RALLYE - Tradition et modernité : la 53ème édition du Rallye Saint-Etienne/Forez
Depuis 1962, le rallye du Forez, devenu Rallye Saint- Etienne/Forez est un élément essentiel du sport automobile dans la région. Les 7 et 8 juin, au départ de Geoffroy Guichard, cette 53ème édition perpétuera cette tradition et fera preuve de modernité dans la diversité des voitures en compétition.
BASKET - Bruno Dansin : Le maestro ligérien du basket mondial
Portrait d'un homme qui nous fait vivre les matchs de basket comme si nous y étions : le meilleur floor manager du monde est ligérien. De l'Euroleague à la Coupe du Monde, en passant par l'EuroBasket, Bruno Dansin parcourt le globe pour orchestrer chaque rencontre de la balle orange.
ENDURO - T. Giraudon, champion du monde juniors
Pour sa première sélection avec l'équipe de France juniors d'enduro aux ISDE en Argentine, Thibault Giraudon, avec ses deux coéquipiers, décroche le titre de champion du monde après un scénario digne des plus grands films à rebondissements. L'altiligérien, originaire de Sainte-Sigolène, sera sur notre plateau pour nous parler de cette expérience incroyable et de son actualité en 2024.
INVITE - Matthieu Andreux : entre ascensions et défis
Dans l'ombre des montagnes et au cœur des déserts, Matthieu Andreux, préparateur physique en basket-ball à Saint-Chamond, explore les limites de l'endurance. Après deux ans au club, il fait une pause pour créer sa propre structure et rédiger un livre "Routines d'échauffement". Son récent défi : le Raidlight Désert Trophy en Jordanie.
PORTRAIT DE SPORTIF - Morgane Bruyère, Championne de France body Fitness
Morgane Bruyère a été plongé dans le bodybuilding à l'age de 14 ans. Elle commence rapidement les compétitions en catégorie bikini puis en fitness.
La jeune femme est aujourd'hui championne de France en catégorie body fitness.
5 repas par jours, 5 jours d'entrainement par semaine, une discipline qui demande une extrême rigueur et qui met le corps à rude épreuve.
Depuis 1962, le rallye du Forez, devenu Rallye Saint- Etienne/Forez est un élément essentiel du sport automobile dans la région. Les 7 et 8 juin, au départ de Geoffroy Guichard, cette 53ème édition perpétuera cette tradition et fera preuve de modernité dans la diversité des voitures en compétition.
BASKET - Bruno Dansin : Le maestro ligérien du basket mondial
Portrait d'un homme qui nous fait vivre les matchs de basket comme si nous y étions : le meilleur floor manager du monde est ligérien. De l'Euroleague à la Coupe du Monde, en passant par l'EuroBasket, Bruno Dansin parcourt le globe pour orchestrer chaque rencontre de la balle orange.
ENDURO - T. Giraudon, champion du monde juniors
Pour sa première sélection avec l'équipe de France juniors d'enduro aux ISDE en Argentine, Thibault Giraudon, avec ses deux coéquipiers, décroche le titre de champion du monde après un scénario digne des plus grands films à rebondissements. L'altiligérien, originaire de Sainte-Sigolène, sera sur notre plateau pour nous parler de cette expérience incroyable et de son actualité en 2024.
INVITE - Matthieu Andreux : entre ascensions et défis
Dans l'ombre des montagnes et au cœur des déserts, Matthieu Andreux, préparateur physique en basket-ball à Saint-Chamond, explore les limites de l'endurance. Après deux ans au club, il fait une pause pour créer sa propre structure et rédiger un livre "Routines d'échauffement". Son récent défi : le Raidlight Désert Trophy en Jordanie.
PORTRAIT DE SPORTIF - Morgane Bruyère, Championne de France body Fitness
Morgane Bruyère a été plongé dans le bodybuilding à l'age de 14 ans. Elle commence rapidement les compétitions en catégorie bikini puis en fitness.
La jeune femme est aujourd'hui championne de France en catégorie body fitness.
5 repas par jours, 5 jours d'entrainement par semaine, une discipline qui demande une extrême rigueur et qui met le corps à rude épreuve.
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TVTranscription
00:00 *Musique*
00:16 *Applaudissements*
00:17 - Jamylane, applaudis, je te vois, applaudis bien toi !
00:20 Bonsoir à tous et à toutes, ravis de vous retrouver sur le plateau de Sports7.
00:24 Ça fait du bien de retrouver son public quand même, retrouver le plateau !
00:27 - Retrouver le plateau et le public qui vient d'Istanbul.
00:29 - Ils sont tout frais, ils sont jet lag d'une heure, ça va, pas mal !
00:32 Ils sont bien, ils sont atterris directement ici, à Roissy-Charles-de-Gaulle, à gauche, à droite.
00:37 Sans plus tarder, notre invité s'appelle Mathieu Andreux, qu'on applaudit bien pour vous être coach sportif.
00:43 Mais votre petit nid de minois me dit quelque chose.
00:45 - Oui, je ne suis pas que coach sportif, j'ai travaillé à Saint-Chamond il y a quelques années
00:49 et puis après je suis parti monter ma structure et puis après gravir quelques sommets et de belles aventures en tout cas.
00:55 - À Saint-Chamond pour le basket.
00:56 - Ah oui, meilleur sport ça va de soi.
00:58 - Un Mathieu plus coach chien au de Mathieu, c'est un Mathieu avec deux T mais un seul T avec vous, Mathieu Baudouin !
01:03 - Bonsoir Julien !
01:04 - Bonsoir Mathieu !
01:05 - Ça va super bien parce qu'aujourd'hui...
01:07 - Vous êtes bon aujourd'hui !
01:08 - Comment ?
01:09 - Plus que d'habitude !
01:10 - Non, c'est toujours apparemment d'après ce qu'on me dit.
01:12 - D'après ce qu'on a dit !
01:13 - C'est ni plus ni moins.
01:14 - Y'a rien !
01:15 - Mais par contre aujourd'hui je suis très content Julien.
01:16 - Ah, tu es content !
01:17 - Parce que j'ai eu plein d'invités sur ce plateau mais c'est la première fois qu'on a un champion du monde
01:20 et champion du monde en titre junior, c'est Thibaut Giraudon qui sera avec nous.
01:24 - Ah, il est là !
01:25 - Et sur ce portrait, exactement, merci à vous Mathieu !
01:28 - On a hâte !
01:29 - En face de vous, il est là, le portrait sportif de la semaine, Lionel !
01:32 - Bonsoir, bonsoir à tous, le Morgane Bruy, a qui a débuté le bodybuilding à 14 ans et qui cette année a été sacré champion de France.
01:39 Et pas que, on va éplucher un petit peu sa carrière, c'est le portrait de la semaine.
01:43 - Et forcément, tous les 15 jours en alternance, c'est Fendi Demir, mon spécialiste basket de la semaine.
01:48 - Oh là là !
01:50 - Je sous-sonnais que c'est votre public !
01:54 - Ah bah oui, c'est mon public, exactement !
01:56 On va parler de basket mais on va parler un peu de l'envers du décor.
01:59 On a dans la Loire, le maestro du basket mondial, le floor manager.
02:05 - Oh là là, vous en direz pas plus, c'est ça ?
02:07 - Tout à l'heure !
02:08 - Tout à l'heure, exactement !
02:09 Et on aura Jean-Louis Faverjon, notre spécialiste rallye qui nous parlera de la 53ème édition de Saint-Etienne Forêt.
02:16 Et pas forêt, ce qu'on dit chez vous, Mathieu, vous allez le voir.
02:19 - Je suis désolé, mais vous êtes bien content d'avoir des Auvergnats qui viennent dans votre émission quand même.
02:22 Parce que là, on est deux avec des Bolliers au bord.
02:24 - On imite Rodin.
02:25 - Il faut se mettre d'accord, le Z.
02:26 - Dans le Puy-de-Dôme et dans la Haute-Loire, on aime regarder Sportset parce qu'il y a plein de choses intéressantes.
02:29 - Oh là là, il vend bien son pays.
02:31 Mathieu, vous étiez avec vous, effectivement.
02:34 Moi, je vous voyais un peu courir de partout dans les matchs, etc.
02:37 Du côté de Saint-Chamond, on va voir des images pour avoir l'appui.
02:40 Vous avez fait deux saisons avec Alain Thinet.
02:46 - Avec Alain Thinet et Maxime Nélaton. Je suis arrivé en même temps que Maxime.
02:48 - Votre mission, c'était quoi à l'époque ?
02:50 - Alors à l'époque, j'étais préparateur physique.
02:52 - Là, on voit l'équipe de France.
02:53 - Exactement, parce qu'après Saint-Chamond, je suis parti en aventure sur l'équipe de France, sur la Coupe du Monde.
02:57 - Quand même.
02:58 - À Malaga, on a fait 3e.
02:59 Et la petite histoire, c'est que tous les athlètes qui étaient dans cette génération-là,
03:03 ce sont les athlètes qui vont être draftés cette année.
03:05 Donc, c'est une belle aventure de pouvoir les suivre aussi sur leur saison cette année.
03:09 - Drafté, fini, traduction.
03:11 - On a une biais, c'est le Graal.
03:13 - On a peut-être sauté de trois illustrations, de trois images.
03:16 En fait, vous étiez coach sportif à Saint-Chamond.
03:20 - Exactement.
03:21 - Préparateur physique.
03:23 - Et ensuite, du jour au lendemain, on passe à l'équipe de France.
03:28 - Après Saint-Chamond, j'ai eu un moment où je me suis dit,
03:31 le monde professionnel dans les clubs ne m'intéresse plus aujourd'hui.
03:35 Et c'est vrai que la Fédération Française de Basket à ce moment-là m'a appelé.
03:38 Et pour accompagner l'équipe de France U17,
03:41 et c'est vrai que j'ai tout de suite répondu à l'appel,
03:43 parce que c'est une super opportunité de travailler avec des athlètes,
03:46 de rencontrer aussi le monde, c'est-à-dire de discuter avec d'autres pays,
03:49 de leur façon de travailler, de voir un peu comment,
03:51 tout simplement, les États-Unis, les Chinois...
03:53 - Parce que vous êtes un épicurien, vous.
03:54 - Exactement, j'adore voir un peu et apprendre de tout le monde.
03:57 Et c'est ça qui était très enrichissant.
03:58 - Je vois Mathieu Vaudoir qui vous regarde,
03:59 et il est en train de se dire, mais quel âge il a ?
04:01 - C'est la question que je me pose, parce que, Mathieu, tu fais jeune,
04:04 et déjà en ayant bourlingué...
04:06 - Et moi je fais moins jeune, c'est ça ?
04:07 - Beaucoup moins.
04:08 - C'est ce que tu me dis en vrai.
04:09 - J'ai passé les lumières, mais c'est vrai qu'il y a du grisonnement,
04:11 ça va pas se mentir.
04:13 Vraiment, le monde professionnel déjà, l'équipe de France,
04:16 tu fais tout jeunot, donc quel âge tu as ?
04:18 - 42.
04:19 - 42 exactement.
04:20 C'est une question qu'on me pose souvent, mais non, j'ai 29 ans.
04:23 C'est vrai que j'ai réussi à faire pas mal de choses,
04:25 mais parce que j'ai toujours été un peu dans cette hyperactivité,
04:28 à vouloir apprendre, à bouger, à réaliser des défis, etc.
04:31 - Mais du coup, avec quel cursus pour démarrer directement à Saint-Chamond,
04:34 t'as quoi comme cursus en amont ?
04:36 - J'ai fait STAPS, j'ai deux masters en préparation physique,
04:38 un à Lyon, et aussi un à Bruxelles.
04:41 - J'ai pas entendu.
04:42 - Non, c'est un mot qu'il faut pas dire.
04:44 - Non, pas dire, ouais, ouais, ouais.
04:45 - Bruxelles, oui, c'est joli.
04:47 - STAPS, c'est pas un gros mot par contre.
04:49 - Non, on est bien d'accord, il y a des gens bien qui sont sortis de STAPS.
04:52 - Écoute, j'ai effacé un peu l'ardoiche, je suis venu travailler à Saint-Chamond.
04:55 - Ça c'est bien.
04:56 - Avec grand plaisir.
04:57 - C'est vrai que Saint-Chamond est quand même tourné un peu vers...
04:59 - C'est entre les deux.
05:00 - Entre les deux.
05:01 - Alors, comme il l'a dit lui-même, hyper actif, après EDF, l'équipe de France,
05:07 - Exactement.
05:08 - Au mois de 17, ça a pas chômé, hein ?
05:10 - Non, non, j'ai pas traîné parce que tout de suite j'ai monté ma structure.
05:13 J'ai monté ma structure à Lyon de préparation physique.
05:16 - Faut pas dire toujours.
05:17 - Je sais, je sais.
05:18 De préparation physique où l'idée en fait c'est d'accompagner les gens,
05:22 les athlètes, pour moi la définition d'athlète c'est, tu as un objectif,
05:25 c'est de t'aider à le réaliser.
05:26 Donc, monsieur, madame, tout le monde, notre doyenne elle a 73 ans,
05:29 on a des athlètes qui préparent les Jeux de Paris,
05:31 on a des athlètes qui préparent aussi les Jeux d'hiver.
05:33 - Oui.
05:34 - Et l'optique c'est de les aider à réaliser leurs rêves, tout simplement.
05:36 - Vous avez pas rompu le lien avec le haut niveau,
05:38 parce que je sais qu'il y a des athlètes de ski...
05:40 - De ski d'alpinisme, exactement.
05:41 - D'alpinisme, ce qu'on appelait du ski de rando, mais je savais pas.
05:44 - C'est du ski d'alpinisme.
05:45 - C'est un complément de leur entraînement.
05:46 - Exactement.
05:47 - Un footeur, je sais pas, quelqu'un qui fait de l'escalade ou autre,
05:50 il a ton apport en complément.
05:53 - Et l'idée c'est ça, c'est de l'accompagner pour,
05:55 déjà qu'il évite de se blesser, qu'il optime sa perf,
05:58 et j'irais presque, il y a un côté aussi préparation mentale derrière ça.
06:01 - Mais ce qui est intéressant c'est que tu te cantonnes pas du coup
06:03 à une préparation spécifique basket.
06:05 Il faut à chaque fois qu'un sportif arrive,
06:06 alors j'imagine que c'est un enduriste, un pilote de motocross,
06:09 il faut quand même que tu reviennes sur la discipline
06:11 pour savoir, connaître les exigences de chaque discipline.
06:14 - C'est pour ça que je suis sorti un peu du monde professionnel des clubs,
06:17 parce qu'à un moment donné dans le basket,
06:19 je m'épanouissais plus dans le sens où j'étais toujours sur la même réflexion,
06:22 le basket, c'était redondant.
06:24 - Non, c'est pas que c'est redondant, c'est qu'il a commencé par le meilleur sport.
06:27 - J'ai commencé par le meilleur sport.
06:28 - Il a commencé par le meilleur sport, il a fait le tour, il a dit
06:30 "putain, c'est le grand, maintenant il faudrait aider les sports mineurs".
06:33 - Les petits, les mineurs.
06:34 - Voilà.
06:35 - Et je voulais un peu voir d'autres choses,
06:36 et c'est vrai qu'en créant cette structure-là,
06:38 je peux toucher à tout type d'athlète,
06:40 et c'est ça que j'adore, c'est se concentrer non plus sur le sport,
06:44 mais sur le cœur de la personne, sur ses objectifs et ses besoins.
06:47 - Il n'y a pas que ça les copains, c'est qu'entre-temps, il écrit.
06:50 - Exactement, et d'où cette partie-là.
06:52 - Deux ans pour l'écrire.
06:53 - Deux ans exactement, on a co-écrit avec Sabine Juras,
06:55 qui vient du basket aussi.
06:56 - Bonjour Sabine Juras, que je ne connais pas.
06:58 - Alors il y a quand même vachement d'images.
07:00 - Mais c'est bien.
07:01 - Je m'y suis fait arriver tout à l'heure, avec autant de pages,
07:03 j'ai dit "mais c'est ça, mais j'ouvrirai jamais de pages".
07:05 - En fait, il y a beaucoup d'images.
07:07 - Et puis j'ai vu qu'il y avait des spécificités en fonction des sports,
07:09 en fonction des routines, des routines d'orsages,
07:11 - Exactement, en fonction des sports, mais aussi en fonction des blessures, des pathologies.
07:15 Il y a des QR codes.
07:16 - Ça sert à quoi ?
07:17 - C'est pour des vidéos tout simplement, on a voulu rendre le livre très interactif.
07:20 Vous avez juste besoin de flasher le QR code,
07:22 et vous avez vos fiches, vos vidéos, tout de suite sur votre téléphone.
07:24 - C'est bien ça !
07:25 - Ça permet de maigrir ça Mathieu ?
07:27 - Ah, ça c'est ça !
07:28 - J'ai envie de savoir.
07:29 - Du coup si tu le fais tous les jours, oui.
07:30 - C'est quoi, routine d'échauffement, vraiment échauffement, ou c'est du sport ?
07:33 - Alors en fait on a voulu un thème d'échauffement pour les athlètes de haut niveau,
07:36 mais par contre, pour Monsieur Madame Tout-le-Monde,
07:38 c'est aussi des fiches d'entraînement, spécifiques à des zones.
07:41 Si tu veux par exemple renforcer ton épaule, parce que tu t'es fait mal à l'épaule.
07:44 - Le pisse c'est son âge.
07:45 - Le pisse c'est mon âge exactement.
07:47 Le petit 90 derrière, je ne sais pas pourquoi.
07:49 - Ça va arriver, mais bientôt.
07:50 - Ça arrive, mais pas encore.
07:51 Mais voilà, l'idée c'était d'avoir un outil pratique pour les athlètes.
07:54 Monsieur Madame Tout-le-Monde, vous faites une entorse de suite, paf, qu'est-ce que je peux faire ?
07:57 - Ah c'est bien ça.
07:58 - Hop, hop, on a une petite fiche, on y va.
08:00 - Ça peut être intéressant pour moi avec mes prothèses.
08:02 - Moi c'est bon, toi t'es mort, tu peux rien faire, il y a des choses que tu ne peux plus faire.
08:05 - Quand on dit coach sportif ou préparateur physique, est-ce que lui-même est un sportif ?
08:11 - Moi je pars du principe que tout entraîneur qui ne s'entraîne pas est un escroc.
08:15 - Ah ah ah !
08:16 - Il faut pouvoir s'entraîner, il faut pouvoir...
08:18 - Tu t'entraînes, Effendi ?
08:19 - Oui, je m'entraîne.
08:20 - T'es pas un escroc ?
08:21 - Moins qu'avant, mais je m'entraîne.
08:22 - T'es un demi-escroc alors.
08:23 - Il le compense par l'expérience.
08:25 - Il rigole.
08:26 - Derrière, c'est le but du front du cœur.
08:29 - Il faut, si on est amené à aider des athlètes, donc Monsieur Madame Tout-le-Monde,
08:33 à se dépasser, à les pousser dans leur entranchement,
08:36 même si nous derrière on ne le fait pas dans notre propre vie,
08:38 ben finalement on est...
08:39 - Mais vous faites quoi ?
08:40 - Soyez pas rétro et qui retrouvez des images, genre t'as l'air d'être bon.
08:42 - Aïe aïe aïe aïe.
08:43 - Le Mont-Blanc.
08:44 - L'année dernière, exactement, avec un guide que je salue qui m'a supporté,
08:48 parce que c'était pas facile.
08:49 - J'ai jamais vu des cites près d'ailleurs.
08:50 - C'était pas facile.
08:51 - Et vous dire.
08:52 - Et c'est vrai que j'ai...
08:53 - Non, j'ai pas monté, j'ai pas fait.
08:55 - Combien de temps, Mont-Blanc ?
08:56 - Kili-Mont-Jarot en janvier prochain, mais Mont-Blanc pas très longtemps.
08:59 - C'est un de mes objectifs l'année prochaine aussi, donc...
09:00 - Merde, merde, regardez, écoute bien, en combien de temps vous l'avez monté ?
09:03 - On l'a mis en 17 heures depuis Saint-Gervais, top chrono,
09:05 on appelle ça du "one push", c'est-à-dire qu'on est parti de Saint-Gervais,
09:08 on est monté, on est redescendu.
09:09 - Il y a eu des week-ends d'acclimatation avant.
09:11 - Alors exactement, et c'est pour ça que je remercie aussi mon guide,
09:13 parce qu'il faut savoir que moi et l'alpinisme, c'est zéro,
09:16 moi et l'escalade, c'est zéro, j'en ai jamais fait de ma vie.
09:19 J'ai le vertige.
09:20 - Oh, c'est une petite rando, ça.
09:21 - Et en fait, ce côté dépassement de soi,
09:23 et aller amener son corps dans des endroits qu'on ne connaît pas,
09:26 c'est super stimulant.
09:28 - Le record est de ?
09:29 - Le record est de 14 heures, exactement.
09:31 - Ah oui, d'accord.
09:32 - C'est bon, hein ?
09:33 - Donc on s'est amusés, et en fait, le petit stress qu'il y avait,
09:35 c'était quand on redescend dans le couloir de la mort,
09:37 il ne faut pas passer après-midi.
09:39 - Ça passe, ça passe très bien.
09:40 - Tout de suite, ça met un stress.
09:41 Il ne faut pas passer après-midi, parce que la neige est dangereuse, exactement.
09:44 Et on est passés à 11h55.
09:46 Je peux vous assurer qu'à ce moment-là, moi, j'étais déjà plus lucide.
09:49 C'était très compliqué.
09:51 - Autre chose, on s'est vus au téléphone fin avril,
09:54 et vous partiez du côté de la Jordanie.
09:56 - Exactement.
09:57 - Pas comme faire Lilian, on voit les pyramides, enfin, pas les pyramides,
09:59 les petits trucs et machins.
10:00 C'était pour faire quoi ?
10:01 - C'était pour faire le Red Light Desert Trophy.
10:04 Donc cette année, j'ai fait la traversée du désert de Jordanie,
10:08 220 km non-stop, en autonomie complète de GPS et de nourriture.
10:12 - Gros truc, hein ?
10:13 - Gros projet.
10:14 - C'est pas la petite balade.
10:15 - Je pense que c'est peut-être le plus gros projet de ma vie.
10:16 - C'est un truc de fou, ça.
10:17 - C'est un truc de fou.
10:18 - C'est un truc de fou.
10:19 - Ça s'est passé comment, Marc ?
10:20 - Comment on fait la transition entre la température nocturne
10:23 et la température de jour ?
10:24 - Tu vois pas le lien ? Il va te le dire.
10:27 - C'est quoi le lien ?
10:28 - On a eu 38 degrés la journée, 14 la nuit.
10:32 - Ça fait froid.
10:33 - Et en fait, ce qui a été très drôle dans l'histoire aujourd'hui,
10:36 mais ce qui, moi, m'a stoppé, j'ai dû abandonner la course.
10:39 - Alors que vous étiez bien placé.
10:40 - Alors que j'étais bien placé, j'étais deuxième tout le long de la course.
10:42 - Ah oui, bien placé.
10:43 - Oui, plutôt bien placé.
10:45 J'ai dû abandonner parce que j'ai fait, en fait, j'ai eu des hallucinations,
10:48 tellement chaud dans la journée que mon corps, à un moment donné,
10:51 a eu un besoin de changer, en fait, de paradigme.
10:53 Et il m'a fait voir une tempête de neige en plein désert,
10:55 ce qui m'a emmené derrière, à partir d'une hypothermie complète.
10:59 Je tremblais dans le désert, je tremblais, tremblais.
11:01 Vomissement, mal de tête.
11:02 Et à un moment donné, black out, je suis tombé.
11:05 Un cours est arrivé, il m'a mis une couverture de survie.
11:08 Et à ce moment-là, l'organisation, parce qu'on a été,
11:10 on est quand même très bien suivi avec des balis GPS,
11:12 l'organisation est venue me récupérer et a dû mettre stop à ma course.
11:16 - Mais Mathieu, est-ce que c'est plutôt une mauvaise préparation,
11:19 un sursaut d'orgueil de se surestimer ?
11:21 - Oui, plutôt sursaut d'orgueil, justement.
11:24 Et très bonne leçon, tu vois, derrière.
11:26 Très bonne leçon de vie, parce que, tu sais,
11:28 quand tu enchaînes ces défis que tu réussis petit à petit,
11:30 à un moment donné, ça a été une vraie leçon de se prendre une claque
11:33 et de se dire, bon là, à un moment donné, calme-toi.
11:35 - Ça rappelle à l'ordre un peu.
11:36 - Exactement, réentraîne-toi.
11:37 - Oh, le prof !
11:38 - Ça rappelle à l'ordre !
11:39 - C'est vrai, c'est vrai, parce que...
11:40 - Ah, moi, je l'ai dit en petit, des fois.
11:42 - On a mis une mauvaise note, c'est pas grave.
11:44 - Non, tu apprends.
11:46 - C'est une note d'escalade à l'ego, etc., etc.
11:49 Et de se prendre un coup comme ça, ça fait du bien,
11:51 dans le sens où, en fait, je me suis remis au travail derrière.
11:53 J'avais pris un entraîneur alors que je ne l'avais jamais fait de ma vie,
11:55 parce qu'en tant que préparateur public, tu dis...
11:57 - Ah, l'entraîneur, j'en ai pas besoin.
11:58 - C'est bon, je peux...
11:59 - J'ai un livre, je l'ai fait.
12:00 - C'est vrai, je l'ai fait, je fais des vraies choses.
12:02 Et en fait, j'ai eu l'humilité de me dire,
12:03 OK, maintenant, c'est bon, stop.
12:05 Tu as des objectifs, tu as des rêves à réaliser.
12:08 L'objectif, c'est de te dépasser, pour peut-être inspirer les gens.
12:10 Maintenant, prends un entraîneur.
12:11 - Ah, mais vous avez pris un entraîneur pour quoi ?
12:13 Parce que vous allez repartir ?
12:14 - Je vais repartir, exactement.
12:15 L'année prochaine, il est hors de question de rester sur un échec.
12:17 Ce n'est pas dans la philosophie.
12:18 - Ce n'est pas un bon truc.
12:19 - Ce n'est pas dans la philosophie.
12:20 - C'est pas en Jordanie.
12:21 - Alors, il n'est pas en Jordanie, mais on part au Sultanat Doman,
12:24 en Arabie Saoudite, pareil, 220 km.
12:26 - Il fait moins chaud, je pense.
12:27 - Eh bien non, en fait, il fait plus chaud.
12:29 Et la difficulté, c'est que cette fois-ci, c'est que du terrain sableux.
12:32 Alors qu'en Jordanie, on était un peu sur de la roche.
12:34 - C'est la récup sur la roche.
12:36 - Ça va être beaucoup plus technique.
12:37 - Faut prendre des raquettes.
12:38 - Oui, des raquettes.
12:39 - Comme sur la neige, c'est pas trop mou.
12:40 - J'aurais une petite pelle de neige en porte-clés
12:44 pour conjurer le sort de cette aventure.
12:47 - Mais c'est votre truc, c'est votre caractère d'y retourner.
12:50 - Exactement.
12:51 J'ai une citation qui m'accompagne depuis que je suis tout petit.
12:54 C'est "Tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n'abandonne jamais".
12:58 Et donc, dans cette optique-là...
13:00 - Ça peut arriver longtemps après.
13:01 - Moi aussi, je rêve de certains trucs, mais pas faire de 120 km dans le sable.
13:05 - Mais chacun se rêve, il fait nuit, vous êtes pas là.
13:07 - Chacun se rêve, exactement.
13:08 - C'est incroyable quand même, ça.
13:09 - Chacun ses objectifs.
13:10 - Il est pas intéressé par notre invité.
13:12 - Il y a pas un petit réflexif.
13:13 - Non, mais je le connais en plus, Mathieu, mais c'est super ce qu'il fait.
13:15 - Est-ce que tu le connaissais comme ça ?
13:16 Est-ce que tu prends le temps de parler ?
13:17 - Non, pas comme ça.
13:18 Pas du tout comme ça.
13:19 L'équipe de France, on en avait parlé, je le savais.
13:21 - C'est vrai que beaucoup me connaissent sur ce côté basket.
13:24 C'est là que j'ai construit ma carrière.
13:25 Mais depuis quelques années, notamment avec ma structure
13:27 et puis ces envies un peu d'ailleurs, de voir d'autres choses,
13:30 je monte de nouveaux objectifs, de nouveaux projets.
13:33 J'ai par exemple une série de podcasts qui va sortir dans quelques mois.
13:36 Enfin voilà, j'ai beaucoup de projets dessus,
13:39 et notamment des projets un peu sportifs.
13:41 Et c'est ça qui intéresse.
13:42 - On continue, on est un peu dans les temps.
13:44 8 minutes, je pense que c'est pas le bon chrono, je l'ai vu, ils sont pas partis...
13:46 Vous aimez le rallye ou pas ?
13:48 - J'aime le rallye.
13:49 - Vous avez déjà coaché une voiture ?
13:50 - Non, mais ça va pas tarder, regardez.
13:52 C'est le rallye avec Jean-Luc Favergeant.
13:54 - Jean-Luc Favergeant, où les 200 bornes, vous les faites en voiture, mais comme ça.
14:03 - Ça fait un petit moment.
14:04 - C'est vrai, ça fait longtemps qu'on s'est pas vu.
14:06 - C'est vrai, je suis une petite blagouinette, mais il n'y a rien à faire.
14:08 Mais oui, ça me fait plaisir de vous voir.
14:09 - J'ai pas écouté, elle devait être très drôle.
14:11 - On va parler de quoi avec vous Jean-Luc Favergeant ?
14:15 - On va parler du rallye Saint-Etienne-Foret,
14:17 qui aura lieu cette année le 7 et 8 juin.
14:20 Donc ça sera la 53ème édition.
14:22 - Non.
14:23 - C'est une date un peu inhabituelle.
14:25 - Ah oui ?
14:26 - C'est vrai que ces dernières années, c'était plutôt la 3ème semaine de juin.
14:30 Et cette année, en raison du passage de la flamme olympique,
14:32 et comme le rallye part de Geoffroy Guichard,
14:35 donc la date a dû être devancée.
14:37 - C'est pour ça qu'il était sportif pour nous, c'était Fanon.
14:39 - Exactement.
14:40 Ce week-end-là, malheureusement, il y a une légère concurrence.
14:42 Je dis légère parce que c'est un rallye qui est pas à côté.
14:44 Le rallye d'Yvan Macron, champion de la France 2ème division, a lieu le même week-end.
14:47 Mais c'est quand même, il y a une certaine distance,
14:49 donc je pense pas que les organisateurs soient trop affectés en termes de nombre d'engagés.
14:53 Là, les engagés, la liste n'est pas encore bouclée.
14:56 Il y en a déjà une petite centaine, donc je pense qu'ils vont dépasser une centaine d'engagés.
15:00 Ce qui est une belle performance pour ce rallye à cette époque de l'année.
15:03 - Alors Mathieu, il faut savoir que c'est sur le parvis de Geoffroy Guichard.
15:06 Vous connaissez Gégé ?
15:07 - Oui.
15:08 - Dites-le.
15:09 Geoffroy Guichard.
15:10 - Geoffroy Guichard.
15:11 - Très bien, voilà.
15:12 - Ça faisait pas très longtemps quand même.
15:15 Enfin, c'était revenu.
15:16 - Oui, effectivement.
15:17 Alors, historiquement, pendant très longtemps, il était à Geoffroy Guichard.
15:20 Il était pendant certaines années à Andrésieux-Boutéon.
15:24 Et depuis 2019, il est revenu à Geoffroy Guichard.
15:26 - Ça fait plaisir.
15:27 - Oui, ça fait plaisir.
15:28 Parce que c'est vrai que c'est une...
15:29 On remercie la ville de Saint-Etienne parce que c'est un sponsor important du rallye.
15:33 Et donc, ça permet aussi au public de voir le parc fermé, la zone d'assistance,
15:39 sur un lieu qui est quand même mythique.
15:41 - Vous aimez ça ?
15:42 - Justement, la zone de parc fermé, la zone d'assistance, j'ai vu quelques rallies.
15:45 Mais là, autour de Geoffroy Guichard, j'imagine qu'il y a des choses un petit peu en plus.
15:48 Peut-être des concessionnaires, une animation.
15:50 - Oui, voilà.
15:51 Il y aura des cabins décorés.
15:52 Il y aura effectivement des partenaires concessionnaires qui exposeront aussi leurs voitures.
15:55 Donc, il y aura effectivement...
15:56 - Tu vas voir les voitures.
15:57 C'est vrai que ça, on ne les voit pas tous les jours, ces belles voitures.
15:59 - Voilà, il y aura...
16:00 - Ces belles autos, comme on dit.
16:01 - Il y a une différence entre aller voir le parc fermé, le parc assistance,
16:04 et être dans les spéciales.
16:05 C'est un spectacle complètement différent.
16:06 - Voilà.
16:07 Alors, le parcours, on va y revenir dans quelques secondes.
16:09 Avant de parler du parcours...
16:10 - Il a son plan.
16:11 Il ne va pas suivre son plan.
16:12 - Non, non, mais on peut faire comme vous voulez.
16:13 - Non, non, on va faire comme vous voulez.
16:14 - Non, non, mais j'ai envie de vous accompagner.
16:15 - Alors, vous vous empêchez ce soir.
16:16 - Je vais apprendre à être souple.
16:17 - Ah oui ? Ah !
16:18 - Je vais essayer.
16:19 - Sinon, toute la routine de ce jour-là...
16:20 - C'est quoi la distance du parcours ?
16:23 - Alors, il y a 130...
16:26 Alors, le nombre de kilomètres, c'est environ 140 kilomètres chronométrés, environ.
16:31 Donc, il y a l'édition moderne.
16:33 Donc, là, c'est la 53e édition de l'édition moderne.
16:35 Il y a aussi une édition véhicule historique, VHC.
16:38 Et il y a aussi ce qu'on appelle les véhicules de régularité...
16:41 Enfin, l'épreuve de régularité sportive,
16:43 donc VHRS et VMRS.
16:45 - Et VHS.
16:46 - Non, ça, ça n'existe pas.
16:48 - J'ai une question sur les véhicules historiques.
16:50 On sait que la finale des véhicules historiques
16:52 aura lieu dans la Loire, cette année.
16:53 - Exactement.
16:54 - Est-ce que ça va faire comme l'année dernière en Berthouin,
16:56 où plein d'équipages étaient venus sur les rallies régionaux en Berthouin...
16:59 - Pour prendre des points ?
17:00 - Pour surtout prendre des notes sur le type de terrain,
17:02 le type de route, ou est-ce que là, ça ne va pas changer beaucoup le nombre d'ingés ?
17:05 - Non, en fait, le type de route n'est pas le même, quand même.
17:07 Donc, là, on va voir le parcours.
17:08 - On le voit, là.
17:09 - Voilà, exactement.
17:10 Donc, là, les spéciales, je vais vous dire quelques noms
17:12 qui sont quand même...
17:13 J'espère que vous allez me dire que c'est mythique.
17:14 Mais c'est à Saint-Régis-du-Poing, à Savonel-Froid...
17:16 - À Montécarlo, en tout cas, vraiment.
17:17 - Voilà, exactement.
17:18 Ce sont des anciennes spéciales du Montécarlo.
17:20 - Tu l'avais, Mathieu ?
17:21 - J'avais.
17:22 - J'avais révisé ça.
17:23 - J'avais révisé ça.
17:24 - J'avais révisé ça, à Saint-Régis-du-Poing.
17:25 - Donc, Mathieu, pour répondre à ta question,
17:27 c'est quand même un parcours qui est quand même beaucoup plus rapide
17:29 que les spéciales du Mont-Bruisonnais.
17:31 - D'accord.
17:32 - Et en plus de ça, je ne pense pas qu'il y ait le même impact...
17:34 Alors, évidemment, les gens vont venir pour marquer des points,
17:36 mais à la finale, on n'est pas obligé d'être qualifié.
17:40 En fait, n'importe qui peut s'inscrire à la finale.
17:42 Par contre, pour prétendre un bon résultat à la finale,
17:44 il faut quand même marquer un maximum de points.
17:46 Donc oui, effectivement, ça devrait grossir la liste des véhicules historiques,
17:49 et d'autant que les VHC, il y en a de plus en plus.
17:51 - Il a toujours autant d'engouement ?
17:53 - Oui, oui, oui, tout à fait.
17:54 - Maintenant, en plus qu'on met des VHC, c'est bien.
17:56 - Oui, en fait, il a beaucoup d'engouement du fait des spéciales.
17:59 Donc, en fait, les premiers temps, la première année
18:01 où les spéciales étaient du côté de la Haute-Loire,
18:04 les gens étaient un peu craintifs, c'est qu'il y ait trop de liaisons.
18:07 Et finalement, les organisateurs ont revu un petit peu le parcours
18:11 de manière à ce que les liaisons soient réduites.
18:13 Et finalement, les équipages, vraiment, pébillicitent ce nouveau parcours.
18:17 - Parcours de nuit aussi ?
18:18 - Non, il n'y en a pas que le vendredi soir, non.
18:21 Peut-être que les derniers partiront de nuit,
18:23 mais je ne pense pas qu'il y en ait beaucoup.
18:24 Donc, il y a deux spéciales le vendredi soir,
18:26 et puis donc huit épreuves chronométrées le samedi.
18:28 Donc, ça fait une arrivée à Geoffroy-Guichard
18:30 en fin d'après-midi pour tout le monde.
18:32 - Les têtes d'affiches déjà inscrites ou ça va venir ?
18:34 - Alors, pour l'instant...
18:35 - Jean-Luc Favergeon, il est inscrit ?
18:36 - Non, il n'est pas inscrit Favergeon.
18:37 Par contre, les deux meilleurs rallyeux que j'ai vus sur la liste,
18:41 c'est Pascal Flieret et Thibaut Mounard.
18:43 Je pense que d'autres vont s'inscrire.
18:45 Donc, à quoi dans les jours prochains...
18:47 - Rallye nationale, on peut espérer Jean-Marie Coq ou ça va être compliqué ?
18:50 - Peut-être, peut-être.
18:51 Je n'ai pas encore l'information.
18:52 - Vous ne vous êtes jamais bien mis ensemble.
18:53 - On peut parler jusqu'à 23h.
18:55 (Rires)
18:57 - Ça ne vous pose aucun problème.
18:58 - Aucun problème, OK.
18:59 - Voilà, donc ça...
19:01 - C'est fini pour vous ou pas ?
19:02 - Non, il y a d'autres...
19:03 - Parce que dans votre cheminement, je ne sais pas trop.
19:05 - Non, à part ça, j'espère que le public viendra nombreux.
19:09 Sur les spéciales, il y a du côté Geoffroy Guichard.
19:11 - Venez voir.
19:12 - Je rappelle que c'est un spectacle qui est encore gratuit,
19:14 donc il faut en profiter.
19:15 Donc, tout le monde peut venir.
19:17 Je pense qu'on aura du beau spectacle encore cette année.
19:19 - Merci.
19:20 - Autour de Geoffroy Guichard, moi étant un gars qui a eu la chance d'être speaker sur des rallies,
19:23 les pilotes sont super sympas, très accessibles.
19:26 Donc, si des gens veulent aller leur parler, je crois que c'est aussi l'occasion.
19:29 A Geoffroy Guichard, c'est plus simple que sur les spéciales,
19:31 de discuter avec les pilotes.
19:32 Ils sont un peu pressés sur les spéciales.
19:33 Là, c'est l'occasion de les rencontrer, de discuter avec eux.
19:35 Donc, c'est des bons moments à passer.
19:36 - Tant que vous tenez le crash war, c'est bientôt à vous dans quelques instants.
19:39 Avec qui comme invité ?
19:40 - Il va être sur l'étoile, on va le voir sur l'étoile.
19:42 - Il va venir sur l'étoile.
19:43 C'est Thibaut Giraudon, champion du monde, junior.
19:45 - J'ai pas peur, Thibaut.
19:46 C'est pas une trappe, tu vas s'ouvrir.
19:47 - On va réexpliquer ce que sont les six jours.
19:49 C'est l'épreuve mythique d'enduro.
19:50 Thibaut Giraudon, pilote de Saint-Cigolène, licencié au Motoclub Issangelay, un altiligérien.
19:55 Il est juste champion du monde.
19:56 Il va nous expliquer tout ça, parce que c'est un scénario incroyable.
19:59 - Jingle.
20:00 - Ça va Thibaut ? Ça s'est pas ouvert la trappe ?
20:08 - Ça va très bien, tout va bien.
20:10 - Thibaut, merci d'être avec nous ici.
20:12 On sait que tu reviens d'un championnat de France.
20:13 On était ensemble à Chaumont, en Haute-Marne, ce week-end.
20:16 Mais si on est là avec toi, c'est pas pour le championnat de France.
20:19 C'est que l'année dernière, les six jours, épreuve mythique d'enduro, étaient en Argentine.
20:24 Et c'était ta première sélection.
20:26 Et comment ça s'est passé ?
20:27 Titre de champion du monde.
20:28 Est-ce que tu peux nous raconter déjà, quand tu apprends que t'es sélectionné en équipe de France,
20:33 qu'est-ce que ça fait ?
20:35 - C'est une réelle satisfaction, ça c'est sûr.
20:38 Surtout à mon âge, à 20 ans que j'avais.
20:41 C'est vraiment incroyable d'être sélectionné en équipe de France.
20:46 Donc c'était vraiment une satisfaction.
20:48 - Mais c'est pas le hasard, ça tombe pas comme ça, c'est les bons résultats.
20:51 - Non mais bien sûr, il y a quand même eu des résultats avant ça.
20:53 Mais c'est tout le travail depuis petit, mes parents qui se sont investis vraiment dans la moto.
20:59 Donc ils m'ont emmené sur les circuits.
21:02 - Ah ça on oublie les parents.
21:04 - Il souffre quand il pleut comme ça.
21:05 - Thibaut pur enduriste.
21:07 Beaucoup de pilotes du motocross qui des fois viennent à l'enduro.
21:10 Là Thibaut est vraiment un pur enduriste.
21:12 Les six jours, tu les avais vécus l'année avant.
21:15 Là avec l'équipe Auvergne Rhône-Alpes, c'était du côté du Puy, c'était en France.
21:19 Qu'est-ce que ça représente les six jours pour un enduriste ?
21:22 - Et pour le corps ?
21:23 - C'est sûr que je les avais déjà vécus.
21:26 Totalement différents.
21:28 Donc avec l'Auvergne Rhône-Alpes, ma région,
21:30 c'était pas la vraie course on va dire, avec la France,
21:34 de représenter son pays, ce qui est énorme.
21:37 Donc c'est sûr que six jours de course c'est vraiment éprouvant.
21:40 Donc c'est des journées de 7 heures de moto.
21:42 - Ah ouais ?
21:43 - Comment vous faites pour récupérer entre les épreuves ?
21:45 Parce que ça qui est aussi intéressant, c'est comment vous faites pour optimiser la performance ?
21:48 - Envoie le ! Envoie le !
21:50 - Je vais donner une petite carte d'ailleurs.
21:52 - Ça m'intéresse beaucoup, comment vous avez mis en place tout ça ?
21:54 - Vous connaissez pas ce milieu vous ?
21:55 - Pas du tout.
21:56 - C'est pour ça que je sais que vous...
21:57 - Aussi déjà, avant la course, les gens ne connaissent pas,
21:59 mais en fait il y a les repérages.
22:01 Donc toutes les images que vous voyez, c'est des spéciales qu'on a marché.
22:05 Donc pendant plus d'une semaine avant, on a fait de la marche,
22:08 donc ça représentait plus de 100 km de marche.
22:10 C'est interdit en fait de repérer en moto.
22:13 - Ah mais c'est marche... Ah pardon !
22:15 - Il y a eu un marchand pour repérer les spéciales, les dangers...
22:18 - Ah c'est pour ça ces gros mollets, je me disais !
22:20 - Ils sont pas très gros pourtant !
22:22 - À pied c'est autorisé, mais en moto interdiction d'aller faire des essais sur les spéciales.
22:27 Quand les pilotes arrivent sur les spéciales, ils les ont jamais parcourus en moto.
22:30 - Mais au ravi, en voiture on les fait bien, pourquoi en moto ?
22:32 - En voiture, mais nous c'est de la moto, monsieur, il y a plus de suspense.
22:34 - T'as pas vu la différence depuis 3-4 ans que c'est pas pareil ?
22:36 - Oui mais c'est...
22:37 - Là en plus l'Argentine a un terrain pas du tout habituel.
22:41 - C'est les images qu'on a vues non ?
22:42 - Oui c'était en Argentine, c'est les images de là-bas.
22:44 Un terrain pas du tout habituel pour un pilote français.
22:49 - Pas habituel du tout, donc très sec, beaucoup de cailloux.
22:52 En plus là-bas c'était en période d'été, au moment où on y était.
22:56 Donc on a eu toutes les journées...
22:58 On a pas eu une journée en dessous de 30 degrés.
23:00 - Mais on s'entraîne comment là-dessus ?
23:01 Enfin t'as fait un petit stage un petit peu au Maroc ?
23:04 - On a fait un stage dans le sable,
23:06 pour s'habituer un peu à...
23:09 Forcément les spéciales étaient beaucoup dégradées.
23:13 Donc avec le passage des motos, il y a beaucoup de concurrents.
23:16 Donc on a fait un stage dans le sable, autour d'Osgore,
23:19 pour se préparer sur ce terrain qui se dégrade.
23:23 - Le format, deux jours sur le même parcours.
23:27 On change les deux jours suivants à un autre parcours.
23:29 Le cinquième jour, c'est un troisième parcours différent,
23:32 avec des spéciales différentes.
23:33 Et le sixième jour, le cross final.
23:36 On parlait de scénarios incroyables.
23:38 L'équipe de France, donc Thibaut Giraudon, Léo Joyon, Antoine Alix,
23:42 deux petits nouveaux dans l'équipe de France.
23:44 Léo et Thibaut, c'était leur première sélection.
23:46 Antoine était sélectionné au puits envelé, il a fait 400 mètres,
23:50 puis malheureusement pas de mécanique,
23:52 donc il a pas vécu des six jours en entier sur sa première sélection.
23:55 Les Suédois ont une avance énorme.
23:58 - Pourtant il y a de la neige en Suède.
23:59 - Il n'y a aucun suspense au cross final,
24:02 puisque je crois qu'il y a un quart d'heure d'avance pour les Suédois.
24:04 Donc c'est le temps cumulé des trois équipes.
24:07 Et au cross final, un des Suédois tombe en panne dans le premier tour.
24:12 Si les deux autres terminent leur cross normalement,
24:16 il y a un quota qui est donné au troisième pilote.
24:18 Sauf que les deux autres pilotes suédois, ils ne connaissaient pas la règle.
24:21 Ils ont attendu leur copain.
24:23 Et ils ont pris tous les trois le temps quasiment en marchant.
24:27 Et là, ce qui m'a plu, on l'a vu sur l'image, c'est la tête de Thibaut.
24:30 Quand on vous dit à l'arrivée, vous êtes champion du monde.
24:33 Est-ce qu'il y a un moment où tu le crois, tu ne le crois pas, comment ça se passe ?
24:36 Quel est l'état d'esprit ?
24:37 - Là, les images qu'on a vues, c'était vraiment...
24:39 - À chaud ?
24:40 - Voilà, c'est ça.
24:41 Après, juste à l'arrivée, moi j'avais vu ce qui s'était passé forcément,
24:44 parce que j'étais sur la course.
24:46 - Et tu connaissais le règlement, toi ?
24:48 - Franchement, je ne savais pas exactement.
24:50 Mais je sais que j'aurais été guidé.
24:53 On avait du monde dans l'équipe de France qui connaissait.
24:55 - Parce que vous n'avez pas d'oreillette, on est d'accord pour driver.
24:58 - Donc il y aurait du monde dans l'équipe de France qui nous aurait guidé.
25:01 Mais moi, j'ai fini ma course.
25:04 Nous, on a tous sauté parce qu'on était heureux d'être au moins un deuxième.
25:08 On savait qu'on était au moins vice-champion du monde.
25:10 - Jamais tu ne te dis au départ du cross final qu'on sera champion du monde, ce n'est pas possible.
25:13 - Non, non, non.
25:14 L'objectif de l'entraîneur, le seul objectif avant cette course-là,
25:17 c'était assurer...
25:19 - Podium ?
25:20 - Voilà, on assure la place de deuxième.
25:22 On a de l'avance sur les troisièmes.
25:24 Les premiers, c'est quasiment impossible.
25:26 On n'y pensait même pas en fait.
25:28 - Champion du monde quand ça ?
25:29 C'était au mois de novembre 2023.
25:32 - Ça n'a pas fait vraiment des gros titres, la presse.
25:35 - Malheureusement, c'est le problème de l'enduro.
25:37 Et heureusement que Sportset est là pour mettre en valeur l'enduro.
25:40 Et alors ça déjà, le Graal, cette année tu roules également sur le mondial,
25:44 en catégorie junior, on a déjà trois week-ends de course.
25:47 Malheureusement, tu as eu un souci le deuxième au Portugal,
25:49 tu as été contraint à l'abandon.
25:50 Tu es sur quatre podiums, une victoire cette année du côté du Portugal le dimanche,
25:54 si je ne me trompe pas, tu as fait résonner la Marseillaise.
25:56 Malheureusement, le week-end à zéro point, ça va faire mal.
25:59 Mais du coup, c'est quoi l'objectif sur le mondial en junior 1 cette année ?
26:02 - C'est ça, c'est ma première année en junior sur le championnat du monde.
26:05 Ça avait bien commencé.
26:07 Après cette première épreuve au Portugal, j'étais en tête du championnat.
26:10 Assez surpris d'être ici pour la première année.
26:14 Mais bon, c'était très positif.
26:16 Malheureusement, le week-end d'après, je suis tombé malade.
26:19 Je n'ai pas pu participer à l'épreuve.
26:22 Donc le championnat pour cette année, on ne va pas oublier.
26:26 - On ne va pas le mettre de côté. - Rien n'est joué.
26:28 - Tu es quatrième pour l'instant. - Je suis quatrième.
26:31 Le podium est encore jouable.
26:33 Donc on ne va pas partir défaitiste, loin de là.
26:35 On est prêt à se battre jusqu'au bout.
26:37 Mais c'est de prendre de l'expérience, se montrer au maximum
26:40 et essayer de faire résonner la Marseillaise.
26:42 - Je connais quelqu'un, si tu veux améliorer tes performances,
26:45 tu viens récupérer, il n'est pas très cher.
26:47 - Il vient avec la moto. - Il pourra t'aider.
26:50 - Ma dernière question, cette année, TNLT Ligérien
26:53 et la finale du championnat du monde, le Grand Prix de France,
26:56 il est en haute loire. C'est du côté de Brioude.
26:58 J'imagine que tu as envie de briller à la maison.
27:00 - C'est sûr, là, tous les amis, la famille sera là, tout le monde sera là.
27:04 Donc l'objectif, je ne l'ai encore jamais fait.
27:06 Je suis déjà monté sur un podium du championnat du monde en France, à Langeac.
27:10 Mais là, cette année, ce sera au moins de faire résonner la Marseillaise
27:14 devant les amis, la famille, ce serait vraiment...
27:16 - Pas plus de pression, en plus, on connaît le terrain.
27:18 - Tu connais un peu le terrain, là. - C'est vrai, je connais le terrain.
27:20 J'ai été champion de France là-bas, d'ailleurs, il y a deux ans.
27:23 - En junior 1. - Il l'a fait plusieurs fois en marchand.
27:25 - Il l'a fait plusieurs fois en marchand, il le connaît bien, celui-là.
27:27 - Je connais la terre d'ici, donc j'espère que je serai avantagé
27:30 et que ça se passera bien. - On vous suivra.
27:32 On amènera une caméra, pourquoi pas.
27:34 - Je connais le speaker, apparemment, là-bas. - Il est bien, c'est un gars bien.
27:36 - Apparemment, il est pas mal. - Il est beau et bien sur lui.
27:38 - C'est vrai, avec quelques cheveux blancs, c'est comme toi.
27:40 - Comme moi, ça grisaille. - En tout cas, voilà, Thibaut Giraudon,
27:42 champion du monde, merci à toi d'être venu sur le plateau.
27:44 - Merci à vous. - Et on va quand même faire un clin d'œil,
27:46 parce que sinon, Thomas Vallade, il va faire la grimace.
27:48 - Pourquoi ? - C'est Thibaut, pilote Sherco Academy,
27:50 - Ah oui, c'est le championnat de France. - Et sur le mondial, c'est vraiment
27:53 un enfant de chez Sherco, t'as quasiment roulé que sur cette marque-là,
27:57 marque française, donc voilà, c'est un équipage 100% français
28:00 qui marche mieux que chez Alpine en ce moment.
28:02 - Ah, voilà. - Donc c'est cool pour Thibaut Giraudon.
28:04 - Merci à vous, Thibaut Giraudon.
28:06 - Dans quelques instants, on va parler basket avec Effendi Demir.
28:09 - Tant qu'il prenne sa place, Lilian Bard, ça va, ça se passe bien ?
28:16 - J'arrive vite, vous avez vu comme je switch.
28:18 - Ah mais là, j'ai vu. Et tu regardais le bouquin,
28:20 t'as fait 2-3 échauffements. - Oui, exactement,
28:22 j'étais avec mon élastique derrière.
28:24 - Effendi, ce nom me disait quelque chose, mais j'arrivais pas à remettre un visage,
28:29 c'est incroyable. - Oui, mais c'est une fois que vous avez vu,
28:32 bien sûr. Alors, Bruno Dansain, déjà, à la base, c'est quelqu'un,
28:37 c'est un personnage très humble. Alors, comme il le dit,
28:40 ça a été compliqué de faire l'interview de Bruno,
28:43 parce que lui, il est plutôt derrière la caméra.
28:46 - Il se tâche. - Et je pense que voilà, c'est la première fois
28:48 qu'il se met vraiment en avant. Donc, je le remercie encore,
28:51 lui, son épouse, pour nous avoir invités chez lui
28:55 et pour pouvoir faire ce très beau sujet.
28:58 - Qui est-il pour les spectateurs ? - Ce qui est intéressant,
29:01 c'est qu'aujourd'hui, le basket, on en parlait tout à l'heure en off,
29:04 c'est pas encore assez médiatisé. - On parle de basket ?
29:07 - Pas encore assez. - Vous voulez qu'on parle de l'enduro,
29:09 monsieur Demi ? - Non, non, mais on peut pas comparer,
29:11 c'est pas des sports comparables.
29:13 Aujourd'hui, le basket, avec tous les résultats qu'on a
29:16 et tout le nombre de licenciés qu'il y a en France,
29:19 aujourd'hui, c'est vrai qu'on devrait diffuser un peu plus largement
29:23 sur des chaînes, en plus, gratuites, on va dire,
29:26 pas forcément sur des chaînes cryptées, des matchs de basket.
29:29 - Naturellement, on l'a pas encore. - On l'a pas encore et c'est dommage.
29:32 Mais par contre, quand on en a et quand on regarde, on kiffe.
29:36 Aujourd'hui, quand on regarde les ralentis, les plans, tout ça,
29:40 mais qui nous fait ça ? Donc, on appelle ça un floor manager.
29:43 - Floor manager. - Floor manager.
29:46 - C'est pas un réalisateur. - C'est le deuxième réalisateur.
29:49 - C'est un assistant. - Et non, floor manager,
29:51 qui n'est pas pareil, il fait des floors manager.
29:53 - Donc, c'est assez incroyable. - Ça doit être le dance floor.
29:57 - Non, c'est pas le dance floor non plus. Je vais pas vous en dire plus.
30:01 On va regarder le portrait qui a été tourné par l'excellent Lydian Barbe
30:07 et on en parle après. - Floor power.
30:09 - Salut Bruno. - Salut, jean-d.
30:11 - Comment ça va ? - Très bien et toi ?
30:13 - C'est difficile de t'avoir. Merci de nous accueillir.
30:16 - T'as réussi à me convaincre. - J'ai réussi à te convaincre, exactement.
30:20 - Qui est Bruno dans ça ? - Un assistant réalisateur,
30:23 floor manager depuis 1993. J'ai eu l'opportunité de mettre en place
30:29 Onzeo à Saint-Etienne. - Ce qui est intéressant, Bruno,
30:32 c'est que tu as été basketteur auparavant. - Oui, j'ai été basketteur depuis tout jeune.
30:38 - Et pas que basketteur, vous avez pris le sifflet aussi.
30:41 - Oui, j'ai été arbitre jusqu'en régional. J'ai mes diplômes d'arbitre jusqu'en régional.
30:46 - Et Bruno dans ça, évidemment, c'est plus que notre mascotte,
30:49 c'est notre porte-bonnet. - Floor manager,
30:52 qu'est-ce que ça veut dire exactement ? - C'est un sport qui va tellement vite
30:55 qu'on a tellement peu de temps entre les arrêts de jeu pour pouvoir montrer
31:00 les ralentis, le fautif, la victime de la faute. Il faut pouvoir anticiper
31:06 les décisions arbitrales. C'est-à-dire que quand il y a la faute antisportive,
31:09 s'il y a un pied sur la ligne, un blessé, quelque chose qui se passe,
31:13 je le dis dans le casque et tout le monde m'entend dans le cadre régie
31:17 et tous les cadreurs autour du terrain m'entendent.
31:19 - Bruno, du coup, tu participes à des événements extraordinaires.
31:22 Coupe du Monde, Coupe d'Europe et actuellement sur les matchs d'EuroLeague.
31:26 - On a démarré en 2010 avec un réalisateur qui s'appelle Stéphane Bouclin,
31:31 que j'ai rencontré sur Eurosport et qui adore le basket,
31:34 qui avait des contacts à la FIBA. En fait, j'ai fait 27 saisons de pro.
31:40 - 27 saisons ? - 27 saisons et 30 saisons de basket en tout.
31:44 - Allez, dans toutes ces compétitions, est-ce qu'il y a vraiment un match
31:48 ou un souvenir qui t'a plu ?
31:50 - Le match qui pour moi était le plus beau, c'est la finale de l'Euro en Turquie.
31:55 Slovénie-Serbie avec Dragic d'un côté et puis Bogdanovic de l'autre.
32:00 Et aussi un souvenir énorme, c'est quand je donne le coup d'envoi.
32:06 Parce qu'en fin de compte, le floor manager est assis à la table de marque
32:09 et en face, il y a les arbitres qui nous regardent.
32:12 - Tu as donné le pouce, le coup d'envoi ?
32:14 - De la finale de Coupe du Monde avec Chine, Pékin.
32:17 D'ailleurs, il y a un cadreur qui a posé sa caméra, qui m'a pris en photo.
32:20 Je suis resté pendant 30 ans dans le basket.
32:22 J'ai eu, je ne sais pas, un nombre, un gros nombre de réalisateurs.
32:27 Je ne pouvais pas leur apprendre à réaliser parce qu'ils savaient réaliser.
32:30 La seule chose que je leur apportais, c'est la connaissance du jeu.
32:32 Après, il y a des gens qui m'ont fait confiance, que je ne veux pas oublier.
32:36 Des gens qui sont performants dans le basket, la voix du basket, David Cossette,
32:40 avec qui j'ai travaillé pendant une vingtaine d'années, qui m'a beaucoup appris.
32:45 Et puis, une personne qui m'a fait confiance aussi, qui m'a fait rentrer dans le basket, c'est Charles Biettray.
32:50 - Merci beaucoup de ton accueil, Bruno.
32:52 - C'est avec plaisir.
32:53 - Mais oui, je me souviens de Bruno, ça y est !
32:59 - Il était en 11 et haut.
33:00 - Par contre, il n'a pas de son pouce.
33:02 - Non mais c'est incroyable, ce pouce, c'est plus de 180 millions de personnes qui l'ont vu en direct,
33:07 qui ont vu le pouce parce que c'est lui qui donne le coup d'envoi à l'arbitre.
33:10 - Peut-être plus que le bleu sur les réseaux sociaux.
33:12 - Non, mais c'est vrai, un peu comme ça.
33:14 - Mais il l'a facilement.
33:15 - Attention, ce qu'il faut savoir, c'est que lors de cette finale de Coupe du Monde, 34 caméras.
33:21 Donc, imaginez-vous le travail...
33:23 - Nous, juste pour 7, on en a 7.
33:26 - On en a 7, nous. Donc, tu as 34 caméras en direct et tu dois gérer les 34 caméras.
33:31 Il fait un boulot extraordinaire.
33:32 - Je comprends qu'il blanchit vite ou qu'il ait perdu ses cheveux.
33:36 - En tout cas, quand vous avez vu un peu dans le reportage, vous avez vu avec les grands noms du basket avec qui il a côtoyé.
33:44 - Et puis, il n'y a eu que le basket. Il n'y a pas eu que le basket.
33:46 Il a été multisport, il a été un peu partout.
33:48 - C'est vrai, il n'y a pas été le basket.
33:49 - Il nous a parlé en off de la partie Tour de France, il nous a parlé de tellement d'autres sports.
33:54 - Ah oui, il a fait le Tour de France, il a rencontré sa femme.
33:56 - Lors du Tour de France, exactement.
33:58 - Dans le caravane.
33:59 - Voilà, exactement.
34:00 - Il nous a parlé de Canal+, il nous a parlé de plein de choses.
34:02 - C'est vraiment un homme extraordinaire, de par sa passion déjà, parce que c'est un vrai passionné.
34:09 - C'est passionnant qu'il fait, c'est incroyable.
34:11 - Là, par exemple, ce week-end, il y a eu le Final Four de l'EuroLeague.
34:15 Il a participé à tous les matchs de Las Velles, notamment à domicile.
34:19 C'est lui qui gérait la réalisation. Il faisait partie de l'équipe de floor manager au niveau des matchs de Las Velles,
34:25 mais notamment à Monaco, le dernier match face à Fenerbahce, c'est lui qui était sur place aussi.
34:30 Donc oui, aujourd'hui, quand on regarde un match de basket, on se dit...
34:34 - On s'imagine pas le nom de la personne derrière.
34:37 - Voilà, le nom.
34:38 - Parce qu'il est pas tout seul.
34:39 - Non, bien sûr qu'il est pas tout seul, mais quand on voit des gars, quand tu lui dis "c'est la bonne fée, c'est la petite fée, c'est notre porte-bonheur".
34:46 Donc quand il y a des commentateurs, quand David Cossette, tous ces gens-là, Montclair, tout ça.
34:51 Donc quand on est dans le basket, on sait tout ça, mais pour ceux qui ne le savent pas...
34:54 - 35 ans de carrière.
34:55 - 35 ans.
34:56 - Il a 60 ans.
34:57 - Même plus, 37 ans, je crois.
34:58 - Je sais pas.
34:59 - 93, en fait, ça avait débuté au niveau du basket.
35:02 - Il sera au Jeu de Paris.
35:03 - Retraite ou pas retraite ?
35:04 - Ouais, c'est ça, parce que là, il y a quand même un gros objectif.
35:06 - Alors, il ne nous a pas dit, donc normalement, il rentre en retraite.
35:10 - Il rentre.
35:11 - Il rentre en retraite, mais est-ce qu'il va rester ?
35:13 - Il va prendre ou il rentre ?
35:14 - Non, mais il rentre, mais est-ce qu'il va rester vraiment en retraite ?
35:16 - Ça fait très monastique, un rentre.
35:17 - Il rentre, il rentre.
35:18 - Il y a quand même des très beaux matchs.
35:19 - J'ai comme l'impression qu'on est quand même avec un monsieur qui n'a pas le droit de tout dire.
35:23 - C'était un peu compliqué.
35:25 - Et donc, du coup, on ne saura pas.
35:27 - Ou on en saura un peu plus tard.
35:30 - Vous voulez dire, Lignon, qu'il a regardé deux fois le sujet pour le vérifier ?
35:32 - Non, je dis que...
35:33 - Plus que moi.
35:34 - Vous savez pourquoi, ça ?
35:35 - Non, mais ce qui est normal, parce qu'il y a la FIBA, vous ne vous imaginez pas.
35:37 C'est la Fédération Internationale de Basket qui est derrière aussi.
35:41 - Il ne va pas risquer sa carrière pour t'aider.
35:42 - Exactement, on ne peut pas faire tout et n'importe quoi.
35:44 Et c'est pour ça que je le remercie encore.
35:46 Je sais qu'il nous regarde ce soir, mais on le remercie vraiment de sa gentillesse et de son accueil.
35:51 - On doit continuer. On reste dans les sports qui ont peu de communication.
35:54 - Le sport pauvre, comme vous avez dit. Le basket, c'est un sport pauvre.
35:57 - Non, je n'ai pas dit que c'était un sport pauvre.
35:58 - Si, si, vous l'avez dit, ça a enregistré.
35:59 - C'est un sport mineur, ce n'est pas pareil.
36:01 - Bah, c'est un sport, je peux dire.
36:02 - Quoi ? Tu l'as dit.
36:09 - Je connais bien Thomas.
36:11 Je connais bien Thomas. Il dit que c'est un sport pauvre.
36:13 - Ah, mais j'ai bien compris. Vous êtes représentant.
36:15 - Thomas, tu nous regardes. Je n'ai jamais dit ça.
36:17 - Vous allez voir cette belle histoire.
36:19 On la voit sur les réseaux sociaux. On la suit sur ces réseaux sociaux.
36:21 C'est une passion et c'est du temps.
36:23 Je ne sais pas si vous en avez, cette personne-là.
36:25 - On va parler bodybuilding. C'est le portrait de la semaine.
36:27 Je suis allé à la rencontre de Morgane Bruyère.
36:29 On connaissait son chéri Thomas qu'on avait rencontré il y a quelques temps,
36:32 qui avait fait de sacrés perfs.
36:34 Et Morgane, elle a commencé à l'âge de 14 ans.
36:36 Et en fait, c'est une réelle passion.
36:38 Et vous le savez, sur le bodybuilding...
36:40 - Vous connaissez, Mathieu, le bodybuilding, cet univers ?
36:41 - C'est plus qu'une passion, c'est même un mode de vie, en fait.
36:43 - C'est ça. - Exactement.
36:44 - C'est un lifestyle. - Il faut tout structurer.
36:46 Elle ne peut pas se permettre de ne pas dormir, de faire des soirées, etc.
36:48 Parce que d'ailleurs, on perd en force, on perd en volume musculaire.
36:51 - Pour les conjoints, c'est un truc de fou.
36:53 - En fait, il y a tout qui est millimétré.
36:55 Toute l'hygiène de vie tourne autour du sport.
36:57 C'est même le temps de sommeil, carrément.
36:59 - Tout est chronométré. - Même le temps de sommeil ?
37:01 - C'est le temps de sommeil, c'est le nombre de repas jours,
37:03 le nombre d'entraînements en semaine.
37:05 - Le nombre de calories, tout est calculé.
37:07 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:09 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:11 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:13 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:15 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:17 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:19 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:21 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:23 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:25 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:27 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:49 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:51 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:53 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:55 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:57 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
37:59 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:01 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:03 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:05 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:07 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:09 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:11 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:13 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:35 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:37 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:39 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:41 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:43 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:45 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:47 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:49 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:51 - C'est des gens qui ont des tocs comme Jean-Luc Favre ou quoi ?
38:53 - J'ai représenté lors de la compétition Europe, les Championships, l'équipe de France, donc on était 90 athlètes et donc j'ai pu finir 4ème dans ma catégorie, ce qui est énorme, contre un niveau exceptionnel.
39:06 - J'ai acheté mon joli petit survêtement équipe de France qui est magnifique pour représenter notre magnifique pays.
39:12 - On dépense plus pour cette passion qu'autre chose.
39:15 - Au Grand Prix de Topcon Mars, j'ai gagné un petit chèque, ça fait plaisir, c'est des très belles récompenses.
39:19 - Mais tu peux en vivre si tu as un très bon niveau et surtout aussi dans d'autres pays.
39:23 - En backstage, donc avant de monter sur scène, en backstage, quand tu te chauffes un peu avec les élastiques pour faire gonfler tes muscles, on se fait des petits challenges de pompe, allez 5 rapides, 5 lentes, on rigole parce que c'est la décompression.
39:42 - Personnellement, ça sera lorsque j'ai gagné mon titre de championne de France, quand je lève ma coupe comme ça en la regardant trop fière, en se remémorant un peu tous les souvenirs, tous les sacrifices.
39:51 - C'est de la préparation mentale, j'écoute mes petites musiques de Lady Gaga, j'aime bien, un peu de métal aussi, donc c'est surtout de la préparation mentale personnellement, pas d'objet fétiche, c'est juste tout dans la tête, les souvenirs, les sacrifices et la passion qui alimente le tout.
40:09 - Écoutez, la saison finie pour l'instant, je pense vouloir faire monde, maintenant que j'ai fait une bonne place, mon objectif c'était de faire au moins un top 6 à Europe, j'ai fait un top 4, donc objectif rempli pour cette première saison, espérons que je sois prête pour cette compétition, du moins je vais faire tout ce qu'il faut pour l'être.
40:32 - C'est pas bien Julien, j'ai jamais dit que c'était un sport mineur, arrête de dire n'importe quoi, pas ça !
40:38 - En parlant de mineurs, moi j'ai une question, c'est à propos.
40:44 - Tout ne tourne pas autour de basquette.
40:46 - Est-ce que c'est bon pour la santé pour les mineurs ?
40:48 - En fait tu nous as dit Lilian qu'elle avait commencé à 14 ans, quand on voit le travail de façonnement, là je vais m'adresser au problème.
40:53 - Pas à ce niveau là, pas à ce niveau là quand même.
40:55 - Est-ce qu'à 14 ans, comment on peut rentrer dans ce type d'activité ? Tu l'as dit, c'est un mode de vie, c'est compliqué j'imagine.
41:03 - Je pense que c'est une passion et à un moment donné peut-être une recherche aussi de soi.
41:06 - De sculpter son corps.
41:07 - Exactement, pour moi c'est pas un sport, c'est vraiment un art, parce qu'on est dans ce côté sculpte, un peu comme un artiste qui va venir muscler, renforcer telle partie.
41:16 - Mais t'as vu toutes les zones, il n'y a pas un muscle qui n'est pas travaillé.
41:19 - Pour moi c'est vraiment un art et qu'elle ait commencé jeune, ça ne me choque pas dans le sens où aujourd'hui si tu fais de la préparation physique de façon intelligente, bien structurée et bien encadrée justement.
41:29 - Et avec les routines d'échauffement.
41:31 - On peut pas tout mettre dans un portrait, on peut pas tout mettre dans un montage, mais forcément elle me dit, je lui ai posé la question, est-ce que c'est bon pour la santé ou quoi ?
41:39 Forcément que de faire l'ascenseur, c'est pas bon.
41:44 - Tous les extrêmes sont dangereux.
41:45 - Quand on est bien encadré, et que l'on reprend la masse quand il faut et comme il le faut, et que c'est progressif, forcément on encourage son corps à être dans les meilleures conditions.
41:56 - Alors qu'on aime ou qu'on n'aime pas, c'est pas le débat, c'est plutôt l'humain et le travail.
42:00 - La performance, elle est extraordinaire.
42:03 - C'est un vrai sport mineur, là, pour en vivre, en France, surtout en France, c'est très compliqué, il n'y a qu'aux Etats-Unis, et c'est bien qu'il y ait encore cette culture, cette envie, cette grinta de Arnold Schwarzenegger,
42:13 parce qu'aujourd'hui il n'y a plus d'Arnold Schwarzenegger, on sait bien qu'il n'y a plus d'exemple.
42:16 - Elle va faire la compétition Arnold, justement, cette année, elle l'espère, en fin d'année.
42:19 - Ce que tu as dit c'est intéressant, on aime ou on n'aime pas, c'est pas le débat, c'est juste le travail qu'il y a derrière.
42:25 - Donc ne m'embêtez pas sur les réseaux sociaux, parce qu'en plus c'est moi derrière, ne m'embêtez pas avec ce débat.
42:29 - Il faut avoir conscience que c'est des heures d'entraînement, et comme je te le disais avant aussi, c'est des heures en dehors de l'entraînement, sur la nutrition, sur le sommeil.
42:35 - Je te disais qu'elle s'entraîne 5 fois par semaine, mais comme elle est coach, du coup ça fait 7.
42:40 - C'est incroyable.
42:42 - Messieurs, je suis un peu excité, je vous jure que c'est vrai, depuis tout à l'heure j'ai un petit texto, il m'a dit "est-ce que je peux passer ?"
42:48 Je dis "mais qui ?" "mais qui ?" "mais qui ? mais qui ? c'est qui ?"
42:52 - C'était pas lui ! - C'était pas Lola, c'était pas Loli.
42:55 Julien Berthe est présent sur notre plateau, il voulait me faire un petit bécot et lancer une petite annonce.
43:01 - Il est là mon Juju !
43:05 - Pour ça le technicien, on va se mettre là.
43:09 - Ça va mon Ju ? Comment tu vas ? - Tu vas bien ?
43:13 - Je suis pas obligé de prendre l'accent du sud.
43:15 - Ecoute, tu vas arriver après les champions du monde.
43:17 - On va s'installer, viens là.
43:19 - Et c'est improvisé parce que je vois que Mathieu veut pas laisser sa place, donc c'est pas grave.
43:23 - Non, non, non, je vois bien !
43:25 - Regarde, les caméras sont là.
43:27 - Ça va Ju ? - Et toi ?
43:29 - Merci d'être venu, il m'a dit "Franchement, il faut que je m'habille bien".
43:31 - C'est ton plus beau T-shirt ? - Non, non, non, j'ai pas eu le temps.
43:34 - Je t'ai enchaîné, je te jure que c'est vrai.
43:37 - Alors t'es là parce que dimanche, il va se passer un truc de fou du côté de GG.
43:41 - Exactement. - Il sera vide, hein, GG. T'es pas au courant ?
43:43 - Oui, mais attention, moi je vais le remplir.
43:45 - Parce qu'il y a une brasserie. Je sais pas si vous êtes au courant, au stade de Trois-Guichard, il y a une brasserie.
43:49 - Très belle brasserie. - Il y a à peu près un an.
43:51 - Et la dernière fois, au dernier match extérieur de la SS, j'ai décidé un peu de privatiser la brasserie, d'essayer de faire une soirée en diffusant le match de foot.
44:00 - On a des images, je crois que c'est ces images que tu m'as envoyées ou pas ?
44:02 - Oui, je te les ai envoyées. On a rassemblé à peu près 300 personnes.
44:04 - Bah tu m'as fait travailler en 15 secondes, hein. Tu sais pas prendre !
44:07 - Bah écoute, tu sais faire la rage. Moi j'ai été préparé à la rage, tu étais préparé à la rage, je t'ai fait "non, non, non, non".
44:11 - Non, non, non. - Et du coup, pour les barrages, le match il est jeudi de la SS.
44:15 - Ouais. - J'ai déjà le score, ils vont gagner 3-0.
44:17 - J'ai dit tout à l'heure. - J'ai dit le voyage.
44:20 - J'ai dit aussi. - Ah ouais, j'ai dit.
44:22 - Peut-être pas 3, mais ouais.
44:23 - Et du coup, le match retour est à Metz, et c'est pas tout le monde qui peut y aller, déjà il y aurait pas assez de place.
44:27 - Oui, c'est vrai.
44:28 - Et on a essayé de créer une fan zone ici, le maire l'a refusé, la préfecture aussi, pour une question de sécurité.
44:33 - Oui. - Du coup, on a décidé, bon, d'en créer une...
44:35 - Faut que tu le mettes un peu plus proche. - ...d'en créer une un peu plus petite.
44:37 - Ouais. - Et qui sera la brasserie, et on attend à peu près 300 personnes.
44:41 - 300 personnes, et on fait comment pour venir ? - Alors, la billetterie, elle est ouverte, pour partir d'aujourd'hui.
44:45 - D'accord. Oh, mais on est dans l'actuel. - Écoute, on y est, hein.
44:47 - On y est. - Et du coup, je vais faire la tournée des médias, t'es le premier.
44:51 - Ah ! - Ah !
44:53 - On n'est pas les premiers !
44:55 - Et du coup, elle est en ligne sur le site de la brasserie de Geoffroy Guichard.
44:59 Et les premiers arrivés seront les premiers servis, parce qu'on pourra pas accueillir tout le monde.
45:02 - Il y a combien de places, alors ? - 300. - 300.
45:04 - Très bien. - Ça peut aller vite.
45:05 - 299, maintenant, je viens d'en prendre une, ça va pas du tout.
45:07 - Oui, et puis j'imagine que je vous en mets une de côté ?
45:09 - Ah bah ouais ! - Moi, je fais rien, tu m'en fous.
45:11 - Non, non, là, allez, ben pourquoi pas. Bah c'est super, ça.
45:13 On a vu les images, je sais pas, dans l'oreillette. Vous avez reçu les images ? Voilà.
45:16 - Voilà. - C'est ça, la brasserie de GG.
45:18 - J'étais en stress depuis tout à l'heure, en train de me demander si je les avais bien posées.
45:20 - Ah. - Et moi, si je les avais bien envoyées.
45:22 - Donc du coup, c'est ouvert sur la billetterie, sur tes réseaux, on le retrouve forcément, sur tes réseaux.
45:27 - Exactement, oui, il y a le lien aussi, chez MaStory. - On mettra le lien aussi.
45:29 - Et c'est à partir de 16h, puisque le match est à 17h, d'accord ?
45:32 - Ah oui, ouais, il est si tôt. - D'ailleurs, j'ai pas compris.
45:34 - C'est quoi ce match-là ? - Ça m'arrange juste pas, moi.
45:36 - Ça m'arrange pas, ouais, parce que tu es... - Non...
45:38 - Bah en fait, démarrez... - Je suis en France de cross-country, et ouais, je vais pas être trop...
45:40 - Et moi, tu m'as final de... - Tu hésites entre les deux.
45:42 - J'ai rien de cross-country, je bosse, je suis désolé.
45:44 - Non, tu bosses, désolé. - On travaille.
45:46 - Mais il faut le remplir, venez nombreux, je pense qu'il y aura pas trop de problèmes, dans une bonne ambiance.
45:49 - On aura un DJ, et puis on est des Stéphanois, donc pour faire l'apéro et mettre du foot à la télé, ça devrait marcher.
45:53 - Et en espérant qu'on fasse la fiesta jusqu'à quelle heure, ça se ferme ? 23h ?
45:56 - Y a pas d'horaire, si on montre. - Ah, c'est vrai, y a pas d'horaire !
45:58 - Je m'avance, bon, je vais te faire rigoler.
46:00 - Surtout si on montre.
46:02 - Mais oui, oui, y a pas d'horaire, on y va, on fera la fête, et on espère que, voilà, la ISS va le faire. J'y crois.
46:07 - Voilà, on y croit. Alors, pour ceux... Oui, parce qu'on était un peu excités.
46:10 Pour ceux qui ne connaissent pas Julien, vous connaissez Istanbul, là, Julien, ou pas ?
46:13 - Champion du monde de cirque-baccal !
46:15 - Champion du monde de cross-country !
46:19 - À peu près 1 million ? - 1,8 million.
46:23 - Ils ont pas le droit de venir, eux, c'est ouvert aux Stéphanois, je vous dis direct.
46:26 - Oui, exactement. - Oh, regardez, regardez, ils sont...
46:28 - Ils sont en Instagram, et c'est que pour les Stéphanois.
46:30 - Merci à toi, Juju. - De rien.
46:32 - Tu pars pas tout de suite ? On se fait des bisous, après, hein.
46:34 - Allez, voilà, Julien Berth est venu à l'approvisionnement de notre plateau.
46:37 Eh ben voilà ! Combien de temps on a fait ?
46:40 Non, mets-toi à côté de... Tu le connaissais, Mathieu ?
46:42 - Mais viens te mettre vers nous, viens te mettre vers nous, si tu veux.
46:44 - Viens faire... - Ah, bah...
46:46 - Si, si, allez. - Viens faire un petit trottinette d'échauffement.
46:48 Viens faire ta trottinette d'échauffement.
46:50 - Maintenant que t'as fini, c'est bon, hein. - Tu veux concentrer un petit peu ?
46:52 - Alors, toi, c'est quoi ?
46:54 - C'est tout ce qu'on tient. Il y a du enduro, il y a de la course à pied...
46:56 - Du basket. - Exactement, du basket.
46:58 - Du basket, et qui n'est pas sport mineur.
47:00 - Ah, ah, ah !
47:02 - Il a raison. - Tu vois, il l'a dit.
47:04 - Il l'a dit. Bon, voilà, si vous voulez voir cette émission
47:06 qui était très bien menée.
47:08 - Ah, bah... - Alors, peu d'impro,
47:10 et on est vraiment en direct. - On dirait pas comme ça, mais...
47:12 - Mais moi aussi, vous êtes toujours aussi beaux depuis ce matin.
47:14 - Ah, bien sûr ! - Et je me demande si c'est pas même un peu plus, même.
47:16 - Voilà, si vous voulez revoir cette émission,
47:18 effectivement, on est présent sur... - Toutes les barres.
47:20 - Est-ce qu'on fait de la pointe télé locale ?
47:22 - Non, on est une télé internationale.
47:24 - Ah, peut-être pas.
47:26 - Et aux manettes, ce n'était pas Bruno.
47:28 - Ah, c'était qui ? - Non, c'était...
47:30 - Ah, tu connais pas ton réalisateur ?
47:32 - Sébastien. - Sébastien.
47:34 - On vous embrasse et on vous dit à la semaine prochaine. Ciao, bye, bye !
47:36 - Ciao !
47:38 (Applaudissements)
47:40 (Musique)
47:42 (Générique)
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