disait que les Noirs, après le discours d'Obama,
04:39comment vous êtes brothers, les Noirs, vous allez voter pour Trump, c'est pas possible.
04:43Cette espèce de chosification, et on l'a vu d'ailleurs, c'était intéressant,
04:47je voudrais que vous réagissiez à cette suite, intéressant.
04:51Le vote juif s'est passé beaucoup sur Trump, alors qu'il était démocrate.
04:56– Historiquement démocrate.
04:57– Historiquement démocrate, absolument.
04:59Et, surprise surprise, le vote musulman, Dearborn Michigan,
05:03où ils sont venus officiellement dire que nous sommes pour Trump.
05:07Ça traduit quoi ? Alors qu'on présentait Trump comme le raciste parmi les racistes,
05:12le salaud, etc.
05:14– Et c'est vrai qu'il a eu des déclarations qui n'étaient pas toujours très très élégantes.
05:18– C'est clair.
05:19– Il faut le reconnaître.
05:20Alors, pour ces musulmans de Dearborn et du Michigan,
05:23il faut voir que pendant le processus des primaires au Parti démocrate,
05:26qui n'ont pas eu lieu, puisque M. Biden était essentiellement seul dans la course,
05:31il y a 700 000 démocrates qui ont refusé d'appuyer le candidat président,
05:35qui ont dit non, je vais voter blanc.
05:38Pourquoi ? Blanc, ici, peut-être n'est pas le bon choix de mot,
05:40mais je m'abstiendrai de voter,
05:42parce que je crois que l'appui de l'administration aux politiques israéliennes à Gaza,
05:48et pour ses électeurs, inacceptable.
05:50Déjà en soi, c'est surprenant.
05:52Sur la question du racisme, alors je vous donne une simple petite image,
05:55parce qu'elle est parlante un peu, comme tout à l'heure, le grand écran à CNN.
05:59Le Bronx, alors tout le monde connaît le Bronx, c'est Fort Apache,
06:03c'est le film avec Paul Newman.
06:05Alors, c'est un quartier, c'est une zone où on retrouve...
06:09À New York.
06:10À New York, c'est adjacent à New York, en fait, c'est dans la ville de New York.
06:158 % d'électeurs blancs caucasiens.
06:17En tout ?
06:18En tout.
06:19Alors, on ne peut pas faire toutes couleurs unies de Benetton davantage que dans le Bronx.
06:24C'est l'incarnation d'un château fort démocrate.
06:2728 % des électeurs, mardi, ont voté pour Donald Trump,
06:32qui est présenté à répétition comme le plus raciste de tous les candidats
06:38jamais entendu à la tête d'un grand parti.
06:41Or, il est celui des candidats républicains
06:45qui a obtenu le plus grand appui de la communauté afro-américaine.
06:50Alors, on ne parle pas d'appui à 50 %,
06:52mais historiquement, c'est mieux que tous ses prédécesseurs.
06:55Et en 2016, parce que c'est souvent occulté, on dit « bien, il a peut-être changé ».
06:59En 2016, ou alors les électeurs ont changé,
07:0230 % des électeurs latino-américains ont voté pour Donald Trump.
07:06Une affaire qui n'est qu'en 2016.
07:08Alors que son discours essentiel portait sur le mur, sur la frontière
07:13et sur l'impérieux qui nécessitait de bloquer cette immigration illégale.
07:17C'est au cœur aujourd'hui, bien entendu, de sa campagne,
07:20parce qu'il y a un souci.
07:21On parle quand même de plusieurs millions d'illégaux aux États-Unis,
07:26alors qu'ils ont contribué, on doit le dire aussi, à l'économie américaine.
07:30Parce qu'on ne pourrait pas reconstruire en ce moment la Floride après les ouragans
07:34s'il n'y avait pas ces travailleurs.
07:36Sauf qu'où on met le curseur, c'est toujours pareil.
07:39Et ce qui est intéressant aussi, c'est qu'on a oublié.
07:42C'est très intéressant.
07:43À côté, je voudrais aussi que vous réagissiez là-dessus, Stéphane Bion.
07:46C'est l'impact d'un côté d'Elon Musk et de l'autre côté de Robert Kennedy Jr.
07:51Elon Musk qui va faire quelque chose qu'on souhaiterait d'ailleurs en France,
07:54c'est l'examen des dépenses publiques,
07:56puisqu'il va rentrer au gouvernement en tout cas d'une manière ou d'une autre
07:58pour regarder la dépense publique fédérale américaine.
08:02Vous vous rappelez de l'image forte quand il est arrivé Market Street à San Francisco
08:07au QG de Twitter qu'il venait d'acheter.
08:10Il rentre avec son lavabo parce qu'il allait purger l'entreprise de ses employés.
08:15Avec le lavabo absolument.
08:16Exactement, employés superfétatoires.
08:18Il y en avait trop.
08:19Alors 80 % de la masse salariale a été réduite à Twitter.
08:22Ça n'a pas empêché de fonctionner.
08:24Je laisserai aux usagers le soin de juger la qualité de l'offre aujourd'hui.
08:28Mais c'est un peu la promesse.
08:30Alors c'est autre chose que de s'attaquer aux dépenses de l'État.
08:33On a vu ici en France ce que c'est quand on nous annonce que nous allons dégraisser.
08:36M. Macron avait promis des miracles là-dessus.
08:39Ce n'est pas tout à fait au rendez-vous.
08:41Alors M. Trump a dit, parce qu'il est entouré de ses X-Men
08:45et est le plus flamboyant d'entre tous,
08:48c'est évidemment Elon Musk qui fascine un jeune électorat par son succès,
08:53par ce qu'il fait, par ses business.
08:55Et la promesse, c'est que Musk aura pour responsabilité
08:59de dégraisser, de réduire la taille de l'État.
09:03La promesse qu'il a faite est un petit peu...
09:06On est dans l'hyperbole.
09:082000 milliards de dollars, c'est à peu près le tiers de l'activité économique aux États-Unis.
09:13Ça donnerait un sérieux coup de frein.
09:15Mais on en serait à quelques centaines de milliards de nettoyage.
09:18Déjà pas mal.
09:19Ça serait pas mal.
09:20Et la santé et Big Pharma avec Robert Kennedy Jr.
09:25Ça va être une sacrée paire de manches.
09:27Personnage toxique, s'il en est un, dans l'espace public américain,
09:31conspué pour ses positions qui sont éternellement, on le souligne, répétées,
09:36celles qu'il est un anti-vax.
09:38Et oui, c'était d'abord un candidat qui se présentait au présidentiel comme indépendant,
09:44ce qui est évidemment impossible aux États-Unis.
09:46C'est un duopole.
09:47Mais il était candidat jusqu'à récemment.
09:49C'est rallié en juillet dernier à la candidature de...
09:52En fait, en août dernier à la candidature de M. Trump,
09:55avec là aussi une promesse de Trump faite à Robert Kennedy Jr.
09:59et probablement à ceux qui l'appuient.
10:01Et il faut voir que dans une élection qui était apparemment serrée,
10:04tous ces votes comptent.
10:06Alors en fédérant les électeurs de M. Trump...
10:09de M. Kennedy, il savait très bien ce qu'il faisait.
10:13Et puis « make America healthy again ».
10:15Et c'est une promesse qui est parfaitement recevable.
10:17Tout à fait.
10:18Parce que ce n'est pas un pays qui est parfaitement en santé.
10:20C'est le moins qu'on puisse dire.
10:21L'obésité, etc.
10:23L'obésité.
10:24Alors, est-ce que le plus crédible d'entre tous les porte-paroles est Kennedy?
10:28Les Américains, en tout cas pour 51 % d'entre eux,
10:31ceux qui se présentent aux élections, ont dit oui.
10:34Et je crois que c'est un vrai thème.
10:36A-t-on déjà entendu parler, pendant une présidentielle, de santé publique?
10:42Oui, a-t-on.
10:43Et puis c'est intéressant, ce multimilliardaire républicain
10:46s'est présenté comme le candidat des petits, du peuple, des sans-grades,
10:51des périphériques, comme on dit en France.
10:54On va en parler tout de suite.
10:55Restez avec nous.
10:56Toujours avec Stéphane Bureauz.
10:58C'est passionnant.
10:59Et on va parler des sanglots longs, des violons, des défaits à l'élection.
11:05Vous allez voir, ça va être très intéressant.
11:07Après cette petite pause.
11:09Sud Radio.
11:10Et d'ailleurs, un autre qui est dans tous ses états, comme moi,
11:14c'est Stéphane Bureauz.
11:15Nous commentons ensemble.
11:16Potasker, le journaliste.
11:18Contact Stéphane Bureauz.
11:20Nous commentons effectivement cette actualité qui a été très riche.
11:23Et je dois dire, apesantissons-nous un moment sur certaines réactions.
11:29Alors, on va vous lire.
11:31Et puis vous allez entendre ensuite un sonore.
11:34Alors, on va vous lire les réactions depuis hier d'un certain nombre de gens que vous connaissez.
11:43Par exemple, le sénateur ELV de Paris, Yannick Jadot, qui tweet.
11:49Grosse gueule de bois ce matin.
11:51Tous les pouvoirs fédéraux.
11:52Présidence.
11:53Sénat.
11:55Cour suprême aux mains de Trump.
11:59Sandrine Rousseau, députée de Paris du 9e ELV.
12:03Les États-Unis sont le théâtre d'un backlash climato-sceptique, masculiniste et raciste,
12:10soutenu et encouragé par les acteurs d'une économie libérale avide de provis.
12:16Elle ajoute.
12:17Angoisse.
12:18Angoisse.
12:19Pierre Moscovici, oui, même Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes.
12:24Nuit blanche.
12:26Nuit sombre.
12:28C'est pas beau ça, c'est beau comme de l'antique.
12:30Enfin, Marine Tondelier, secrète nationale d'Europe Ecologie Les Verts.
12:35Cet enfer qui se profile.
12:38Courage aux Américaines et aux Américains qui sont en première ligne des politiques de Trump.
12:44Courage à nous toutes et tous.
12:46Voilà, c'est l'occupation.
12:48C'est Hitler.
12:49C'est les chemises grises.
12:51On est morts.
12:52On est fichus.
12:53La résistance arrive.
12:55Voilà et parmi, alors c'est intéressant Stéphane Bureau, vous savez que nous avons beaucoup d'analystes.
13:01Nous avons les généraux de plateau.
13:03Nous avons les politiques de plateau.
13:05Nous avons de tout et notamment sur France Inter, c'était la veille.
13:09C'était non, non, non, attendez, c'est pas la veille.
13:12C'était en août 2024, en août dernier.
13:14Un journaliste Thomas Negaroff faisait l'analyse.
13:19C'était le moment où on avait décidé que Biden partait et qu'Akamal Harris arrivait.
13:26Donc en août 2024 sur France Inter, écoutez ce que disait ce journaliste.
13:31Est-ce que c'est la pire pour Donald Trump ?
13:32Oui, moi je pense que c'est la pire des candidats pour Donald Trump.
13:35Autant Joe Biden était le meilleur des candidats parce que, et rappelez-le il y a un instant,
13:39le duel présidentiel c'est toujours un corps-à-corps.
13:41Et dans ce corps-à-corps, vous aviez la virilité de Donald Trump et l'empathie fragile et la faiblesse de Joe Biden.
13:48Là, le corps-à-corps change de forme.
13:50Et vous avez tout à coup un Donald Trump qui non seulement apparaît comme vieilli,
13:54mais aussi un vieux mâle blanc face à une jeune femme métisse,
13:58très dynamique et compétente sur les dossiers, ça c'est très important.
14:02Et dans ce contexte-là, dans ce duel-là de corps-à-corps,
14:06moi je pense qu'il y a beaucoup de jeunes électeurs américains qui hésitaient
14:08et qui ne voulaient pas voter pour Joe Biden, qui n'hésiteront pas.
14:11Voilà, le vieux mâle blanc contre la jeune métisse dynamique.
14:15C'est joué, c'est plié, c'était en août dernier.
14:17Je vous dirais que dans le pire des cas, c'était le moindre mâle pour beaucoup d'électeurs américains
14:21qui ont choisi Trump à hauteur de 51 %, je le répète, double légitimité.
14:27Il emporte le vote populaire, c'est la première fois qu'il le fait, en trois présidentielles,
14:31et contrôle assez net du collège électoral.
14:35C'est-à-dire, à fond, que les analystes, vraiment, c'est intéressant de voir ce qui peut se dire.
14:40Mais à distance, on dit aussi un certain nombre de bêtises sur les États-Unis,
14:43par exemple sur la question environnementale.
14:47Alors, on va dire, c'est tragique, on s'apprête à retourner, à reculer,
14:52et retourner en arrière avec M. Trump.
14:54Alors, quand il avait déchiré le traité de Paris,
14:57évidemment, ça avait créé beaucoup d'émoi, beaucoup de réactions, je peux le comprendre.
15:01Il y a des enjeux, il y a de vrais enjeux.
15:03Mais aux États-Unis, le président n'est pas souverain.
15:06Le « là » en matière automobile, par exemple, il est donné par la réglementation en Californie.
15:11Les constructeurs automobiles, quand ils se préoccupent de l'efficacité énergétique de leurs moteurs,
15:18ne regardent pas Washington, ils s'intéressent à ce qui se dit et pensent à Sacramento,
15:23qui est la capitale de la Californie.
15:26Et c'est là que ça se joue.
15:27Mais ce, bien sûr, veut dire qu'il y a aussi des contre-pouvoirs.
15:30Bien sûr, et heureusement, d'ailleurs, quelque part.
15:32Qui sont toujours occultés, parce qu'on se dit, ça y est, on est en face de nous, un dictateur total.
15:36Et revenons même au 6 janvier 2020.
15:40Ça sera très courtement.
15:41Pour vous dire que les seuls adversaires sur la route de M. Trump étaient des alliés politiques,
15:46des républicains en Géorgie et en Arizona, qui ont dit, bon, cette farce, il faut y mettre un terme.
15:51Il faut y mettre un terme, oui.
15:52Donc, cette idée qu'il est laissé à lui-même, qu'il n'y a plus de garde-fous.
15:57Non, mais même, même, d'ailleurs, sur l'environnement, il y aurait beaucoup de choses à dire.
16:00On en reparlera avec vous, Stéphane Bureau.
16:02Merci, en tout cas, de vos éclaircissements.
16:03Et merci d'être venu pour analyser cette campagne vraiment pas comme les autres.
16:08Et qui changera nos vies durablement.
16:10Tout à fait.

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