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Transcription
00:00Un commissaire de police qui force une fille coupable d'un meurtre
00:04à dîner chaque soir avec lui.
00:07Oubliez le footballeur, qu'Antonin est acteur.
00:10Au-delà du don que peuvent avoir certains acteurs,
00:13ce qui est intéressant, c'est de s'oublier un peu.
00:16J'ai envie de m'exprimer et de me libérer le plus possible.
00:20Je suis sur les traces de la liberté.
00:22Peut-être qu'un jour, je l'atténuerai.
00:24Je suis sur les traces pour l'instant.
00:27On ne sait pas si vous l'avez atteint.
00:29Ce tournage a été particulier.
00:31C'est sur ce tournage que vous avez rencontré votre femme,
00:35Rachida Brakni.
00:36Un tournage qui restera légendaire pour vous.
00:39Oui.
00:40La première fois qu'on s'est vus,
00:42on faisait des essais caméra et on était au maquillage.
00:45Elle vous a vu l'essai de ce costume ?
00:48Oui.
00:49Elle est tombée amoureuse ?
00:51Oui. Je pense que vous me connaissez.
00:54Nos premiers regards, c'est à travers un miroir.
00:57J'étais là et je regardais comme ça.
00:59Elle était là-bas et elle m'a regardé aussi.
01:02Les yeux et l'amour, c'est comme on se voit dans les yeux de l'autre.
01:07C'est des miroirs.
01:09C'est...
01:10Oui, les yeux.
01:11C'est vrai.
01:12Il y a un copain de mon fils qui disait ça.
01:14Il me disait qu'il était trop bien.
01:17Il m'a dit qu'on voit tout dans les yeux.
01:19Tu es content, tu n'es pas content, tu es amoureux.
01:23Voilà.
01:24Et...
01:25Après, c'est une question de disposition aussi.
01:28C'est un peu ça, le bonheur.
01:30La production de Murder Club a eu bien raison
01:32de vous empêcher de porter des lunettes.
01:35Oui, je reconnais.
01:36Des lunettes à verre fumé.
01:38S'il y a tout dans les yeux, qu'est-ce qu'on peut faire ?
01:41Là, on voit les yeux et puis...
01:43On voit autre chose.

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