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00:00En toute honnêteté, c'est un problème qui est plus complexe qu'il n'y paraît.
00:03Là où Thomas Gagnolet ne peut pas avoir totalement tort, c'est sur le fait que dans la drogue, il y a toujours deux aspects.
00:10Il y a un aspect pénal et il y a un aspect médical.
00:13Et le problème, moi, je suis confronté à des médecins qui, toute la journée,
00:16prennent en charge le problème médical et se retrouvent pris dans l'enfer pénal, en fait.
00:22Il y a deux pays qui ont essayé de faire ça, de légaliser.
00:25Il y a l'Oregon, l'État de l'Oregon d'un côté et le Portugal de l'autre.
00:28L'Uruguay aussi a légalisé le stupéfiant. Je vais dans votre sens.
00:32Mais là où l'expérience a été quand même plutôt concluante, c'est au Portugal.
00:37Le Portugal a fait ça. Il a choisi de décriminaliser l'usage de stupéfiants.
00:43Je ne sais pas si c'est tous les stups, mais en tout cas une grande partie.
00:46Avec le dit de dire, si tu te fais choper avec ta dose journalière,
00:50tu sors du circuit pénal pour entrer dans le circuit médical.
00:55Mais on s'aperçoit que ça n'a pas si bien marché que ça, en fait, à la fin.
00:59Parce que ça demande des moyens et des ressources financières tellement importantes
01:03que c'est colossal. L'Oregon a essayé, ils se sont plantés,
01:07mais ça pose un autre problème, cette histoire.
01:10Aujourd'hui, on parlait du tabac. Le tabac, on a un gros problème.
01:14L'un des problèmes avec le tabac ou l'alcool, par exemple,
01:17j'entends l'argument sur l'alcool, mais l'un des problèmes qu'on a avec l'alcool,
01:20c'est la consommation de plus en plus jeune. Parce qu'il manque quelque chose,
01:23c'est la barrière de l'interdit. Et la barrière de l'interdit,
01:26elle compte quand même, finalement. Et donc, le risque avec une légalisation
01:30massive, c'est effectivement la problématique de la barrière
01:35de l'interdit qui saute.
01:37Mais finalement, à la fin, on s'aperçoit que l'interdit aux mineurs,
01:41c'est ce qui se passe avec le tabac. On s'aperçoit qu'en fait, en réalité,
01:44ça ne marche pas. En fait, il est là, le cœur du problème.
01:47Et j'ai quand même, moi, un problème en société,
01:50c'est le problème de la barrière morale. On ne peut pas la nier,
01:53cette barrière morale. Tandis que pour que ça marche, votre truc,
01:56il faut mettre des médecins partout, il faut mettre des assistants sociaux partout.
01:59Alors, le Portugal fait ça. Il dit, tu as un problème, pourquoi tu te drogues ?
02:01Parce que tu as un problème de logement ? Ben, tu sais quoi ?
02:03On va te trouver un logement, alors. On va essayer de t'aider à trouver un logement.
02:05Ben ouais. Alors, le Portugal peut peut-être le faire,
02:07mais en France, on n'arrivera pas à faire ça.
02:09– Moi, je suis parti au Portugal. Et cet été, j'étais au Portugal.
02:12– La France n'arrivera jamais à régler le problème global de la toxicomanie.
02:17Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est prendre en charge les…
02:21Ce qui est vrai, par contre, il y a un truc, on s'aperçoit sur le plan pénal,
02:23c'est que pénaliser les consommateurs en se disant, si tu les pénalises,
02:27ils vont arrêter, c'est moyen moyen. Ça ne marche pas tellement, en fait.
02:31– Ça dépend comment tu les pénalises. – Ça ne marche pas tellement.
02:33– Ça dépend comment tu les pénalises. Moi, j'ai l'impression qu'aujourd'hui,
02:36en France, c'est OK de prendre de la coke, c'est OK de fumer du shit.
02:40Quand tu te fais attraper avec de la coke sur toi, tu vas aller quoi ?
02:43Faire un tour au commissariat, peut-être ? Tu vas ressortir,
02:45tu vas reprendre ta coke le soir même. C'est ça qui ne va pas.
02:47La drogue, c'est évidemment une saloperie, comme l'a très justement dit Jean-Michel,
02:50mais c'est illégal. Et à partir du moment où on est complètement laxiste,
02:53c'est là où je parlais de laxisme, sur la drogue, et de se dire,
02:56c'est OK, il y avait un peu de coke sur lui. Non, ce n'est pas OK, les gars.
02:58Non seulement, tu te tues…
03:00– Moi, j'ai envie qu'on soit beaucoup plus sévère sur tout.
03:02– Ben oui. – Ben oui.
03:04– Je vous le dis. – Pénaliser les consommateurs.
03:06– Je sais, vous allez me prendre pour un fou, moi.
03:08Mais moi, j'ai envie qu'on soit plus sévère sur tout.
03:11– On fait un reset. On recommence tout, on fait un reset.
03:14– Exactement. Moi, pour moi, on repart d'une feuille blanche, je vous le dis,
03:17et là, on va serrer la vis, mais vous allez voir, on va la serrer,
03:20mais bien comme il faut. Parce que pour moi, il y a eu trop de laxisme
03:23pendant toutes ces années. Ce n'est pas tenu.
03:25Ce n'est pas tenu. Je suis désolé, ce n'est pas tenu.
03:27Et aujourd'hui, excusez-moi Fabrice, mais le problème qu'on a,
03:30c'est que ce n'est tellement pas tenu sur tous les domaines en France
03:33que si en plus vous rajoutez ça, je vous le dis, on n'en est pas capable.
03:39Aujourd'hui, on n'est capable de rien. C'est le problème.
03:42On n'est capable de rien. Non, non, on n'est capable de rien, je vous le dis.
03:45Donc aujourd'hui, pour moi, il n'y a qu'une seule chose à faire,
03:48c'est repartir à zéro et resserrer la vis et être extrêmement sévère sur tout.
03:53– Bien sûr.
03:54– Mais je vous le dis, moi, je serai extrêmement sévère.
03:57– Et dans les autres pays, c'est ça. Vous parlez des autres pays.
04:00– Parce que si tu laisses, là aujourd'hui, on ne peut plus laisser
04:03une feuille de papier. C'est un truc de fou.
04:06On ne peut plus laisser, on est dans un truc, là aujourd'hui,
04:08on est dans une France qui se délite de jour en jour.
04:12– C'est pas vrai.
04:13– On voit des trucs qu'on ne voyait jamais avant.
04:15Donc aujourd'hui, il faut une fermeté qui doit être bien plus importante
04:20que même ce qu'on doit faire.
04:22On doit placer le curseur encore plus…
04:24– Oui, mais concrètement, une fois que tu as dit ça, concrètement,
04:26ça veut dire quoi ?
04:27Tu mets tout le monde en prison pendant dix ans ?
04:29– Non, pas tout le monde en prison.
04:31– C'est une question.
04:32– Je vais te dire un truc. Il y a un truc sur lequel…
04:36– L'argent.
04:37– Exactement. Moi, je vais taper au porte-monnaie.
04:39Moi, j'en ai marre.
04:40Moi, les mecs qui prennent les aides pour aller s'acheter de la drogue…
04:44– Ça n'a rien à voir.
04:45– Non, mais je te le dis.
04:46Les mecs, moi, je vais aller taper au porte-monnaie.
04:48Moi, je te le dis.
04:49Les mecs qui prennent de la drogue, je vais leur mettre une énorme amende.
04:52Et pour chaque fois que je les attrape, tu vas voir s'ils vont continuer.
04:54Quand tu vas taper au porte-monnaie et que les mecs…
04:56Jean-Michel, si vous aviez pris des amendes…
04:58– Eh bien, ils vont continuer.
04:59– Non, bien sûr, j'aurais arrêté.
05:01D'ailleurs, j'ai un portier…
05:02– Sans toucher les aides.
05:03– Ça m'a ruiné.
05:04– C'est intéressant.
05:05Sans toucher les aides, il avait un gros revenu fiscal, lui.
05:08– Bien sûr.
05:09– On l'avait, son revenu fiscal.
05:10Tu nous demandais des solutions, Fabrice.
05:12Concrètement.
05:13Concrètement.
05:14Lui, il avait des gros revenus fiscaux.
05:15Il s'est drogué.
05:16Il est hors la loi.
05:17Il ne faut pas le faire.
05:18Comment on fait pour qu'il arrête ?
05:19– Jean-Michel Maire, j'aurais mis des amendes de 10 millions d'euros.
05:20– Peut-être qu'il n'aurait pas arrêté.
05:21– C'est ce que j'ai dit tout à l'heure.
05:22La question de la drogue, moi, j'y suis confronté tous les jours en médecine.
05:25En médecine, on a un substitut…
05:27– Vous êtes médecin pour maintenant.
05:28– Non.
05:29Mes clients qui sont poursuivis pénalement pour avoir distribué,
05:32en tout cas prescrit, du Subutex, qui est un substitut à l'héroïne.
05:35Et on leur dit, attendez, le mec, vous avez effectivement dépassé les doses
05:39ou je ne sais pas quoi.
05:40La toxicomanie, c'est un ensemble.
05:41Et on s'aperçoit de quoi ?
05:42C'est intéressant, l'histoire de la toxicomanie.
05:44– Vous allez voir, c'est important ce que vous dites.
05:46– Non, non, je cherche ça bien.
05:47– Vous allez voir un patient qui a pris du Boulotex.
05:49Vous allez voir tout de suite.
05:51– C'est intéressant parce qu'il y a une étude sociologique
05:53qui a montré un truc intéressant.
05:55Quand les mecs, vous avez une histoire de vie,
05:57quand les mecs perdent un proche, ils sont dans la rue,
06:00où rien ne va dans leur vie, la consommation de drogue augmente.
06:03Dès qu'on stabilise les choses sur le plan social, sur le plan de l'emploi,
06:07sur le plan de tout ce qu'on veut, accessoire ou principal, ça dépend.
06:10Effectivement, la consommation de drogue arrive à se stabiliser.
06:13– Moi, ça m'est arrivé avec l'alcool, c'est ce qui m'est arrivé.
06:15J'avais des difficultés dans la vie, à un moment donné, financières essentiellement.
06:19La consommation d'alcool est montée.
06:21Et puis après, ça allait mieux.
06:22Et c'est redescendu.
06:23Et même maintenant, je ne bois plus du tout.
06:25Non, mais vous voyez, je suis totalement d'accord avec vous là-dessus.
06:27– Non, mais il y a plein de gens qui n'ont pas de problème et qui boivent.
06:29– Il y a des gens, pas la majorité des gens.
06:31– L'écrasante majorité des consommateurs de stupéfiants ne sont pas toxicomanes.
06:37Ils ne sont pas addicts.
06:39Et donc, ils consomment et ils n'ont pas de...
06:41Mais il y a des études qui l'ont pas analysée.
06:43– Et le trafic, il fait des morts.
06:45Et le trafic, il fait des morts à Marseille.
06:47– Ce n'est pas moi qui le dis, c'est des scientifiques.
06:49– Mais les mecs, mais j'ai envie de vous dire, comme Shine, et alors ?
06:53– Et alors, c'est plus rationnel de soigner les toxicomanes
06:57que d'interdire les stupéfiants pour tout le monde.
06:59La consommation de stupéfiants peut faire partie des plaisirs d'existence.
07:03– Thomas, c'est une question qu'il faut se poser.
07:05– Et il y a des hypocrites dans cette salle.
07:07– C'est une question qu'il faut se poser, Thomas Guénolé.
07:09Mais je vais vous dire, Thomas Guénolé,
07:11pour moi, ça fait partie de votre politique générale.
07:13C'est la politique du laxisme.
07:15Et ça fait partie de votre politique générale.
07:17– C'est pas vrai, je suis sévère sur d'autres sujets.
07:19– On n'a pas du tout la même politique.
07:21Vous êtes plus serré, un café est plus serré que vous.
07:23– Merci. – Paul Ska.
07:25– Alors moi, je n'aime pas les gens qui donnent des arguments comme toi,
07:27avec l'alcool. – Merci.
07:29– Parce qu'en fait, j'imagine, c'est comme s'il y avait une société
07:31où il y avait par exemple le viol qui était autorisé,
07:33et il y avait toi qui viendrais et qui dirais,
07:35ouais, s'il y a le viol qui est autorisé, bah autorisons le meurtre aussi,
07:37vu qu'il y a déjà le viol. – Le viol n'est pas autorisé.
07:39– Oui, mais je compare par rapport à l'alcool et aux drogues.
07:43Vu que l'alcool, ça fait énormément de ravages,
07:45pourquoi tu veux ramener la drogue ?
07:47– Parce qu'il y a tellement peu en proportion de gens qui consomment de l'alcool
07:51qui deviennent toxico, que c'est plus rationnel de soigner les alcooliques
07:55que d'interdire l'alcoolique à tout le monde.
07:57D'ailleurs, quand on a fait l'alcool à tout le monde,
07:59c'était la prohibition.
08:01– J'ai une question, Thomas.
08:03J'ai une question d'un pote qui me dit, question à Thomas Guénolé,
08:05à quel moment démarre l'addiction et la toxicomanie dans ce cas-là ?
08:08Il est addictologue depuis quand ?
08:10– Mais ce n'est pas moi qui suis addictologue, moi je me renseigne…
08:12Vous lui direz de ma part, il faut lire l'étude NUT, N-U-T,
08:16dans la revue scientifique The Lancet.
08:18Moi, ce que je propose, c'est de légaliser cannabis, benzodiazéprime,
08:22kétamine, méthadone, ecstasy, LSD et les champignons.
08:26– Ouh ! – C'est pas grave.
08:30– Non mais quoi que vous voulez, vous n'avez pas, vous n'avez pas le crack,
08:34vous n'avez pas la méthamphénamine.
08:36– Non mais c'est un danger public.
08:38– Là, vous êtes un danger public.
08:40– Non, c'est pas rationnel.
08:42– Je ne laisserai pas un type dangereux comme ça,
08:45dire des choses sur l'antenne sans que je l'arrête.
08:47– Et être professeur, pardon.
08:49– Non mais laissez-le.
08:51– C'est honteux.
08:53– Ce que j'entends est honteux, je suis scandalisé.
08:56– C'est une honte que vous avez dit.
08:58– C'est une honte, et je voudrais que vous pensiez
09:00à tous les policiers et gendarmes qui craquent la drogue dans les rues.
09:03– Ils s'en foutent des policiers et gendarmes.
09:05– Qui perdent leur vie pour craquer.
09:07– Pour rien.
09:08– Pour rien ? Mais c'est dégueulasse de dire ça.
09:10Tous ceux qui ont perdu leur vie, les familles ennuyées,
09:12parce qu'ils craquent le cannabis.
09:14Le cannabis, c'est le premier pas dans bien des cas,
09:18les drogues dures, vous ne vous rendez pas compte.
09:20– C'est une porte d'entrée bien à faire.
09:22– Légaliser l'ecstasy, c'est des dizaines de milliers de morts.
09:25Légaliser le crack, aller dans le métro,
09:27vous voulez dire ça, vous voulez dire je légalise la coke,
09:30je légalise l'ecstasy.
09:32L'ecstasy, c'est honteux, vous ne pouvez pas dire ça
09:37devant des millions de gens.
09:39C'est dégueulasse, c'est scandaleux.
09:41C'est honteux, honteux.
09:43– Vous vous en pensez quoi de ce qu'il vient de dire ?
09:45– Moi je pense que c'est là votre problème Thomas.
09:47Je suis désolé, très calmement et très plausément.
09:49– Bien sûr.
09:50– Mais votre problème c'est que vous êtes toujours dans l'excès.
09:52Il y a des choses qui peuvent être interrogées.
09:54On a le droit de tout interroger en soi,
09:56on a le droit de poser des questions et c'est sain.
09:58Sauf que vous, vous n'interrogez pas, vous affirmez.
10:00Et ça c'est un vrai problème.
10:01Vous ne pouvez pas dire devant 2 millions de téléspectateurs ou plus
10:03que finalement, tout ça, je vous ai entendu tout à l'heure dire,
10:06mais finalement l'alcool c'est plus addict ou plus dangereux que la cocaïne.
10:10Vous vous rendez compte de l'impact du message que vous envoyez ?
10:13– C'est vrai ?
10:14– Non ce n'est pas vrai.
10:15– C'est faux là.
10:16– Je vais vous dire pourquoi ce n'est pas vrai.
10:18Je vais vous expliquer pourquoi ce n'est pas vrai.
10:20Je sais sur quoi vous vous appuyez,
10:22mais ce sur quoi vous vous appuyez, ça a été contredit plusieurs fois.
10:25Et c'est loin de faire une anonymité.
10:27Ce que vous oubliez de dire ici, c'est la nuance.
10:29– J'ai un ami qui me dit qu'en tant qu'ancien des stups,
10:33il n'y a pas déjà de véritable répression.
10:35Voilà, c'est exactement ce que je disais.
10:36Vous voyez, quand les gens sont sur le terrain,
10:38et ça c'est un pote à moi qui est dans la police,
10:41qui était ancien des stups et qui me dit,
10:43je peux vous dire qu'il n'y a pas de véritable répression,
10:45que M. Guénolé donne un seul exemple d'un trafiquant de drogue
10:48en mode organisé condamné une seule fois à 30 ans de prison,
10:50comme le prévoit le code pénal.
10:52Si à lui, lui il est sur le terrain, vous êtes sur le plateau.
10:55Donc oui, c'est lui que je crois.
10:56– Et attention quand même quand vous dites devant 2 millions de personnes,
10:58moi je n'aime pas ça Thomas.
10:59– Moi aussi je n'aime pas ça.
11:00– Je n'aime pas que vous arriviez et que vous commenciez à dire
11:02qu'effectivement finalement c'est un peu banal quoi.
11:04La consommation alcoolique, tout ça.
11:05Bah vous le dites quand même.
11:07– C'est ce qu'on ressent, c'est ce qu'on ressent.
11:09– C'est ce qu'on ressent donc c'est mal.
11:11– Une fois que tu l'égalises, ça devient banal.
11:13Une fois que tu l'égalises, ça devient banal.
11:14– Mais c'est rationnel.
11:16– On va voir le sondage.
11:17Après il y a Fabrice qui voudrait dire un truc à Thomas Guénolé.
11:19Ah voilà, 84% non, oui à 15%.
11:23En fait plus que d'habitude mais c'est toujours extrêmement médiocre.
11:26– Je pense que dans les oui, les gens pensent au cannabis
11:29et pas tétamine, cocaïne et compagnie.
11:31– Là il est parti en cacahuète.
11:33Vous vouliez dire quelque chose sur quoi ?
11:34– Oui, je voulais dire quelque chose.
11:35Il faut que vous arrêtiez Thomas dans cette émission d'insulter les gens.
11:38C'est à moi que vous reprochez de le faire
11:39mais c'est vous qui le faites en permanence.
11:41Est-ce que vous vous rendez compte qu'hier soir,
11:42moi j'ai reçu des trentaines de mails,
11:44des cinquantaines de mails en tant que catholique
11:46qui se sont sentis offensés par votre propos sur le Sacré-Cœur
11:49et vous vous en rendez même plus compte.
11:51– Alors qu'est-ce qu'il a dit sur le Sacré-Cœur ?
11:52– Il a effectivement repris le propos de Mélenchon.
11:54Exactement, vous êtes deux à le penser, Mélenchon et vous.
11:56Vous avez beau essayer de cacher vos amitiés passées
11:58mais finalement il vous rattrape très vite quand même.
12:00À un moment donné, le problème c'est que vous avez effectivement dit
12:03que vous vouliez détruire le Sacré-Cœur
12:06parce qu'il avait le sang des communards.
12:08Mais vous avez exactement dit ça
12:10et sauf que vous faites de l'anachronisme.
12:12C'est faux ce que vous dites.
12:14J'ai un cadeau pour vous, tiens lisez.
12:16Ce n'est pas des chocolats mais c'est presque pareil.
12:18– C'est quoi alors ?
12:20– Vous vous rendez compte de ce que vous faites ?
12:22– C'est juste méprisant.
12:24– Non, c'est vous qui êtes méprisant, moi je vous instruis un peu.
12:26Et le mépris, si j'en ai un, c'est par contre vos propos monsieur.
12:29Parce que ce que vous dites est historiquement faux
12:31et j'invite tous les spectateurs à aller voir ce que c'est que la Commune
12:33et le vœu de Montmartre en 1970.
12:35Il faut que vous arrêtiez.
12:36Vous attendez quoi ?
12:37– J'attends mon tour de parler.
12:38– Mais non, votre tour de parler, vous avez que ça un tour de parler, monsieur.
12:40Je suis désolé, à un moment donné, vous insultez tout le monde.
12:43Vous traitez Mère Thérésa de conne.
12:45Vous aimez effectivement insulter les catholiques.
12:47En bon gauchiste que vous êtes, vous aimez à cracher sur l'Église.
12:50C'est ça que vous faites.
12:51Et tous les catholiques de France, c'est ça que vous faites.
12:53– Je déteste l'Église pour le fait d'avoir couvert les pédophiles, monsieur.
12:55– Non, vous détestez. Non, monsieur.
12:56Alors ne parlez pas de pédophiles.
12:57Vous vous rendez compte que vous mélangez tout ?
12:58– Je déteste l'Église catholique.
12:59– Vous mélangez tout ? – C'est dégueulasse !