• il y a 3 heures
Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:00Les vraies voix sud-radio.
00:01Trois mots dans l'actu qui sont fasciste, conférence et cyber-harcèlement.
00:05Oui, Donald Trump est un fasciste, répond Kamala Harris reprenant les accusations de l'ancien chef de cabinet de son adversaire.
00:12Le ton monte à une douzaine de jours du scrutin.
00:15800 millions de dollars d'aides humanitaires récoltées à la conférence internationale de Paris sur le Liban,
00:20alors que de nouvelles frappes ont détruit 6 immeubles au sud de Beyrouth encore la nuit dernière.
00:24Israël affirme avoir visé des dépôts d'armes du Hezbollah.
00:27Et puis, 7 personnes interpellées dans l'enquête sur le cyber-harcèlement de Thomas Jolie,
00:31le directeur artistique de la cérémonie d'ouverture des JO.
00:35Les vraies voix sud-radio.
00:41Pensez-vous que Donald Trump est un fasciste ?
00:43Oui, je le pense, répond tout simplement Kamala Harris en interview.
00:47La démocrate rebondit sur ses accusations de John Kelly,
00:49l'ancien chef de cabinet de son adversaire républicain dans le New York Times.
00:54« J'ai besoin du genre de généraux qu'avait Hitler »,
00:57lui aurait confié Donald Trump un jour à l'époque où il était en fonction à la Maison-Blanche.
01:02Alors avec des sondages serrés comme jamais, Kamala Harris présente l'enjeu du 5 novembre
01:06comme celui de la démocratie contre la tentation autoritaire incarnée par Donald Trump.
01:14Donald Trump est de plus en plus dérangé et instable.
01:17Lors d'un second mandat, des personnes comme John Kelly ne seraient pas là pour servir les garde-fous.
01:21Nous savons ce que veut Donald Trump, il veut le pouvoir absolu.
01:27Dans 13 jours, la question sera de savoir ce que veut le peuple américain.
01:31Il est profondément troublant et incroyablement dangereux que Donald Trump invoque Adolf Hitler,
01:41l'homme qui est responsable de la mort de 6 millions de Juifs et de centaines de milliers d'Américains.
01:46De son côté, Donald Trump vient de qualifier Kamala Harris de « personnage à faible QI » lors d'un meeting à Atlanta.
01:53Pour le coup, ça paraîtrait presque poli à côté des insultes d'il y a quelques jours.
01:56Vous vous souvenez peut-être quand il avait qualifié Kamala Harris de vice-présidente de MERDE.
02:01En tout cas, les deux camps concentrent toute leur dernière force sur les sept « swing states »,
02:06ces États indécis et stratégiques en grands électeurs.
02:09Georgia, Arizona, Nevada, Pennsylvanie, Caroline du Nord, Michigan et Wisconsin.
02:14La bataille continue entre les deux candidats.
02:17C'est tout de même invraisemblable parce que lorsqu'on voit la définition que donne le QI au terme de fasciste, c'est absurde.
02:26Lorsqu'on est autoritaire, on est fasciste. C'est absurde, absurde.
02:34Après Kamala Harris n'a peut-être pas tort. Néanmoins, je ne pense pas du tout que ça va se jouer sur ces questions-là.
02:39Les questions morales, à un moment donné, sont assez secondaires.
02:40D'ailleurs, en France aussi, on en parle parfois beaucoup parce que ça fait du buzz.
02:44Mais à mon avis, il y avait un reportage hier à la télévision sur les relégués de la croissance américaine.
02:51Et je pense que c'est beaucoup plus sur ces questions de l'emploi, de la pauvreté, des inégalités que ça va se jouer.
02:55Et là, à un moment donné, Kamala Harris a une vraie carte à jouer.
02:57— Mais c'est le contraire, à mon avis. Enfin, c'est trop long.
03:01— Ce qui, moi, me terrifie, en revanche, c'est quand on voit la dégradation...
03:05Alors on se plaint en France, à juste titre d'ailleurs, de la dégradation du niveau de nos politiques ou de nos élus.
03:10Là, une fois encore, on est sur la voie de l'américanisation.
03:12Heureusement qu'on a encore un peu de marge, parce qu'on en est encore là.
03:15— On a parlé de ça il y a 3 jours. Est-ce que la politique américaine est de plus en plus trash ?
03:18— Moi, j'ai pas souvenir d'avoir entendu...
03:21Et Trump est objectivement particulièrement ablamé là-dessus.
03:25— C'est l'e-mail du chien.
03:26— Ouais, il utilise des termes qu'en France, on pourrait considérer comme pénalement poursuivable.
03:30— Absolument.
03:31— Et ce qui est inquiétant, c'est de voir qu'une démocratie comme les États-Unis,
03:33dont on aura besoin en Europe dans les années qui vont venir – on en a besoin en particulier en Ukraine –
03:37est à ce point-là déchirée entre deux camps qui s'invectivent de cette manière-là, quoi.
03:42— Allez, le deuxième mot. Conférence avec ses 800 millions de dollars d'aides humanitaires
03:46récoltées pour le Liban à Paris.
03:47— 800 millions et même plus d'un milliard de dollars en comptant aussi l'aide à l'armée libanaise,
03:51vient d'indiquer le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrault
03:54lors de cette conférence internationale pour le Liban, bien au-delà donc des 500 millions espérés.
03:59— Mesdames et messieurs les ministres, mesdames et messieurs, au total,
04:02nous avons rassemblé collectivement 800 millions de dollars d'aides humanitaires
04:06et 200 millions de dollars pour les forces de sécurité, soit presque un milliard,
04:10soit même plus d'un milliard, me dit-on, avec les dernières contributions.
04:14Nous sommes donc à la hauteur de l'enjeu. Je voulais vous en remercier et je voulais vous en féliciter.
04:20— Appel à l'aide humanitaire lancée par les Nations unies.
04:22Sur ce milliard de dollars, la France annonce 100 millions par la voix d'Emmanuel Macron.
04:26— Dans l'immédiat, c'est une aide massive qu'il faut apporter à la population libanaise,
04:30qu'il s'agisse des centaines de milliers de personnes déplacées par la guerre
04:34ou des communautés qui les accueillent. La guerre doit cesser au plus vite.
04:38Il faut incesser le feu au Liban. Plus de dégâts, plus de victimes, plus de frappes
04:43ne permettront ni d'en finir du terrorisme ni d'assurer la sécurité de tous.
04:48— En tout cas, le sud de Beyrouth a été frappé à 17 reprises encore la nuit dernière.
04:516 immeubles détruits. Israël dit avoir visé des dépôts d'armes du Hezbollah.
04:56— Un mot ou on passe au troisième mot, comme vous voulez. Troisième mot.
04:59— Il s'était intéressé au Liban. Il l'avait un peu oublié. Il y revient, le président.
05:05— Non mais c'est un geste, voilà, qui est très fort. Ça fait quand même un huitième,
05:08si je compte bien, de l'aide qui est versée uniquement par la France. Donc voilà,
05:11c'est quand même une somme colossale. C'est un geste extrêmement fort pour la suite
05:14des événements dans la région. — Troisième mot, cyberharcèlement.
05:18On vient de l'apprendre. 7 personnes ont été arrêtées partout en France.
05:21— Une première vague de cette interpellation, dit la justice. Interpellation menée cette
05:26semaine partout en France. On parle de l'enquête pour le cyberharcèlement subie notamment
05:29par Thomas Joly, le directeur artistique de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
05:34Il en avait témoigné sur BFM. — La République aime tous ses enfants.
05:37Et elle les défend et elle les protège, voilà. Et quand on est victime... Quand on est la
05:41cible, pardon, d'homophobie, de racisme, de n'importe quel type de discrimination,
05:45d'ailleurs... La discrimination est un délit. Et la loi punit ça. Donc on s'en protège.
05:50Mais par contre, non, ça ne démotive pas. Bien au contraire, ça dit surtout, nous avons
05:55tous une place, tous et toutes, une place sous la lumière de cette vasque. Et au-delà
06:00de cette vasque, dans ce pays, encore une fois, la République accueille tout le monde.
06:04Et que si certains ou certaines ne le comprennent pas, eh bien, il faut leur redire.
06:09— Cette interpellation, donc, première vague, dit la source judiciaire contactée
06:14par l'agence France Presse, source qui fait savoir qu'il y en aura d'autres. Les enquêteurs
06:17iront, je cite, « jusqu'au bout ». — Un message très mesuré de Thomas Joly,
06:23je veux dire. — Oui. J'aimerais bien que la justice,
06:26la police ordinaire soit aussi efficace parfois que les services spécialisés le sont dans
06:32le cyberharcèlement. — Oui.
06:34— Ça aussi, pour le grand public, là aussi, il nous faut encore, pardon, mais de la poudre
06:39aux yeux. C'est-à-dire qu'à partir du moment où un personnage est important ou protégé
06:42du pouvoir... C'est-à-dire que pour le... Juste au titre, en l'occurrence, je peux prononcer
06:45pas sur le dossier. Il n'y a aucune difficulté à ce qu'on poursuive des personnes qui harcèlent,
06:50quelle que soit d'ailleurs la méthode, qu'elle soit par papier, par geste, par agression,
06:54numériquement, peu importe. Évidemment que la loi... Force doit rester à la loi,
06:57comme disent les gendarmes. Mais pardon, j'aimerais bien que la justice tout court
07:02soit aussi diligente et efficace sur des dossiers lambda qui, parfois, sont beaucoup
07:06plus graves que ça, y compris le cyberharcèlement, d'ailleurs. Vous pouvez toujours essayer de
07:09déposer une plainte. On va voir ce qui va lui arriver à la plainte. Rien. Donc ça m'agace
07:13un petit peu que parce que les médias... Pour les adolescents, par exemple. Exactement.
07:16On a le spotlight, pour utiliser un bon mot de français, sur un individu qui est à le
07:21moment le vent en poupe... Un projecteur, vous voulez dire. Un projecteur du moment,
07:23pardon, c'est ma faute et je m'en veux. J'aime battre ma coulpe. Et là, on a l'impression
07:29qu'on a des moyens de mesurer. C'est un écran de fumée. La réalité, c'est que la justice
07:32ne bouge pas dans 99% des cas. Comme Colin. C'est très possible ce que vous dites. Après,
07:36voilà, il a été quand même très exposé médiatiquement. Enfin, on va dire, il y a
07:39quand même des milliards, enfin en tout cas plusieurs centaines de millions de personnes
07:41pour regarder ce qu'il a fait, pas tout seul, mais évidemment avec toute l'équipe pour les
07:44Jeux Olympiques et Paralympiques, avec plusieurs cérémonies d'ouverture, de clôture. Enfin,
07:48voilà, comme on a tous suivi. Donc là, il était quand même dans une situation qui était quand
07:51même très particulière aussi. Très exposé. Une déferlante de haine. On l'a vu effectivement
07:55sur les réseaux sociaux. Merci beaucoup. Félix Mathieu, dans un instant.

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