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Sport, handisport ? Les médias ne jouent plus au jeu des différences... et sur le terrain, ça bouge aussi ! Même s'il faut encore batailler sur les routes pour promouvoir les joies du handisport et baliser les chemins de l'accessibilité... De retour d'un raid de 600 km, Sandrine Ligonès nous confie son point de vue... et son enthousiasme !
Le sport, l'art, ou des deux à la fois... les sirènes des bassins prolongent le rêve ! En Isère, la natation artistique prend un bon coup de jeune en surfant aussi sur la vague de l'olympe... La coache internationale Francesca Filatondi brasse nos souvenirs et nous embarque dans son univers.
Le jazz lui, est né sur la vague de la modernité : le style se réinvente chaque jour avec les maîtres du genre ! Alfio Origlio, l'un des jazzmen les plus doués de sa génération, s'entoure de jeunes talents surprenants avec son nouvel opus “Memories”...














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00:00L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moiran et Chirol-Comboire Saint-Martin d'Air vous
00:06présente « Si on parlait ». L'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change
00:10tout.
00:11Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder « Si on parlait ».
00:17Bienvenue à tous, toujours un bonheur de vous avoir avec nous, on est là comme toujours
00:46pour découvrir tous ces talents fous qui viennent de chez vous, toutes ces énergies
00:50qui font bouger les lignes et qui méritent tellement plus de place dans les médias.
00:54Heureusement, les médias ne jouent plus le jeu des différences entre handisport et sport.
00:59Est-ce encore le cas sur le terrain ? Après le succès des Jeux Paralympiques, l'association
01:05Dynamoove nous en parle.
01:06Le sport, l'art ou les deux à la fois, les sirènes des bassins prolongent le rêve.
01:11En Isère, la natation artistique prend un bon coup de jeune en surfant aussi sur la
01:16vague de l'Olympe.
01:17Le jazz est né sur la vague de la modernité, les jeunes le prouvent, encore le style se
01:22réinvente chaque jour, pour toutes les générations, avec les maîtres du genre dont on est si
01:28fiers sur notre territoire.
01:30Le maître du genre, il a joué avec les plus grands des grands de la pop, et bien c'est
01:35lui l'un des plus grands des grands jazzmen, mais oui, qui apaisent notre poux depuis des
01:40décennies tout en dépoussiérant les clichés.
01:42Alphio Auriglio, bienvenue.
01:44Bonjour.
01:45Toujours un plaisir.
01:47Pianiste, compositeur, vous sortez un nouvel album, il est là, Memories, avec l'accent,
01:55avec le nouveau groupe Human Flow.
01:57Exactement.
01:58On le découvre dans un petit instant ? Avec plaisir.
02:01Les piscines débordent depuis quelques semaines, il y a des petits nageurs qui ont succombé
02:07à la Léonmania, mais si la natation artistique n'a pas fait le même plein de médailles
02:12françaises, et bien les tricolores ont fait sensation, et Londres retentit, ici, encore,
02:17jusqu'à nous.
02:18Francesca Filatondi, bienvenue.
02:20Merci.
02:21Coache internationale, directrice artistique de la troupe Undine Aquatic, aquatique quoi
02:27déjà ?
02:28Theatre.
02:29Théâtre, c'est ça.
02:30Undine, on va dire aussi, qui nage comme des sirènes pour de vrai, on voit ça dans
02:34un petit instant.
02:35Ici, le handicap s'efface dans l'eau, c'est bien connu.
02:39Il faut encore batailler sur les routes pour promouvoir les joies du handisport et baliser
02:44les chemins de l'accessibilité, mais ça progresse, Sandrine ?
02:47Ça progresse.
02:48Ah, super.
02:49Ça progresse, oui, oui, oui.
02:50Sandrine Ligonès, présidente, présidente, Sandrine, de Dynamoove, une association qui
02:57vise à promouvoir le handicap par le prisme du sport, le sport dont vous êtes une grande
03:05fan, Sandrine.
03:06Quelle est votre histoire avec le sport, racontez-nous ?
03:09Le sport, je suis tombée dans le sport très jeune.
03:13J'ai commencé par l'escalade, qui a été ma passion pendant de nombreuses années.
03:18Petite, déjà ?
03:19Oui, à partir de 8 ans, j'ai commencé, alors que c'était un sport qui n'était pas encore
03:22très, très médiatisé, qui n'était pas encore…
03:25Olympique.
03:26Voilà, tout à fait.
03:27Là, c'est pareil.
03:28C'est un peu comme l'handicap, mais on en parle beaucoup de l'escalade et c'est chouette.
03:33Et puis, j'ai eu un accident d'escalade, il y a déjà 17 ans, qui m'a rendue paraplégique.
03:38Mais le sport, ça a toujours été quelque chose pour moi, permettre de se dépasser.
03:44Et c'était important dans ma vie.
03:46Le moyen de rebondir ?
03:47Le moyen de rebondir en plus.
03:48Après l'accident, je me suis dit merci, heureusement que j'ai fait du sport avant,
03:51parce que ça m'a beaucoup, beaucoup aidée.
03:53Et ouvert des perspectives et puis un nouveau combat ?
03:56Exactement, des nouveaux défis à relever.
03:59Un combat toujours, toujours avec le sourire.
04:02Pour nous, ça tombe tellement bien.
04:03Il y a quelques semaines, il y a des choses qui ont secoué vraiment la planète.
04:07Et moi, je garde vraiment cette image comme l'une des plus belles que j'ai pu voir à la télé.
04:12Alors, on n'a pas le droit de mettre des images des Jeux olympiques, donc on regarde cette photo.
04:15Alors, on est là, il y a Martin Solvay, on fait la fête, il y a des fauteuils, il y a des aveugles,
04:21il y a de tout et on fait tous la fête.
04:23Et elle veut dire beaucoup de choses, en fait, cette cérémonie-là.
04:27Oui, c'est ensemble.
04:28Là, cette fois-ci, on était vraiment tous ensemble, que ce soit Valéry, Dandy.
04:32On a partagé le même événement et devant la France et les pays.
04:38Donc, chouette.
04:39C'est là qu'on s'est rendu compte qu'on ne faisait qu'une seule famille, des sportifs.
04:43Et oui, mais ça, c'est votre combat depuis de nombreuses années déjà, depuis 17 ans.
04:49Donc, avec vos yeux déjà en termes d'émotion,
04:52comment est-ce que vous avez vécu ce qui s'est passé l'été dernier ?
04:55Où, vraiment, 24 heures sur 24, sur le service public,
04:59le même traitement, le même temps d'antenne que les Valides.
05:02Ce n'était même pas un rêve, ça, il y a 17 ans.
05:05Ah non, non, non.
05:06C'est vrai que là, on a vraiment dépassé nos espérances.
05:09Et ça y est, on se dit, là, il y a une page qui est tournée.
05:12Et bon, il faut continuer parce que, OK, ça a été une grosse visibilité pendant plusieurs jours.
05:19Et maintenant, il faut continuer.
05:20Il faut espérer que les autres pays vont reprendre le relais
05:24et que même en France, on va continuer à voir ces sportifs, ces handisportifs
05:28comme des sportifs à part entière.
05:31Et voilà, et ça change.
05:33Je me rends compte déjà dans les écoles, que sur notre RAID, on a participé à pas mal de...
05:39On est passé dans des écoles et les jeunes nous ont tous dit,
05:42on a vu les Jeux paralympiques.
05:44Ils nous ont parlé des sports qu'ils n'avaient jamais, qu'ils ne connaissaient pas.
05:47Voilà, qu'ils ont découvert.
05:49Et voilà, on s'est rendu compte qu'il y avait de réels sportifs, quoi.
05:54Alphio, on sait que vous aimez beaucoup le sport, en plus, pour en avoir pratiqué aussi.
05:59Oui, pratiqué aussi.
05:59Quand même, toujours faire attention et préserver ses mains.
06:02On fait attention.
06:03Oui, quand même.
06:05Mais c'est vrai que quand on suit le sport depuis toujours,
06:07il y a vraiment eu un effet vraiment notable.
06:10Vous les avez suivis, ces Jeux aussi ?
06:11Oui, carrément, c'était fabuleux.
06:14Et comment est-ce qu'on prolonge une aventure pareille ?
06:17Eh bien, comme vous l'avez aussi, vous commencez, en fait.
06:20Ce n'est pas nouveau, ça ne date pas de cet été.
06:24Cette édition, c'est la deuxième édition du Red Dynamo que vous avez créée.
06:30Sandrine, six jours, 600 kilomètres, avec des étapes à travers des très beaux paysages,
06:37mais sur des routes aussi bien costauds, quand même.
06:39Oui, mais c'était vraiment un défi sportif et c'est ça qui fait la différence.
06:43Notre Red, ce n'est pas, on n'est pas là pour promener des personnes en situation de handicap.
06:48C'est relever un défi, un défi sportif, montrer qu'ensemble,
06:51on peut atteindre le sommet du Vercors, atteindre Villars-de-Lens.
06:57C'est 100 kilomètres par jour avec des enfants en situation de handicap.
07:02Et bien voilà, tenir cinq heures sur un vélo à pédaler pour des enfants, c'est incroyable.
07:07C'est ça le principe.
07:08Le principe de ce Red, c'est non seulement déjà de l'accomplir.
07:13Pour vous, donc, à bord d'un vélo, c'est un handbike ?
07:16Un handbike, voilà.
07:17Donc moi, je fais les 600 kilomètres sur mon handbike.
07:20Et tous les jours, en fait, on a deux tandems qui nous permettent d'accueillir des enfants en situation de handicap.
07:26Et quel que soit l'handicap, puisqu'on a un tandem qui est équipé avec un médaillé pour pédaler avec les mains,
07:32comme ce que je fais, et un handbike où on peut pédaler avec les jambes.
07:37Donc ça nous permet vraiment de...
07:38Voilà, là, on a tout.
07:39Voilà, on voit les deux handbikes.
07:42Et à l'arrière, on invite des athlètes de haut niveau.
07:45Attention, Ophélie David, en plus, qui a commenté les Jeux paralympiques de manière incroyable.
07:51Consultante sur France Télé, on en est très fiers.
07:54On sait que, de toute façon, elle fait beaucoup pour les valeurs du sport et depuis toujours.
07:58Là, vraiment, et elle fait beaucoup de vélo.
08:00Donc, ce sont des ambassadeurs aussi que vous mettez en avant, au même titre que des enfants,
08:05porteurs de handicap, parfois très lourds.
08:07Oui, tout à fait.
08:08Donc, ce sont nos parrains de toute discipline.
08:11On a même eu des chanteurs.
08:13Donc, voilà, l'appel est lancé.
08:16On a eu des musiciens qui nous ont accompagnés.
08:18Et voilà, c'est ensemble, sur ce tandem, qu'ils ont pu gravir le Villard de Lens,
08:26qu'ils ont pu aller au Palais idéal du Factor Chevron.
08:29Ah non, mais ça, c'est un rêve, c'est magnifique ce que vous avez dit,
08:32parce que vous êtes partie du campus de Saint-Martin d'Erre.
08:35Vous êtes allée jusqu'à Jojac.
08:37Voilà, en Ardèche.
08:38En Ardèche, le point d'arrivée.
08:41Et puis, en passant par Villard de Lens, par Eau Drive.
08:43On a traversé trois départements, donc l'Isère, la Drôme et l'Ardèche.
08:48Voilà le Palais idéal du Factor Chevron.
08:49On a eu la chance d'être accueillis par des municipalités qui nous ont aidé à porter ce message,
08:54à rassembler dans la commune les habitants, les écoles.
08:59Donc, ils étaient tous là pour nous accueillir.
09:01Ce sont des moments forts parce que, sans eux, ce message n'est pas en faisant du vélo
09:05qu'on va forcément le porter seul.
09:07C'est ensemble, une fois de plus.
09:09Du tennis de table, Alphie, on sait que ça vous aimait bien aussi.
09:12Donc là, on a été accueillis à Romand, un club de tennis de table ouvert à tous nous a accueillis.
09:18Parce qu'il n'y a pas que ça, en fait, c'est en général.
09:20Vous n'êtes pas là nécessairement pour promouvoir, pour demander à ce qu'il y ait du monde au bord de ces routes-là.
09:25C'est une grande fête générale.
09:27Vous mobilisez aussi beaucoup de partenaires.
09:29On sait que c'est par exemple Sésame, l'association Sésame Solidaire,
09:33qui a lancé le point de départ sur le campus.
09:38En fait, c'est tout un mouvement solidaire que vous voulez créer autour de votre raide.
09:43Voilà, c'est partagé.
09:44C'est le partage qu'on recherche pour changer le regard sur la différence,
09:49mais aussi valoriser ces jeunes, leur montrer à tous que malgré la différence,
09:53malgré le handicap, malgré la maladie, parce qu'on a eu des enfants aussi qui étaient malades.
09:59Voilà, on peut ensemble dépasser tous ces obstacles.
10:03Et en réunissant tous les partenaires, on est plus forts, tout simplement.
10:07Et est-ce qu'il y en a plus depuis quelques années ?
10:10Oui.
10:11Est-ce qu'il y a vraiment un impact qui se mesure au niveau de l'engagement, au niveau des partenaires ?
10:15Ça y est, on a de plus en plus de communes qui nous écrivent en nous disant
10:18« On aimerait bien que votre raide passe chez nous ».
10:21Donc ça, pour nous, c'est une grande victoire.
10:23Ça veut dire que le message, il y a un écho.
10:28Ils ont envie de montrer aussi dans leurs communes qu'ils veulent accueillir ce genre d'événement.
10:34Des écoles aussi nous sollicitent en disant
10:36« On a un enfant en situation de handicap dans l'école,
10:38on sait que ça serait super pour lui, est-ce que vous voulez passer ? »
10:41Donc voilà, c'est…
10:43Mais ça, c'est de la visibilité.
10:45Donc concrètement, en fait, quel constat est-ce que vous pouvez adresser après ce raid ?
10:49Est-ce qu'il y a eu véritablement un avant-un-après Jeux paralympiques de Paris ?
10:54Je pense que ça a joué forcément parce qu'on se rend compte qu'on ne fait pas…
11:02On ne parle pas du handicap que pour la semaine des personnes handicapées,
11:05mais que ça fait partie…
11:07C'est comme quand on regarde un film.
11:08Si on le regarde en noir et blanc, ce n'est pas chouette.
11:10Notre vie, elle est faite de couleurs, de différences.
11:13Et voilà, on en prend conscience grâce aux médias,
11:15grâce à la portée des Jeux paralympiques aussi,
11:18que voilà, c'est plein de belles couleurs à mettre en lumière.
11:24Oui, oui, je pense qu'il y a eu un réel engouement pour ça,
11:28pour dire mais on veut vivre cette aventure avec vous.
11:31Donc beaucoup de personnes valides veulent découvrir
11:34comment on fait pour faire du vélo, comment on…
11:37Voilà, échanger avec nous et c'est chouette.
11:40C'est le début de cette sensibilisation.
11:43Et est-ce que le message, il doit perdurer pour les structures,
11:48pour l'accueil, pour l'accessibilité,
11:50pour avoir des créneaux dans les gymnases,
11:52pour avoir des enseignants davantage spécialisés ?
11:57Parce qu'on ne coache pas non plus n'importe qui, n'importe comment.
12:00Tout à fait.
12:01C'est aussi, les communes, elles prennent conscience.
12:04Par exemple, un exemple tout simple,
12:05un village qui était très heureux de nous recevoir,
12:08ils se sont rendus compte qu'il n'y avait pas d'hébergement
12:10dans leur village pour accueillir, pour pouvoir dormir.
12:13Quand on est en situation de handicap,
12:15on a besoin d'un petit aménagement supplémentaire.
12:17Et ça fait prendre conscience aussi à ce qui manque.
12:21Parce que tant qu'on ne le vit pas, on ne peut pas se rendre compte.
12:24Donc là, ça permet de déclencher peut-être des nouveautés, des changements.
12:32Dans votre approche, dans votre démarche,
12:34vous osez davantage, à présent qu'il y a eu ça,
12:37qu'il y a vraiment, non pas cet effacement des différences,
12:40parce qu'elles sont importantes, mais on en tient compte, on les voit.
12:43Regardez votre fauteuil, il est là, il est beau.
12:46Et c'est le sens même de l'intégration, de l'inclusion.
12:50C'est que la place est à tout le monde.
12:52Et votre voix, elle porte, non pas pour aller prier quelque chose, pour aller...
12:57Non, c'est normal.
12:58Aujourd'hui, est-ce que vous vous sentez plus légitime,
13:01à présent que cette place a été largement faite aussi dans les médias,
13:04à présent que cet accueil a été merveilleux pour vous ?
13:07Oui, ça nous aide énormément.
13:09Ça nous aide parce qu'on se dit,
13:11voilà, on est légitime pour aller,
13:13pour montrer que, comme on se déplace en fauteuil,
13:15on a besoin d'un hébergement accessible.
13:17Un métro aussi,
13:19parce qu'on a de la chance avec le tram à Paris,
13:21c'est compliqué de prendre le métro.
13:22Voilà, du matériel.
13:24Parce qu'on se rend compte que le matériel, il existe des vélos,
13:26mais nous, on nous en bike.
13:28Et bien voilà, ça aussi, les entreprises qui nous ont dit,
13:30pourquoi pas, pourquoi pas créer, vous aider à créer un vélo ?
13:33Moi, le mien, je l'ai acheté aux Etats-Unis, c'est quand même dommage.
13:36C'est cher et c'est très cher.
13:37C'est très, très cher.
13:38Donc voilà, tout ça, c'est prendre conscience que,
13:42voilà, il y a des personnes qui ont besoin de matériel
13:44et c'est normal que des entreprises,
13:47peut-être, se mettent à concevoir du matériel adapté.
13:50Et voilà, on est des clients comme les autres et il y a peut-être une...
13:54Bon, est-ce qu'on voit encore plus loin pour le prochain RAID, alors ?
13:57Ah, ben oui, je pense que...
14:00Cette fois-ci, on aimerait pouvoir faire un RAID
14:02où on invite beaucoup plus de gens à partager cette aventure.
14:06Beaucoup de personnes nous disent, est-ce qu'on peut vous suivre sur les routes ?
14:08Donc là, pour l'instant, c'était un peu compliqué
14:09parce qu'il y a une organisation à mettre en place.
14:11Et pour 2025, voilà, j'aimerais pouvoir créer un RAID
14:15en m'associant, pour l'instant, je ne peux pas trop en parler,
14:17mais en m'associant à une course qui est assez connue de vélo.
14:20Le Tour de France, par exemple ?
14:23Il faut que ce soit accessible quand même.
14:25Que ce soit réaliste.
14:27Voilà, donc...
14:28Une grande course dans la région.
14:29Voilà, une grande course qui nous permette de pouvoir accueillir
14:32dans notre équipe d'autres personnes pour ensemble...
14:36Oui, avoir peut-être des ouvertures d'étapes ou des choses comme ça.
14:39Voilà.
14:39Faire davantage de bruit.
14:40Bon, ben ça, ce serait une super idée.
14:42On se retrouve au printemps, peut-être, alors ?
14:43Voilà, au printemps, il y aura un petit RAID d'Inamove, ouais.
14:47Ou un grand.
14:47Ou un grand, bien sûr.
14:49Ça fonctionne, Francesca ?
14:52La natation artistique, on peut en faire aussi ?
14:55Il y a des sections indies ?
14:56Oui, ça existe et ça existe aussi en France.
14:58Et d'ailleurs, l'équipe des Indies, elle est quand même plutôt forte.
15:02Il y a des championnats d'Europe, il y a les championnats du monde.
15:05Donc, oui, ça existe.
15:07En fait, c'est très inclusif.
15:09Et maintenant, il y a les messieurs qui rentrent et il y a les Indies.
15:12Donc, oui, ça devient vraiment un sport complet, accessible à tout le monde.
15:16Et nous, d'ailleurs, on a eu pas mal de demandes cette année aussi des petites
15:20qui sont venues nous voir.
15:21Après, du coup, aussi l'effet des JO, des Paralympiques.
15:24Elles sont venues nous voir pour essayer la natation synchronisée.
15:28Et du coup, là, on a deux filles qui sont dans cette condition un peu sport adapté,
15:33sport handicap, qui participent du coup en cours des débutantes
15:37ou dans le cours des natations, par exemple.
15:38Et c'est très important, en fait, pour nous, pour avoir ça aussi.
15:42Ça a vraiment ouvert tout le champ des possibles.
15:44Alors, on la découvre tout de suite avec vous, cette discipline.
15:56Je viens de dire justement, cette discipline Francesca Filatondi.
15:59En fait, la natation artistique, justement, a ouvert le champ des possibles
16:03et c'est devenu très, très varié.
16:06Alors pour nous, c'est ça dans l'esprit, la natation synchronisée.
16:09Historiquement, ce sport, c'est celui ci.
16:12Ça, ce sont des images.
16:13C'était à Échirol où vous êtes d'ailleurs au bord du bassin.
16:16D'ailleurs, à ce moment là, la natation artistique telle qu'on la connaît.
16:20C'est ça. En fait, c'est un ballet avec des acrobaties.
16:24Oui, alors c'est la natation synchronisée.
16:27Il est parti comme un sport où il y avait une chorégraphie à faire
16:31avec entre huit et douze personnes.
16:33Je parle vraiment des débuts de la natation synchronisée
16:36et toutes ces personnes devaient se synchroniser ensemble
16:40et faire aussi des figures kaléidoscopiques à la surface,
16:43mais aussi des acrobaties.
16:44Alors, les acrobaties
16:46de l'époque, ce n'était pas si difficile comme on les voit maintenant.
16:51Maintenant, les filles sont suivies par des coachs spécifiques sur l'acrogyme
16:55ou en tout cas sur l'acrobatie.
16:56Du coup, ils passent beaucoup du temps à sec pour apprendre
17:00toutes les techniques de l'acrobatie, donc leur ceinture,
17:04la salle faite pour essayer les tapis aussi pour faire les acrobaties.
17:09Mais là, on parle d'un manuel des figures acrobatiques
17:13qui, nous, on rêvait quand on était jeune.
17:16En fait, ça n'existait pas tout ça.
17:17Maintenant, c'est tout un nouvel règlement avec tout un manuel
17:21où il y a au moins 300 figures acrobatiques à apprendre.
17:24Donc, c'est devenu plus technique, alors la natation artistique.
17:26Vachement plus difficile.
17:28Déjà, c'était compliqué, difficile parce qu'il y avait plein de choses
17:30à travailler dans la natation, l'endurance, la technique, la chorégraphie.
17:34Du coup, tout ce que c'est aussi la danse, la synchronisation, la synchro.
17:37C'est ça aussi. C'était dans le titre, d'ailleurs.
17:39Mais ça a changé maintenant.
17:40On parle de natation artistique.
17:42Ça peut s'appeler aussi natation artistique acrobatique, alors.
17:46Oui, ça, c'est vrai.
17:47Ça peut être les deux.
17:48Et à mon avis, ça existe déjà.
17:50En fait, il y a quand même une chorégraphie qui est spécifiquement acrobatique.
17:54Donc, en fait, les juges vont juste juger la partie acrobatique.
17:57Déjà, hors sol, avant de rentrer dans l'eau,
18:01parce qu'on voit que les chorégraphies se multiplient aussi
18:03juste avant de sauter dans le bassin.
18:04C'est vrai que là, ça fait partie du règlement.
18:07Le fait maintenant de faire une mise en place avant de sauter dans l'eau.
18:11Donc, en fait, les filles sont jugées à partir de leur marche.
18:14En gros, quand elles rentrent à la piscine, elles commencent à être jugées.
18:18Du coup, pour tout ce qu'ils présentent.
18:20Après, il y a quand même au niveau des sécurités,
18:23on ne peut pas faire des acrobaties encore hors de l'eau.
18:26On peut faire des sauts, mais ça doit rester dans la sécurité.
18:28Ce n'est pas vraiment comme un acrogyme.
18:30Les filles, elles ont quand même des tapis et voilà.
18:33C'est ça. Oui, acrogyme ou acro sport.
18:35C'est vrai que ça ressemble à ces disciplines là qui sont très, très acrobatiques.
18:39Mais là, c'est donc dans l'eau.
18:41Et quand on a le plus haut niveau, on peut avoir la chance d'aller au JO.
18:46Et nous, on a eu la chance d'avoir un petit bout de JO sur notre territoire
18:50puisque vous avez supervisé un stage de préparation de l'équipe en duo
18:55de Nouvelle-Zélande qu'on a eu justement à la surprise
18:59ou la chance de voir s'entraîner juste quelques jours avant les JO.
19:04Et après, d'ailleurs, comment ça se fait?
19:06Que vient faire cette équipe de Nouvelle-Zélande en Isère?
19:09Alors là, j'ai connu les deux filles Nina et Eva.
19:13Oui, c'est ça. L'été dernier que j'étais, je suis allée à la Nouvelle-Zélande,
19:18convoquée par la Fédération de la Nouvelle-Zélande
19:20pour donner quelques pistes et un peu d'aide à cette fédération
19:23qui reste quand même une fédération petite dans la natation synchronisée.
19:27Et du coup, mon objectif, c'était de suivre tous les clubs
19:30des deux îles, l'île du Nord et l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande
19:34et donner des exercices à faire, des pistes, vraiment des pistes d'entraînement.
19:39Ça se fait que du coup, j'ai connu notamment Eva.
19:41Surtout, j'ai dormi aussi dans sa maison, donc on a vraiment créé un lien.
19:45Et quand c'était le moment de faire les JO,
19:49du coup, ils m'ont demandé, ils ont fait appel à moi
19:52pour venir faire leur dernier stage avant les JO chez moi.
19:56Du coup, chez nous, chez nous à Grenoble.
19:58Et du coup, ils sont venus à Saint-Martin-d'Ourillages.
20:00En public aussi, vous avez ouvert, vous avez voulu médiatiser,
20:05ouvrir tout ça au public.
20:06Oui, c'était vraiment bien aussi pour elles.
20:08Ils ont apprécié.
20:09Et là encore, je reçois des messages des deux filles qui étaient trop contentes
20:13d'avoir autant de monde juste pour un entraînement.
20:16En fait, vraiment, la natation synchronisée là-bas, elle n'est pas si développée.
20:20Donc, voir autant du monde, voir juste un entraînement pour elles,
20:23c'était quelque chose de magique.
20:25Donc, elles étaient de retour après Pékin 2008.
20:29On n'avait pas eu d'équipe de Nouvelle-Zélande aux JO.
20:32On a vu qu'elles, évidemment, pendant la cérémonie d'ouverture d'ailleurs
20:36sur les bateaux à Paris, on leur fait coucou d'ailleurs,
20:39puisqu'on leur enverra l'émission.
20:40C'était un super, un super moment et des petites aussi
20:43qui ont pu les rencontrer et qui se sont dit tiens, pourquoi pas moi?
20:47C'est un petit peu ce que vous disiez.
20:49Il y a eu aussi cet effet JO.
20:50Oui, il y a eu l'effet JO.
20:52Du coup, déjà l'occasion de les voir et de pouvoir entrer dans l'eau avec elles.
20:56Cette journée-là, les portes ouvertes, c'était super bien.
21:00Les filles étaient vraiment accueillantes vers les nouvelles qu'ils voulaient essayer.
21:04Du coup, tout le monde, ils ont invité tout le monde à aller dans l'eau.
21:06Ils ont invité même les grandes, même moi, mais non.
21:10Non, non, pas possible.
21:11Du coup, en fait, tout le monde peut en faire et se faire plaisir,
21:14même si ça paraît vraiment difficile physique.
21:17On croit qu'on a pied, mais en fait, non, il faut des heures et des heures dans l'eau.
21:21Donc, vraiment technique.
21:23On met vraiment beaucoup de temps pour arriver à un certain niveau.
21:28On parlait, en fait, avec les messieurs juste derrière les coulisses tout à l'heure.
21:32En fait, ce qui est en fait, on s'entraîne au niveau national.
21:35On s'entraîne entre 9 et 10 heures par jour.
21:38Et moi, j'étais en équipe nationale d'Italie.
21:40Et du coup, on s'entraînait entre 8, 9 et 10 heures par jour
21:43avec une demi journée de repos juste le dimanche sur sept jours.
21:47Donc, c'est vraiment.
21:48On ne pense pas qu'un sport artistique, il demande autant d'entraînement, en fait.
21:53Mais il y a plein de choses à travailler hors de l'eau.
21:56Le physique, la danse, l'expression.
21:58Oui, c'est tout ça, en fait.
21:59Et ça se fait qu'après, on reste accroché.
22:01Tout le monde qui a fait la synchro, il continue toute sa vie, en fait.
22:04Oui, comme vous, d'ailleurs, puisque vous avez fait de la compétition,
22:07vous coachez aussi.
22:08Et si vous allez quand même encore un petit peu dans les bassins, vous produisez.
22:12Alors ça, c'est donc votre association qui s'appelle Ondine, donc votre troupe.
22:15Je ne sais pas si on peut parler de troupes et qui vraiment
22:19mise aussi beaucoup sur l'artistique.
22:21On sait que c'est très important, c'est très important pour vous.
22:25On parlait tout à l'heure de ces variations,
22:27désormais, de cet univers de l'artistique, de la natation artistique.
22:31On peut juste aussi faire déballer moins d'acrobatie,
22:34se faire plaisir juste en dansant dans l'eau avec vous.
22:36Oui, avec Ondine, avec la compagnie.
22:39Nous, on travaille beaucoup sur tout ce que c'est l'expressivité.
22:42Donc, on fait un travail de théâtre.
22:44On a des profs de théâtre qui interviennent pour les stages
22:48pour apprendre les filles à s'exprimer, parce que ce n'est pas évident.
22:51En fait, ils sont des jeunes, ils sont tous timides,
22:54mais même un grand, en fait, même un adulte.
22:56C'est quand même difficile de se montrer devant le public
23:00sans montrer cette partie timide, en fait.
23:03Et du coup, on travaille avec des profs de théâtre.
23:05On travaille avec des profs de danse contemporaine
23:08pour permettre les filles et d'exprimer avec le visage,
23:10mais aussi d'exprimer avec le corps.
23:11Et du coup, pour être un peu plus à l'aise quand on est dans l'eau,
23:15parce que déjà, quand on est à sec, c'est difficile.
23:17Mais quand on est dans l'eau, on a aussi la difficulté de rester à la surface.
23:21Ça paraît inatteignable, en fait.
23:24Le travail musculaire pour arriver à faire ça dans l'eau,
23:27il y a des sports où tu te dis bon, je comprends.
23:30Et là, je ne comprends pas.
23:31Musculairement, ça doit être un travail incroyable.
23:35Oui, quand tu fais 10 heures par jour, je comprends.
23:38C'est un sport qui doit faire peur pour l'approcher,
23:40parce que ça paraît tellement inaccessible, inaccessible.
23:45C'est vrai que par rapport à un autre sport
23:48qu'on voit tout de suite les progrès, on comprend.
23:51Là, on ne comprend pas.
23:52Nous, en fait, c'est quand les petites, elles viennent,
23:53elles veulent tout de suite faire la chorégraphie.
23:55Mais en fait, c'est un sport que tu vois les progrès très, très long.
24:00Dans le long terme, c'est ça.
24:01Il faut continuer, il faut continuer, il faut insister.
24:04Oui, du coup, il y a toujours ce côté qui a l'air un petit peu inaccessible.
24:09Et puis, le plus inaccessible, c'était peut être aussi le rêve,
24:13le rêve qu'on a tous eu quand on regardait ces images de folie.
24:16Alors, qui n'ont pas vieilli?
24:18Comment dire l'image?
24:19Oui, elle a vieilli un petit peu.
24:20Mais est ce qu'on a fait mieux qu'Esther Williams à la MGM dans les années 50?
24:26C'était vraiment la reine.
24:27Est ce que vous vous connaissiez?
24:28Vous aviez vu déjà ces images qui étaient vraiment d'une d'une d'un niveau
24:35d'un niveau visuel, artistique et visuel.
24:38C'est incroyable.
24:40Je trouve que pour l'époque, en fait, les filles étaient vachement
24:44bien synchronisées entre elles.
24:45Et les garçons aussi.
24:46Je vous ai trouvé des maillots des garçons.
24:48Et oui, il n'y avait pas.
24:49Non, parce que quand on dit oui, il y a toujours des filles.
24:51Est ce que c'est une discipline un peu sexiste?
24:53Non, il y a aussi des garçons.
24:55Oui, en tout cas.
24:56Oui, ça, c'est les images qu'on regardait avec ma maman sur le canapé
24:59quand j'étais petite.
25:00Donc, je connais très bien Esther Williams.
25:03Mais c'est un peu kitsch et c'est ça qui est beau, en fait.
25:05Mais en fait, la synchro, elle a développé grâce aussi à cette image là,
25:09parce que sinon, personne ne connaissait qu'est ce que c'était la natation
25:11synchronisée. Donc, grâce aussi à des images un peu kitsch, on va dire
25:16des moyens techniques incroyables aussi à l'époque.
25:19Voilà des studios dans ces bassins.
25:21Il fallait et aujourd'hui, d'ailleurs, il y a certaines grandes marques
25:24qui ont qui se sont inspirées de ces ballets d'Esther Williams
25:27pour leur défilé de fashion out.
25:32Voilà sans citer de marque, mais vraiment, ça cartonne encore.
25:35Et c'est toujours très, très tendance.
25:36Moi, je rêve qu'on revienne à ça et qu'on puisse revoir ça dans
25:40même dans nos salles.
25:41Je sais que c'est un gros défi.
25:42Est ce que c'est écologique? Je n'en sais rien, mais en tout cas, ça fonctionne.
25:45Et ça fait et ça fait et ça fait rêver.
25:48Ce qui fait toujours rêver, c'est les sirènes, le rêve de la sirène.
25:51Et c'est ce que vous avez vous avez créé ici.
25:56Vous entraînez toujours cette fameuse nage sirène qui n'a pas que physique.
26:01Donc, pour travailler, travailler les abdos et tout le corps.
26:04Vous en avez fait des véritables ballets avec des créations,
26:08d'ailleurs, de véritables queues de sirènes cousues humains.
26:11Oui, en fait, oui, nous, c'est encore tous les tous les tous les ans.
26:16En fait, on repropose cette activité et il y a toujours beaucoup,
26:19beaucoup des petites, des grands, des garçons aussi qui vont en faire.
26:23Nous, on a fait à la piscine d'écroule, c'est une fois par mois.
26:25C'est une dimanche par mois.
26:27On fait une heure des cours des sirènes.
26:30Et oui, ça existe, les sirènes existent.
26:34On ne peut pas voir leur transformation.
26:35Il faut quand même garder quelques secrets, mais ce sont des vraies sirènes.
26:39Et par exemple, on l'utilise beaucoup sur les journées des cohésions.
26:42Il y a une équipe des rugbymen qui nous ont demandé
26:44de faire la journée à cohésion à 30 personnes avec cette queue de sirène.
26:47Mais c'est génial.
26:48Je trouve que c'est génial.
26:49Vraiment, c'est génial.
26:50Le fait ou les anniversaires.
26:51En fait, il y a une famille qui est venue tous ensemble avec papi,
26:54mamie, fille, garçon et les parents, tous habillés en sirène ou triton.
26:59Ils sont venus voir la piscine à faire leur représentation, à faire leur cours.
27:03En fait, ils étaient super contents.
27:04Donc, ça crée vraiment quand même des cohésions.
27:07Les tritons qui peuvent avoir leur harpon aussi,
27:09parce qu'ils veulent quand même garder un certain sens de la mythologie aussi.
27:12Pourquoi pas?
27:12Je peux rajouter une petite chose.
27:14En fait, on a aussi là, sur le cours des sirènes, on a des personnes
27:18qui sont venues, qui ne se sentaient pas bien dans leur peau.
27:21Alors, le fait d'être dans l'eau et le fait d'avoir une queue de sirène,
27:24de pouvoir s'exprimer, ça a été super bien pour elles.
27:26C'était comme une sorte de thérapie.
27:28Je vais dire oui, ça peut paraître bizarre et en fait, ça fait du bien.
27:30Oui, oui, oui, vraiment.
27:32Ça a été vraiment très bien pour cette personne qui est venue et qui continue.
27:35D'ailleurs, elle se sent super bien avec nous.
27:38Du coup, ça peut être aussi une partie, en fait, un travail à faire là dedans.
27:44D'accord, mais on parle aussi d'accessibilité.
27:45Est ce que par exemple, Sandrine peut essayer?
27:47Est ce que c'est quelque chose qui est possible?
27:49Sandrine, vous, votre mobilité, vous avez les abdos?
27:51J'ai les abdos. J'ai eu la chance d'avoir pu garder les abdos.
27:54Donc oui, je faisais de la natation aussi.
27:56L'arrière, il peut suivre.
27:58Comme dès qu'on a de la vitesse, on peut continuer à nager.
28:01Ça peut faciliter peut être aussi les sensations.
28:03Cette nage, on ne bougera pas.
28:06Notre sirène, on fait onduler avec l'abdo.
28:09Exactement, on l'a vu dans les jeux par exemple, qui était exceptionnel.
28:13Sans bras, sans jambes et ondulé quand même.
28:16C'est vrai qu'elle s'apporte, du coup, ça peut être plus accessible
28:19par rapport à un sport hors des lots.
28:21Tout à fait, c'est sûr.
28:22Bon, il y a de la place encore.
28:23On peut apprendre aussi bien la natation artistique que la nage sirène.
28:28Faire du ballet aussi avec vous.
28:29On peut toujours s'inscrire.
28:31On peut s'inscrire.
28:32On tape Undine avec un U, Undine Aquatique Théâtre.
28:36D'accord.
28:37Et on peut trouver les informations sur notre site.
28:40Ça, c'est très bien.
28:41Pardon? Oui, on peut s'inscrire tous les deux.
28:42On va s'inscrire, évidemment.
28:44Avec la musique d'Alfio, si c'est possible.
28:47Ça, ça va être une belle chose.
28:48Parce que le piano, il est...
28:50Aussi, il sait faire des gouttelettes.
28:53Merci beaucoup, Francesca, pour ce beau sourire.
28:56Encore une fois, vous êtes toujours la bienvenue ici.
28:59On va aller découvrir, d'ailleurs, peut-être la future musique de vos théâtres.
29:12Et regardez, il est tout chaud.
29:14Il est tout chaud.
29:15Alors où on enregistre, c'est un privilège.
29:16Il n'est pas encore sorti.
29:17Il sort sur le mois d'octobre.
29:19Donc, cet Alfio est avec nous.
29:23Heureusement qu'on l'a, d'ailleurs.
29:25Alfio Riglio et cet album qui s'appelle Memories, les souvenirs.
29:31Ça y est, c'est l'heure des souvenirs de regarder dans le rétro?
29:34Non, je regarde devant, mais il y a tout un background que je ne peux pas effacer.
29:40Oui, c'est un petit peu une compilation, je dirais.
29:43Quand j'ai écrit la musique pour cet album,
29:47oui, il y a un peu des souvenirs qui sont venus.
29:49Je n'ai pas cherché une direction musicale, artistique précise.
29:53C'est un peu plein de choses qui sont venues d'un coup en disant
29:55Tiens, j'ai envie de faire ça, j'ai envie de faire ça.
29:57C'est plus les envies plutôt qu'une recherche d'une direction.
30:00Et ça change toujours.
30:02Oui, ça change tout le temps.
30:03Oui, parce que c'est le quinzième, c'est le quinzième album avec.
30:08Par contre, ce groupe, il est nouveau.
30:09Il s'appelle Human Flow.
30:11Alors qui sont ces gens?
30:13On connaît Noé.
30:14On connaît Noé, qui est le guitariste avec qui vous êtes déjà.
30:17Ah ben, on peut l'écouter.
30:19Oui, non, non, non.
30:20Regardez, on peut l'avoir, cette équipe, cette équipe, donc avec
30:24avec une chanteuse, avec un guitariste, un batteur, avec vous, Alfiou,
30:28toujours au piano.
30:30Et ce sont aussi beaucoup de nouveautés, beaucoup de jeunesse.
30:34En quoi est ce que c'est vraiment?
30:37C'est vraiment une nouvelle expérience pour vous?
30:39Alors, d'être avec des jeunes, d'avoir créé ce groupe là.
30:46En fait, je reviens un petit peu à jouer mes compositions sur scène.
30:49Ça faisait six ans que j'étais en tournée avec mon groupe précédent,
30:53où nous faisions des pop songs que j'avais revisité avec Célia Camény notamment.
30:58Donc Secret Places, ça s'appelait.
31:01On a eu pas mal de succès.
31:02On a fait 150 concerts.
31:03On a fini à Vienne.
31:05Mais il y avait un petit manque pour moi de revenir un peu à la composition.
31:09Donc, même s'il y a des reprises quand même.
31:12Il y a deux reprises dans le groupe.
31:13Mais la reprise, c'est une compo aussi.
31:16Quand c'est vous qui la jouez.
31:18Et ouais, bien sûr.
31:20Donc, non, les jeunes, vous avez souvent été entouré de jeunes de toute façon.
31:23Puis il y a un moment où,
31:25un moment, tu es le plus jeune du groupe, tu es à l'âge du groupe,
31:28et puis tu es le plus vieux dans le groupe.
31:30C'est l'heure pour moi.
31:31Vous étiez un petit prodige, on le rappelle quand vous étiez enfant.
31:33Sûr, il y en avait beaucoup qui le disaient.
31:34Vous avez fait du jazz très, très tôt.
31:36Oui, enfin bon, oui.
31:37Oui, d'accord. Voilà.
31:38Donc oui, Noé Rennes, qui est un prodigieux guitariste grenoblois
31:42que j'ai rencontré, il avait 14 ans.
31:45Donc, ça fait déjà quelques années que nous travaillons ensemble.
31:49Vous avez fait des duos.
31:50On a fait un disque en duo, on a fait beaucoup de concerts en duo.
31:53Le batteur Zaza Desiderio, qui était dans mon groupe précédent.
31:58Un batteur brésilien incroyable, qui est devenu un ami.
32:02Et puis la petite nouvelle, Fleur Warkou,
32:05que j'ai rencontrée au Conservatoire de Lyon,
32:07qui chante depuis assez peu de temps.
32:09Finalement, ça fait moins de trois ans qu'elle chante.
32:10C'est une violoniste classique.
32:13Et je lui ai fait écouter ma musique et je lui ai dit
32:14est-ce que tu peux mettre des paroles là dessus ?
32:16Et ça a été tout de suite.
32:18Donc, on a travaillé pendant un an avant d'entrer en studio.
32:21Et voilà, c'est une voix assez marrante.
32:25Elle est toute fine, elle a une voix grave, incroyable.
32:28Oui, très variée aussi.
32:30Elle a pas mal de variations, elle est aussi puissante.
32:32Elle va dans le bas, c'est incroyable.
32:34Et puis, j'aime beaucoup l'ambiance de ce groupe là.
32:37C'est très important, en fait, un groupe, quand on part sur la route,
32:41c'est très important de faire le bon casting.
32:44On se plante souvent, comme musiciens, j'ai plein d'exemples.
32:48Et là, ils sont charmants.
32:50Ils sont super, ils ont faim, ils ont envie, ils sont joyeux.
32:55C'est une belle rencontre, en tout cas.
32:56On va se mettre un peu la patate en écoutant déjà un extrait d'une chanson,
33:00puisqu'il y a des compos, il y a des reprises et des reprises qui sont sublimées.
33:04Regardez, vous allez la reconnaître.
33:38Et là, on voit tout le monde s'y est mis au beatbox.
33:41Donc, ça, c'est nouveau ça.
33:43Alors, le beatboxeur, non.
33:45Alem, le beatboxeur, qui est mon voisin,
33:48qui est en fait très fréquent,
33:49qui aime beaucoup les chansons.
33:51Il est génial, c'est un élève de l'équipe,
33:53qui connait la chanson.
33:54Donc, il a vraiment des styles et des chansons,
33:56qui est un élève d'équipe, qui aime beaucoup les chansons.
33:57Il a des styles, donc en fait.
33:59Là, on voit qu'il y a le presseur de force.
34:00Le présseur de force, c'est le présseur de force qui joue aux autres.
34:02Alors ça c'est nouveau ça Alfio ?
34:04Alem, le beatboxer, qui est mon voisin, tu sais que j'habite un petit village dans le Nord-Isère, la bâtie d'Ivisin
34:10Pas très loin de Paladru c'est ça ?
34:12Et mon voisin est un champion du monde de beatbox, ça fait une dizaine d'années que nous travaillons ensemble
34:17C'est lui là ?
34:18Il est invité, Maël c'est 350 000 followers, c'est une star mondiale, il est incroyable
34:25Mais tout le monde s'y met aussi au beatbox
34:27Ecoute, grâce à des gens comme lui
34:30Là en l'occurrence sur ce disque
34:32Donc je lui ai fait faire un morceau, j'ai quelques invités prestigieux sur cet album
34:37Donc il y a Maël, le beatboxer, il y a Manu Katché, mon ami batteur
34:42Qui voulait faire beaucoup de morceaux, j'ai dit non non t'en feras qu'un
34:47Jérôme Regard à la basse et mon ami Pierre Bertrand à la flûte
34:53C'est des gens internationalement connus avec qui j'ai la chance de jouer régulièrement
34:58Et ça sent la joie, que ce soit avec les invités qu'avec le groupe
35:02Pas d'erreur de casting, ça se sent, ça se voit
35:05C'est un groupe vraiment super, je suis très heureux avec eux
35:07C'est chouette en tout cas de pouvoir aussi se renouveler avec ce plaisir
35:11A la fois en studio et aussi sur la scène puisque vous vous produisez
35:15Au concert on peut vous applaudir bien sûr
35:17C'est avec ce groupe-ci, avec cette configuration-là ou est-ce que vous changez ?
35:21Je change, en fait moi je suis pianiste dans plusieurs groupes
35:24J'ai la chance d'être appelé par pas mal de personnes pour travailler
35:28Mais je porte un projet en général quelques années, 5-6 ans
35:32Et là ça va être le Human Flow dans les mois à venir
35:36Où est-ce qu'on peut trouver toutes vos dates aussi si on ne veut pas vous rater ?
35:39Première page sur Google mon site
35:42Et sinon Facebook, Instagram elles sont annoncées régulièrement
35:45Tout le site, donc on rappelle le groupe s'appelle Human Flow
35:48Votre nom Alfie Auriglio, vous trouvez forcément un petit peu partout
35:52Toutes les infos, ça mais qu'est-ce que c'est doux
35:55Vous pouvez mettre ça en fond pendant que vous êtes à la maison tranquille
35:58En faisant redescendre la pression de la journée
36:00Ou vraiment à tout instant au réveil, ça fait du bien avec le café bien sûr
36:04Et puis alors comme on disait que vous avez un talent inné
36:09Regardez par exemple, qui est allé le chercher ?
36:16On aime bien la ressortir cette image de Sting
36:19Là ça c'est un bonheur, c'est Manu Katché d'ailleurs qui l'a annoncé
36:22Oui Manu un jour m'appelle, il me dit
36:24Tiens ton rêve va se réaliser, on a besoin d'un pianiste
36:27Ah bah oui, j'aimais surtout quand il me dit
36:30Il me sort les noms des grandes chansons, on me dit c'est ok
36:33Je fais bah ouais ça fait 30 ans que c'est ok
36:36Mais pas de problème, ça c'est le must
36:39C'est indépendant de mon nom en plus, c'est à Vienne
36:42Dans la pop, Sting c'est un peu le rêve de beaucoup de musiciens
36:46En plus c'est un gars charmant, on devait répéter
36:51Il me dit Message in the Bottle, c'est ok ?
36:54Je fais ouais ouais c'est bon, dis moi juste la tonalité
36:56Il me dit un ton au dessous, j'ai un peu vieilli
36:58Il me dit on va voir, il y a un match là
37:00En fait au lieu de répéter, je suis allé voir un match de foot
37:03Dans un rad à Vienne avec lui, c'était incroyable
37:06Ah tous les deux ?
37:07Oui oui oui
37:09Vous étiez pour la même équipe j'espère
37:11C'était en Angleterre ou en Ukraine je me souviens
37:14Mais ce qui était marrant c'est qu'il fait confiance
37:17Il fait confiance, il m'a expliqué ses signes
37:20Et puis les chansons on les connait
37:22Donc c'est vrai que je pense qu'à la bâtie divisin
37:24Je devais être le pianiste qui avait le mieux bossé les chansons de Sting
37:28C'est possible, mais bien au-delà aussi
37:31Est-ce qu'on peut dire Alfio que tout a commencé là ?
37:34Regardez, avec eux
37:37Vous les voyez les mélos ?
37:39Vous en connaissez quelques-uns ?
37:40Oui j'en connais quelques-uns
37:42Et puis aussi celui de gauche, à la batterie
37:44Il y a mon père et votre père au piano
37:46C'est ça, à droite mon papa et votre papa
37:49Sauveur, comme on dit, Salvatore Auriglio
37:52Toujours avec, c'est à la soupe, comme on disait
37:55C'était à la soupe au chou ça, ces images-là
37:58Et vous, vous jouez avec lui
38:01Je joue encore avec mon père, c'est génial
38:03On voit Malcom Potter aussi, Noirene bien sûr
38:05Mais il est là, Salvatore Auriglio, votre papa, batteur
38:08Toujours, toujours beaucoup de...
38:10Une osmose aussi quand vous jouez tous les deux
38:13C'est génial de jouer avec son père
38:14Chaque fois je me dis, parce que je suis très dur avec les batteurs
38:17Quand je joue, je me dis, non non c'est mon père, il faut que je sois moins dur
38:20Voilà, c'est génial, il a formé une équipe de bénévoles
38:23Autour du Jazz Club de Grenoble
38:25Le Festival de Grenoble, c'est des gens fantastiques
38:27Qui se dévouent pour la musique et les musiciens
38:30Et on a ça à Grenoble, c'est génial
38:33C'est un sport, c'est un sport
38:35C'est aussi du sport, le piano, ça c'est sûr
38:37C'est aussi un instrument à percussions, à cordes et à percussions
38:40L'hépercule, la batterie...
38:42Si, si, moi je fais un peu de batterie, bien sûr
38:44Il n'y a jamais eu aussi la frustration du papa de se dire
38:47Il n'a pas fait de la batterie comme moi
38:49Non, non, non, mais je pense que la plupart des musiciens
38:51On est multi-instrumentistes
38:54Oui, enfin vous, oui
38:55Vous faites une soirée reggae, je viens à la basse, ce n'est pas un problème
38:58Allez, forcément
38:59Francesca, il y a le choix, donc entre le reggae peut-être
39:02D'Alfio ou le piano, ça va être très très chouette
39:06Merci encore de nous avoir présenté
39:09Il est délicieux cet album Memories
39:11On a toujours beaucoup de bonheur aussi à vous écouter
39:15Toujours, toujours, des grandes soirées Alfio
39:18Toujours le bienvenu, merci Sandrine aussi
39:21De nous avoir fait rayonner ce plus beau sourire
39:25Et donner aussi plein d'espoir
39:27Tout comme vous Francesca, merci beaucoup encore
39:30Et merci à vous toujours de votre fidélité
39:32A très vite
39:43Vous avez profité de Si on parlait avec Gilles Trignan Résidence
39:51L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean de Moiran et Chirol Comboire
39:54Saint-Martin d'Air vous a présenté Si on parlait
39:57L'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout

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