Il y a sept ans, Naomi Musenga, une jeune femme de 22 ans, est prise de violentes douleurs au ventre. Elle appelle le Samu pour être prise en charge, et tombe sur une opératrice qui ne la prend pas au sérieux. Après que cette dernière ait raccroché, Naomi meurt quelques heures après à l’hôpital. L’opératrice du Samu est poursuivi pour “non-assistance à personne en danger” et risque cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Vous pouvez appeler les portiers, mais vous pouvez pas...
00:02Oui, vous allez mourir certainement un jour, comme tout le monde.
00:05Une opératrice du SAMU est jugée à partir de ce jeudi 4 juillet,
00:08après la mort de Naomi Muzenga.
00:10En novembre 2017, Naomi Muzenga, une jeune femme de 22 ans,
00:14est prise de violentes douleurs au ventre.
00:16Elle appelle donc le SAMU pour être prise en charge
00:18et tombe sur cette opératrice.
00:20Oui, qu'est-ce qu'il se passe ?
00:23Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:28Je peux pas...
00:34Je peux pas...
00:36Je vais mourir...
00:41Il me fait mal partout...
00:58L'opératrice finit par raccrocher sans lui apporter de solution
01:02et quelques heures plus tard, Naomi Muzenga meurt à l'hôpital de Strasbourg.
01:06Sept ans après, le procès de l'opératrice s'ouvre.
01:09Je vais juste mettre un point sur un visage
01:16qui a fermé la porte à ma fille. C'est tout.
01:21Comme c'est écrit sur la photo de Naomi, c'est justice pour Naomi.
01:26C'est la première chose que nous attendons.
01:28J'ai besoin des réponses.
01:30Des réponses vraiment à cet acte.
01:33Les experts ont conclu que la mort de Naomi était inévitable.
01:37C'est pourquoi l'opératrice du SAMU est jugée pour non-assistance à personne en danger
01:41et risque cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
01:45Depuis ce drame, des mesures ont été mises en place,
01:47comme une formation de dix mois,
01:49afin d'obtenir un diplôme pour travailler dans ces centres d'appel d'urgence.