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Transcription
00:00 En 1995, Adriana Carambeu n'est pas encore mondialement célèbre,
00:04 mais elle marque déjà les esprits avec un parcours atypique de la fac de médecine aux mannequins.
00:10 Adriana, c'est une jeune top-modèle qui suivait des études de médecine.
00:17 Vous avez fait un concours de mannequins, vous avez été élue,
00:20 et maintenant vous travaillez en tant que top-modèle.
00:23 Je voulais vous demander, en dehors de votre métier, vous avez envie de séduire ?
00:27 Pour moi, c'est un métier. Je dois séduire les gens d'une certaine façon.
00:32 Parce que, en faisant une photo, je dois faire que la photo ressemble à la vie.
00:38 Je dois créer une image, des émotions.
00:43 En changeant votre apparence, vous vous sentez changer de qui vous êtes ?
00:46 Bien sûr pas. Je change mon apparence, mais à l'intérieur, je reste la même.
00:53 Vous ne parliez pas encore français. Je crois que c'est l'une de vos toutes premières apparitions à la télévision française.
00:59 Sans être woke, deux choses qui me choquent.
01:02 D'abord, je ne sais pas si vous avez entendu les sifflets au moment où la journaliste vous présente.
01:08 Deuxièmement, on vous demande si vous n'avez pas travesti votre personnalité
01:13 parce que vous aviez changé de look, de coupe de cheveux ou de façon à vous habiller.
01:17 C'est la question que vous posez à la journaliste.
01:19 C'est ridicule. C'est mon métier de changer de look.
01:23 La manière à laquelle je me ressemble, c'est normal. C'est mon métier.
01:28 Ça ne vous plairait pas, Jean-Pascal ?
01:30 Ma fille ne rigolerait pas du tout avec ça.
01:33 Pourquoi tu dis "sans être woke", tu as le droit d'être woke ?
01:37 C'est ce que tu veux de ta vie.
01:40 Je trouve que c'est bien que la société ait changé à ce niveau-là.
01:43 Aujourd'hui, ce n'est plus possible de siffler une meuf parce qu'elle est bien.
01:47 Moi je trouve que c'est bien, je trouve que ça avance.

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