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Les députés entament ce lundi 21 octobre l'examen dans l'hémicycle du projet de loi de finances 2025 du gouvernement de Michel Barnier.

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Transcription
00:00Franchement, personne n'y croit Adeline.
00:02Michel Barnier va connaître le même sort sans doute qu'Elisabeth Borne,
00:06elle aussi privée de majorité et on sait que Michel Barnier a encore moins de députés pour le soutenir
00:11que ce n'était le cas de sa prédécesseur.
00:13La discussion budgétaire s'annonce extrêmement compliquée.
00:17On a eu un petit agonfement goût la semaine dernière avec l'examen en commission des finances,
00:22ça a été un carnage.
00:24On voit Eric Coquerel, c'est lui le président de la commission des finances ?
00:26C'est lui le président de la commission des finances et ça a été un carnage.
00:31En gros, ils ont totalement détricoté le texte de Michel Barnier,
00:35ils ont voté 60 milliards d'euros d'impôts supplémentaires,
00:40principalement par les députés du nouveau Front Populaire, membres de cette commission,
00:44secondés au gré des sujets par le Rassemblement National et par le Modem,
00:49et ça c'était plus une surprise.
00:51Le texte a finalement été rejeté, sauf par la gauche,
00:56et on va revivre sans doute la même chose à partir d'aujourd'hui.
01:02Mais donc c'est la version initiale du texte qui arrive aujourd'hui ?
01:05Alors oui, c'est la version initiale du texte qui arrive aujourd'hui.
01:07Premier test assez sérieux pour Michel Barnier,
01:10puisque la gauche envisage de déposer une motion de rejet,
01:13alors le RN ne la votera pas donc les risques sont limités,
01:16mais quand même ce sera un test, on va voir si les députés qui le soutiennent,
01:20c'est les députés macronistes et la droite républicaine,
01:23seront présents dans l'hémicycle, il faudrait quand même éviter une humiliation.
01:26Michel Barnier lui, il reste serein, il n'a pas encore envie de dégainer tout de suite le 49-3,
01:34il fait confiance, il l'a encore au 10 week-end, a sa méthode, respect, écoute,
01:40il veut qu'on construise le budget, mais il ajoute qu'il ne laissera pas sombrer le pays dans le blocage.
01:46Ça veut dire qu'il n'a pas le choix en fait Bruno ?
01:48Oui, il n'a sans doute pas le choix, maintenant ça reste le moment, à quel moment il va le faire.
01:54La semaine qui s'annonce, qui commence aujourd'hui, ça ne va pas être la fiesta pour les députés de la majorité,
02:00d'abord mathématiquement, ils risquent d'être souvent battus dans l'hémicycle.
02:03Quand vous dites les députés de la majorité, vous parlez de quelle majorité ?
02:05De la majorité relative, les députés macronistes et droite républicaine,
02:11ils vont d'abord mathématiquement, ils vont souvent être battus,
02:14et plusieurs défaites consécutives, ça laisse des traces, ça démobilise.
02:19Et puis surtout, ils ne sont pas tous alignés avec le chef, on l'a vu encore ce week-end,
02:23les députés ancien ministre Olivier Grégoire et Gérald Darmanin,
02:26ils ne disent pas d'augmentation d'impôts, résultat des courses, ça veut dire quoi ?
02:30Ça veut dire que Michel Barnier a le choix entre deux mauvaises solutions,
02:35soit s'exposer tout de suite, assumer sa fermeté,
02:39soit exposer sa minorité au grand public et dégainer le 49-3.

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