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00:00– Il y a deux jours, vous vouliez raser la basilique du Sacré-Cœur à Paris.
00:04Hier, on revenait sur le sujet, vous êtes allés encore plus loin
00:08en disant que vous détestiez l'Église catholique.
00:09Vous n'êtes pas arrêtés là, vous avez touché le fond
00:12au moment où on a abordé le sujet de la consommation de drogue.
00:15Alors on va revoir tout ça, on va revoir d'abord quand vous avez dit
00:19que vous vouliez raser l'Église catholique, regardez.
00:21– Non, par contre, si on rase le Sacré-Cœur
00:24pour mettre l'hôtel à la place, là, je suis pour.
00:25– Oh là là, quelle horreur !
00:26– Le Sacré-Cœur a été construit pour expirer,
00:28oui, entendez-moi bien, pour expier les péchés des communards
00:32de la commune de Paris, et cette merde meringuée géante
00:35que je trouve détestable du point de vue architectural,
00:37je serais ravi au minimum qu'on en fasse un musée des communards.
00:40– Quel fasciste ! – On est honteux, vous l'avez dit.
00:42– Alors, on a démarré comme ça, hier, alors qu'on revenait sur ce sujet,
00:45vous êtes allés plus loin en disant qu'il détestait l'Église catholique.
00:48– Je suis désolé, à un moment donné, vous insultez tout le monde,
00:51vous traitez Mère Thérésa de conne, vous aimez effectivement
00:53insulter les catholiques, en bon gauchiste que vous êtes,
00:56vous aimez à cracher sur l'Église, c'est ça que vous faites,
00:58et tous les catholiques de France, c'est ça que vous faites.
01:00– Je déteste l'Église pour le fait d'avoir couvert les pédo-sœurs,
01:02monsieur, c'est la pédo-sœur fondamentale pour laquelle je déteste l'Église catholique.
01:06– Vous mélangez la couverture des pédo-sœurs, c'est dégueulasse.
01:09– Un instant les chéris, lui il dit n'importe quoi.
01:12– Le Sacré-Cœur a bien été construit, comme revanche aux communards,
01:17c'est Hubert de Fleury qui l'explique au nom de poser la première pierre.
01:21– Alors, il ne s'est pas arrêté là, il a parlé également de drogue,
01:25hier sur la consommation de drogue, et c'est vrai qu'il a sorti des drogues,
01:29je ne connaissais même pas les noms, mais apparemment, regardez, c'est du lourd.
01:34– Je ne peux pas mettre sur le même plan la consommation de stupéfiants
01:38et le fait de violer quelqu'un, non, effectivement.
01:40– C'est des délus décrits.
01:42– Je ne suis pas sur le même plan, mais je suis cohérent,
01:44puisque je suis pour la légalisation de tous les stupéfiants
01:47qui sont moins dangereux que l'alcool, c'est-à-dire presque tous,
01:50pas l'héroïne, pas le crack et pas la méthamphétamine.
01:53– Donc la cocaïne ?
01:54– La cocaïne est moins dangereuse que l'alcool, donc je suis pour la légalisation.
01:57– On peut tous prendre de la cocaïne.
01:58– Donc on aura des points-relais avec des vendeurs pour prendre de la cocaïne et de la méthamphétamine.
02:01– Il veut mettre ça dans les stations essentielles, un arbre magique et de la cocaïne.
02:05– Voilà, donc c'est vrai, et c'est vrai qu'il y a énormément de gens qui ont réagi,
02:10et qui ont été, je vous le dis, comme nous, Thomas, choqués.
02:14C'est vrai qu'il y a eu une pétition, vous avez fait une pétition,
02:18c'est vous qui avez fait la pétition ?
02:20Non, mais il y a une pétition qui a tourné,
02:22une pétition qui tourne et qui dit
02:24pour lancer votre départ de l'émission sur les réseaux sociaux,
02:27parce qu'il y a énormément de gens qui ont été choqués par vos propos.
02:32On va dire, Valérie Bénahim…
02:35– Non, mais moi, l'excès de Thomas…
02:38– Non, mais voilà, après il faut revenir sur le sujet.
02:41– Moi, je ne comprends pas, et je le lui ai dit directement sur l'émission,
02:45raser le sacré cœur, pour moi c'est une aberration.
02:48Je ne suis pas du tout, je déteste l'idée de cancel culture,
02:51parce que cancel culture, ça veut dire qu'on ne parle pas de notre histoire,
02:56ça veut dire qu'on l'efface et qu'on fait comme si ça n'avait pas existé.
02:59Il peut y avoir dans notre histoire des choses qui sont problématiques,
03:02mais les effacer, ça veut dire qu'on n'en parle plus et qu'on met sous le tapis,
03:05ça veut dire que, justement, on n'explique pas,
03:07moi, je veux qu'on explique et qu'on dise pour quelles raisons on est gêné ou pas.
03:11Je veux que, par exemple, s'il y a des films qui sont problématiques,
03:13eh bien, on mette un avertissement avant et qu'on explique et qu'on s'en parle,
03:16mais je ne veux pas qu'on efface, je trouve que ça,
03:17c'est une aberration d'effacer l'histoire, c'est la mettre sous le tapis,
03:20c'est faire comme si ça n'avait pas existé.
03:22Imagine, on efface l'esclavage, l'esclavagisme, on efface la Shoah,
03:27on efface, non, moi, je veux qu'on en parle et je veux qu'on dise,
03:30la France a fait telle ou telle erreur, il y a eu telle ou telle chose absolument abominable
03:34et, au contraire, on bâtit, on avance et on dit, on ne le refera plus.
03:38Donc, pour moi, ce côté cancel culture est insupportable.
03:41Après, sur les drogues, j'ai été absolument choquée sur la possibilité.
03:45Est-ce qu'il y a un débat sur la dépénalisation du cannabis ?
03:48On peut l'avoir, ce débat est de façon extrêmement calme.
03:50Après, quand tu vas sur la cocaïne, la kétamine, les choses comme ça,
03:54moi, je suis une maman, j'imagine, enfin, je ne sais pas,
03:57il y a un vrai problème de santé publique et je n'ai pas du tout envie
04:00que pour nos enfants, on puisse aller...
04:02– Pas pour les enfants, certainement pas pour les enfants.
04:05– Mais y compris des jeunes, excuse-moi, c'est une grande hypocrisie.
04:08Tu ne peux pas dire, non, pas pour les enfants,
04:10mais à 18 ans, on a le droit.
04:12– Ce n'est pas possible d'évoquer des drogues comme ça.
04:14– Je vais vous dire, moi, Thomas, je pense que, je vais vous dire quelque chose,
04:18moi, quand j'ai vu, parce qu'on s'est parti aussi de cette histoire de ce député
04:21qui avait pris de la drogue, et aujourd'hui, on a appris, donc,
04:25ce député avait acheté de la drogue à un dealer mineur qui avait 14 ans.
04:29Donc aujourd'hui, il n'a aucune excuse de dire, je ne savais pas qu'il était mineur
04:33parce qu'à 14 ans, vous n'avez pas l'air d'un mec de 18 ans.
04:36Moi, je vais vous dire la vérité, c'est que, et Thomas,
04:39et je vous le dis et je vous aime beaucoup,
04:41je pense qu'on n'est pas dans le même monde, on n'est pas dans la même France.
04:44Moi, ces histoires de cocaïne, de drogue,
04:48de députés qui disent tout le monde prend de la drogue,
04:51ça prouve une seule chose, excusez-moi,
04:54c'est comme les mecs sont déconnectés de la vie normale.
04:59Moi, je n'ai pas un pote, et je le dis, j'ai eu des problèmes,
05:02et Jean-Michel, on l'a dit ici, je vous ai émis hors de l'émission
05:06pendant trois mois, voilà, parce que j'ai appris, voilà,
05:09que Jean-Michel prenait de la cocaïne, il l'a dit,
05:11et aujourd'hui, il le regrette bien assez.
05:14– J'étais fumasse quand j'entends ça.
05:16– Exactement, voilà, et donc, moi, je n'ai pas de pote,
05:19je ne connais pas des potes à moi, ils prennent de la cocaïne,
05:22je suis avec des gars qui sont, je vous l'avais,
05:24j'ai plein de potes avec qui je fais des tournois de paddle,
05:27c'est un sport de raquette, on part tous ensemble,
05:29jamais on se dit, on va aller prendre de la cocaïne,
05:32on va fumer, on va se droguer, je pense que je suis comme la majorité
05:36des Français, quand vous entendez des députés qui disent,
05:40ce n'est plus tes drogues, mais de toute façon, tout le monde le fait,
05:43vous vous rendez compte dans quel monde, c'est pour dire,
05:45ces mecs-là vont prendre des décisions pour la France,
05:50mais ils sont complètement déconnectés, excusez-moi,
05:52moi, ça représente quoi les mecs qui prennent de la drogue en France,
05:55c'est quoi, 10% maximum ? 10% c'est ça ?
05:58– Ça dépend de quelle situation on parle, ça dépend.
06:01– Même si vous prenez les joints, les conneries, voilà,
06:03je vous le dis, c'est 10% maximum, donc comment on peut être autant déconnectés
06:07de la majorité des Français ? Non mais les Français,
06:09est-ce que vous croyez que quand ils disent, on va s'éclater,
06:11on va prendre de la coke, on va prendre, je ne sais pas ce que vous avez sorti,
06:14le chemsex, qui fait ça ? Moi, je ne savais même pas
06:17que ça existait, cette histoire de chemsex, je croyais,
06:19mais c'est vrai, franchement, on l'a appris avec Pierre Palma,
06:22et là maintenant, tout le monde fait du chemsex dans leur milieu.
06:25Je vais vous dire, moi, ce qui me rend fou, c'est la déconnexion de ces gens,
06:29c'est incroyable, ils ne sont pas, et ça rejoint Thierry Ardisson aussi,
06:35Thierry Ardisson, il est déconnecté, excusez-moi,
06:38il ne vit pas comme la majorité des Français,
06:40alors moi, comme le dit Jean-Michel, parfois il me charrie sur mes voitures,
06:44mais franchement, je pense vivre comme la majorité des Français,
06:47parce que voilà, et mon truc, ce n'est pas d'aller acheter de la drogue,
06:51je ne connais pas, je n'ai pas de numéro de dealer,
06:53vous savez, il y a eu un complément d'enquête sur moi,
06:55ils étaient persuadés, ils se sont dit, on va trouver des trucs,
06:58ils n'ont jamais rien trouvé, parce qu'il n'y a pas de dealer,
07:00il n'y a pas de trucs, mon seul truc, c'est le sport,
07:03je suis à fond, s'ils peuvent trouver, mais on s'amuse autrement,
07:06la majorité des Français, ils ne sont pas comme moi,
07:08ils ne sont pas comme ces gens qui disent,
07:10tout le monde prend de la drogue, ça me rend fou.
07:12– Et puis derrière, ils vont porter le sujet de la lutte anti-drogue
07:14sur les plateaux de télé évidemment.
07:15– Exactement, mais ils n'ont pas de face, c'est incroyable,
07:19alors pour revenir à Thomas, vous, vous avez été choqué
07:23par les propos de Thomas sur la drogue et sur le Sacré-Cœur,
07:25sur la religion catholique, moi, je ne peux plus,
07:29juste moi, ça me donne des plaques d'eczéma,
07:32quand j'entends des gens critiquer la religion catholique,
07:35ça me rend fou, ça commence à me souffrir,
07:37mais vraiment, drôlement, je vais faire un truc,
07:41je vais le dire, et après vous allez dire, oui,
07:43après il dit qu'il fait parler tout le monde, je vais le dire,
07:45celui qui fait ça maintenant, je vais arrêter avec lui,
07:47parce que c'est devenu insupportable.
07:49– Et puis surtout, vous allez voir que c'est un prétexte
07:51et qu'il y a un énorme deux points, deux mesures,
07:53parce que vous avez pris comme prétexte, Thomas Guénolé,
07:55que pour votre haine de l'Église catholique,
07:58parce qu'ils avaient couvert des affaires de pédophilie,
08:01et vous avez dit, c'est dégueulasse, etc.
08:03Alors vous avez raison, il y a eu des problèmes majeurs
08:05avec la pédophilie, avec l'Église, mais ça ne vous échappera pas,
08:10justement, il y a eu une énorme prise de responsabilité,
08:13et il y a eu un mea culpa qui est très rare dans beaucoup d'institutions,
08:17et l'Église a été une des rares institutions à balayer devant sa porte,
08:21faire le ménage, jusqu'à commander des commissions externes
08:24pour faire le ménage chez soi.
08:26Moi, ce qui m'intéresse, c'est que, je vais vous dire un truc,
08:27l'Église a eu ses problèmes avec la pédophilie,
08:30mais elle n'a jamais fait la promotion de la pédophilie,
08:32mais vous savez qui est-ce qui a fait la promotion de la pédophilie par contre ?
08:37Le journal Libération, et je sais que vous le savez parce que c'est notoire,
08:40et je suis très étonnée que ça ne vous ait pas dérangé,
08:43au moment où vous leur avez vendu pendant 20 ans vos vingtaines de tribunes,
08:47pendant 20 ans, vous avez vendu des tribunes à Libération,
08:50alors que pendant les années 70, ils ont fait la promotion notoire de la pédophilie,
08:53et là, vous n'avez pas dit, c'est dégueulasse, non,
08:55vous leur avez envoyé les tribunes pour faire votre autopromotion.
08:57– C'est un très haut niveau d'argumentation.
08:59– Répondez, alors.
09:01– Je comprends tout à fait son argument.
09:03– N'hésitez pas à fermer les poubelles dans la foulée.
09:05– L'Église catholique, elle vous dégoûte, alors qu'elle a fait la promotion notoire
09:09de la pédophilie, vous leur vendez des articles.
09:12– Non, mais arrêtez quand je vous dis non, non, arrêtez de me dire si, si,
09:16c'est devenu son nouveau truc, j'ai dit non, non, dis si, si.
09:18– Après, il n'y a pas à répondre.
09:20– Je n'ai pas à répondre à une attaque ad hominem.
09:23– Mais c'est un problème quand même.
09:25– Thomas, dès qu'on vous attaque un peu, vous dites tout, c'est des attaques ad hominem.
09:28– Non, non, regardez, il y a des dizaines de tribunes de vous dans Libération,
09:32alors que vous savez, de manière notoire, toute la France le sait, qu'ils ont fait,
09:35ils se sont excusés d'ailleurs, la promotion de la pédophilie pendant les années 70.
09:39Alors, deux poids, deux mesures, enfin, qu'est-ce qui se passe, expliquez-nous.
09:43– Voilà.
09:44– Il y en a dans toutes les religions.
09:45– Voilà, ça vous a coupé la chic.
09:47– Non, vous aimeriez bien, mais non.
09:49– Vous voulez qu'on entende Fabrice Vu ?
09:51– Si vous voulez, oui.
09:52– Parce que quand même, il y a un élément, dans le prolongement de ce qui vient d'être dit,
09:56il y a deux, trois éléments quand même à souligner.
09:58Le premier, c'est que l'histoire de la pédophilie, c'est une excuse de merde.
10:02Pourquoi ?
10:03Quand Thomas Guénolé répond sur Twitter à l'abbé Raffray,
10:06qui est d'ailleurs un prêtre tout à fait respectable et remarquable,
10:10voilà, s'il y a un sujet sur lequel vous, prêtre catholique,
10:13ne devriez pas la ramener, c'est sur le bilan au nombre de morts et de destructions,
10:17sans parler de la pédophilie.
10:19Donc on voit bien qu'en fait, il y a une haine antichrétienne,
10:22les choses sont claires, il l'a dit, il l'assume.
10:25La basique du Sacré-Cœur, donc il veut la destruction.
10:27Moi, j'ai une question quand même à vous poser à chacun ici.
10:30Si effectivement, Thomas Guénolé, dont tu dis, Cyril, que tu l'aimes beaucoup
10:33et que tu en as parfaitement le droit, que tu laisses la parole à tout le monde,
10:35et c'est effectivement très bien, mais la parole de haine, elle va jusqu'où ?
10:40Parce que si Thomas Guénolé était arrivé sur le plateau en disant
10:42qu'il voulait raser la grande mosquée de Paris,
10:44ou la synagogue de Paris, ça aurait suscité quoi comme réaction ?
10:48C'est une vraie question.
10:49– C'est inadmissible ce qu'il a dit.
10:51– Je voudrais quand même prolonger mon propos.
10:53– J'ai assez à faire avec les propos que j'ai tenus.
10:55– Je vais arriver sur ce point.
10:57– Non mais ce n'est pas grave, allez-y.
10:58– C'est intéressant de se demander.
10:59– Discutez avec votre Guénolé imaginaire, ce n'est pas grave.
11:01– Vous voyez, je dis il, parce qu'il y a une chose maintenant
11:03que je ne fais plus, c'est parler à Thomas Guénolé.
11:05– Oui, j'ai remarqué.
11:06– Je vais vous dire pourquoi, parce que je connais la phrase d'Audiard
11:08en la matière, et que je n'ai aucune envie de l'instruire.
11:10– Voilà, l'insulte, direct.
11:11Deuxième chose, c'est que monsieur passe son temps
11:14à parler des attaques ad nominem, mais qu'est-ce qu'il fait lui ?
11:17Qu'est-ce qu'il fait quand il attaque les catholiques ?
11:20Qu'est-ce qu'il fait quand il passe son temps à attaquer les uns, les autres ?
11:23Quand il dit que Mère Thérésa, la sale conne,
11:25ce n'est pas une attaque ad nominem ?
11:27Et nous voilà au cœur du problème.
11:28Mais pour terminer mon propos quand même, et aller très vite.
11:30En réalité, Thomas Guénolé, c'est personne.
11:32Et Thomas Guénolé n'intéresse personne.
11:34Thomas Guénolé, il est intéressant sur un point,
11:37c'est qu'il incarne une France que je ne veux pas.
11:39Il incarne une France qu'il ne veut pas lui-même assumer,
11:41la France de l'extrême-gauche.
11:43Parce que celui-ci, quand on lui dit qu'il est d'extrême-gauche,
11:45Monsieur Sofusque met les propos qu'il a tenus là.
11:48Ce sont exactement ceux de l'extrême-gauche.
11:50Cette France anti-chrétienne, cette France anti-cléricale,
11:52cette France qui veut tout légaliser,
11:54qui veut absolument tout détruire sur son passage.
11:56C'est la France que je ne veux pas.
11:58Et ce que je voudrais dire, moi, c'est une dernière chose.
12:00Il va falloir perdre l'habitude de tabasser sur les catholiques.
12:02Je suis cette génération de cathos qui ne supporte plus.
12:04On est terminés.
12:05C'est pour ça qu'on a été à peu près de 1 000 ou 2 000
12:08à déposer plein de 300 000 ouvertures des JO.
12:10Et je veux dire, actuellement, à l'heure à laquelle je parle,
12:13mes équipes au cabinet planchent sur le fait de savoir
12:15si ça peut rentrer dans une loi pénale ou pas, ce qu'il a dit.
12:18Et soyez sûrs que si effectivement ça rentre sous le coup de la loi pénale,
12:21il sera poursuivi pénalement.
12:23À partir de maintenant, on arrête.
12:25On arrête de tabasser sur les cathos.
12:27– On va le laisser répondre, Thomas, parce qu'il s'en prend beaucoup.
12:29Il va quand même répondre.
12:30– Il s'en prend moins que les cathos, quand même.
12:32– Oui, oui, bien sûr, mais il va répondre quand même.
12:34Merci, mais je suis d'accord avec vous, il ne faut rien laisser passer.
12:37Merci, Thomas.
12:39– Moi aussi, je suis choqué, puisque c'est le sujet de ce soir.
12:42Moi aussi, je suis choqué par plusieurs idées exprimées sur ce plateau.
12:45Quasiment tous les soirs, vraiment choqué, heurté dans mes convictions,
12:49heurté dans ma morale.
12:51Mais il se trouve que je suis là pour débattre, je l'ai déjà dit.
12:55C'est important, et moi je suis là avant tout pour ça,
12:59pour que ma France et la vôtre se parlent.
13:02Parfois, on s'énerve, parfois, on s'engueule,
13:08parfois, on est de mauvaise foi, et ce n'est pas grave.
13:11Et ce n'est pas grave.
13:13– Laissez-le parler, s'il vous plaît.
13:15– Fabrice, vous êtes le seul, Fabrice, vous êtes le seul,
13:18Fabrice, Fabrice, vous êtes le seul que je m'exclue.
13:22– Vous m'excusez, je ne veux pas.
13:24– Vous êtes le seul, vous êtes le seul.
13:26– Je m'excuse de vous, je ne vous connais pas,
13:28et je refuse même de vous adresser la parole.
13:30– Vous êtes le seul que j'exclue de cette conversation,
13:33puisque vous ne m'adressez pas la parole, je vous ignore,
13:35il n'y a aucun problème.
13:36– Mais attendez, on est au théâtre, alors on est au théâtre.
13:39– Oui, c'est moi qui décide.
13:41Thomas, est-ce que vous avez conscience, Thomas,
13:43que vous n'ayez plus blessé des gens,
13:46et heurté des gens sur les drogues, sur ce que vous avez dit
13:49sur le Sacré-Cœur et sur les catholiques.
13:51Est-ce que vous en avez conscience ou pas, est-ce que ça vous peine ?
13:54– Le mot exact, c'est que je suis conscient que je peux avoir,
13:59régulièrement en fait, quel que soit le sujet,
14:01des propos qui vont choquer, heurter ou blesser telle ou telle personne.
14:05– D'accord.
14:06– Et je ne trouve pas ça grave, je préfère être franc avec vous,
14:09je ne trouve pas ça grave, je ne trouve pas ça grave,
14:12parce que je ne trouve pas ça grave quand ça m'arrive à moi,
14:16dans l'autre sens, à condition que ce soit dans les débats d'idées,
14:19ce que je ne supporte pas, ce sont les attaques ad hominem,
14:22les attaques de la personne, objecter à quelqu'un sans qu'il soit pas sourd, etc.
14:26– Oh, c'est bon, c'est bon, c'est bon, Thomas, c'est moi qui parle avec Thomas là, Thomas.
14:30Juste, est-ce que vous vous rendez compte que quand vous citez des drogues
14:34qu'on ne connaissait même pas et que vous voulez les légaliser,
14:37est-ce que vous vous rendez compte que pour moi c'est compliqué d'entendre ça
14:41et c'est compliqué pour des téléspectateurs d'entendre ça ?
14:43Quand vous parlez de la religion catholique
14:47et que vous avez eu des mots extrêmement, pour moi c'est extrêmement dur,
14:51envers la religion catholique, que vous n'auriez pas pu avoir envers une autre religion,
14:55je suis désolé, si vous aviez dit la même chose sur une autre religion,
14:58je vous le dis, ça aurait été une polémique énorme.
15:03Là, il n'y a pas de polémique, mais c'est ça qui est tout.
15:05– J'ai aucun problème avec les croyants, quelle que soit leur foi,
15:08je l'ai dit d'ailleurs publiquement aujourd'hui sur les réseaux sociaux,
15:12parce que je voulais clarifier ça, je ne voudrais pas qu'il y ait ce malentendu-là.
15:15– Quelle mauvaise foi ! – Je respecte les croyants,
15:20je respecte leur droit à croire, je ne respecte pas leur croyance.
15:23Vous m'entendez ? Je ne respecte pas leur croyance,
15:26ça n'est pas la même chose, parce que leur croyance sont des idées,
15:29et je n'ai pas de respect automatique pour les idées, je débat sur les idées.
15:32– La croyance, c'est la foi. – Mais vous rigolez !
15:34– Oui, mais il se trouve que ce sont des idées, et moi le débat d'idées,
15:36je n'ai pas à considérer les idées comme ça.
15:38– Regardez ce que pensent les téléspectateurs Thomas,
15:40ils ont été choqués à 93%, donc ça fait beaucoup de mal.