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00:30Nous sommes à Mokon, à 40 kilomètres de la ville de Mokolo, le chef-lieu du département
00:45du Mayotchanaga. L'un des départements les plus touchés par les affres de Boko Haram. Ici,
00:52déplacés internes, retournés en population haute, partagent le même espace de vie,
00:57la même bataille pour la survie. Mais leur principal dénominateur commun, c'est la
01:04résilience. Comme des milliers d'autres personnes dans la région de l'extrême nord,
01:09les habitants du canton de Mokon ont souvent plié face aux conséquences de la guerre contre les
01:15terroristes, mais n'ont jamais rompu. Travailleurs à la base, ils ont retroussé les manches et
01:22fort heureusement reçu un accompagnement, celui du programme alimentaire mondial. À
01:29travers son projet baptisé Food Assistance for Assets, implémenté par l'ONG EFA Cameroun,
01:36le PAM a décidé de renforcer la résilience de ces populations affectées par la crise
01:41sécuritaire. L'objectif, c'est une optimale autonomisation à travers plusieurs actifs.
01:48À notre arrivée ici, on a organisé les équipes de telle sorte qu'il n'y ait pas de conflit. Il
01:57faut retenir que dans l'équipe, il y a des déplacés, il y a des retournés qui sont mixés
02:06à la population haute. On a environ 30% des déplacés qui sont dans le groupe, on a 20% des
02:16retournés et 50% de la population haute. L'objectif visé par le PAM et EFA était cette cohésion
02:28sociale, donner accès à la terre à ceux qui n'avaient pas. Donc on a réparti les 500 participants
02:39en groupes de 50-50, c'est-à-dire 10 groupes qu'on a subdivisés sur les 18 hectares. Il y a des
02:48groupes qui ont choisi produire du riz, il y a les groupes qui ont choisi produire du sorgho,
02:54il y a ceux qui ont choisi produire du maïs, les arachides, mais aussi les mêmes groupes,
03:03une fois récoltés, s'occupent de leur récolte.
03:18Dans une région où la pauvreté refuse de prendre une pause, toute assistance est
03:23perçue comme une main tombée du ciel. Nous sommes très contents d'avoir reçu ce site
03:31à Mokon, parce qu'avant ça il n'y avait pas vraiment beaucoup de choses ici. Maintenant avec
03:38les canaux d'irrigation, nous sommes très contents, les femmes sont contentes, il y a de l'eau,
03:45il y a même la lumière par rapport à ce site. Nous avons beaucoup de choses et les gens sont
03:53tellement contents. Un champ communautaire, des étangs piscicoles, un forage à énergie solaire
04:01et de l'eau potable, des fosses de compost et la réhabilitation d'une piste rurale de 5 km. Ce
04:09projet de résilience communautaire offre ainsi de belles opportunités aux familles touchées par la
04:14crise sécuritaire et le changement climatique. Nous sommes ici au niveau du site où on produit
04:24le compost. Dans le programme, nous intégrons cet aspect pour essayer de réduire l'utilisation
04:32de l'engrais chimique. Nous amenons les communautés à produire eux-mêmes du compost à partir des
04:40matériaux naturels dont les herbes, les déchets, les récoltes, les fientes d'oiseaux, les déchets des
04:54animaux. C'est ça qui est composé dans 11 fosses comme vous voyez sur la plaque ici. Les communautés
05:02ont créé 11 fosses compostières et il y a une durée. Après beaucoup de manipulations, ils ont
05:12déjà utilisé trois fosses pour fertiliser les agrumes qu'on a plantés au niveau du site. Donc
05:22c'est à partir de ce compost qu'ils vont faire sortir très bientôt, d'ici une, deux, trois
05:30semaines. Ils vont utiliser pour fertiliser maintenant soit du piment, du concombre, de la
05:40tomate, la laitue qu'ils vont essayer de produire ici sur place. La présidente du comité de gestion
05:47et le relais ainsi que notre ingénieur en agronomie s'occupent de ces aspects et suivent avec les
05:58communautés pour obtenir de grands résultats. Tout doucement, la pisciculture fait son entrée
06:04dans le canton. Une grande première. L'image indique la création de trois étangs piscicoles
06:11de 8 mètres cubes qui est composé de trois compartiments. Normalement on devrait remplir
06:19ces trois compartiments de poissons mais on a préféré garder un compartiment pour gérer les
06:26prédateurs parce qu'il y a les gros poissons là. Il faut les affecter de l'autre côté. Mais
06:30maintenant c'est le poisson naturel qu'on va manger ici. Un système d'irrigation bien huilé permet
06:37aux plantes d'être arrosées à volonté. Ici au site de Mokon, nous avons mis en place un fourrage,
06:43un fourrage avec un château d'une capacité de 5000 litres pour lequel nous avons placé des
06:51plaques solaires qui alimentent ce fourrage. Le fourrage est dans l'objectif de faire toutes
06:57ces plantations vu que nous sommes dans une zone sèche et qu'il n'y a pas assez d'eau. Pour que
07:01cette eau puisse atterrir sur toutes les plantations, vu que nous avons 18 hectares,
07:07nous avons mis en place une canalisation principale. Cette canalisation principale jusqu'au bout du
07:14champ alimente toutes les proportions du champ à travers des canalisations secondaires. Il y a
07:19des différents robinets à chaque point de ces canalisations. Nous avons sans souci l'eau
07:25arrive au niveau de ces différentes plantations. Parce qu'on ne peut garantir un futur reluisant
07:32sans lutter contre l'avancée du désert, les 500 bénéficiaires de Mokon ont reboisé 5 hectares.
07:39Les variétés ont été judicieusement choisies. Question de joindre l'utile à l'agréable. Sur le
07:46site de Mokon nous avons 18 hectares. Il y a de cela quelques années, parce que nous travaillons
07:53avec le PAM depuis 2019, nous étions dans l'optique où il fallait reboiser la région. Donc on a
08:02commencé par reboiser avec des nimiers, les autres les acacias. On s'est rendu compte que l'adhésion
08:08communautaire n'était pas totalement cela. Et on a changé de stratégie après discussion avec le
08:16PAM. On a voulu intégrer dans les champs communautaires les agrumes. Donc notamment sur les 18
08:25hectares ici à Mokon, pour la première phase nous avons planté du mandarinier. On a 1500 planques
08:35et on a aussi le bananerai qu'on a installé plus bas dans les endroits marécageuses. Et ainsi donc
08:45la population s'est sentie concernée parce que ça va générer énormément de ressources. Vous voyez,
08:52et puis c'est quelque chose qui va permettre aux enfants de faire des compléments en vitamines. Et
08:59évidemment le marché de Mokon va gagner. Les femmes vont récolter et voilà nous sommes contents
09:09que les populations ont adhéré à ce système d'agrumes. Travailler ensemble pour cultiver la
09:16paix, c'est donc l'option choisie. A cœur vaillant, rien n'étant impossible, c'est au rythme des champs
09:23qui prônent la tolérance et le vivre ensemble que le groupe travaille. Et les résultats sont
09:30excellents. On a le maïs, on a du riz, on a de l'arachide. Donc s'il faut peut-être revenir déjà
09:39sur la quantité, on n'a pas beaucoup cultivé du maïs. On a 8 sacs. On a 250 sacs de riz. En ce qui
09:49concerne l'arachide, on en a 8. On a aussi le mille rouge. Il y a une partie qui n'est pas encore
09:55battue, mais c'est déjà battu. On a 11 sacs de 100 kg. Différents produits, cela nous permettra de
10:02mieux préparer la campagne prochaine. Parce que quand il y aura spéculation de prix, il y aura
10:07augmentation de prix sur le marché au mois de juin, avril, comme ça on va commencer à liquider. Mais
10:15ce n'est pas tout liquider. Une partie, je pense que c'est 20 % de chaque variété de culture,
10:20on va remettre ça aux bénéficiaires pour qu'ils essayent un peu de goûter ce qu'ils ont cultivé.
10:25Parce qu'on ne peut pas quand même tout vendre. Il faut que 20 % revienne. Donc on a déjà commencé
10:31à donner les 20 % aux bénéficiaires. Pour le riz par exemple, ça dit chacun partie pour consommer
10:36avec sa famille à la maison. Donc on va vendre le reste. On va préparer la campagne prochaine,
10:42et on va acheter les engrais, les pesticides, et tout ce qui regarde l'agriculture. Et le reste
10:49d'argent, ça va nous permettre le fonctionnement du comité de gestion. 15 kilomètres plus loin,
10:56c'est Biskavaï. Ici aussi, le même projet est exécuté avec quelques nuances mais le même
11:03objectif global.
11:04C'est un site qui est placé interne. Sa particularité ici, c'est que l'appui du
11:21PAM, à la différence du site de Mokon qui est en CBT, ici le PAM appuie les communautés avec
11:28les vivres dont notamment du céréales, de la légumineuse, de l'huile et du sel. En
11:35contrepartie, les communautés travaillent sur 10 hectares. Les spéculations ici sont le soja.
11:53Ils ont produit du soja sur 9 hectares et estiment récolter environ 200 à 225 sacs de 100
12:05kilos. Donc nous avons suivi de bout en bout cet exercice avec les communautés. Le PAM nous a
12:16accompagnés dans ce processus. Le minadère nous a accompagnés dans le processus. Les spéculations
12:22qu'on a ici, on a du gombo, on a du persil, on a du céleri, on a des choux, on a des tomates et il
12:31fallait amener la communauté à se prendre en charge. Un des problèmes de la communauté que
12:38nous avons identifié depuis l'évaluation communautaire, c'était le problème d'accès
12:43à l'eau. Donc immédiatement, après que le PAM ait donné le OK à travers le FLE, nous avons réalisé
12:55un forage et un château et grâce à cette eau, les communautés ont accès à la boisson et puis ils réglent leur
13:07sol. Nous espérons continuer dans ce processus-là pour essayer de rendre nos communautés autonomes.
13:15Dans ce village perdu des massifs montagneux du Mayotchanaga, à 15 km de Mokolo, entre les
13:22villages Kosa et Zamaï, le dynamisme des populations n'a jamais été mis en doute. Avec
13:28une capacité de résilience hors normes, ces populations bravent au quotidien les vicissitudes
13:35de la vie. Elles sont reconnaissantes au projet.
13:38Notre problème majeur ici, c'est l'accès à l'eau. Il nous fallait parcourir plus de cinq
13:50kilomètres pour en trouver. Nous allions au Mayot Sulode ou au Mayot Reke. Parfois, on creusait
13:58des petits puits à longueur de journée pour avoir un budon de 20 litres. Aujourd'hui,
14:05toute cette souffrance est derrière nous. Comment ne pas être contente?
14:09Au début, ça n'a pas été facile, surtout avec le problème de l'eau. Les bénéficiaires allaient
14:23chercher de l'eau très loin. Même pour commencer le champ communautaire, quand il n'y avait pas
14:29l'eau, ça a été un problème. Il fallait aller à plus de cinq kilomètres pour chercher de l'eau.
14:35Mais avec le PAM et EFA, ils ont pu faire le forage. Ils ont commencé à faire le maraîcher.
14:44On a de l'eau sur place. Ils ont fait le maraîcher. La population vient se ravitailler pour aller
14:51boire à la maison, laver leurs habits. Et la communauté nous a dit que les enfants n'ont pas
15:00le problème de diarrhée, des infections comme avant, puisque avant, leurs enfants tombaient
15:09tous les temps malades. Mais avec la venue de l'eau, ils sont propres, l'hygiène est respectée
15:14à la maison, et ils ont moins de maladies.
15:18Et pour une gestion rationnelle de cette eau, un mécanisme a été mis sur pied par les 600
15:29ménages bénéficiaires. Chacun débourse annuellement un montant symbolique.
15:34Par jour, nous n'avons pas moins de 5 budons de 25 litres que la population ici.
15:41Cette année, on a profité de faire par ménage. Donc c'est 1 000 francs par ménage
15:46durant toute l'année. Donc comme nous sommes à 600, on suppose qu'on va en avoir 600 000.
15:50Il faut dire que dans le package du projet, la santé infantile est bien lotie. Au Cameroun,
15:58la région de l'extrême nord a le taux de malnutrition infantile le plus élevé.
16:02La malnutrition est un réel problème de santé publique. En 2023, l'Institut national de la
16:10statistique INS estime qu'au moins 126 700 personnes ont souffert de malnutrition aiguë
16:17globale dans cette région. Parmi elles, 3 700 femmes allaitantes et 48 800 enfants de moins
16:25de 5 ans. Au centre médical de Mocon, l'ONG EFA Cameroun et le PAM ont logé un projet de lutte
16:32contre la malnutrition des enfants dans les zones affectées par les crises humanitaires au Cameroun.
16:38Nous mettons en oeuvre un programme de prévention et de la malnutrition des enfants
16:46malnutrists aiguës modérés. C'est-à-dire, chaque mois, nous planifions plusieurs activités qui
16:59tournent autour de ce programme-là. Nous avons les activités de distribution, les super-CRL.
17:06Nous avons des démonstrations culinaires qu'on fait en communauté à base d'aliments locaux,
17:14par exemple, de farine de mille qui sort du champ communautaire. Nous utilisons également
17:21ces farines pour faire les bouillies enrichies en communauté. En plus de cela, nous utilisons
17:27également les farines de super-CRL, dont chaque maman a droit à deux sachets pour 30 jours.
17:35En dehors de ça, nous faisons également les visites à domicile pour suivre si ces enfants-là,
17:42leur état nutritionnel s'améliore ou pas. Nous avons un relais communautaire qui le fait avec
17:47nous, avec toute l'équipe. Nous le faisons ensemble. Nous faisons également les dépistages
17:51communautaires. Et à chaque distribution, il y a une équipe du centre de santé qui est là pour
17:58le rattraper des enfants qui n'ont jamais été vaccinés ou bien ceux qui ont raté certaines
18:02vaccinations. On les récupère. Et par rapport à ça, il y a le taux, le pourcentage de vaccination
18:08augmente au niveau du centre de santé. Au départ, on était à 150 enfants mêmes qu'on a trouvés au
18:16niveau du centre de santé et en communauté. Aujourd'hui, nous sommes à 100% des enfants
18:22qui sont montés au PBV. Ça veut dire à 100% de réussite.
18:25Mon enfant faisait beaucoup de diarrhées avant, mais depuis que j'ai commencé à lui donner la
18:34bouillie enrichie, elle va bien. Je suis vraiment contente et j'invite les autres mamans qui font
18:41preuve de paresse à venir prendre les farines ici. Ça fait deux mois que j'ai commencé,
18:48mais les changements sont visibles. Pour le centre de santé de Mokon,
18:57abriter ce projet est une bénédiction. Les attentes sont comblées.
19:02Avant, on avait beaucoup d'abandon. Ici, chez nous, on avait des abandons. Mais depuis que
19:09ce programme s'est implanté, les femmes adhèrent vraiment à la vaccination. Elles pensent que même
19:15dans la vaccination, c'est le même produit qu'on va partager. Tout de suite, ça donne
19:21donc la routine aux femmes de venir chaque fois, ici à la vaccination. Elles respectent
19:26maintenant la vaccination. On n'a pas trop d'abandon. Le projet a donc bien accompli sa
19:33mission. La résilience voulue est bien réelle. La cohésion sociale recherchée est chose faite.
19:39Tout le monde trouve son compte à la fin. Vraiment, nous sommes très, très contents
19:46du projet EFA et PAM qui sont arrivés chez nous. Ça nous a beaucoup aidés. Surtout quand vous
19:54êtes arrivés, c'était un moment difficile. Le sac, c'était à trente combien de mille? Le sac
20:00de mille. Mais le moment là, quand vous nous avez donné l'argent, ça nous a beaucoup aidés. On a
20:05acheté le mille avec. On a fait l'élevage et on a envoyé nos enfants à l'école avec. Surtout
20:13nous les femmes, ici au village c'est compliqué. Tout c'est la femme qui fait. Mais le moment
20:18quand le projet est arrivé, vraiment ça nous a beaucoup aidés. Comme moi présentement qui parle
20:23devant vous. Je suis veuve. Mon mari est décédé au front. Mais c'est moi le père et la maman dont
20:31ça m'a beaucoup vraiment aidé. Et beaucoup de personnes. Nous sommes très, très contents pour
20:36le projet. Donc nous vous prions de ne pas nous abandonner. Nous on veut encore. Parce que nous
20:42avons appris beaucoup de choses ici. Même la culture. Les autres ne cultivaient pas le riz,
20:47mais on a appris ici. On a planté les bananes, les mandarins. Il y a aussi la tomate qui est là.
20:55Donc le projet nous a vraiment réjouis. Moi par exemple je suis une retournée. Je suis ici,
21:03ça fait plus de 23 ans dans ce village. Je sors du Mayokani et ma vie a beaucoup changé ici.
21:10J'ai élevé les enfants avec tout ce que je suis venue faire ici. Je suis une retournée. Je remercie
21:19beaucoup EFA PAM pour ce projet et qu'il continue à aller de l'avant. La vie de Canton de Mokon a
21:26changé. Parce qu'avant, au moment comme ça, on chassait déjà nos enfants, nos progenitures à
21:34l'école pour le paiement des frais de scolarité. Mais Dieu merci, on a ressenti avec l'installation
21:41de ce projet. Nos enfants sont retenus à l'école. Nous remercions EFA et le PAM. Ils nous ont
21:53appris les meilleures techniques culturelles, la nécessité de protéger l'environnement. Nous avons
22:00récolté du miel, du maïs, du riz, des légumes et du boisson. Ils nous ont surtout appris la
22:08tolérance, le pardon, le vivre ensemble. Nous commençons tous nos travaux par la prière.
22:15Et l'avenir est prometteur si l'on s'en tient au programme futur. C'est une joie de voir que la
22:28récolte s'est bien passée et dans l'harmonie. Jusqu'ici, ni EFA, ni le PAM, ni le minadère
22:38ni nos partenaires n'ont enregistré un problème. Cela veut dire que le projet vous a soudés et on
22:46souhaiterait que ça aille de l'avant. Un des objectifs du projet vient d'être atteint. Les
22:55cultures en saison de contre-saison commencent. C'est celui des cultures de contre-saison. Vous
23:05vous avez pris le devant par rapport aux autres sites en utilisant déjà l'aspect maraîcher et
23:13cette expérience doit être répliquée toute la saison sèche. Nous voudrions vous encourager à ce
23:22que l'eau qui sort de l'étang piscicole ne soit pas perdue. L'irrigation qu'on a laissée doit
23:33vous permettre d'irriguer encore le maximum le sol. Aujourd'hui, moi-même, représentant EFA,
23:44nous travaillons aux côtés du PAM pour voir dans quel cadre, d'ici le mois de novembre,
23:49de nouvelles activités doivent commencer dans le site de Biscavae et ainsi que les autres sites
23:57intégrés. Travailler ensemble pour réfléchir comment vous pouvez construire une ferme avicole.
24:05Pensez un peu plus grand. On veut voir entre 1500 et 1000 poulets pondeuses ici à Biscavae.