Le 15 octobre dernier, une jeune femme est morte d'une méningite aiguë. Malgré de nombreux appels au Samu, ses symptômes n'ont pas été pris au sérieux par l'opérateur. Une plainte a été déposée et une enquête ouverte.
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00:00Alors en premier lieu je tenais à vous dire que l'ensemble de la communauté des urgentistes et des centres 15 s'associe à la douleur de cette famille et des personnes qui sont autour d'elle
00:11parce que c'est un drame qui s'est produit, c'est un drame qui est peut-être lié à un dysfonctionnement du centre 15 mais ça c'est l'enquête qui va nous le dire
00:21parce que vous l'avez dit il y a une enquête judiciaire qui est en cours et évidemment notre communauté est fortement touchée, vous savez ça nous rappelle évidemment étrangement
00:31une autre affaire de Naomi Musunga en 2017 à Strasbourg qui était un petit peu, qui avait les mêmes tonalités et depuis 2017 vous savez que nous avons beaucoup travaillé
00:41sur le process qualité et la sécurité de l'appel, de la gestion des appels sur les centres 15 pour travailler sur la formation des gens qui décrochent ces appels
00:51donc ces assistants de régulation médicale pour travailler sur l'amélioration des process donc effectivement avoir des procédures qui soient bien écrites et appliquées
01:01de la relecture de ces pratiques de manière à avoir le moins de prise de risque possible. Votre médecin consultant a tout à fait bien expliqué la problématique des centres 15
01:12on est dans l'émotion, les gens expliquent des choses avec leurs mots, le médecin est là pour faire le tri, pour essayer de trouver des signes de gravité qui doivent amener le patient à aller aux urgences
01:23ou à pouvoir être pris en charge et visiblement les premiers éléments qui sont rassemblés étaient plutôt rassurants même si évidemment la relecture qu'on en fait a posteriori
01:32montre que c'était pas aussi rassurant que ça. Maintenant dire si les symptômes ont été bien décrits ou bien questionnés, ça encore une fois c'est l'enquête qui nous le dira.
01:42Je me mets à la place de ceux qui nous regardent et qui se disent mais dans le doute, pourquoi est-ce qu'on n'envoie pas quelqu'un dans le doute ?
01:52Parce que du doute monsieur, nous gérons à peu près 35 millions d'appels par an dans les centres 15 en France. Si à chaque fois qu'on avait le moindre doute on envoyait une ambulance,
02:03il n'y aurait pas assez d'ambulances pour répondre à toutes les demandes.