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Sébastien Chenu, député du Nord était l’invité du Face-à-Face sur BFMTV et RMC ce mercredi 23 octobre. Il a notamment évoqué l'utilisation de l'article 49.3 de la Constitution dans le cadre du vote du projet de budget 2025.

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Transcription
00:00Michel Barnier nous rappelle les pires heures des gouvernements Macron, Elisabeth Borne, Gabriel Attal, qui dégainaient le 49-3 à toute vitesse.
00:10Nous, nous considérons que c'est un outil utile. Le 49-3, ça existe dans la Constitution. On n'est pas pour l'abrogation du 49-3.
00:18Mais Michel Barnier nous avait promis une méthode. Or, s'il enclenche le 49-3, ce sera contraire à cette première promesse sur la forme, en tous les cas.
00:28— Mais tout ça, c'est un peu de l'hypocrisie. — Non. — Moi aussi, c'est un peu de l'hypocrisie, parce que la réalité, c'est que vous-mêmes vous dites
00:33« Ah, mais vous voyez, ça nous rappelle les pires heures ». Vous savez très bien qu'il n'y a pas de majorité, qu'il y en a encore moins aujourd'hui
00:39qu'il y en avait pour Elisabeth Borne, qui, la première année, on s'en souvient, avait dit « Non, mais je vais laisser débattre, je n'utiliserai pas le 49-3 ».
00:47À la fin, elle a bien été obligée de le faire. Et en effet, la deuxième année, elle l'a dégainée tout de suite, parce que ça y est, elle avait appris la leçon, quoi.
00:52— Oui, mais c'est... Si vous voulez, la règle, c'est pas... — Donc vous voulez une attitude, vous voulez une posture.
00:56— Non. On ne veut pas que le Parlement soit brutalisé. Pourquoi ? Parce que regardez, hier, nous avons eu une séance. Nous sommes quittés
01:02à l'Assemblée nationale à minuit. Et il y a des choses qui ont pu évoluer. Par exemple, il y a une contribution sur les hauts revenus qui a été votée,
01:09un projet de loi de finances rectificative. — Elle était dans le budget. Simplement, elle devait être temporaire.
01:15— Voilà. — Elle sera désormais pérenne. — Voilà. Il y a un budget rectificatif qui a été voté. On a empêché la désindexation, par exemple,
01:23de l'impôt sur le revenu que voulait faire la gauche, l'intégration dans cette hausse sur les hauts revenus du patrimoine professionnel
01:32que portait la gauche, qui aurait coûté la vie à des milliers d'entreprises. Donc il y a une utilité à ce débat. Ce débat, il fait bouger les lignes.
01:39Et c'est exactement ce qu'ont souhaité les Français. Les Français n'ont pas souhaité confier les clés du camion à Michel Barnier et au macroniste.
01:45Pour continuer la même politique, ils ont souhaité, à travers ces trois blocs, qu'il y ait ce débat permanent et les possibilités de faire évoluer les choses.

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