Budget: "Ces dépenses en moins vont venir casser la croissance", déclare Alexandre Ouizille, sénateur socialiste de l'Oise

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Suppression de 4.000 postes dans l'Education nationale, durcissement de l'Assurance-maladie et hausse d'impôts, le gouvernement a présenté ce jeudi 10 octobre le projet de loi de finances pour l'année 2025. Un budget d'austérité marqué par 60 milliards d'économies. 

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Transcription
00:00C'est quoi notre logique ? Il faut la comprendre. C'est en effet la justice fiscale, vous avez raison, l'idée que ceux qui peuvent payer le fassent.
00:06Mais il y a aussi une logique économique. En fait là, vous disiez tout à l'heure, qui va payer ? Peut-être oui, non, c'est pas trop qui paie.
00:12En fait, si vous êtes une famille avec des enfants, vous avez 4000 enseignants en moins. Si vous avez demain une maladie, en effet vous allez passer avec les 4 euros qui vont bien être payés à la fin par quelqu'un.
00:26Donc vous êtes dans une situation où nous on se pose la question, où est-ce que si on prend l'argent, il y a le moins d'effets récessifs sur l'économie ?
00:32Parce que tout ce qu'on voit, c'est des dépenses en moins qui vont venir casser la croissance. Donc où est-ce qu'on a à regarder ? Vous le disiez tout à l'heure sur les 8 millions, sur la question des cotisations sociales.
00:40Pourquoi ? Parce que ça n'enlève pas de l'emploi, non. Il y a un instant sur le dispositif du travail. Nous, on propose des choses sur les grandes successions.
00:50Pourquoi ? Parce que ça n'a pas d'effet sur la croissance que si vous voulez entre choisir 4 milliards de coupes sur l'hôpital public ou 7 milliards sur les grandes successions, en fait le choix est assez vite fait.
00:59Le fait de priver des héritiers d'une partie de leur héritage ou bien de priver les Français de leur hôpital, en fait le choix est assez vite fait.
01:06Donc on essaye d'être efficace, d'aller là où ça ne casse pas la croissance et c'est pour ça qu'on a proposé cette solution-là.

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