Manu Meyssat : "l'athlète polyvalent qui défie le temps".
À presque 44 ans, Manu Meyssat excelle dans la course à pied, que ce soit sur des distances courtes ou longues, et ce, par toutes les conditions météorologiques. Son récent changement de club, passant de l'ACL Tassin au Coquelicot 42, confirme son statut d'athlète exceptionnel.
Roundnet : nouvelle passion à Méons.
Une toute nouvelle discipline émerge du côté du stade de Méons : le roundnet. Depuis septembre, une jeune association s'attelle à la promotion de ce sport dynamique. Leur objectif : recruter des adhérents passionnés pour former une équipe solide en vue de compétitions dès l'année prochaine. Rejoignez l'aventure dès maintenant et faites partie des pionniers de ce sport en plein essor.
Basket : un tournoi exceptionnel.
Ce week-end, ne manquez pas la nouvelle édition du tournoi de Pâques à la salle Dubruc ! Des équipes venues d'Allemagne, de Belgique, d'Italie, d'Espagne et bien sûr de France se défieront pendant 3 jours. Au menu : plaisir, beau jeu et fair-play garantis.
En avant sur les talons de la danse.
Découvrons l'univers captivant de la danse en talons ou Heels Dance, une fusion de sensualité, de confiance et d'audace. Chaque pas devient une démonstration de style, où la passion pour la danse atteint de nouveaux sommets. Une expérience artistique mêlant élégance et énergie, exécutée avec grâce sur des talons hauts.
Aymeric Dutrevis, spécialiste du 400m haies.
Avec une 3ème place au championnat de France en cadet 1, et un titre de champion de France en cadet 2, il vise désormais à battre son record personnel de 52.22 secondes pour descendre sous les 49 secondes.
À presque 44 ans, Manu Meyssat excelle dans la course à pied, que ce soit sur des distances courtes ou longues, et ce, par toutes les conditions météorologiques. Son récent changement de club, passant de l'ACL Tassin au Coquelicot 42, confirme son statut d'athlète exceptionnel.
Roundnet : nouvelle passion à Méons.
Une toute nouvelle discipline émerge du côté du stade de Méons : le roundnet. Depuis septembre, une jeune association s'attelle à la promotion de ce sport dynamique. Leur objectif : recruter des adhérents passionnés pour former une équipe solide en vue de compétitions dès l'année prochaine. Rejoignez l'aventure dès maintenant et faites partie des pionniers de ce sport en plein essor.
Basket : un tournoi exceptionnel.
Ce week-end, ne manquez pas la nouvelle édition du tournoi de Pâques à la salle Dubruc ! Des équipes venues d'Allemagne, de Belgique, d'Italie, d'Espagne et bien sûr de France se défieront pendant 3 jours. Au menu : plaisir, beau jeu et fair-play garantis.
En avant sur les talons de la danse.
Découvrons l'univers captivant de la danse en talons ou Heels Dance, une fusion de sensualité, de confiance et d'audace. Chaque pas devient une démonstration de style, où la passion pour la danse atteint de nouveaux sommets. Une expérience artistique mêlant élégance et énergie, exécutée avec grâce sur des talons hauts.
Aymeric Dutrevis, spécialiste du 400m haies.
Avec une 3ème place au championnat de France en cadet 1, et un titre de champion de France en cadet 2, il vise désormais à battre son record personnel de 52.22 secondes pour descendre sous les 49 secondes.
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TVTranscription
00:00 [Musique]
00:16 Bonsoir, bonsoir à toutes et à tous, ravis de vous retrouver sur le plateau de Sportset.
00:21 Sportset, c'est 42 minutes d'actualité sportive de votre département
00:25 et je vous jure que j'essaye de tout faire pour être sûr, comme la loi 42.
00:29 Mais des fois, alors déjà il faut mettre la musique, regardez j'ai un ordinateur, j'appuie, musique, voilà.
00:34 Attention maintenant je fais "Applause".
00:36 [Applaudissements]
00:39 Ah non mais maintenant c'est tout numérique.
00:41 Alors sans plus tarder, on va faire un petit tour de table.
00:43 Je vous demanderai de faire un tonnerre d'applaudissements pour Julien Tholaire, dirigeant du CERF.
00:47 C'est quoi le CERF Julien ?
00:49 [Applaudissements]
00:51 Le CERF, c'est pas que un animal, c'est aussi une association qui vient de se monter sur Saint-Etienne, une association de runnettes.
00:58 Runnettes, qui est une nouvelle discipline qui vient de naître ?
01:01 Qui est en plein essor.
01:04 En plein essor en tout cas.
01:05 A côté de vous, et je suis sûr que vous adorez le basket, FND Desmire.
01:10 Bonsoir Julien, bonsoir à tous.
01:12 On va parler forcément de basket et on va parler d'une 52ème édition.
01:17 52 ans, c'est pas n'importe quoi, du tournoi, du fameux tournoi de Pâques du BC Montbrison.
01:23 Du côté de Montbrison, on peut l'applaudir bien fort, 1 000 000 balles.
01:26 Avec cette semaine, un portrait.
01:28 Un portrait, c'est incroyable, on va parler de 400 mètres haies.
01:31 C'est le printemps, donc il faut couper ses haies, c'est pour ça.
01:33 Oui, exactement.
01:34 400 mètres haies, on va parler de Emerick Dutrévis, on est côté d'André Zieux avec le FAC.
01:39 Voilà celle qui fait danser toute la Loire et tous les 15 jours, elle s'y tient, c'est Katharina Reis.
01:44 [Applaudissements]
01:45 On va parler de toi les filles.
01:46 Bonsoir à tous.
01:47 Alors nous, aujourd'hui, on va danser sur les talons.
01:49 On va découvrir le heels à l'école d'Alexia Durie avec JP.
01:52 Eh bien Julien, justement, m'a dit "j'adore les talons et je voudrais bien participer à cette émission".
01:57 [Rires]
01:58 Il y en a un pour certains, non ?
01:59 Si, si, ne vous inquiétez pas.
02:00 Mais si, on en trouve toujours.
02:01 Il y en a pour toutes les tailles.
02:02 Alors, Julien, on en a parlé, on a parlé du cerf qui veut dire Saint-Étienne, rune net.
02:07 Est-ce que vous pouvez, pour ceux qui ne connaissent pas, mais je suis sûr qu'ils ne connaissent pas le nom,
02:12 mais ils connaissent la discipline, qu'est-ce que c'est que le rune net ?
02:15 Alors le rune net, c'est un sport qui vient déjà d'Amérique du Nord
02:19 et qui est en plein essor, comme on le disait, sur le continent européen et aussi en France.
02:26 Le rune net, il est aussi connu, peut-être plus connu, sous le nom de spike ball.
02:30 Ah oui, parce qu'on a dit "c'est du spike ball", je dis "non, c'est la marque".
02:33 C'est la marque, c'est un peu comme le karcher.
02:35 [Rires]
02:37 Mais c'est plus connu sous ce nom-là.
02:39 Il en fera un troisième.
02:40 Il fera un troisième normalement, on le sait, ça ne va pas aimer.
02:42 On trouvera dans l'émission.
02:44 On a les règles, donc forcément, il y a un, on dit trampolines, c'est quoi ?
02:48 On appelle ça un set.
02:50 Un set de spike.
02:52 On peut voir le matériel sur la table.
02:54 On a des jambes, des rimes, un filet et une balle pour jouer.
03:00 On peut voir un peu...
03:02 Et on peut aller où on veut.
03:03 Exactement, ça peut se jouer sur l'herbe, le synthétique, la plage.
03:07 Ah oui.
03:08 Il y en a pas mal sur la plage, oui.
03:09 Alors, pas la synthétienne.
03:11 En intérieur ?
03:12 En gymnase, évidemment.
03:14 Et bien voilà, donc l'été, il faudra qu'on y aille.
03:17 Avec plaisir.
03:19 Voilà.
03:20 Et on a droit à trois touchées avant de remettre la balle sur le filet.
03:24 C'est ça, c'est principe volet.
03:26 Il va y avoir un service et après, c'est trois touches de balle.
03:29 Mais je vais mettre Eiffenier au filet.
03:31 Il va y servir.
03:32 Il faut être hyper rapide, hein, parce que j'ai vu...
03:34 Ah, d'accord, déjà.
03:35 Avant de commencer, on va faire la genèse de cette association.
03:38 Cette année, elle est toute jeune.
03:40 Elle s'est montée cette année, mais ça ne veut pas dire que c'est cette année que vous avez appris à jouer.
03:43 Exactement.
03:44 Ça fait trois ans qu'on commence à y jouer.
03:47 C'est parti d'un groupe de copains qui s'est réuni de plus en plus régulièrement.
03:52 Vous faites comme ça avec votre main ?
03:54 C'est des modes basketeur, normalement, ça.
03:56 Et bien oui.
03:57 Mais toi, la balle est plus petite.
04:00 Et pourquoi ?
04:01 La balle est plus petite ?
04:02 Mais il y a un filet.
04:03 Oui.
04:04 Oui, oui.
04:05 C'est vraiment cette passion qui vous a fait abandonner le basket pour jouer au rugby ?
04:09 C'est parti en mode copain.
04:10 Et puis le fait qu'on puisse y jouer vraiment n'importe où.
04:13 On jette le set comme ça, on peut y jouer une heure, deux heures, comme on veut, où on veut.
04:17 À jouer à deux contre deux ?
04:18 Oui.
04:19 Le format compétition, oui, c'est ça.
04:21 Alors, on va voir les meilleures actions.
04:23 Comme je vois qu'il y a de l'engouement autour de Ronnet, on va regarder les meilleures actions.
04:27 Est-ce que vous vous le prendrez ?
04:28 Non, mais il faut y aller.
04:29 Moi, je pensais que c'était plan, plan, tranquille au bord de la plage.
04:32 Ce qui est sympa, c'est qu'il n'y a aucune limite de terrain.
04:35 Donc vraiment, on peut jouer près du set ou très, très loin.
04:38 J'ai perdu la balle dans l'immeuble.
04:40 Il y a quand même une délimitation.
04:42 Non, mais si on tape trop fort, la balle va super loin, elle touche par terre.
04:46 Ah bah oui.
04:47 Dans ce cas-là, elle est faute.
04:49 Mais en soi, si tu tires très, très fort et qu'elle part très, très loin,
04:52 le défenseur, il doit courir très, très vite.
04:54 Et pour aller très, très loin.
04:55 Il n'y a pas de délimitation, par exemple, comme les...
04:58 Si, j'ai vu qu'il y avait des cercles.
05:00 T'as un ancien blond, toi, ou quoi ?
05:01 Il n'y a pas d'ancien blond, mais il y a un ancien blanc.
05:02 On vient de te dire qu'il n'y a pas de limite.
05:03 Mais c'est super dur, alors.
05:04 C'est super dur.
05:05 Oui, c'est le but.
05:07 Il y a deux cercles qu'on peut voir.
05:10 On va voir les actions, parce qu'elles sont belles.
05:12 Oui.
05:13 Alors, ce n'est pas mixte, ou c'est moi, j'ai sélectionné les mauvaises images ?
05:16 Alors, l'objectif de ce sport, c'est quand même de promouvoir la mixité.
05:19 Sur le format compétitif...
05:21 Un peu comme le corfball ?
05:22 Alors, le corfball, il me semble, si je ne dis pas de bêtises, il y a une obligation d'avoir...
05:27 D'avoir une fille mixte, oui.
05:28 D'être mixte.
05:29 Alors, sur les formats compétition, il y a l'open, où garçons et filles peuvent se mélanger.
05:34 Comme il n'y a pas beaucoup de filles sur le circuit, il y a une catégorie féminine aussi qui est montée, en parallèle.
05:40 Et souvent, le lendemain du tournoi, il y a une catégorie mixte qui est proposée, où là, c'est obligatoirement un garçon et une fille.
05:47 Beaucoup de filles dans votre association ?
05:48 On en est à trois.
05:51 C'est pas mal.
05:52 Voilà.
05:53 Ça varie des années 3, 4...
05:54 Mais on n'a plus le kibia.
05:56 Est-ce qu'il y a des variantes de jeu ?
05:58 Je veux dire, là, le format compétition, c'est deux contre deux, mais ça peut être un contre un aussi ?
06:02 Il y en a un qui est peut-être un peu plus connu sous la forme de trois contre trois.
06:07 Il faut deux sets, par contre.
06:10 Ah, il faut deux sets ?
06:12 Il faut deux sets, oui.
06:13 On va déjà se tenir à un set de table.
06:15 Oui, complètement.
06:16 À un, je crois pas. Un contre un, je pense que c'est plus un entraînement.
06:22 Julien, est-ce qu'on peut essayer ? On essaye avec votre team ?
06:25 Avec plaisir.
06:26 Vous me mettez avec la seule fille, elle s'appelle comment ?
06:28 Elle s'appelle Mylène.
06:29 Ah bon, on l'appelait Mylène.
06:30 Je sais pas si vous avez l'honneur de jouer avec moi, mais mes condoléances, on va perdre, vous le savez.
06:36 Avec plaisir.
06:37 Avec plaisir.
06:38 Viens, Ju.
06:39 Alors toi, comme t'es fort, tu joueras avec un micro et tu engages.
06:43 Ah oui, sinon c'est trop simple.
06:45 Alors dis-moi, c'est quoi ?
06:46 Alors, je suis avec Martin.
06:48 La chose à pas faire, c'est quoi ?
06:49 Salut Martin.
06:50 Salut.
06:51 Tu vas bien ?
06:52 Ça va.
06:53 La chose à pas faire, c'est de se jeter sur le set, parce que tu le casses.
06:55 Ah oui, c'est pas un trampoline.
06:56 C'est résistant, mais tu vas pas rebondir.
06:58 D'accord, mais on va éviter.
06:59 Je pense qu'un truc peut casser.
07:01 Voilà, je l'annonce.
07:02 Si vous voulez, on en casse pas mal.
07:04 C'est vrai, mais c'est solide.
07:06 Ça va, des fois tu marches dessus, le pied se plie.
07:08 Et tu m'as dit, normalement, la balle, elle doit pas rebondir deux fois, sinon y'a faute.
07:12 Il faut vraiment qu'elle sorte.
07:13 Il faut qu'elle sorte, et il faut pas qu'elle rime.
07:15 Ce qu'on appelle rime, c'est la partie jaune et noire.
07:17 Voilà, si j'attaque et que la balle touche le rime...
07:20 Ça fait beaucoup de choses pour moi, pour mon petit cerveau, mais allez, engage, vas-y.
07:23 Allez, on fait un service.
07:24 C'est fini, je peux être violent, je peux être violent.
07:26 Ça peut partir.
07:27 Allez, je serre.
07:28 On peut construire l'attaque.
07:30 Je vais vous l'attaquer.
07:32 On peut construire, c'est-à-dire qu'on peut faire jusqu'à deux touches de balle.
07:37 Ah oui, y'en a trois, c'est ça.
07:38 Mais tu peux attaquer aussi en deux, comme tu as fait.
07:41 T'es en train de me dire que j'étais mauvais.
07:42 T'as raté.
07:44 Non, mais écoute, c'est ma première fois.
07:46 Allez, on y va.
07:47 Ah mais je serre, je tape.
07:48 Mais je tape pour toi, voilà.
07:49 Et là, on construit.
07:51 Et l'attaque.
07:52 Une, deux, et attaque.
07:54 Là, y'avait faute.
07:56 Un, deux, c'est ça.
07:58 Ah mais il va !
08:00 Ah oui, mais il peut bouger, c'est ça.
08:03 Oui, c'est ça.
08:04 Exactement, on peut essayer de le tourner.
08:06 Viens prendre ma place.
08:08 Allez, alors, je vais bouger.
08:09 Moi, je tourne, hop, je vais là-bas.
08:11 Tac, tac, c'est fait.
08:13 Quoi ? Non.
08:14 Y'a eu deux touches ?
08:15 Non.
08:16 J'ai remarqué que Martin te mettait en difficulté.
08:18 Tiens, on prend ta place.
08:19 Je suis mieux là.
08:20 Il a tendance vraiment à couper les balles.
08:22 Ouais, il slide un petit peu.
08:24 J'avais dit qu'on allait perdre.
08:25 Ça serait gentil de m'annoncer le truc.
08:28 Allez, on bouge, on bouge, on bouge.
08:30 Ah non, non, mais on bouge.
08:31 C'est con.
08:32 Ah ouais.
08:33 On commence l'entraînement comme ça.
08:34 Ah, et vraiment...
08:35 Et bah voilà, c'est pas mal.
08:36 C'était pas une passe.
08:37 Ah ouais, bon, on peut encore venir,
08:40 parce qu'on va arrêter les moral-vives.
08:41 Bien.
08:42 Non mais c'est...
08:46 C'est pas si facile que ça, en fait.
08:48 Il faut un peu de coordination.
08:50 Oui, voilà, tout ce que j'ai pas pour la...
08:51 On dirait la danse.
08:52 Est-ce qu'on commence à s'entraîner
08:53 comme vous venez de le faire ?
08:54 C'est-à-dire on est proche, on est autour,
08:56 et on essaye juste de jauger la balle.
08:59 Oui, il y a le réflexe du débutant,
09:01 où on arrive avec la balle,
09:02 on va taper fort dessus.
09:04 Comme un ami qui vient de le faire, là.
09:05 Comme je viens de le faire.
09:06 Exactement.
09:07 Sauf qu'en tapant comme ça,
09:08 la balle rebondit très haut et pas très loin.
09:10 Donc ça se construit comme ça, assez proche,
09:13 et après on apprend à taper beaucoup plus loin.
09:15 On avait des belles images aussi,
09:16 là, tout à l'heure, à l'écran.
09:17 Tu veux dire une belle démo ou une belle image ?
09:19 Non, deux belles images.
09:20 Ah oui, oui.
09:21 On peut vous voir jouer à ce niveau-là ou non ?
09:25 Alors, oui.
09:27 Non.
09:29 Pas avec moi, surtout, déjà.
09:30 On a...
09:32 Non, non, on n'aura pas ce niveau-là.
09:34 On est quelques-uns à se lancer dans la compétition,
09:37 à être sur le circuit.
09:39 Pour cette année 2024 ou 2024-2025 ?
09:42 On a commencé l'année dernière sur 2023-2024,
09:44 et là, le premier tournoi de la saison
09:46 a commencé il y a deux semaines.
09:48 Donc, moi, avec mon teammate, mon partenaire,
09:50 on était sur le tournoi de Montpellier.
09:53 Et il y a quatre grandes dates,
09:56 ce qu'on appelle des "tourstops" dans l'année.
09:58 Et alors, ça donnait quoi pour vous ?
10:00 Nous, on a...
10:01 Par rapport à notre objectif, on est plutôt contents.
10:02 C'est bien, ça, d'être content par rapport à notre objectif.
10:04 Exactement.
10:05 On est huitièmes sur neuf, on avait sept.
10:08 Comment on compte les points ?
10:10 En combien de manches ?
10:11 Comment ça se passe ?
10:12 Alors, sur un tournoi, on va avoir différents formats,
10:17 mais on commence toujours en, on va dire, en deux 7 de 15.
10:21 Deux 7 de 15 ?
10:22 En 15 points.
10:23 Et plus on va avancer dans la compétition,
10:25 quand on arrive sur les demi-finales,
10:27 les quarts finales, les demi-finales,
10:28 c'est en 7 de 21.
10:30 C'est un peu plus poussé que ça.
10:31 C'est un peu...
10:32 C'est physique, c'est long.
10:33 C'est très physique.
10:34 Moi, je suis pas aussi fier que ça.
10:35 Ah, à fond ?
10:36 Et du coup, c'est vrai que ça fait vachement sport de plage,
10:38 mine de rien.
10:39 C'est ultra physique.
10:41 Et il y a beaucoup de délégations, de fédérations.
10:44 Comment ça marche ?
10:45 Parce que là, vous êtes allés à Montpellier.
10:47 Il y a Méon.
10:48 On peut s'entraîner à Méon.
10:49 Ça y est, on vient de vous donner un terrain sur l'herbe.
10:52 Exactement.
10:53 On a réussi à négocier...
10:54 Mais là, dans la Loire, il y a des autres copains.
10:56 Là, on est le seul club officiel de la Loire.
10:59 Je pense qu'on doit faire ça pratiquement.
11:01 Et vous estimez qu'il fait répandu aujourd'hui comme sport ?
11:03 Ça se répande de plus en plus.
11:04 À mesure, ça se développe.
11:05 Ça se répande de plus en plus.
11:06 Avant, il n'y avait que les grosses villes qui avaient leur club.
11:08 Et là, de plus en plus, on voit des villes de taille moyenne.
11:11 On est très une grosse ville.
11:12 C'est vrai.
11:13 On va parler du maillot.
11:15 Regardez, ça, c'était l'ancienne collection, parce que c'est important.
11:18 Il est très beau, ce maillot.
11:19 Mais vous m'avez envoyé ce matin la nouvelle collection.
11:22 Je le kiffe.
11:23 Je l'achète juste pour l'avoir.
11:24 On va le regarder dans quelques instants.
11:27 Très, très beau.
11:28 C'est la mine ?
11:29 Exactement.
11:30 C'est par rapport au passé de Saint-Etienne, avec la référence des mineurs.
11:34 Et vous ne l'avez pas encore, là ?
11:35 Non, il est en commande.
11:36 Non, précommande.
11:37 Exactement.
11:38 On attend les virements.
11:39 Une jeune association.
11:43 Donc, n'hésitez pas.
11:44 On peut trouver tous les renseignements sur www.cerf.fr.
11:48 On a un Facebook et un Instagram, mais on n'a pas de site Internet.
11:53 Pas encore.
11:54 Je suis vieux quand je dis ça.
11:55 Hein, Catharina ?
11:56 Oui.
11:57 Tu me donnes ton temps.
12:00 Non, pas de site Internet, Julien.
12:02 C'est fini, ça.
12:03 Mais on peut nous trouver sur les réseaux sociaux.
12:05 Voilà, écoutez, merci à vous, Julien.
12:08 Restez avec nous.
12:10 Quand on tourne comme ça, autour de ce petit trampoline, on a la bougeotte, on a le mouv'.
12:16 On dandine un peu.
12:17 Ça fait penser à de la danse.
12:18 Eh oui.
12:19 Eh oui.
12:20 Vous allez voir dans quelques instants quelle danse on va présenter.
12:22 Alors, Catharina, elle me dit de commencer sa chronique par...
12:30 Analyse sonore.
12:31 Eh oui, qui va arriver...
12:32 Shakira.
12:33 C'est quoi les mots clés qui vous viennent, les adjectifs ?
12:37 Latino, sensuelle.
12:40 OK, c'est bon, Julien, t'es sur la voie.
12:43 On va commencer par un petit cours d'anglais.
12:45 Qui sait dire "talon" en anglais ?
12:47 Alors, je l'ai fait avec mon fils.
12:50 Sorry.
12:51 Si, si, je l'ai fait.
12:52 Eels.
12:53 Eels, exactement.
12:54 Et donc, c'est de la danse qu'on va voir aujourd'hui.
12:57 D'accord, la danse avec des talons.
12:59 Vous avez une petite démo.
13:00 Ah, d'accord.
13:01 Donc, c'est une danse qui vient des États-Unis
13:03 et qui s'est développée avec l'industrie de la musique pop.
13:05 Je vous rassure, je ne vais pas me lever pour faire ça.
13:07 De toute façon, je ne pense pas que vous y arriverez, Julien.
13:09 Oh, j'aime les challenges.
13:11 Oui, mais là, c'est un gros challenge, quand même.
13:12 Et on peut faire du Eels dans la Loire ?
13:14 Exactement, à l'école d'Aixa-Dury, avec JP, l'excellent professeur.
13:18 Avec un corps de rêve.
13:20 Et donc, c'est Britney Spears, Beyoncé, Ariana Grande, tout ça, c'est le Eels.
13:25 Mais c'est un peu sexy, tout ça, comme danse, non ?
13:27 C'est quand même très sexy, c'est sensuel.
13:29 Il y a ce côté prendre possession de son corps,
13:31 revendiquer sa féminité, et ça, on adore.
13:33 Et on danse avec des chaises ?
13:35 Alors, il peut aussi… La base, c'est des talons.
13:38 D'accord, oui, oui.
13:39 C'est des talons.
13:40 Mais il y a des accessoires.
13:41 Il y a des accessoires, il y a les chaises, il y a les parapluies.
13:44 Enfin, voilà, on peut agrémenter la danse.
13:46 Donc, les tongs, non.
13:47 Les tongs, non, c'est pas très sexy, les tongs.
13:49 Les tongs, avec des talons.
13:50 Il y en a un qui se détend avec ses talons.
13:52 Vous connaissez cette danse, Julien, ou pas du tout ?
13:54 Pas du tout.
13:55 Ou juste dans les clips ?
13:56 Je pense que tout le monde l'a déjà vu, mais personne n'a déjà dit la règle du clip.
14:00 Je ne vous disais pas, est-ce qu'on peut faire du "Hornet" avec des hits ?
14:03 Parce qu'en vrai, c'est trop compliqué.
14:04 Il y a un concept.
14:05 C'est vrai, c'est encore plus difficile.
14:07 Eh bien, écoutez, direction Sainte-Étienne.
14:09 Sainte-Étienne, à l'école d'Alexia Durie, on peut regarder le reportage.
14:13 [Musique]
14:30 Aujourd'hui, on va découvrir une danse qui va nous faire prendre de la hauteur.
14:33 Regardez-moi ce talon de 15 cm.
14:36 Et comment on dit "talon" en anglais ?
14:37 Heels.
14:38 Donc c'est ce qu'on va découvrir aujourd'hui avec JP, qui a 14 ans d'expérience dans la sexy attitude.
14:43 C'est parti.
14:44 [Musique]
14:54 Épaule droite, épaule gauche, main droite.
14:57 Main droite.
14:59 Va sur ta main.
15:00 Je suis avec JP, le professeur de Heels à l'école d'Alexia Durie.
15:04 Ça fait donc 4 ans que tu enseignes.
15:05 Est-ce que tu peux nous dire un petit peu plus sur les origines du Heels ?
15:09 Le Heels est à l'origine issu des États-Unis.
15:13 Il s'est développé en Europe.
15:15 Et c'est à la base une forme de danse issue du cabaret
15:19 qui a évolué en modern jazz et street jazz aussi, également.
15:24 Voilà, avec quelques formes de hip-hop parfois.
15:26 Et donc la particularité de cette danse, c'est qu'elle se danse, comme son nom l'indique, en talon.
15:32 Et donc talon haut, ce qui fait qu'on s'adopte une attitude particulière
15:37 et surtout une posture particulière.
15:39 Quelle est la différence avec la danse girly, entre le Heels et le girly ?
15:43 Déjà, la première chose, c'est qu'on danse en talon.
15:46 Le girly est en général en basket.
15:49 Et le girly est vraiment issu plus du street jazz, du hip-hop.
15:53 C'est une gestuelle plutôt masculine, même si c'est après bien féminin.
15:58 Alors que le Heels, c'est entièrement sensuel et féminin.
16:03 Sarah, je te dérange de l'humilité.
16:21 Tu es donc la nouvelle du cours de Heels avec JP.
16:25 Qu'est-ce qui t'a plu dans cette danse ? Qu'est-ce qui t'a poussé à la faire ?
16:29 Alors, il y a une influenceuse qui s'appelle Amelia Ramos.
16:33 Elle fait énormément de cours de Heels, tout ce qui est hip-hop, Heels, tout ça.
16:38 Et en fait, ça m'a donné envie parce que déjà, ça donne confiance en soi.
16:43 Et puis je trouve ça sexy, je trouve ça femme fatale.
16:48 Du coup, ça m'a vraiment donné envie de...
16:50 Donc ça aide à affirmer son corps, à affirmer ses formes, c'est ça ?
16:53 C'est ça, c'est ça.
16:55 Marche.
16:56 C'est vraiment trop compliqué, là.
16:58 Plus loin, là, Jeanne, plus loin.
17:00 Allez les filles, on aide la jante.
17:02 Et passe sur le côté.
17:03 Maintenant, tu continues, tu tournes autour de ta jante.
17:06 Retiens pas, voilà, c'est ça, retiens pas.
17:09 Je vais aller embêter Lucie.
17:11 Ça fait 14 ans que tu fais du Heels.
17:13 Qu'est-ce que ça t'a apporté dans ta vie personnelle ?
17:15 Ça permet d'accepter sa féminité, son corps.
17:19 Ça permet aussi un certain lâcher prise au quotidien.
17:22 Et puis j'ai commencé au tout début, qu'il a monté ce cours,
17:26 et je l'ai pas lâché.
17:27 Donc la preuve que ça apporte beaucoup.
17:29 Que vous soyez en pointe ou en talons
17:36 et que vous souhaitiez affirmer votre féminité,
17:38 faites du Heels, vous allez gagner en hauteur, en confiance et en talons.
17:43 Alors, c'est une catastrophe, parce que depuis qu'elle a fait ce cours,
17:48 elle fait la misère à toutes l'échelle de la télé.
17:50 Elle met 3 heures pour s'asseoir,
17:52 elle est là comme ça, elle les règle.
17:54 Vous êtes une catastrophe, faut arrêter.
17:56 Comment ça, j'ai une catastrophe ?
17:57 Parce que vous avez vu la figure que j'ai faite quand même.
17:59 Oui, c'est vrai qu'elle...
18:00 On a pas les rushs où vous êtes tombés ?
18:02 Y a pas eu une seule chute ?
18:03 Pas une chute ?
18:04 Si, je reconnais que la première fois, ça m'a surpris et je suis tombée.
18:09 Donc voilà, pour vous dire, il faut rester gainé toujours.
18:11 Tu sais qu'on a un best-of, Katharina ?
18:13 On les garde, vous dire.
18:15 En termes de hauteur de talons, de taille de talons,
18:17 c'est toujours les mêmes ?
18:18 Alors là, JP, lui, c'est un expert.
18:21 Pour répondre aux catégories du X.
18:22 Lui, c'est un expert, il a des talons de 15 cm,
18:24 mais l'idée, c'est d'avoir des talons...
18:26 On peut faire avec n'importe quel talon,
18:28 tant qu'on soit à l'aise pour faire les mouvements.
18:30 Il faut qu'on se sente bien dans ses talons.
18:32 Mais chose importante à dire, c'est qu'il faut que ce soit des talons
18:34 fermés et qui montent, qui prennent la cheville.
18:37 Ah, pas comme vous aviez ?
18:38 Absolument pas comme j'ai.
18:39 C'est des talons de croisades, ça ?
18:40 Ah, moi, j'étais hors sujet, là.
18:42 C'est le premier truc qu'il m'a dit, il m'a dit "ah non, c'est pas comme ça".
18:44 Talons compensés, ça marche pas ?
18:45 Ben, compensés, non, je pense que c'est...
18:48 On peut juste faire une cheville, quoi.
18:49 On peut faire comme moi, en gros.
18:51 C'est magnifique comme danse.
18:52 Non, mais c'est génial.
18:53 Moi, j'adore ce côté-là où on revendique sa féminité,
18:56 on est là, on prend confiance en soi,
18:58 et c'est ce genre de danse qui...
19:00 Et JP est incroyable.
19:01 JP, il est incroyable.
19:02 Moi, je fais ça, on se casse de hanche.
19:05 On finit comme Mathieu Voldoyer, à la mutualiste.
19:07 Vous voulez des abdos en béton, il faut faire ça.
19:09 Il est souple.
19:10 Il est d'une souplesse.
19:11 L'échauffement, on en parlait à l'échauffement,
19:13 il est incroyable.
19:14 Il a un échauffement où...
19:16 Elle m'a dit "l'échauffement, ça vous a tué".
19:18 Ah ouais.
19:19 Je me suis dit "attendez, mais c'est ça, l'échauffement ?"
19:21 C'est l'entraînement, c'est ça.
19:22 Merci pour votre cours.
19:23 Merci pour le cours.
19:24 Au revoir.
19:25 Non, mais franchement, il fait des trucs,
19:26 je ne savais même pas que c'était possible, humainement,
19:28 de faire ça avec son corps, quoi.
19:29 Vraiment, non, non, il est fou.
19:31 Il y aura une démo de JP ?
19:32 Une démo, pas de JP, mais de deux de ses excellentes élèves,
19:35 voilà, Morgane et Pauline, qui vont nous faire une démo,
19:38 et voilà, j'ai hâte de vous montrer.
19:40 C'est pour ça qu'on a coupé notre carré de moquette, Julien,
19:42 pour mettre un parquet.
19:44 Oui, un petit parquet.
19:45 On dit "ça ne marche pas sur la moquette".
19:46 Ça fait deux émissions que vous venez avec un parquet.
19:48 Il faut s'adapter, hein.
19:49 L'autre, elle a des actions chez Chanson-Maclou,
19:51 Leroy Merlin ou Castorama.
19:53 On va les contacter, on va les contacter.
19:55 Merci à vous, Katharina.
19:57 Dans quelques instants, et finit l'émission,
20:01 on va parler d'une super compétition.
20:04 Elle a 52 ans d'âge, la compétition.
20:06 Pas la personne qu'on va recevoir.
20:08 Pas Aurélie, mais la compétition.
20:10 En effet, le fameux tomboy de Pâques de Montbrison,
20:13 on en parle tout de suite.
20:14 Nous recevons Rony Mouget,
20:23 vous êtes responsable de la commission des jeunes du BSCM.
20:28 52 ans, cette compétition.
20:31 La compétition, oui, pas moi.
20:33 Je l'avais dit.
20:35 Ça fait 52 ans que ça existe ?
20:37 Oui, avec des petites pauses pendant le Covid.
20:39 Même plus, alors ?
20:41 Oui, je crois que la première a eu lieu en 1946.
20:43 Vous inquiétez pas, La Planète a fait une pause à ce moment-là.
20:45 C'est ça, donc nous aussi.
20:47 Le groupe dont je fais partie,
20:48 on a repris toute l'organisation depuis trois ans.
20:50 Quelle est la recette ?
20:52 Moi, c'est ça que j'aimerais savoir.
20:53 Du succès ?
20:54 Donnez-moi des chiffres avant d'avoir la recette.
20:56 Les chiffres, donc si je ne me trompe pas,
20:58 pour cette année, 25 équipes différentes,
21:01 250 joueurs, 60 matchs dans le week-end
21:05 et plus de 100 bénévoles qui s'activent
21:07 depuis un certain temps pour l'organisation de cet événement.
21:11 C'est ça, tout à fait.
21:13 Il ne s'est pas trompé, c'est ça ?
21:15 Et tout ça dans le même gymnase ?
21:17 Ah non, par contre, on joue dans cinq gymnases.
21:19 On n'a plus notre belle salle de chair blanc depuis cette année.
21:23 On a par contre une belle salle qui a été rénovée par la mairie,
21:25 donc le complexe Dubruc.
21:27 Il y aura combien de matchs ?
21:29 On a 60 matchs au total.
21:31 Et dans ce complexe-là, il y aura quatre matchs le samedi
21:35 et huit le dimanche, je crois,
21:36 dont la finale du tournoi international.
21:39 Attention, parce que c'est important de dire,
21:41 il y a entre guillemets, il y a deux tournois.
21:43 Enfin, on va dire deux tournois.
21:45 Il y a le tournoi Madin Forêt.
21:47 Donc c'est bien ça.
21:48 C'est le tournoi avec combien ?
21:49 Huit équipes.
21:51 On va dire entre guillemets sur un niveau premier niveau.
21:54 Départemental.
21:55 Départemental.
21:56 Et après, on a aussi en parallèle le tournoi international
21:59 où là, il y a vraiment Las Velles,
22:00 enfin, des grandes équipes étrangères.
22:02 On a qui ?
22:03 On a l'Espagne, on a Mataró qui vient.
22:05 Je crois que c'est leur 50e participation sur 52.
22:08 C'est les plus fidèles.
22:10 On a la sélection de la Loire, bien sûr, qui vient.
22:12 En étrangers, on a une équipe belge,
22:15 deux équipes belges, pardon, et une équipe suisse aussi.
22:18 On a trois équipes parisiennes.
22:19 C'est un tournoi qui est très, très reconnu.
22:21 Julien Thonière, vous connaissiez ce tournoi
22:22 parce que vous avez fait du basket ?
22:23 Oui, je l'ai même joué deux fois.
22:27 J'ai fait deux éditions,
22:29 une fois avec le maillot de la sélection de la Loire
22:31 et une fois avec le maillot de Villars Basket.
22:32 Et c'est incroyable ou pas comme ambiance ?
22:34 Ce sont des souvenirs qu'on garde toute sa vie.
22:37 Moi, je vais être un peu le méchant autour de la table.
22:40 Mélenteth, le méchant, plus que c'est taillé la barre.
22:42 On m'a mis à côté de lui.
22:43 On parle de votre voiture ou pas ?
22:45 Non, mais chaque année, on parle du tournoi de Pâques.
22:47 Oui.
22:48 Mais du coup, on a un truc nouveau, on a des news.
22:51 Ah oui, la routine.
22:53 Est-ce qu'il y a la routine ?
22:54 Alors nous, on n'est là que depuis trois ans.
22:56 Donc notre routine, non, ce n'est pas installé.
22:58 On n'a pas encore eu le temps.
22:59 Par contre, on essaye de mettre des nouveautés toutes les années.
23:02 Cette année, entre autres, on a deux nouveautés.
23:05 C'est qu'on a deux jeunes de notre groupe de bénévoles
23:07 qui ont monté un groupe de cheerleaders
23:10 qui s'appelle les BC Cheers.
23:11 Donc, ils dansent pour les matchs de l'équipe 1
23:13 les samedis soirs de NM2
23:15 et qui vont danser pour les deux finales
23:17 et la demi-finale du tournoi international.
23:19 Vous avez un parcours.
23:21 Moi, c'est ça que j'aime bien
23:22 parce qu'on fait découvrir aussi Montbrison.
23:23 Il y a le côté basket, certes,
23:25 mais il y a aussi découverte de Montbrison
23:27 avec la fourme, notamment.
23:28 Oui.
23:29 Il y a du saucisson.
23:30 C'est le plus bon marché.
23:31 C'est ça. Cette année, on fait un petit marché touristique.
23:33 Depuis que nous, on a repris, on essaye de monter ça.
23:35 On n'y était pas arrivés.
23:36 Cette année, on arrive à faire venir plusieurs producteurs.
23:39 Au-delà de la partie sportive,
23:40 il y a un partenariat entre guillemets avec la mairie.
23:42 Non, pas du tout.
23:43 On fait tout avec des sponsors en direct,
23:45 avec des commerçants montbrisonnais en direct.
23:47 Montbrisonnais ou alentours.
23:49 On va les voir, on les démarche,
23:51 on prend leurs produits et on les vend sur notre petit marché.
23:54 Pour nos amis belges, entre autres.
23:56 Entre autres.
23:57 Puisque l'année dernière, on leur faisait goûter de la fourme
23:59 et on n'avait pas moyen de leur en faire acheter.
24:00 Donc, on allait nous acheter de la fourme.
24:02 Donc là, on a dit, on va faire venir la fourme.
24:04 Et autre chose importante,
24:06 Forti...
24:07 Forniti...
24:08 Tournifail.
24:09 Tournifail.
24:10 J'arrive à ne pas trouver le mot.
24:12 Tu avais toutes les lettres.
24:13 J'ai fait tout, mais je n'ai pas fait ça.
24:15 Xtalon, Manu ?
24:16 Non, non. Xtalon, si tu veux.
24:18 Alors, c'est quoi cette application ?
24:20 C'est une application de planification de match,
24:22 de tournoi foot, basket, peu importe.
24:25 On peut rentrer le sport qu'on veut.
24:27 On rentre toutes nos équipes.
24:28 Ça peut même trier les poules et faire les différents...
24:31 les différents tris de poules du tournoi.
24:34 Et après, on rentre les scores.
24:35 Et au fur et à mesure, on dit qu'on veut...
24:36 Et on peut suivre.
24:37 Voilà, tout à fait.
24:38 Donc, toutes les équipes, on leur a déjà envoyé.
24:40 Ils sont déjà connectés sur l'application.
24:42 Sur Facebook, Instagram, sur quoi ?
24:43 Non, directement sur l'application Tournify.
24:45 Et après, sur le Facebook, l'Instagram, etc.
24:48 Vous pouvez déjà aller l'écrire.
24:49 T-O-U-R-N-I-F-Y.
24:52 Alors, ce qu'il y a, c'est une soirée gala,
24:56 enfin une soirée lancement, on va dire.
24:58 Alors, il y a une soirée de lancement le premier soir,
25:00 le vendredi soir, avec un petit pot de la mairie.
25:03 Le samedi, toujours, la mairie.
25:05 Le samedi soir, alors, il y a un match de l'équipe du BCMF,
25:09 le samedi, dans Dubruc.
25:10 Donc, il y a possibilité d'aller voir le match,
25:12 où nous, on fera une petite animation autour des Jeux Olympiques,
25:15 qui s'appellera l'Olympac.
25:17 Oh ouais !
25:18 C'est pas de nous, je tiens à dire,
25:21 c'est le coach des enfants qui sont autour de nous,
25:23 qui a trouvé le mot, qui n'est pas là,
25:25 mais voilà, rendons à César.
25:26 Il y a le dimanche.
25:27 J'vois qu'il assume.
25:28 Voilà, tout à fait.
25:29 Le dimanche après-midi, donc la finale.
25:31 La finale de l'international,
25:33 puisque la finale du Made in Forest se joue le samedi soir.
25:36 Et des surprises lors de la finale de l'événement,
25:40 les danseuses.
25:41 Les BC Cheers, justement.
25:42 Ta présence et Fendi, qui sera parmi nous.
25:45 Donc voilà, ça sera les petits moments sympas.
25:49 Et les personnes qui êtent derrière, là,
25:51 il y a un peu de vent,
25:52 ils vont participer à ce tournoi ou pas ?
25:53 C'est tous les enfants des deux équipes,
25:55 tous les enfants qui sont autour de nous
25:57 vont jouer le tournoi de Pâques.
25:58 Vous êtes prêts pour gagner ?
25:59 On est d'accord, on fait pas de figurations.
26:01 Ouais !
26:02 Parce que là, c'est ça, vous les avez bridés un peu,
26:05 mais ils sont remontés, là.
26:07 Ah oui, il va falloir qu'ils soient remontés.
26:08 C'est eux qui ouvrent le spectacle vendredi à 19h.
26:11 La tête de gondole, c'est qui, l'équipe à...
26:13 Matador ?
26:14 Non, Matarou, ils sont pas forcément dans les meilleurs.
26:18 L'année dernière, il y a le CTC93,
26:20 une équipe parisienne qui revient cette année,
26:22 qui avait joué la finale.
26:23 Donc on pense qu'ils seront encore pas trop mal cette année.
26:26 Ah, c'est à remonter, cette année.
26:27 Exactement.
26:28 En tout cas, on y sera.
26:29 On y sera ce week-end.
26:30 En tout cas, bravo Aurélie, bravo à tous les bénévoles.
26:32 On sait qu'il y en a qui sont là, des parents,
26:34 parce que ça demande du temps.
26:36 C'est un gros, gros événement sur trois jours.
26:38 Et puis, bravo à tous les enfants.
26:41 Bravo pour ce que vous faites, pour le basket en général.
26:43 Et merci.
26:44 Merci à vous, Aurélie.
26:46 Restez un petit peu avec nous.
26:49 C'est le moment du portrait sportif.
26:51 Alors, liant portrait sportif, cette semaine,
26:58 comme on l'avait dit, c'est le printemps.
26:59 C'est le moment de s'occuper de tailler ses haies.
27:01 Oui, mais on en taille plusieurs, puisque sur 400 m,
27:03 ça fait beaucoup de haies.
27:04 Ça fait beaucoup de haies.
27:05 Et je vais parler de Emeric Dutrévis,
27:07 que j'ai rencontré il y a quelques semaines,
27:09 et qui est champion de France cadet 2 du 400 m haies.
27:14 C'est l'Astar.
27:15 C'est l'Astar actuel, je dirais, de la Loire.
27:17 C'est notre pépite ligérienne aujourd'hui.
27:19 Donc, on parle de haies, on va parler d'athlétisme.
27:22 Il y a des choses que je ne savais pas,
27:24 qu'on ne choisisse pas son sport au début,
27:26 quand on commence dans l'athlétisme.
27:28 Aujourd'hui, il a 18 ans.
27:29 Il a commencé à l'âge de 8 ans.
27:31 Et je ne savais pas qu'on rentrait dans l'athlétisme.
27:34 Et en fait, on essayait un petit peu toutes les disciplines
27:37 et qu'après, on se perfectionnait en disant
27:39 "moi, je veux faire du saut à la perche,
27:41 du lancé de disque, du 400 m".
27:43 Il y en a qui sont bons dans plusieurs disciplines en plus.
27:45 Oui, alors on parle peut-être de...
27:47 De Kevin Mayer.
27:48 De Kevin Mayer.
27:49 Alors, on n'en parle très peu en ce moment.
27:51 On en parle beaucoup, mais pas dans le bon sens.
27:53 Pas dans le bon sens.
27:54 Mais en tout cas, oui, il y a des personnes
27:55 qui savent faire plusieurs disciplines.
27:56 Aurélie, ça vous parle ?
27:58 Comme tous les sports.
27:59 Je me met en touche.
28:02 Je sais pas.
28:03 En tout cas, je suis allé à sa rencontre du coup,
28:06 du côté d'André Ziebouthéon, vous l'avez compris,
28:08 avec le FAC, le Forest Athletic Club.
28:11 Et je vous propose...
28:12 Ah mais c'est une très belle ville.
28:13 On fait un petit bisou,
28:14 le temps de faire un petit bisou à Aurélie
28:16 parce qu'on reçoit notre spécialiste, René, quand même.
28:18 Lui, il ne va pas botter en touche,
28:19 parce qu'il adore aller à lui.
28:21 Chez lui, c'est carré, etc.
28:22 Et on regarde tout de suite le portrait de...
28:24 Emmerick Dutrévis.
28:27 Emmerick Dutrévis, le voilà,
28:29 le favori, le fakir d'André Zieu,
28:31 qui a un record personnel à 52,65.
28:34 Je m'appelle Emmerick Dutrévis, j'ai 18 ans.
28:37 Du coup, je fais de l'athlétisme depuis 10 ans maintenant.
28:40 Dans ma famille, on a toujours été obligés de faire du sport.
28:42 Et j'ai commencé par faire deux ans de foot,
28:44 sauf que je n'aimais pas du tout l'esprit collectif.
28:46 Et un jour, à l'école primaire,
28:47 on avait fait un sport,
28:48 et on avait fait du football.
28:49 Et j'ai commencé à faire du football.
28:51 Et j'ai commencé à faire du football.
28:52 Et j'ai commencé à faire du football.
28:53 Et j'ai commencé à faire du football.
28:54 Et un jour, à l'école primaire,
28:56 on avait fait une rencontre USEP sur le thème de l'athlétisme.
28:59 Et j'avais trouvé ça cool.
29:00 Du coup, depuis, je fais de l'athlétisme.
29:02 Sur l'A, j'ai commencé quand j'étais en benjamin.
29:05 Du coup, c'est là où on commence un peu à faire des compétitions.
29:08 Et c'est après, à partir de KD,
29:10 quand on arrive au lycée,
29:11 que j'ai vraiment commencé le 400 m.v.
29:13 Du coup, ça fait 4 ans,
29:14 avec les deux années de KD,
29:15 l'année de junior 1,
29:16 et cette année de junior 2.
29:17 Du coup, j'ai commencé les compétitions nationales en KD1,
29:22 avec un championnat de France à Bondoufle, dans l'Essonne.
29:27 Et je termine 3e.
29:29 Du coup, c'est ma première médaille nationale.
29:31 L'année d'après, je suis en KD2.
29:33 Du coup, je vais me qualifier pour les championnats d'Europe à Jérusalem,
29:37 où je vais être finaliste.
29:39 Et une semaine plus tard, je fais champion de France à Mulhouse.
29:43 Une fois, lors des championnats d'Europe,
29:50 on se colle un dossard au niveau du cuissard.
29:53 Et juste, je n'avais pas fait gaffe,
29:55 et je l'avais mis sans regarder.
29:56 Et du coup, j'avais le numéro 3 qui était à l'envers.
29:59 Je pense que mon premier podium au championnat de France,
30:05 parce que c'est toujours un mouvement d'avoir une première médaille
30:08 sur une compétition nationale.
30:10 Non, je n'ai pas d'objet de porte-bonheur ni de rituel,
30:17 parce que je ne suis pas superstitieux,
30:19 et je ne crois pas trop en tout ça.
30:21 Du coup, cette année, le premier objectif,
30:23 c'était de gagner en vitesse pour pouvoir partir plus vite sur le 400 m.
30:27 Ça a été réalisé avec la préparation hivernale.
30:31 Et ensuite, derrière les gros objectifs de cet été,
30:34 ça va être de battre le record de France,
30:36 qui est détenu par Wilfried Apio en 49'93,
30:39 et de se qualifier pour les championnats du monde
30:42 pour aller jouer quelque chose là-bas.
30:44 À très très long terme, l'objectif ultime,
30:46 c'est les Jeux Olympiques à Los Angeles en 2028.
30:49 C'est vrai que le public ne se trompe pas.
30:53 Il a des sacrées ambitions quand même.
30:55 Oui, il y a des ambitions.
30:56 On pense JO, on pense les championnats d'Europe et du monde.
31:01 Donc oui, il y a des ambitions.
31:03 J'espère qu'il y a eu quelques petites blessures sur l'année passée.
31:06 J'espère que ça va aller bien pour lui.
31:08 Ça tire un peu plus quand même.
31:09 Mais les haies, Ludovic, c'est violent quand même.
31:12 Oui, comme tout.
31:13 Pour les haies chiots.
31:14 Les sprints, etc.
31:15 C'est vrai que c'est des sports qui sont plutôt violents.
31:17 Alors moi, je ne savais pas, il a raison.
31:19 On ne choisit pas son sport quand on arrive à l'athlée.
31:21 Alors quand on démarre à l'athlée, on démarre par l'école d'athlées.
31:23 L'école d'athlées, donc on touche un petit peu à tout.
31:25 Et après, en tout cas, moi, à une époque, à ce que je me rappelle,
31:28 après, on se dirait que je suis plutôt sur du sprint,
31:30 plutôt sur différentes disciplines, et ça a marché comme ça.
31:33 C'est les coachs qui nous orientent, en fait.
31:35 C'est un petit peu...
31:36 On pourrait être plus performants sur le saut en hauteur ou le lancer de guide.
31:39 C'est un petit mélange.
31:40 Il se sentait bien sur le 100 mètres haies.
31:42 Et son coach a dit, écoute...
31:44 Je t'en rajoute 300.
31:46 Tu es performant sur...
31:48 T'en voulais 100 ?
31:49 Prends un bonus de 300.
31:51 Effectivement, et donc du coup, on part sur un 400 mètres haies.
31:54 Mais je pense que notre invité pourrait peut-être mieux nous expliquer.
31:57 Qu'est-ce qui vous a surpris le plus ?
32:00 Alors moi, ce qui m'a surpris, je voulais juste rebondir sur quelque chose aussi.
32:03 C'est qu'il allie actuellement des ambitions d'athlètes de haut niveau
32:07 et de champions, mais aussi en parallèle, une vie scolaire.
32:11 Et ça n'a pas l'air facile, parce qu'on connaît la vie scolaire
32:14 que propose Tess Dindon-Monselle aujourd'hui à Saint-Europier.
32:17 Avec un cursus qui est adapté, sportif de haut niveau.
32:20 Alors que là, on est sur un sportif qui est à Jean Monnet,
32:24 et sur un sportif qui n'a pas les horaires adaptés pour le moment,
32:28 et que Jean Monnet ne permet pas d'adapter ces horaires-là.
32:32 Mais arrivé à un moment, est-ce qu'il ne va pas falloir qu'il fasse un choix,
32:34 si on veut se donner les armes pour les Jeux Olympiques, d'être à fond ?
32:38 Ah, Ludo ?
32:40 Oui, après, je dirais que, moi personnellement,
32:43 je dirais qu'allier tout ce qui est scolaire est hyper important aujourd'hui.
32:48 On ne s'assure rien d'avenir.
32:49 C'est un petit peu comme le foot, comme le basket,
32:51 avant d'être un athlète et faire les JO...
32:53 Oui, mais ça montre bien qu'en France, on limite quand même un peu nos sportifs.
32:56 Surtout quand on est sur une période...
32:57 Non, non, après, ça dépend du niveau, je pense, Julien.
32:59 Alors je ne dis pas qu'il n'a pas un bon niveau, c'est exceptionnel ce qu'il fait.
33:02 Mais on a quand même un centre en France qui est exceptionnel,
33:06 qui est l'INSEP, et qui ouvre la porte à tous les sportifs de n'importe quelle catégorie,
33:11 de n'importe quel sport, on va dire, et qui permet, en fait,
33:14 cette adéquation, on va dire, entre l'école...
33:16 Il y aura peut-être un choix à faire à un moment donné.
33:18 À un moment donné, peut-être qu'il y aura un choix, exactement.
33:20 Sur "je vais où ? Est-ce que je choisis le sport ? Est-ce que je choisis le sport scolaire ?"
33:23 Et dans les roches qui vous restent, vous en avez parlé ou pas du tout ?
33:26 Sûrement.
33:28 Mais je ne l'ai pas mis.
33:29 Mais je n'ai pas tout mis.
33:30 On a fait avec ce qui restait.
33:32 Bon, merci à vous, Lilian Bard.
33:34 On va dire aussi le temps de dire au revoir à notre invité, quand même, Julien Thulière.
33:37 Merci à vous. On répète, ça s'appelle Le CERF, présent sur tous les bons réseaux sociaux.
33:42 Et pas comme disait Ludo sur le site Internet.
33:44 "Qu'est-ce que vous êtes vieux, Ludovic ?"
33:46 Moi, j'ai déjà pris rendez-vous.
33:48 Ils vont venir animer un atelier pour la fête de quartier.
33:52 Bon, merci à vous, Julien.
33:54 Et on reçoit dans quelques instants l'invité de Ludovic Guiraud.
33:57 Merci, Laurent.
33:58 Nous recevons qui, Ludovic Guiraud ?
34:05 Alors, Julien, nous recevons un jeune coureur de 44 ans.
34:08 C'est très jeune, exactement.
34:10 Et qui est bien loin de la retraite, pour la simple raison, c'est qu'il est en pleine progression.
34:15 En pleine bourre.
34:16 En pleine bourre. Il vient d'être, pour la deuxième fois, champion de France de cross master.
34:21 On peut dire, on va mettre la petite truc, vous êtes comme le vin.
34:25 Vous vous modifiez avec les années.
34:26 C'est ce que beaucoup me disent.
34:28 Et vous le prenez bien ou pas ?
34:29 Je prends un peu moins bien les 44 ans, parce que il me reste encore deux mois.
34:33 Mais non, moi, ça ne me dérange pas.
34:37 Je préfère être encore meilleur maintenant qu'il y a peut-être quelques années.
34:41 Et comment t'expliques cette progression ?
34:42 On va donner son palmarès juste avant la progression.
34:44 Son palmarès, ça va être ?
34:45 Son palmarès rapide, c'est double vainqueur de la Saint-Élion, vainqueur des Templiers de 40 km, vainqueur des Cotreuilles de Paris.
34:52 Champion de France, dernièrement.
34:55 Champion de France de cross, de trailles, de kilomètres articles.
34:59 En tout cas, il a presque tout gagné.
35:01 En tout cas, on en parle un peu plus tout à l'heure, mais c'est un palmarès incroyable.
35:04 Et tout ça, pas cette année en effet.
35:06 Mais également une Saint-Élion VTT, parce qu'il est très polyvalent.
35:10 Il me transforme des fois.
35:11 Vous mettez des talons aussi ?
35:15 Non, pas vraiment.
35:16 L'année prochaine, entrez-nous.
35:17 Et du coup, comment tu peux dire qu'à 44 ans, tu peux encore prendre de la vitesse ?
35:22 Ça veut dire que tu n'étais pas, tu n'avais pas fait l'entraînement qu'il fallait ?
35:26 Ton entraîneur est meilleur aujourd'hui ?
35:28 Vous avez mangé des graines ?
35:29 Mon entraîneur, c'est le même qu'il y a 20 ans, c'est moi-même.
35:32 Je suis un peu autodidacte.
35:34 Mais c'est vrai que je me réinvente un peu chaque année en fonction des fois aussi du parcours.
35:40 Des blessures, on est obligé de modifier certaines choses.
35:43 On va apporter des fois des sports un peu différents, alternatifs aussi à la course à pied.
35:48 Un peu de renfaux, un peu de muscu.
35:49 Et puis quand on fait un mix de tout ça, on se rend compte que finalement,
35:54 on arrive encore à trouver des pistes d'amélioration.
35:56 Vous avez fait un petit laboratoire au début, testé plein de trucs,
36:01 et maintenant, ça y est, la bouillabaisse a pris ?
36:03 Non, je ne vais pas dire que ça y est, parce que chaque année, je rajoute quelque chose ou je modifie.
36:07 Je ne dis pas que l'année...
36:08 Excusez-moi, mais après ce palmarès, qu'est-ce qu'on peut gagner encore ?
36:11 C'est énorme, tout ce qu'il a signé.
36:13 Une diagonale des fous ?
36:14 Alors, on va dire que je me limite à peu près à 80 km.
36:18 Oh, bah ouais !
36:20 On se limite à 80 km, mais c'est ça que je trouve bluffant.
36:24 C'est énorme.
36:25 C'est que les personnes qui courent 80, qui font du trike de longue distance,
36:27 ils ne font pas du 10.
36:28 Ce n'est pas la même chose.
36:29 Et là, vous nous parlez de distances complètement différentes.
36:33 Disons que c'est plus rare.
36:34 Il y en a peut-être quelques-uns qui le font, après des fois, pas forcément à un niveau partout.
36:38 Mais après, c'est ce que j'aime aussi dans l'athlée.
36:42 C'est ce qui peut-être me fait vivre aussi encore toutes ces belles performances.
36:47 Depuis de nombreuses années.
36:49 C'est que j'aime varier.
36:51 J'adore le cross.
36:53 Je fais de la course en montagne.
36:54 Je fais du trail, du trail court.
36:56 J'ai touché un peu au trail "long" jusqu'à des distances de 80 km.
37:01 Je me blesse.
37:03 Je suis obligé d'enregeler les baskets.
37:05 Je sors mon vélo pendant quelques mois, puis je vais faire des compètes de vélo.
37:08 Parce qu'il faut bien s'occuper.
37:10 Donc, j'ai fait un peu de duathlon.
37:12 Pas de haies ?
37:14 J'ai pas une bonne détente, moi.
37:17 Les haies, j'ai plus envie de passer de dessous que par-dessus.
37:20 Mais chacun a quand même sa discipline.
37:23 Les miennes, elles sont assez éclectiques.
37:26 Mais on va dire que j'ai trop plaisir.
37:28 Est-ce que c'est surtout parce que vous avez une bande de copains ?
37:30 C'est ça, Ludovic ? Vous avez quand même une sacrée bande de copains à ce performant.
37:33 Depuis de plus nombre d'années.
37:34 C'est vrai que je te connais depuis pratiquement 30 ans, pas loin.
37:38 Et c'est vrai que tu cours toujours avec les mêmes copains.
37:41 Sur le podium aujourd'hui du championnat de France, il y avait...
37:44 - Polo ? - Non, Polo, il est passé plutôt coach.
37:47 Mais c'est vrai qu'on prend Julien, par exemple.
37:49 Julien Rancon, vous êtes...
37:51 La première fois que j'ai vu Manu, c'était Julien.
37:53 Il m'avait appelé au téléphone, il m'avait dit
37:55 "J'ai un petit jeune qui court avec moi, est-ce qu'il peut venir ?"
37:58 Et il courait sur le défi volable à Mont-Nistreau-le-Sol-Noir à l'époque.
38:01 Et ils avaient couru tous les deux.
38:03 Julien, t'es meilleur que vous.
38:04 Julien, dans ses plus jeunes années, il a été un peu plus fort.
38:08 C'est vrai que ces dernières années, il est un peu plus derrière.
38:11 Mais il n'est jamais très loin, en partageant encore les podiums ensemble.
38:14 On a eu un peu le même parcours.
38:17 Peut-être qu'il a un peu moins été sur le vélo.
38:20 Mais on a eu le même parcours avec cross, montagne, trail court.
38:25 Trail un peu plus long aussi pour lui, jusqu'à 80 km.
38:28 Donc vous tirez un peu la boue ensemble.
38:29 Oui, donc on est resté un peu sur les mêmes compétitions.
38:33 On est toujours la bagarre.
38:34 On s'est encore mis des bons échanges ce hiver sur la saison de cross.
38:42 Et on voit sur les images, équipe de France, Ludo.
38:45 18, alors moi j'ai vu 18 sélections d'équipe de France, c'est ça ?
38:48 Plus même.
38:49 Et je ne sais plus exactement, 22, 22.
38:52 Wikipédia, Wikipédia, pour un matin jour, Wikipédia.
38:55 Je crois qu'il y en a 21, 22, un truc comme ça.
38:57 Mais ce qui est surtout unique, c'est que l'équipe de France, course de montagne,
39:03 trail, kilomètre vertical, cross.
39:05 Alors kilomètre vertical, il n'y a pas vraiment de championnat qui ont été couverts par la fédération.
39:10 Non, mais enfin, il ne faut pas minimiser, vous êtes un équipe de France.
39:13 Oui, je suis une équipe de France.
39:14 Depuis tout à l'heure, il est super humble, c'est un truc de fou ce qu'on fait.
39:17 Et ta plus belle victoire, c'est laquelle du coup ?
39:19 Oui, parmi tout ça.
39:20 La plus belle victoire, il y en a une qui m'a résisté pendant longtemps, c'était peut-être la Saint-Élion.
39:25 Après, il y a plein de bons souvenirs.
39:28 Vous l'avez gagnée en quelle année ? 2017 ?
39:30 2016-17, après j'ai fait le podium en 2019.
39:35 Et encore...
39:36 L'année dernière blessée ?
39:37 L'an dernier, je ne l'ai pas fait.
39:39 J'étais pas vraiment blessé, mais cet été, j'étais dans les travaux de la maison.
39:43 Ah oui, moi aussi, j'étais.
39:45 J'avais plus le temps, donc je suis passé sur le cours.
39:48 Et cette année ?
39:49 C'est envisageable ou pas ?
39:50 Cette année, je n'ai pas encore... On verra.
39:53 Moi, chaque année en décembre aussi, je suis dans les travaux de la maison.
39:56 Je ne me garde pas trop planifié à l'avance.
39:58 Sur quelques mois, mais pas forcément sur une saison complète.
40:01 Vous écoutez, vous écoutez, vous décorez.
40:03 Et puis c'est vrai qu'on fonctionne aussi un peu des petits pépins de santé.
40:06 Il y en a quelques-uns, des fois ça ne se voit pas trop, mais il y en a quelques-uns.
40:10 C'est combien d'entraînement par semaine ?
40:12 Par semaine, c'est deux heures en fait.
40:15 Ou par jour.
40:16 En moins de deux jours.
40:17 Je ne suis pas vraiment dans la grosse borne, on va dire.
40:20 Je m'entraîne une dizaine d'heures par semaine.
40:22 Mais voilà, ça ne regroupe pas que de la course à pied.
40:25 Il y a un peu du vélo, que ce soit en extérieur ou des fois du home trainer.
40:28 J'ai un peu de musculation.
40:30 On essaie de diversifier pour prendre du plaisir.
40:32 Prendre du plaisir, s'améliorer.
40:34 Puis après, il y a ce qu'on ne voit pas dans l'ombre, c'est-à-dire le quotidien, l'alimentation,
40:39 c'est l'hygiène de vie et ça, on ne se rend pas compte.
40:43 Et le travail, ça laisse un peu de temps.
40:44 Oui, je ne l'ai pas croisé à l'Alpe d'Huez la semaine dernière.
40:46 Oui, sur une bringue.
40:48 Le travail, c'est prenant aussi.
40:52 Je travaille à temps complet, voire même un peu plus.
40:56 On a vu qu'Emeric avait du mal avec ses études.
41:00 Vous, c'est pareil, il faut quand même faire entrer la vie.
41:03 La vie perso.
41:04 La Tetris.
41:05 J'ai deux filles aussi qui ne sont encore pas très grandes, de 4 et 8 ans.
41:09 Donc oui, c'est une gestion.
41:11 La Tetris.
41:13 Peut-être maintenant, tu ne fais plus partie de team.
41:16 Tu étais chez ASX, chez Oka.
41:18 Maintenant, tu es totalement libre.
41:19 J'étais un peu libre.
41:20 Maintenant, tu n'es plus que chez un partenaire "local".
41:23 Est-ce que ça te laisse plus de liberté de faire ce que tu as envie ?
41:26 Dans mon quotidien, non, pas spécialement.
41:28 Après, ce qui diffère un peu, c'est que je cours plus spécialement avec une marque attitrée.
41:33 Et ça me permet de découvrir aussi d'autres marques avec lesquelles je ne courrais pas.
41:37 Et vous ne pas payonnez aussi.
41:38 Vous pouvez faire toutes les courses que vous voulez sans forcément s'adresser à ça.
41:41 Exactement.
41:42 Après, dans les teams, on n'a pas non plus forcément toujours des contraintes.
41:45 On sait sur les courses sur lesquelles on doit aller.
41:49 La promotion, on va dire.
41:50 La promotion de la marque.
41:51 Mais à la fois, quand on est athlète de haut niveau,
41:53 de toute façon, on a envie d'aller sur les grandes courses aussi,
41:56 d'aller sur les championnats et se mesurer.
41:58 Sur Bitume aussi, je vois qu'il y a le Marathon de Paris dans quelques semaines.
42:01 Alors sur Bitume, j'ai fait un peu plus une incursion cette année
42:04 parce que justement, je n'ai pas fait de Saint-Élion et j'ai voulu préparer un peu plus de cours.
42:08 Donc, j'avais décidé de battre mon record sur 10 km.
42:12 Donc, je suis passé un peu sur 10 km en fin d'année et jusqu'au mois de janvier.
42:16 Et ton chrono ? J'étais sur 30-29.
42:20 C'est quoi ?
42:21 29-46 au mois de janvier.
42:23 Donc, lui qui pédale, je vois.
42:24 Il n'y a pas de genre.
42:25 Donc, il est sans doute sur 10 km.
42:26 Exactement.
42:27 29-46 au 10 km.
42:29 Bien sûr.
42:30 Merci à vous, Manu.
42:32 Juste, est-ce que vous voulez vous essayer au Runnet ou plutôt aux Hills ?
42:36 Pour diversifier vos entraînements.
42:39 Est-ce que j'ai un temps de réflexion ?
42:41 Exactement, le temps de la démo avec le Tarén à Veil.
42:43 Alors, Katarina, est-ce que vous êtes prête ?
42:52 Oui, je suis prête.
42:53 Mais est-ce que vous, les filles, vous êtes prêtes ?
42:55 Oui, ça va.
42:56 Ça fait combien de temps que vous faites du Hill ?
42:57 Moi, ça fait un an.
42:58 Et moi, trois ans.
42:59 Et qu'est-ce qu'on va voir dans cette petite démo ?
43:01 Du coup, ce sera une petite démo de Hills sur une musique de Mickael Moroney, "Feel It".
43:07 Et voilà.
43:08 Et attends, Katarina, je sais qu'il y en a une qui a fait quand même de la danse de haut niveau.
43:13 Est-ce vrai ou pas ? Je la vois, je la regarde, elle le sait.
43:16 C'est moi, oui.
43:17 J'ai fait de la danse sportive en compétition pendant de longues années.
43:22 Et aujourd'hui, je fais du Hills, du coup.
43:24 On a hâte de voir.
43:25 On vous laisse vous mettre en place ?
43:26 Allez, on y va.
43:27 Allez, on les applaudit bien fort.
43:28 Un tonnerre d'applaudissements, s'il vous plaît.
43:30 Attention, 3, 2, 1.
43:33 [Musique]
43:38 [Musique]
43:43 [Musique]
43:48 [Musique]
43:53 [Musique]
43:58 [Musique]
44:03 [Musique]
44:08 [Musique]
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44:23 [Musique]
44:28 [Musique]
44:33 [Musique]
44:38 [Musique]
44:43 [Musique]
44:46 Bravo les filles !
44:48 Incroyable !
44:49 On se croirait comme dans les films.
44:52 Elles ont géré.
44:54 J'adore.
44:55 Main gauche, main droite.
44:56 J'ai l'impression d'être dans le film un peu burlesque.
44:58 Là, on était transporté.
44:59 Manu, t'es avec nous ?
45:01 [Rires]
45:03 C'est pas mal, c'est du sport.
45:05 C'est incroyable.
45:06 Pour finir, Catharina.
45:08 C'était Morgane et Pauline qui nous ont fait une petite démo de Heels.
45:12 Si vous avez envie de vous laisser tonter, n'hésitez pas à aller chez JP.
45:15 Voilà, merci.
45:17 On a fait 45 minutes.
45:19 45 minutes d'émission.
45:20 C'était pas mal, c'était Manu.
45:22 Il nous parle de ses graines, de ses travaux.
45:24 On est allé loin.
45:26 Si vous voulez revoir cette émission, forcément, il y a le replay de Tails 7.
45:30 Il est présent sur toutes les boxes.
45:32 N'hésitez pas à aller sur le site.
45:34 On rappelle, les gros rendez-vous, c'est ce week-end.
45:36 Ce week-end du côté de Montbrison pour le traditionnel tournoi de Pâques.
45:40 Exactement.
45:41 Et nous, on vous dit la semaine prochaine, émission spéciale La foi dans le sport.
45:45 Ça y est, on l'a préparé.
45:46 On est dans les finitions.
45:47 On est dans les finitions.
45:48 En effet, comment allier la foi avec le sport de haut niveau.
45:52 Donc, une émission bien complète.
45:54 On a des sportifs.
45:56 C'est le carême.
45:57 C'est le carême.
45:58 C'est le jour de Pâques.
45:59 Il restera 10 jours à peu près pour la fin du ramadan.
46:01 En effet, nous sommes allés à la rencontre de plusieurs personnes pour nous parler de la foi dans le sport.
46:06 Très intéressant.
46:07 On espère que sur les réseaux sociaux, on va être calme.
46:09 Il faut être calme.
46:10 C'est un sujet qui fait débattre.
46:12 C'est vrai qu'on ne parle pas que de ramadan.
46:15 On va parler du carême.
46:16 On va pas tout dire, mais vous allez voir, c'est très intéressant.
46:19 Regardez cette émission et on vous dit au 8 avril.
46:21 On vous embrasse.
46:22 Ciao, bye, bye.
46:23 [Musique]