Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du traitement des OQTF et du plan de Bruno Retailleau.
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00:0016h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:0417h11 sur Europe 1, on est en direct, vous êtes très nombreux à réagir.
00:07018203921, dans un instant, on est très très heureux d'accueillir Henri Peruglio, ancien PDG d'EDF.
00:14Aujourd'hui, je voulais absolument la voir, parce qu'avec ce qui se passe sur l'électricité, j'ai vraiment besoin de ces éclairages, si on peut dire, avec ces lumières.
00:21Auteur du livre « L'étrange débâcle » aux éditions Michel Laffont, il va répondre à toutes vos questions.
00:25018203921, il y a énormément d'auditeurs qui m'appellent, qui me laissent des messages sur Europe 1, qui me disent
00:31« Cyril, comment va-t-on faire si la facture d'électricité augmente ? On est cuit, on ne pourra pas s'en sortir, on va tous mettre la clé sous la porte. »
00:37Donc on va en parler. Dans un instant, on parlera également du gaz, parce que c'est lié, et c'est vrai que la TVA est incroyable, 5,5 à 20%.
00:44Comme on voulait, impossible de s'en sortir. Je ne comprends pas en fait comment les calculs sont faits, on va en parler dans un instant.
00:50Pour le moment, on était sur la mère de Lola, qui prend la parole deux ans après la mort de sa fille.
00:55Et un sondage est sorti, 84% des Français favorables à l'emprisonnement de tous les étrangers sous OQTF.
01:00On n'est pas tout à fait d'accord avec ça, parce qu'il y a quoi, 130 000 OQTF ?
01:05Plus de 100 000 par an, délivrés. C'est impossible.
01:08C'est impossible. Aujourd'hui, la seule manière de faire avancer les choses, c'est d'essayer de s'arranger avec les pays d'origine,
01:16ces ressortissants, et essayer de s'arranger avec eux, mais en faisant des pressions qui seraient extrêmement importantes.
01:22Aujourd'hui, on ne va pas se mentir, on ne les fait pas.
01:24Il y a un proche de Gérald Darmanin qui m'expliquait, quand il était à l'intérieur, qu'on était à 10% de ce qu'on pouvait faire contre les pays d'origine,
01:32et qu'évidemment, il fallait la volonté à la fois du Quai d'Orsay, ministère des Affaires étrangères, et comme vous le disiez Cyril, du Président de la République.
01:38C'est lui qui décide de mener, oui ou non, le bras de fer avec les pays d'origine.
01:42Emmanuel Macron qui disait qu'il fallait atteindre 100% des OQTF.
01:45Exactement, mais je veux vous dire, le ministre de l'Intérieur, et j'en ai discuté longuement avec Gérald Darmanin, il ne peut rien faire tout seul sur ces sujets-là.
01:53Il peut proposer, mais sachez-le, ce n'est pas lui qui va taper dans la main avec le pays de ces ressortissants.
02:00Gérald Darmanin avait fait une tournée avec les pays d'origine, il s'était rendu sur place, mais après, quand Emmanuel Macron décide de remettre les visas à la normale,
02:06et d'arrêter de les baisser de 50% ou de 25% en fonction des pays, évidemment, il doit suivre, c'est tout.
02:11Donc, M. D'Artigone, même si je vous aime énormément, sachez-le, quand vous dites qu'on va voir ce que va faire Bruno Retailleau, et on va voir si ce qu'a dit Bruno Retailleau va marcher, ça ne marchera pas.
02:20J'ai simplement rappelé, Cyril, que le nouveau ministre de l'Intérieur avait eu le verbe un peu haut concernant ces enjeux, on ne se fixera pas d'objectif.
02:28Pas du tout, ça n'a rien à voir avec ça.
02:30Il est évident qu'un très grand nombre de réponses sont à l'Élysée, mais je vous pose une question au regard de ce que vous avez dit sur les leviers sur lesquels on pourrait agir et réactionner.
02:39Pourquoi cela n'a pas été fait par le passé ? Par manque de volonté politique ?
02:43Mais on le sait, pourquoi ça n'a pas été fait ?
02:46Donc, dicte-moi !
02:47Mais bien sûr !
02:49Je vais vous dire, aujourd'hui, vous le voyez bien...
02:51De l'ensemble des présidents du passé ?
02:53Mais...
02:54Sur quelle période ?
02:55Mais sur toutes les périodes, je vais vous dire !
02:56Il n'y a que Nicolas Sarkozy !
02:57Ah !
02:58Ah, voilà !
02:59Ça vous embête que je dise qu'il n'y ait que Nicolas Sarkozy, tiens !
03:02Sur les OQTF ?
03:04Nicolas Sarkozy, il a fait les charters, je suis désolé !
03:06Attention !
03:07Ça a été compliqué !
03:08Gauthier ?
03:09Oui, alors, il y avait les charters, après Nicolas Sarkozy, il a aussi supprimé la double peine qui était...
03:13Il y a eu les charters, et après, il y a eu Hollande avec les scooters !
03:15Prisons plus avions !
03:16Et Nicolas Sarkozy, il n'est pas allé jusqu'aux répression qu'on propose, c'est-à-dire bloquer Western Union, arrêter avec l'aide aux développements...
03:25Oui, bien sûr !
03:26J'allais les avoir, il ne l'a pas fait non plus !
03:28Bien sûr, mais c'est ce qu'il faudrait faire aujourd'hui parce qu'il y a urgence !
03:30Dominique est avec nous en ligne sur Europe 1 !
03:32Oui, c'est bien !
03:33Oui, vous voulez rajouter quelque chose, Dominique ?
03:35Oui, je voudrais rajouter quelque chose parce qu'encore une fois, c'est une question de moyens.
03:40Évidemment, largement, c'est de la restriction partout, sur la justice, alors ça, c'est vraiment tout à fait ce qu'il ne faut pas faire à mon avis,
03:48mais tout est une question de moyens, et bloquer les frontières aussi pour qu'un minimum d'étrangers rentrent, ça aussi, ça a un coût.
03:59Et de faire sortir les occultés au plus vite par avion, tout a un coût dans la vie.
04:04Moi, je vous propose qu'ils fassent un sondage auprès des Français, et de savoir combien les Français seraient capables pendant une période,
04:12un an, deux ans, trois ans, cinq ans, de financer, de payer autour des impôts, de donner chacun 5, 10 euros par foyer, les foyers pauvres.
04:22Eh bien, vous verrez que 99% des Français seront d'accord d'aider l'État, dans des cas comme ça.
04:29Merci Dominique d'avoir été avec nous sur Europe 1.
04:31On est augmenté de partout, et on ne voit pas pourquoi.
04:34Il y a des solutions, il y en a, il y a des idées, il faut réfléchir, il faut tout mettre sur la table, et puis se battre pour que ça avance.
04:41Mais arrêtez de nous mentir.
04:42Merci Dominique d'avoir été avec nous sur Europe 1.
04:44Moi, je pense que comme Dartigol, il faut faire pendant six mois, deux priorités.
04:49Immigration, pouvoir d'achat.
04:51On avait dit pouvoir d'achat, sécurité.
04:53Exactement, oui.
04:54Et puis si ce n'est pas possible, il faut arrêter de délivrer des OQTF.
04:57C'est vrai, on avait dit pouvoir d'achat, sécurité, exactement.
04:59Il ne faut pas dire, quand on est le Président de la République, qu'on va aller réaliser 100% des obligations de quitter le territoire.
05:04Et puis après, il faut aller le dire à la maire de Lola, il faut aller le dire à la maire de Philippine,
05:08il faut aller le dire à Claire qui s'est fait violer dans son hall d'immeuble et qui se bat aujourd'hui pour faire appliquer les obligations de quitter le territoire français.
05:14C'est trop simple.
05:15Une fois qu'on aura tout essayé, vraiment tout essayé, et qu'on sera encore à 10%, là on pourra dire que ce n'est pas possible.
05:21Merci Gauthier Lebrun.
05:22On va prendre deux derniers auditeurs, mais très rapides, une minute chacun.
05:26On a Pascal qui est avec nous du Périgord.
05:28Bonjour Pascal, merci d'être avec nous sur Europe 1.
05:30Bonjour, bonjour, bonjour à tout le monde.
05:33On voulait réagir.
05:34On l'a dit, sécurité, pouvoir d'achat.
05:36Monsieur Levret a tout dit.
05:39Bien sûr, comme d'habitude.
05:40Comme d'hab, concernant les OQTF, il a tout dit.
05:44Mais vous savez que ce gouvernement, c'est vraiment l'usine à gaz.
05:47Je ne sais pas où on va, mais c'est une usine à gaz.
05:51Parce que déjà, là, ils proposent d'enfermer les gens à combien ?
05:57Combien de jours ?
06:00Plus de 200, maintenant.
06:0190 jours à 210.
06:03210, Ankra.
06:05Oui, mais il faut enchaîner derrière.
06:09Ça coûte de l'argent, il faut tout mettre dans l'avion.
06:12Vous pensez qu'il ne coûte pas de l'argent, au jour d'aujourd'hui, tous ces gens-là ?
06:16Mais il faut arrêter un peu.
06:17Alors, sachez-le, un OQTF en prison, ça coûte 32 000 euros par an.
06:21C'est ça, 32 000 euros.
06:22D'hab à bébé, ça coûte 32 000 euros par an.
06:24Je vais vous dire, moi, si je vais à l'étranger, dans des pays souverains,
06:27que je ne suis pas en règle, je rentre sans visa.
06:30Vous savez ce qu'ils vont me faire ?
06:32Ils vont me foutre en tol, à coup de pente dans le cul, me renvoyer en France.
06:35Là, il faut faire pareil.
06:36Il faut arrêter d'être aussi généreux.
06:40On a ouvert les vannes, maintenant les vannes, il faut les fermer
06:43pour réparer tout ce qui a été fait, tout simplement.
06:46Olivier Lartigolle ?
06:47Il faut remettre la main sur notre politique migratoire.
06:51Il faut s'attaquer à l'immigration irrégulière.
06:55Je continue à croire que quand on a une vision qui peut être positive
07:01concernant l'immigration régulière qui a apporté à notre pays,
07:05la manière dont nous avons accueilli des personnes par le passé,
07:08notamment sur les tranques d'oreilles est inacceptable.
07:10Elles ont contribué à notre économie, à ce qui est devenu notre pays aussi.
07:15Donc sur ce discours aujourd'hui, qui vise à présenter les étrangers
07:20de quelques générations, que cela soit comme une menace ou comme un risque,
07:25est quelque chose que je conteste.
07:27Et j'espère qu'on va arriver puisqu'ils annoncent une nouvelle loi,
07:31une nouvelle encore, alors qu'on n'a pas encore les décrets d'application
07:34de ce qui a été voté en janvier 2024.
07:37J'espère qu'on aura un débat qui nous permettra d'en parler sereinement.
07:41S'il vous plaît, s'il vous plaît.
07:42Le ministre de l'Intérieur confirme une nouvelle loi immigration en 2025.
07:45Voilà, donnez l'info.
07:46Janvier.
07:47Exactement, merci.
07:48Merci à vous.
07:49Merci Pascal d'avoir été avec nous sur Europe 1.
07:51Ok, à bientôt.
07:52Merci Pascal.
07:53On prend Eric très vite une minute et après on va passer à l'électricité.
07:56C'est très important pour vous.
07:58Il y a beaucoup d'auditeurs qui veulent réagir sur l'électricité.
08:0001-80-20-39-21 sur Europe 1.
08:02Eric, merci d'être avec nous.
08:04Oui, bonjour.
08:05Bonjour Cyril, bonjour toute l'équipe.
08:07Vous nous appelez du Rhône-Alpes.
08:09Oui, du Rhône-Alpes.
08:10En tout cas, c'est super.
08:11Franchement, je voulais déjà te remercier Cyril.
08:13Si je peux me permettre.
08:14Allez-y, il n'y a pas de problème.
08:15Vous pouvez vous permettre.
08:16En fait, quand on regarde la télé tous les soirs, c'est un moment de détente.
08:19J'ai même eu avant quand tu leur balançais dans la ganache des chocolats.
08:24Ça va arriver.
08:25Aujourd'hui, ça ne se fait plus.
08:26Attends ton Eric.
08:27Aujourd'hui, ça ne se fait plus.
08:28Si, ça va revenir.
08:29Ne t'inquiète pas.
08:31Par contre, je voulais te remercier.
08:33Réellement, c'est vrai que c'est un moment de bonheur.
08:35En plus, tu invites tout le monde.
08:37Tu donnes la parole à tout le monde.
08:38C'est super.
08:39Merci Eric, merci beaucoup.
08:40Et puis, Gauthier Lebret, c'est super.
08:42Parce que Gauthier Lebret, tu vois, sans vouloir faire de l'humour,
08:44mais c'est le Thierry Le Luron de l'information politique.
08:47Oui, c'est vrai qu'il lui ressemble.
08:48C'est le journée, Fred.
08:49C'est le journée, c'est exactement.
08:51En fait, je voulais réagir.
08:53Tiens, j'ai un truc qui vient de m'arriver.
08:55Je vais en parler ce soir dans l'émission.
08:57Il y a un truc qui vient d'arriver sur mon téléphone.
08:59Il touche la CAF, mais possède 34 voitures, dont une Ferrari.
09:01Je vais l'envoyer à Gilles Verdez.
09:03Ce soir, on va en parler.
09:04Ah ouais, ça va, Gilles Verdez.
09:05C'est magnifique.
09:06La voyante qui l'avait surnommée Gilles Merguez.
09:08Enfin, c'était magnifique.
09:09Eric, Gauthier Lebret.
09:11Alors moi, ce que je voudrais dire, simplement,
09:13c'est qu'effectivement, il faudra enfermer tous les EQTF.
09:15C'est impossible, là, pour le coup.
09:17Non, bien sûr que c'est impossible.
09:19C'est où l'avion, mais pas la prison, ça sera impossible.
09:21Non, mais c'est impossible.
09:22Effectivement, aujourd'hui, tout le monde risque sa vie.
09:24Alors effectivement, Olivier Dardigolle, il a raison.
09:26Il ne faut pas jeter l'opprobre sur tous les étrangers qui sont en France.
09:30Mais ceux qui ont une EQTF, c'est qu'ils ont fait quelque chose de mal.
09:34Ah non, non, non.
09:36Peut-être que leur titre de séjour est arrivé à expiration.
09:38Et donc, ils doivent administrativement quitter le territoire.
09:42C'est peut-être la personne qui a préparé votre pizza dans l'arrière-cuisine.
09:46C'est peut-être celui qui vous a livré son repas par les plateformes.
09:50C'est peut-être celui qui s'est occupé de votre maman.
09:52Il y a un problème d'appellation.
09:56Pour beaucoup de Français, quand ils entendent EQTF, ils entendent criminalité ou crime.
10:04Or, il faut rappeler à nos auditeurs...
10:06Il y a un problème avec l'appellation EQTF.
10:10On garde EQTF que pour les individus dangereux.
10:16Voilà, c'est ça.
10:18Sinon, les autres, il faut les appeler autrement.
10:20C'est le problème qu'on a.
10:22Aujourd'hui, c'est qu'EQTF...
10:24C'est ce que disait Olivier Lartigolle.
10:26Il dit qu'il y a deux types d'EQTF.
10:28Pour moi, il ne doit pas avoir deux types d'EQTF.
10:30Un EQTF doit quitter le territoire français.
10:32Il a une dangerosité.
10:34Non, il est en situation irrégulière.
10:36L'obligation de quitter le territoire français, ça peut être quelqu'un
10:38qu'on préfère décider de ne pas régulariser
10:40pour des raisons différentes.
10:42Il n'a pas de famille, il n'a pas d'emploi.
10:44Il ne doit pas avoir deux types d'EQTF.
10:46Il n'y a qu'un seul type d'EQTF.
10:48Ça ne veut pas dire que la personne est forcément dangereuse.
10:50Ça veut dire qu'il n'a plus rien à faire en France.
10:52Tout le monde pense qu'un EQTF, potentiellement,
10:54c'est quelqu'un de dangereux.
10:56On est d'accord, Olivier Lartigolle.
10:58En tout cas, Cyril,
11:00je tiens encore à te remercier.
11:02C'est vrai que tu rassembles les gens.
11:04C'est dommage, il faudrait te lancer dans la politique.
11:06Les émissions comme tu faisais,
11:08en invitant des hommes politiques,
11:10c'est super.
11:12On va le refaire.
11:14Merci Eric d'avoir été avec nous sur Europe 1.
11:16Je vous fais de gros bisous.
11:18Merci Eric.
11:20On est ensemble jusqu'à 18h sur Europe 1.
11:22On va parler de la hausse des taxes
11:24sur l'électricité.