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Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce mercredi, c’est Olivier de Benoist, humoriste, pour son spectacle "Le droit au bonheur" qu’il joue au théâtre de l'Européen à Paris jusqu'au 28 décembre.

Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu

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Transcription
00:009h30-11h, Culture Média, Thomas Hill.
00:04Merci beaucoup d'être avec nous pour la suite de Culture Média, avec deux voix que l'on aime, qui ont pris place dans ce studio.
00:10D'abord l'œil aiguisé d'Éloïse Gouin, notre spécialiste des séries. Bonjour Éloïse.
00:15Salut Thomas, j'aime bien venir chaque matin, il y a un nouvel adjectif à chaque fois, on vient pour les compliments.
00:19Exactement, c'est pour vous encourager dans votre travail. Et l'oreille quasi-absolue de Joey, qui est avec nous, spécialiste de la musique.
00:27Sauf sur les fadiès, il y en a vraiment un petit.
00:29Oui, c'est un petit souci.
00:31Pour compléter ce beau tableau, il nous fallait un mec marrant, et on s'est dit, tiens, pourquoi pas Olivier de Benoît.
00:36C'est vrai, le mec est quand même hyper marrant.
00:38On avait besoin d'un mec marrant, Gad Elmaleh n'était pas là, donc on s'est dit, de Benoît, tu l'appelles 5 minutes avant, il habite en face.
00:46Il se trouve que je n'avais pas le numéro de Gad Elmaleh, alors j'avais le vôtre.
00:49Il se trouve que vous étiez libre ce matin, bienvenue Olivier de Benoît.
00:54C'est pas le plus drôle, mais c'est le plus disponible.
00:56C'est pas mal de commencer comme ça.
00:58C'est un bonheur de vous recevoir.
01:00Vous le savez, et avant de tailler le bout de gras autour de votre nouveau spectacle, on va dresser d'abord votre portrait sonore.
01:06Des petits sons pour mieux vous connaître. Voici le premier.
01:16On est bien d'accord que c'est un truc sur la Bretagne, non ?
01:18Parce que la Vallée de Dana, je ne savais pas que c'était en Bretagne.
01:22Bien sûr, c'est la tradition. La dernière fois que je vous ai reçu à Europe 1, on a parlé de vos racines belges.
01:26Maintenant, j'aimerais vous parler de vos racines bretonnes.
01:28C'est le mec qui est complètement portuguise.
01:30Tu sais qu'il habite dans chaque région.
01:32C'est la phrase des régions.
01:34J'adore les frites et j'adore les crêpes.
01:36Votre mère est originaire de Bretagne.
01:38La prochaine fois que vous viendrez, on parlera de vos origines bourguignonnes.
01:40C'est votre père.
01:42La semaine prochaine, je crois qu'il y a une annulation au cours.
01:46Sérieusement, vous adorez la Bretagne.
01:48Oui, je suis un grand fan.
01:51J'ai un nom parce que j'en ai beaucoup parlé.
01:53Je le justifiais, ça s'appelle Olivier de Bonnach-Jantissard.
01:55Jantissard, c'est une baronie belle.
01:57Je suis français, évidemment.
01:59Je suis à moitié breton, à moitié bourguignon.
02:01Je suis un grand fan de Bretagne.
02:03Les coins de la Bretagne, le Morbihan, c'est ça ?
02:05Morbihan, exactement. La rivière Dorée.
02:07Crac, exactement.
02:09Du côté de Redon, Malençac, etc.
02:11C'est des petits villages.
02:13Je suis un grand fan de Bretagne.
02:15Quand on est en Bretagne, je ne sais pas s'il y a des bretons qui nous écoutent.
02:17Normalement, oui.
02:20On envoie ses bretons, alors.
02:22Effectivement, je trouve qu'il y a...
02:24Je vous le dis, aux Bretons,
02:26dès qu'on passe le péage,
02:28sur la A11,
02:30on est bien. Il y a cet étendu.
02:32Le climat,
02:34les gens...
02:36Je déteste la chaleur.
02:38J'adore la pluie, j'adore la Bretagne.
02:40On dit qu'en Bretagne, il ne pleut que sur les cons.
02:42Vous savez ça ?
02:44Est-ce que tu peux enlever ton cowboy ?
02:46Merci, Olivier.
02:49Vous avez été servi, Olivier de Benoît,
02:51parce que vous avez tourné dans le dernier épisode
02:53de Capitaine Marleau qui se déroulait en Bretagne.
02:55Visiblement, vous avez tapé dans l'œil de Josée Dayan
02:57qui vous a dirigé ensuite dans la série Sur la dalle
02:59qui se passait aussi en Bretagne
03:01et qui est diffusée en ce moment sur France 2.
03:03Vous aimez sa manière
03:05de travailler, Josée Dayan ?
03:07Il y a une connexion entre vous.
03:09J'adore Josée Dayan. Je suis un gagnant du loto.
03:11Josée Dayan m'a fait venir la première fois.
03:13Je jouais avec notamment David Hallyday,
03:15Romane Borringé, etc. On s'est éclatés sur le tournage.
03:18Elle me rappelle pour jouer
03:20un mec un peu con, elle me dit
03:22« Vous êtes le personnage ».
03:24Toujours pas !
03:26Elle cherchait un con.
03:28Je suis passé par là.
03:30J'ai tourné quasiment. J'ai eu 20 ou 25 jours
03:32de tournage avec Yvan Rattal, Vierge de Douayna,
03:34Sylvie Tessut, Blanc 5, etc.
03:36Michel Esco, excellent comédien.
03:38Il y en a plein. Et c'est vrai, je me suis retrouvé dans cette bande.
03:40C'est vrai que j'ai été émerveillé.
03:42J'ai adoré.
03:44Parce que ça tourne très vite.
03:46C'est un peu ce qui angoisse les comédiens
03:48quand on a habitué.
03:50Il faut être bon tout de suite.
03:52On n'a qu'une prise.
03:54J'ai passé un moment excellent.
03:56C'est vrai que vous avez été bon sur la plupart des prises.
03:58Oui, oui.
04:00Vous étiez là, Thomas, bien entendu,
04:02sur le tournage.
04:04C'est un cours de diffusion
04:06en ce moment sur France 2.
04:08La dernière fois que j'ai fait qu'une prise, c'était dans un film érotique.
04:10Avec Thomas Hill,
04:12qui a eu malheureusement un petit rôle.
04:14Il a été un peu au montage.
04:16Les prochains extraits avant que ça dérape.
04:18À présent,
04:20les journalistes ne sont plus que
04:22d'infâmes cafards.
04:24Se gavant
04:26d'une anecdotique crapuleuse.
04:30Les journalistes sont les
04:32acariens du monde moderne.
04:34Ils se nourrissent
04:36de nos peaux mortes.
04:38Ils ne découvrent plus.
04:40Ils observent platement comme une vache
04:42dans un train.
04:44Ils bugglent leurs inepties, nous éclaboussant
04:46de toutes leurs paresses intellectuelles.
04:48Parce que ça, paresseux, ils le sont.
04:50Cinq heures !
04:52Benoît Poulevoorde, qui était notre invité
04:54hier, qui taille un joli
04:56costard à tous les journalistes,
04:58dans ce seul en scène qui s'appelle Modèle déposé.
05:00C'est la première pièce que vous avez montée,
05:02Olivier de Benoît.
05:04C'est un seul en scène que Poulevoorde avait joué et que j'ai récupéré
05:06sans savoir d'ailleurs au départ qui était Poulevoorde.
05:08C'est ça qui est drôle.
05:10J'ai pris l'idée théâtrale, j'ai cherché une comédie à deux personnages
05:12et ça commençait par la comédie à un personnage.
05:14Je lis et la première phrase
05:16de cette pièce, Modèle déposé, c'est
05:18Poulevoorde va au chiotte et revient en disant
05:20c'est bizarre cette manie que les dames pipi ont mouillé leur pièce.
05:22Je me dis que c'est étonnant cet espèce de truc
05:24un peu improbable et je me dis que je la joue.
05:26C'est comme ça que j'ai fait du one man show.
05:28C'est totalement improbable.
05:30Evidemment, ça a servi la carrière de Poulevoorde.
05:34En fait, Poulevoorde, ce qui est drôle, c'est que pour la petite anecdote,
05:36je suis un énorme fan de Poulevoorde
05:38et quand il a fait une émission de radio
05:40sur les chansons,
05:42j'ai fait une chronique et je lui ai fait refaire
05:44le passage que vous venez d'entendre.
05:46Je lui ai donné le texte et je l'ai trouvé un petit peu ému
05:48de se reposer dans ce rôle.
05:50J'ai trouvé ce moment magique.
05:52Le type est aussi sympa comme il a été
05:54j'imagine hier.
05:56C'est vraiment génial. Allez, prochain extrait.
05:58C'est comme magie.
06:00Magie.
06:02Magie.
06:04Magie.
06:06Qu'est-ce que ça vous évoque ?
06:08C'est vachement travaillé comme émission, on m'a pas dit ?
06:12C'est pas ce qui se dit d'habitude
06:14sur l'émission.
06:16C'est magique parce que j'ai commencé comme magicien.
06:18Ma vie se résume en trois points.
06:20J'ai fait du droit, j'ai rencontré
06:22un magicien, c'était Pierre Ginet, j'ai fait la magie
06:24close-up. Après, je fais modèle déposé,
06:26c'est comme ça que je me lance dans le show.
06:28J'ai arrêté la magie
06:30parce que ce qui me faisait marrer dans la magie, c'était d'être drôle,
06:32c'était de planter les tours. Du coup, on m'a dit ça, ça s'appelle
06:34humoriste. J'ai fait de la magie pendant
06:36des années.
06:42Effectivement, 3 septembre
06:442010, premier candidat à descendre les marches de cette émission
06:46de Télé Prochaine. On ne demande qu'à en rire.
06:48Là, c'est vivement dimanche.
06:52Vous avez envoyé l'autre son.
06:54C'est Michel Drucker qui descend les marches.
06:56C'est le mec qui envoie les sons lui-même.
06:58D'ailleurs, j'ai fait une chronique sur moi.
07:00Quand je l'ai fait,
07:02j'ai adressé un joli pote de mon os.
07:04Génie de l'humour.
07:06Effectivement,
07:08c'est vrai qu'il vous a repéré
07:10dans On ne demande qu'à en rire.
07:12J'ai sauté une étape.
07:14Il y a trois dates.
07:16Réglot, 2 septembre 2010, c'est
07:18Ruck et On ne demande qu'à en rire. Après, 2012,
07:20c'est Michel Drucker.
07:22Et puis après, surtout,
07:24on aurait pu le mettre en juin 2012,
07:26j'ai fait deux mois de chroniqueur à la radio
07:28sur la radio que je préfère, Europe 1.
07:30Avec Monsieur Cabrol.
07:32J'ai fait tout l'été.
07:34J'avais adoré.
07:36Mais comme quoi, vous avez eu quand même aussi des échecs
07:38dans votre vie.
07:40Non, j'en ai un autre.
07:46Est-ce que vous vous souvenez de ça ou pas ?
07:52Faut pas le générique, c'est sympa.
07:54Oh putain, c'est drôle.
07:58C'est drôle pour rentrer comme ça.
08:02C'est quoi l'expression consacrée ?
08:04Il n'a pas rencontré le public.
08:06Il faut dire que c'était
08:08le dimanche après-midi à 15h50.
08:10Il n'a rencontré que ma mère.
08:12C'est une idée.
08:14Je maintiens que c'était une bonne idée.
08:16L'idée est bonne.
08:18C'est de considérer que les invités,
08:20les gens pour défendre un projet,
08:22un film, etc.
08:24Les artistes ne sont pas des bons vendeurs.
08:26On vendait l'émission à leur place.
08:28Je trouve que l'idée n'était pas mauvaise.
08:30Après, les gens n'ont pas acheté.
08:32Non, non.
08:34D'abord, on avait bien commencé.
08:36On a eu trois mois de J.O. d'hiver.
08:38Après, on est revenu. On n'a jamais réussi à redresser la barre.
08:40On va parler maintenant de votre nouveau spectacle.
08:42Le droit au bonheur que vous jouez,
08:44Olivier de Benoît, en ce moment à l'Européen à Paris.
08:46On revient tout de suite.