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00:00Il était faire 16, ce matin dans l'Eco d'ici, on s'intéresse à l'usine Sokoa Handai.
00:04C'est un fabricant de chaises, de canapés, de sièges pour les entreprises.
00:07Et justement, cette entreprise innove au sein de son entreprise.
00:11Elle, ça en fait beaucoup d'entreprises, en tout cas avec deux robots qui viennent de prendre place sur le site.
00:16Et on est en compagnie de Nicolas Charrier, directeur des usines et de la production.
00:20Bonjour.
00:21Bonjour.
00:21Vous avez accueilli donc il y a quelques mois ces robots qui vont révolutionner a priori le travail pour les 230 salariés.
00:27Avant de nous dire pourquoi, peut-être on voulait décrire ces robots.
00:31Alors, il s'agit de deux robots grande dimension, en fait, positionnés devant des armoires de stockage verticales de plus de 10 mètres de haut
00:40et sur un axe numérique de 20 mètres de longueur.
00:42Et eux, ils vont travailler sur les colis ?
00:45Absolument. En fait, ils vont récupérer les colis qui sont issus de la fabrication.
00:48Ils vont les stocker en encours et ensuite les palettiser pour mettre à disposition une commande sur la zone expédition.
00:54Vous pouvez voir les images en ce moment sur le canal 3 de la TNT.
00:57Mais donc, ça veut dire quoi ? C'est un peu comme une espèce de Tetris, c'est-à-dire qu'on va placer...
01:01Ces robots vont réussir à placer mieux que nous, humains, les colis ?
01:05Absolument. En fait, il y a une intelligence embarquée dans cet équipement,
01:08un algorithme qui va définir automatiquement le plan de palettisation et de rangement, en fait, selon des critères que nous avons prédéfinis,
01:17que sont le poids du colis, l'orientation, la fragilité ou encore la dimension à laquelle on veut positionner la palette.
01:23Donc, plus fort que nous, humains ?
01:25En tout cas, c'est nous qui lui donnons ces éléments-là.
01:30Mais effectivement, il réfléchit et il propose de lui-même des plans de palettisation.
01:33Et ça vous a coûté cher quand même ?
01:35C'est un investissement important, c'est 1,35 millions d'euros d'investissement.
01:39Et est-ce que ça les vaut vraiment ?
01:41Bien sûr, ça les vaut, puisque aujourd'hui, on était confronté à une croissance de notre activité,
01:47à une vraie saturation de cette zone où on prépare nos commandes.
01:51Les équipes de l'expédition portaient jusqu'à 20 tonnes de colis par jour.
01:55Donc, on a vraiment œuvré pour améliorer les conditions de travail dans ce secteur
01:59et faire en sorte que cet équipement se substitue à cette pénibilité au travail.
02:03Ça devenait vraiment difficile à vivre pour les salariés ?
02:06Absolument, une contrainte en termes de sécurité, en termes de conditions de travail, en termes de pénibilité.
02:11Et c'est là effectivement qu'il a fallu œuvrer pour traiter ces dysfonctionnements.
02:14Et alors, est-ce que vraiment ça soulage, ça change la vie ?
02:18Au bout de 7-8 mois maintenant, on a pu passer 80 000 colis dans l'équipement,
02:25ce qui représente 2 000 tonnes qui n'ont pas été manutentionnées par les équipes de l'expédition.
02:30Donc, c'est assez significatif en termes d'évolution des conditions de travail, oui.
02:34Et est-ce que ça va vous permettre d'aller plus loin, de créer de l'emploi chez ce cohort ?
02:38Alors, les principes, je vous le rappelle, c'est les valeurs fondatrices de l'entreprise,
02:41c'est le développement économique au Pays Basque et la création d'emplois.
02:44Donc, bien sûr, l'intérêt de cet investissement, c'est aussi de pouvoir continuer à accompagner la croissance de notre chiffre d'affaires
02:51et continuer à recruter et à créer de l'emploi sur nos sites basés à Rendai.
02:55Est-ce que vous avez des objectifs chiffrés ?
02:58Bien sûr, aujourd'hui, on est à 56 millions d'euros de chiffre d'affaires,
03:02le potentiel de croissance est encore à hauteur de 20-25% facilement sur ces perspectives.
03:12Grâce à l'acquisition de ces robots ?
03:13Notamment, oui.
03:14Merci à vous Nicolas Charrier, directeur des usines et de la production de l'usine Sokoa à Rendai.