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00:00Hier après-midi, à l'Assemblée nationale, le député NFP de La Réunion, Frédéric Maillot, a pris la parole pour faire une proposition.
00:07Il souhaite interdire l'expression « travail au noir » car, selon lui, ça serait raciste.
00:12On va regarder l'extrait en question qui a énormément été relayé.
00:15On en parle juste après. Dites-nous si vous êtes d'accord avec lui ou pas.
00:18Un député NFP fait réagir en voulant interdire l'expression « travail au noir ».
00:22Qui est d'accord ? Non, non, non, Fabrice. Il n'y a que Gilles Verdez qui est oui. Jean-Michel Maire ?
00:28C'est absolument complètement débile. En plus, ça montre une méconnaissance de l'origine des expressions.
00:32Travailler au noir, ça vient du Moyen-Âge. Quand on travaillait la nuit, on n'avait plus le droit de travailler quand la nuit tombait.
00:36Et quand on travaillait aux bougies, c'était du travail comme le marché noir.
00:39C'est du travail qui n'est pas fait en plein jour. C'est complètement débile.
00:42À ce moment-là, si on parle dans des trucs comme ça, il faut interdire à ce moment-là « arme blanche ».
00:45Arme blanche, pourquoi blanche ? Cousue de fil blanc, connue comme le loup blanc.
00:49On peut toujours trouver des expressions, des sujets pseudo-racistes qui n'ont pas lieu d'être.
00:54Ça devient complètement débile.
00:57Ce qu'il disait, c'est que c'est toujours négatif avec le mot « noir ».
01:01Toutes les expressions, comme par hasard. « Payé au black ».
01:04Parce qu'il y a un contrôle maintenant.
01:06Travailler au noir.
01:08Parce que la couleur noire, c'est raciste.
01:10J'ai même pas pu placer le mot.
01:12Moi, j'adore le chocolat noir. C'est mon chocolat préféré.
01:14Moi, je vous le dis, c'est toutes ces expressions. Et Jean-Michel dit que ça vient du Moyen-Âge.
01:18Je vous retourne le truc. Ça vient du Moyen-Âge.
01:21Et aujourd'hui, ça choque.
01:23Bien entendu qu'on ne va pas s'attacher à l'origine de l'expression. On s'en fout.
01:26Mais aujourd'hui, ça choque.
01:28Comme par hasard. Il a raison.
01:30Liste noire. Mouton noir. Travail au noir. Payé au black.
01:33Tout est discriminant. Mais ce n'est pas pareil.
01:36Quand c'est blanc, tu vas voir.
01:39Mariage blanc, c'est négatif.
01:42C'est comme quand je vous dis qu'il n'y a pas de racisme anti-blanc.
01:46Parce que quand on a une race dominante dans un pays, elle ne peut pas être victime de racisme.
01:50Donc pour moi, c'est violent.
01:52Je le ressens comme violent.
01:54Et je l'ai trouvé très intelligent parce qu'il m'a fait réfléchir.
01:57En me disant, dans ta vie quotidienne, arrête d'employer des expressions comme ça.
02:00Vous n'allez plus acheter même une poitrine noire.
02:02Ce n'est pas ça. Mais dire, voyez, payé au black...
02:05Ne te penche pas vers moi.
02:08C'est vrai que travailler au noir, c'est terrible quand on y pense.
02:11La seule fois où c'était justifié, c'est quand on disait un aigre pour quelqu'un qui écrivait à la place d'un écrivain.
02:16Là, parce que ça faisait référence à l'esclave de l'écrivain.
02:19Là, je trouve que c'était légitime.
02:21Mais là, pour travailler au noir, je suis désolé, c'est complètement débile.
02:24Donc nuit noire...
02:26Tu passes une nuit blanche, tu peux, mais la nuit est complètement noire.
02:29Nuit noire, on ne peut pas.
02:30Tu n'écouteras plus Noir c'est noir de Johnny ?
02:32Ce n'est pas l'adjectif noir.
02:35C'est quand il est collé à quelque chose de discriminant, de violent, de comme par hasard, rabaissant.
02:40C'est ça qui me heurte.
02:42Il est ridicule.
02:44Guénolé qui dit non.
02:46En fait, je n'ai rien à ajouter à ce qu'a déjà expliqué Jean-Michel.
02:49Je suis d'accord avec lui là-dessus.
02:51Surtout qu'on est en plein dans les dérives de la cancel culture.
02:55On voit du racisme partout.
02:57Et moi, je pense que justement, voir du racisme partout, c'est en rajouter.
03:00C'est à rajouter des mauvaises idées.
03:02Excuse-moi si je dis à quelqu'un sale noir, ça c'est du racisme.
03:05Si je dis, travaille au noir, ça n'est pas du racisme.
03:08Il faut arrêter avec cette stratégie débile.
03:11Il faut voir si ça blesse des gens.
03:13Moi, je pars toujours de ce principe.
03:15Si c'est là, je ne pense pas que ça blesse des gens.
03:17Je pense qu'au contraire, c'est de le faire remarquer.
03:19Ça fait que ça peut blesser des gens.
03:21Moi, je suis plutôt... Je pense ça.
03:24Oui.
03:26Moi, je trouve que c'est limite raciste de voir ce genre de problème là où il n'y en a pas.
03:29Pourquoi ? Parce que, Gilles, tu as un problème avec la linguistique.
03:32Le travail au noir, c'est quoi ?
03:34Le noir, ça renvoie à la dissimulation, à l'obscurité, à l'ombre.
03:38C'est pour ça que le travail dissimulé, en fait, c'est purement linguistique.
03:42Ça renvoie à ce qui est illégal, ce qu'on veut dissimuler aux autorités fiscales.
03:46Donc, en réalité, le travail noir, c'est une sorte de dissimulation.
03:49Et le blanc, ça renvoie à la transparence.
03:51C'est ce qu'on fait en cachette.
03:52Ça s'appelle de la linguistique pure et simple.
03:54Donc, Gilles, tu te trompes sur toute la signification.
03:56Et Raymond ?
03:57Non, mais Jean-Mi a expliqué la signification de ce truc-là.
03:59Après, tu sais, ça renvoie au débat d'avant.
04:0176% des Français pensent que les hommes politiques sont déconnectés.
04:05Quand c'est ça son problème à lui, il vient à l'Assemblée pour me raconter ça.
04:08Il est complètement déconnecté.
04:11Il vient pour me raconter qu'il veut mettre une TVA à 5,5 pour les chiens et les chats.
04:15Il est complètement à l'ouest.
04:16Les mecs se lèvent le matin avec des combats d'effacer des couleurs.
04:19Le noir existe, le blanc existe.
04:21Les cols blancs, ce que tu as dit, armes blanches.
04:23On n'en fait pas toute une histoire.
04:24Après, il faudra dire le rouge, j'en veux plus.
04:26Mais le bleu, non.
04:27Pourquoi les voitures policières sont bleues ?
04:28J'en veux plus du bleu non plus.
04:29C'est ça.
04:30Ils se lèvent, les mecs.
04:31On les paye 7000 balles par mois.
04:33Et lui, on le paye 7000 balles par mois.
04:35Il vient à l'Assemblée.
04:36C'est son projet pour changer la France.
04:37C'est ça, lui.
04:38Mais putain, barre-toi.
04:39Il nous retarde.
04:40Ces gens-là nous retardent, Cyril.
04:41Pourquoi ça marche à l'envers ?
04:42Parce que ces gens-là nous retardent.
04:43Ils nous retardent.
04:44Ils arrivent à l'Assemblée.
04:45Ils mettent un costume.
04:46Elle est où, la voiture ?
04:47Il est où, le chauffeur ?
04:48On mange où, ce midi ?
04:49J'ai touché mes annuités.
04:50Oui, billet d'avion gratuit.
04:51Tout gratuit.
04:52Ils nous retardent.
04:53Tu as vu l'idée que j'ai eue sur Travail au noir ?
04:54Pas mal, non ?
04:55Vous croyez vraiment que les Français, en ce moment, leur priorité, c'est le travail
04:56Je pense que c'est ça.
04:57Je suis d'accord avec toi.
04:58Le problème, il est complètement là.
04:59On a des députés qui sont élus et au lieu de penser à comment on va s'en sortir en
05:00France, ils vont chercher des trucs qui ne servent à rien, qui font perdre du temps
05:01et qui montrent qu'ils sont complètement déconnectés des radicaux.
05:02Vous avez raison.
05:03Et qui sont complètement déconnectés des Français.
05:04N'importe quoi.
05:05Tu crois que c'est ça ?
05:06Non.
05:07C'est ça.
05:08C'est ça.
05:09C'est ça.
05:10C'est ça.
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11:37C'est ça.
11:38C'est ça.
11:39C'est ça.
11:40C'est ça.
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11:42C'est ça.
11:43C'est ça.
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13:32C'est ça.
13:33C'est ça.
13:34C'est ça.
13:35C'est ça.
13:36Je vous remercie.
13:37Et vous en avez un troisième qui vous explique travail au noir.
13:41Je vous dis que c'est un concours.
13:42Et vous en avez un quatrième qui a été exclu de l'Assemblée.
13:43Il est interdit de travailler à ce gala.
13:44Ah oui c'est ça.
13:45Oui, c'est ça.
13:46Je vous dis que c'est un concours.
13:47C'est pas possible.
13:48C'est un concours.
13:49Je me pose la question.
13:50Oui, Gilles Verdetta.
13:51C'est vrai qu'on épaule ce qu'elle voulait réagir là-dessus.
13:52J'ai pas eu mon clash quotidien, Thomas et Fabrice.
13:55Ah d'accord, mais il n'y aura pas de clash quotidien, je ne parle plus à Thomas.
13:58Déjà, et puis surtout, je trouve que...
14:01Ce soir, on est d'accord, il faut que vous l'accueilliez.
14:03Non, non, mais je veux dire, de toute façon, il n'y aura pas de clash.
14:05Il ne peut plus y avoir de clash, puisque je ne parle plus à Thomas.
14:08Je l'ai dit hier.
14:13On était tranquille, vous Polska.
14:15Non, non, non, mais j'ai dit hier soir...
14:17Il le méprise.
14:18J'ai dit hier soir que je refusais de participer à l'institution de Thomas.
14:22Polska, arrête de lui chanter.
14:24Qu'est-ce qu'il y a, Polska ? Qu'est-ce que vous voulez dire ?
14:25Lui, il a dit qu'il le méprise et il a dit qu'il n'en a rien à foutre.
14:28Tu n'aurais pas aimé.
14:29Je ne le méprise pas.
14:30Je ne le méprise pas du tout.
14:32Je ne le méprise pas du tout.
14:34Parce que mépriser, c'est déjà considéré.
14:38C'est tout.
14:39Je ne méprise que les gens que je considère.
14:41Quand vous en êtes avant la considération, il n'y a pas de mépris.
14:43Je suis incapable d'être hostile à quelqu'un en raison de ses idées.
14:46C'est une attitude générale que je ne comprends pas, mais c'est son droit.
14:49Je n'ai pas de problème avec ça.
14:52Ce n'est pas grave.
14:53Merci, les deux.
14:54Polska, franchement.
14:55On s'est fait.
14:56Je me sens mieux.
14:59Si vous allez mieux, c'est bien.
15:00Allez, Gilles Gardez, une minute.
15:02Franchement, Cyril.
15:03Dose, dose, dose.
15:07Franchement, il n'est pas…
15:08En fait, vous banalisez le racisme du quotidien.
15:11Alors, vous savez quoi ?
15:12Stop, stop, stop.
15:14Franchement, on ne peut pas entendre ça ici.
15:16Vous voyez ce que vous avez mis ?
15:18Travaille au noir.
15:21En musique, il y a les blanches et les noires.
15:23On va enlever les noires.
15:24Une blanche vaut deux noires.
15:27C'est vrai qu'en musique, une blanche vaut deux noires.
15:29Ça vous choque ou pas ?
15:30Non, mais Gilles Gardez, une blanche vaut deux noires en musique.
15:32Ça vous choque ou pas ?
15:33Non, mais excuse.
15:35C'est choquant.
15:36Franchement, ça c'est un exemple.
15:37C'est choquant.
15:38Une blanche vaut deux noires.
15:39Et une ronde vaut quatre blanches.
15:41Non, mais c'est vrai.
15:42Une ronde blanche vaut quatre noires.
15:44Une ronde blanche vaut quatre noires.
15:45Non, mais c'est vrai.
15:49Je te jure que c'est vrai.
15:50Merci.
15:52Il n'a rien dit.
15:53Non, mais si tu l'as dit tout à l'heure, c'est passé complètement tranquille.
15:56Il a dit comme par hasard.
15:58C'est-à-dire qu'en fait, on met le mot noir comme par hasard.
16:01Comme s'il y avait une sorte de racine d'état, de complot.
16:04Alors la police est raciste.
16:07Gilles Gardez, c'est ce que vous avez dit.
16:09Vous n'y aviez même pas pensé.
16:10Vous y avez pensé quand vous étiez député.
16:12J'ai réfléchi.
16:13J'ai mon ordre réfléchi.
16:14Réfléchissez plutôt à comment garder Fatou.
16:15Merci.