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00:00Ces amis idéalistes, ces fameux amis idéalistes de Thomas Guénolé, est-ce que vous savez ce qu'ils veulent faire ?
00:04Après les taxes sur les billets d'avion, après les taxes sur le sucre,
00:07maintenant désormais, mon député, et qui est le président de la commission des finances LFI,
00:12Éric Coquerel veut remettre la taxe d'habitation.
00:14Parce qu'on n'a pas assez de taxes déjà, on n'est pas assez taxés comme ça,
00:17donc taxes sur les billets d'avion, sur le sucre, maintenant la taxe d'habitation,
00:20la question c'est quand est-ce qu'on va arrêter d'être taxés dans ce pays ?
00:22C'est le seul cadeau quasiment qu'on nous a fait, c'est de nous enlever la taxe d'habitation ces dernières années,
00:27et voilà qu'on pourrait peut-être éventuellement nous la remettre, je trouve ça honteux.
00:30Justement, on a Florian Philippot qui organise une manifestation demain, bonsoir Florian.
00:34Bonsoir.
00:35Merci d'être là.
00:36Merci à vous.
00:37Vous avez glow-up au niveau de la tenue, ça y est.
00:40Franchement au niveau du style, vous n'avez pas un styliste ?
00:43Non, je suis mon propre styliste.
00:45Et bien en tout cas, Viraline, vous qui connaissez un petit peu la mode.
00:48La dernière fois, vous lui avez dit aussi qu'il avait glow-up.
00:49Ouais, mais là...
00:50C'est vrai, il le dit à chaque fois.
00:51Il l'a dit 3 ou 4 fois, donc il doit vraiment maintenant être extraordinaire.
00:54Alors, c'est quoi cette manifestation demain, Florian ?
00:58Oui, c'est ce samedi là, 26 octobre, c'est à 14h, place de la Bourse,
01:01pour ceux qui veulent venir à Paris.
01:03C'est pour dire, ça suffit quoi.
01:05C'est-à-dire qu'on parle d'un budget, en réalité on ne parle de rien,
01:08parce que le budget avant d'être présenté aux Français,
01:10il a été envoyé à la Commission européenne au mois de fin septembre.
01:14Donc ça, c'est une hypocrisie sans nom, tout est déjà décidé par la Commission européenne.
01:18Voilà, la France n'a plus de souveraineté, voilà le résultat.
01:21Et ce budget, c'est ce qu'on a fait, vous savez, aux Grecs,
01:24dans les années 2010, on les a tendus, on leur a imposé une austérité incroyable,
01:30on leur a mis des taxes partout, on a décapité leur système de santé, de retraite.
01:36Ça n'a servi strictement à rien, si ce n'est d'enrichir quelques spéculateurs,
01:40c'est le but d'ailleurs, ça ne règle pas la dette, ça ne fait pas revenir l'industrie,
01:44ça ne fait pas revenir l'emploi, rien.
01:46Et là, on est en train, tous les jours, les Français se réveillent,
01:48ils apprennent une nouvelle taxe, alors peut-être qu'on va remettre la taxe d'habitation.
01:52On a parlé, j'entendais tout à l'heure que vous parliez des animaux de compagnie,
01:54ils ont même pensé à une taxe sur les chiens et les chats.
01:56C'est ce qui se passe en Allemagne.
01:57Voilà, et dans d'autres pays.
01:59Ils nous parlent de taxes sur l'électricité,
02:03l'Union européenne a mis une directive pour augmenter la TVA sur les chaudières à gaz,
02:06on nous parle de malus automobiles, de taxes sur les billets d'avion, etc.
02:10Et à côté, on va sabrer dans la santé, on va geler les retraites.
02:15Ça s'appelle l'austérité, ça s'appelle la mise sous tutelle de la France par l'Union européenne,
02:19et ça s'appelle la catastrophe.
02:20Donc moi, je ne veux pas de cela et j'appelle tous les Français qui n'acceptent pas ça
02:23à se mobiliser dans cette manifestation dont vous avez parlé.
02:26Mais à côté de ça, le pire scandale, c'est que, les Français ne le savent pas,
02:30hier, le Parlement européen a été réuni.
02:33Il a voté l'augmentation pour l'an prochain du budget de l'Union européenne de 12 milliards,
02:39qui va passer de 189 à 201 milliards.
02:41– Non, non, non, Gilles Verdet, moi je suis pour.
02:43– Ah bon ?
02:44– Voilà.
02:44– Oh !
02:46– Moi, les chéris, je vais démissionner.
02:50L'ARCOM, ne vous embêtez pas, je vais démissionner, parce qu'entre Guénonné et Verdet…
02:56– Attends, je ne suis pas d'accord avec lui, là-dessus.
02:59– Entre Thomas et Gilles, franchement, il n'y a pas que là-dessus.
03:04On a eu Sacré-Cœur, vous, on a eu la drogue, c'est bon.
03:07C'est bon, donc on a eu des choses et…
03:09Non mais sans rigoler, je vous le dis, je déposerai ma démission demain à 11h.
03:14Non mais, Gilles Verdet…
03:16– Si on prend chacun notre cas individuel, évidemment qu'on n'a pas envie de la payer,
03:19mais les communes sont ruinées, il n'y a pas d'argent, la taxe d'habitation…
03:23– Eh, vous les écoutez, Gilles Verdet, Gilles Verdet,
03:26on vient de donner 300 millions à l'Ukraine, on vient de donner…
03:28– 100 millions, 100 millions, 100 millions au Liban.
03:31– Alors, 100 millions au Liban, comme j'ai dit hier,
03:34je veux bien qu'on donne aux Libanais directement 100 millions
03:36pour les populations qui souffrent, mais 100 millions au Liban,
03:40vous savez très bien où ça va aller, ça va aller au Est de là, directement.
03:43Merci, donc Gilles Verdet, vous savez quoi ?
03:44L'argent, quand on peut le trouver, on sait où le trouver,
03:48donc arrêtez de dire des bêtises,
03:50t'allez encore taper dans la poche des Français.
03:51L'État, il débloque des 300 millions, des 100 millions, des 3 milliards…
03:54Non mais, parfois, il te dit ça, c'est 3 milliards à l'Ukraine,
03:57c'est ça que j'ai dit, 300 millions, c'est 3 milliards à l'Ukraine,
03:59en deux minutes, bon, les mecs, 3 milliards à l'Ukraine,
04:01tu me les sors, s'il te plaît, tu me fais le virement cet après-midi ?
04:03– C'est fait.
04:03– Mais les mecs, mais attendez…
04:04– Mais ça veut taxer ton chien, quoi.
04:06– Mais si les agriculteurs…
04:07Débloquer 3 milliards pour les agriculteurs, là, oui,
04:10débloquer 3 milliards pour les agriculteurs, oui, ben voilà,
04:12j'aimerais bien que demain, ils disent,
04:13on a débloqué 3 milliards pour les agriculteurs.
04:14Tiens, Gilles Verdez, arrêtez de faire ça, arrêtez,
04:17parce que, franchement, vous êtes à côté de la plaque, mon Gilles.
04:19– Il faut de l'argent, il faut trouver de l'argent.
04:21– Mais on peut trouver, on peut trouver.
04:25– Non mais, Gilles Verdez, il faut trouver de l'argent,
04:27et Gilles Verdez va encore le chercher dans la poche des Français.
04:30Gilles Verdez, vous êtes une honte, voilà.
04:32– On peut en trouver, on peut en trouver de l'argent,
04:343 milliards pour l'Ukraine.
04:35– Bien sûr.
04:36– Pourquoi, donc ? Pour entretenir une guerre qui est perdue,
04:38de toute façon, ça, j'avais prévenu dès le départ,
04:40et pour la corruption, pays ultra-corrompu,
04:42régulièrement, ça part dans les yachts de luxe.
04:45– Comme la Russie, hein ? – Oui, ben oui.
04:45– Les deux ? – Bien sûr, ben oui.
04:47– Nous avons l'Union Européenne, je disais,
04:49chaque année, au budget européen,
04:51on verse 15 milliards de plus que ce qu'on reçoit.
04:5315 milliards par an pour aller financer les délocalisations en Pologne,
04:56pour aller financer l'élargissement à la Moldavie, etc.
04:59Les salaires d'Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission,
05:02qui s'est augmentée de 10% l'an dernier, 35 000 euros par mois, etc.
05:05– Qui a été réélue, en plus.
05:06– Qui n'est pas élue, rien.
05:07– Elle a été encore nommée à nouveau.
05:09– Oui, elle est nommée, quoi.
05:10– Oui, mais elle a encore réussi.
05:11– Elle est nommée, puis ensuite, elle va tuer nos paysans
05:13avec un accord de libre-échange, là.
05:15– Comment vous expliquer qu'elle réussisse à chaque fois, malgré tout ?
05:17– C'est normal, mais…
05:17– Mais parce que c'est de la bidouille, c'est de la magouille.
05:19– Je vais pas vous dire que c'est mal révéré, parce que c'est les mêmes.
05:21C'est les deux mots.
05:22– Je vais vous donner un autre exemple d'économie.
05:24L'Union européenne, ça coûte. L'Ukraine, ça coûte.
05:27Les collectivités locales, c'est une folie.
05:29Je vais vous dire un truc.
05:30Quand vous êtes dans une région, vous voyez une région.
05:31Moi, je suis pour la suppression des régions et des intercommunalités.
05:34On garde la commune, le département, l'État, ça suffit largement.
05:36On n'a pas besoin de ces centaines, milliers d'élus.
05:39Et chaque région a son conseil économique et social régional.
05:42Les gens ne savent même pas ça.
05:44Il n'y a pas que le national, le conseil économique et social.
05:46Il y a un par région.
05:48Ces 150 gars, ou 200, qui sont payés chaque mois entre 1000 et 1500 euros.
05:52Vous faites l'addition par toutes les régions, x 150 dans chaque région.
05:55C'est une fortune incroyable pour rien.
05:57Ça s'appelle les fromages de la République.
05:58Il faut les dégager.
05:59L'ARCOM.
06:00L'ARCOM, 5 millions…
06:01– Je ne connais pas, moi, je ne connais pas.
06:04– Ça m'a entendu parler.
06:04– Toutes ces autorités, 50 millions par an.
06:08Nous, on a fait une pétition sur notre site.
06:1050 millions par an, c'est le budget de l'ARCOM.
06:13Dans la plupart des pays du monde…
06:14– C'est pas moi qui le paye ?
06:15– La moitié.
06:17– Dans la plupart des pays du monde, il n'y a pas d'ARCOM.
06:20– Le monde ne m'a pas fait taire, c'est vrai.
06:22– Il n'y a pas d'ARCOM ?
06:24– Non, ils ont une loi.
06:26Moi, je suis pour une loi.
06:28Dans la plupart des pays du monde, vous avez une loi qui dit
06:30les médias doivent respecter le pluralisme, etc.
06:32Ce qui n'est même pas fait en France, à part vous.
06:34C'est pour ça que vous vous dérangez.
06:36Et si vous n'êtes pas d'accord, vous allez directement devant la justice.
06:39On n'a pas besoin de ce truc nommé à moitié par le président de la République,
06:42président de l'Assemblée nationale, président du Sénat,
06:43qui coûte 50 millions par an.
06:45Ils sont juste là pour faire carrière.
06:47De toute façon, quand on les sollicite, ça ne sert à rien.
06:49On n'a jamais de réponse satisfaisante.
06:51Ils vous suppriment des chaînes.
06:53C'est la dictature.
06:55Et ça coûte extrêmement cher.
06:57Donc vous avez des économies à faire.
06:59L'énergie, on quitterait le marché européen électricité.
07:01On ferait baisser immédiatement le prix de l'électricité en France.
07:03On le diviserait par 3.
07:05Parce que nous, on a le nucléaire qui ne coûte pas cher.
07:07Et comme c'est trop cher, l'État fait des chèques pour compenser.
07:09Donc ça coûte 100 milliards par an.
07:11C'est ce qu'a coûté le chèque énergie.
07:13Et ça augmente la dette.
07:15Et puis ensuite, on va vous dire qu'il n'y a plus d'argent pour la santé.
07:17Il n'y a plus d'argent pour les retraites.
07:19Bien évidemment, puisqu'on fait des bêtises pareilles qui sont scandaleuses.
07:21Donc oui, c'est des économies.
07:23Il y en a, mais je voudrais quand même dire une petite chose.
07:25Un budget, ce n'est pas que les économies.
07:27C'est qu'est-ce qu'on crée comme richesse.
07:29On ne crée plus rien en France.
07:31Industrie, 9% du PIB.
07:33On ne crée plus rien.
07:35Parce qu'on s'est mis dans les politiques de l'Union Européenne.
07:37On a fait l'euro.
07:39On a interdit le patriotisme économique.
07:41Vous n'avez pas le droit en France de donner une priorité aux entreprises françaises dans les marchés publics.
07:45Franchement.
07:47Allez dire ça aux Américains, ils vont rire.
07:49Allez dire ça aux Chinois, ils vont rire.
07:51Allez dire ça aux Suisses, qui ne sont pas dans l'Union Européenne, ils vont rire.
07:53Nous, on n'a pas le droit.
07:55Nos paysans, ils crèvent.
07:57Même dans les cantines scolaires, les cantines des entreprises, on n'a pas le droit de dire
07:59dans les contrats, on va acheter plutôt des produits français agricoles pour nos gamins.
08:01On n'a pas le droit.
08:03C'est interdit par le droit européen.
08:05Il faut quitter ce truc.
08:07Il faut quitter l'Union Européenne.
08:09Retrouver un avenir et faire des économies extraordinaires.
08:11Si on peut se permettre, Florian.
08:13Nous, on n'a pas tellement de pouvoir au niveau de l'Union Européenne.
08:17Qu'on va quitter l'Europe.
08:19Non, mais c'est aux Français de le décider un jour.
08:21Et les Français nous regardent.
08:23Les Français exigeaient un référendum sur ce sujet.
08:25C'est le seul sujet fondamental aujourd'hui.
08:27Ils déterminent tout.
08:29L'économie, l'immigration, la guerre et la paix, la démocratie, les libertés, la santé.
08:31Ils déterminent tout.
08:33Rendez-vous aux 14h ce samedi.
08:35Place de la Bourse pour la manif nationale.
08:37Il va être important d'être très très nombreux.
08:39Je ne suis pas sûr que l'Angleterre se réjouisse d'avoir quitté l'Union Européenne.
08:43C'est un vrai sujet.
08:45L'Angleterre, le Royaume-Uni a quitté l'Union Européenne.
08:49Donc ils sont libres.
08:51Mais ils sont aussi libres d'avoir des très mauvais gouvernements.
08:53Et Keir Starmer, le Premier ministre, c'est une catastrophe.
08:55Ceux d'avant aussi.
08:57Non, non, ils ont fait les bonnes choses.
08:59Déjà, il ne faut pas tout jeter.
09:01Maintenant, le SMIC britannique, depuis le Brexit, il est supérieur au SMIC français.
09:03Ce n'était pas le cas avant.
09:05Il a une taille supérieure à l'industrie française.
09:07Ils sont en train de faire des choses.
09:09Mais ils ont choisi librement un mauvais gouvernement.
09:11Nous, même si demain on avait un gouvernement plus sympathique,
09:15ils seraient de toute façon sous tutelle.
09:19Vous savez en parler d'argent.
09:21Cette semaine, au Parlement européen, ils ont voté 35 milliards pour l'Ukraine.
09:23Eh bien, il n'y a pas d'eurodéputés français.
09:25Quasiment pas.
09:27En tout cas, ni LFI, ni LR, ni PS, ni RN, ni Macroniste, bien sûr, ont voté contre ça.
09:33Les gens ne sont même pas au courant.
09:3535 milliards. La part de la France, c'est 20%.
09:37Donc, c'est 7 milliards pour les Français.
09:39Comment ça se fait que les élus qui ont fait tant de promesses pendant la campagne des européennes,
09:43ils arrivent à Bruxelles ou à Strasbourg, hop, ils ne s'opposent pas à ça.
09:45Et après, ils vont aller faire la poche aux Français.
09:47Faire des taxes sur les chiens et les chats.
09:49Ou augmenter même la taxe sur l'assurance-vie.
09:51Des choses comme ça.
09:53Ils parlent de tout, la taxe d'habitation.
09:55Parce qu'il n'y a plus d'argent.
09:57Mais c'est une blague.
09:59L'Ukraine est une affaire européenne, qu'on le veuille ou non.
10:01Ça ne nous débêle tout pas.
10:03L'Ukraine est un pays en Europe.
10:05Je ne comprends pas le rapport.
10:07En fait, on doit aider un pays qui est en Europe.
10:09C'est une affaire qui nous intéresse, nous, Français.
10:11Mais ça ne veut pas dire qu'on est obligés de payer et de faire la guerre.
10:13Oui, mais en fait, on doit aider ce pays-là.
10:15Pourquoi ?
10:17Parce qu'en fait, on est responsable à partir du moment où il y a un pays comme la Russie
10:19qui envahit l'Ukraine, on doit être aux côtés de l'Ukraine.
10:21Est-ce qu'on ne pourrait pas tout simplement se dire,
10:23on va discuter avec toutes les parties.
10:25On va donner de l'aide, par exemple, à Gaza.
10:27On va donner de l'aide au Liban.
10:29Est-ce qu'on ne pourrait pas, sur l'Ukraine et la Russie,
10:31se mettre autour d'une table et dire,
10:33on va plutôt chercher la paix ?
10:35Vous devriez réécouter ce qu'avait dit François Mitterrand à la fin de son mandat.
10:37François Mitterrand, j'écouterais bien.
10:39Il a dit une chose juste.
10:41Nous sommes en guerre et les Français ne le savent pas.
10:43Cette guerre nous est menée.
10:45Elle est menée par les Etats-Unis d'Amérique.
10:47Ils nous mènent une guerre impitoyable.
10:49Je ne leur en veux pas. Ils défendent leurs intérêts.
10:51Ce que j'aimerais, c'est que nous, on porte un peu notre courage,
10:53qu'on se lève et qu'on dise, ça suffit.
10:55Les Américains le font, ils ont raison.
10:57Parfois contre nous, c'est à nous de riposter
10:59et d'être capables de défendre aussi nos intérêts nationaux.
11:01Et par ailleurs, ça nous coûtera beaucoup moins cher
11:03que les folies actuelles
11:05où on fait des chèques au monde entier pour rien.
11:07Parce que ça n'apporte même pas la paix.
11:09– Merci Florian Philippot. Merci d'avoir été avec nous.
11:11– Merci à vous.